Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 10/02/2025 | Lire l'article original
Dakar, 10 fev (APS) – La polyarthrite rhumatoïde touche surtout les femmes en âge de procréer, indique la rhumatologue Dr Coumba Diouf, évoquant une pathologie inflammatoire sévère qui touche les articulations.
"Ce sont les femmes en âge de procréer qui sont les plus touchées", a dit à l’APS le Dr Diouf, rhumatologue et chef du service de médecine interne de l’hôpital régional de Fatick.
Si la prise en charge médicale des malades est souvent assurée par le rhumatologue, »il arrive parfois qu’elle soit pluridisciplinaire, faisant ainsi intervenir l’orthopédiste, le pneumologue, le cardiologue, le néphrologue, entre autres », fait-elle remarquer.
Elle a rappelé que la polyarthrite rhumatoïde est une pathologie inflammatoire sévère qui affecte les articulations.
"Elle se manifeste par des signes cliniques parmi lesquels une polyarthrite chronique, périphérique, bilatérale symétrique, poly synoviale avec parfois des déformations et des ankylosantes", explique la rhumatologue.
A cela s’ajoutent "des manifestations articulaires fréquentes. Mais, en résumé, tous les organes – les poumons, le cœur, les reins, la peau, etc.- peuvent être atteints", relève-t-elle
Selon le docteur Diouf, la polyarthrite rhumatoïde se manifeste également par des signes para cliniques. "Il s’agit, entre autres, de syndrome inflammatoire biologique non spécifique, de signes de destruction osseuse à l’imagerie et de la positivité des auto-anticorps", précise-t-elle.
Elle indique que l’étiologie exacte est inconnue. "Cependant, il y a des facteurs étiologiques qui ont été décrits, regroupant les facteurs génétiques (gènes du système HLA) et environnementaux (infections, hormones)", déclare-t-elle.
La rhumatologue précise, par ailleurs, que "la guérison de cette maladie ne se produit pas comme si on traite une infection bactérienne ou parasitaire". "Cependant, on peut mettre en rémission la maladie et éviter qu’elle évolue vers des complications", rassure-t-elle.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux