Un traitement préférable de cocktail d’antirétroviraux
précoce pourrait être la façon la plu efficace de lutter contre
les Vih/Sida, selon une étude présentée récemment
à l’issue de la 13ème Conférence annuelle sur le rétrovirus
(Croi) organisée à Denver aux Usa.
Des experts présents à cette conférence ont indiqué
que le commencement d’une thérapie par un traitement antirétroviral
hautement actif (haart) dès le début de l’injection pourrait
réduire de façon importante les risques d’effets secondaires
sérieux liés à ces médicaments appropriés.
Cette doctrine, notent les experts, va à l’encontre du jugement actuel
de la médecine qui préconise que le traitement devrait intervenir
aux séropositifs après qu’ils aient présenté
des symptômes sévères en tenant compte de la toxicité
de la thérapie susceptible de provoquer de sérieuses complications,
notamment un blocage du niveau du fonctionnement des reins compte tenu de la toxicité
du traitement. Les séropositifs, indiquent les experts, qui vont commencer
à prendre un cocktail d’Arv tôt dans leur infection et continuent
le traitement sans discontinuité, ont 60% moins de risque de défaillance
rénale et de lipoactrophie ainsi qu’une régression localisée
ou généralisée des tissus adipeux de l’organisme. Les
risques de neurothérapie, qui présenterait une complication possible
affectant le système nerveux, ont été réduits de 30%.
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