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Sidwaya | Burkina Faso | 09/01/2006 | Lire l'article original
Le calendrier de vaccination en vigueur au Burkina Faso chez les enfants de 0 à 11 mois connaît depuis le 1er janvier 2006 une légère modification. Depuis cette date en effet, les vaccins contre l’hépatite B et l’haemophilus type B sont administrés aux enfants dans les services de vaccination dans le cadre de la vaccination de routine. Le calendrier vaccinal en tant que tel ne connaît pas de changement mais prend seulement en compte les deux nouveaux vaccins. Cet état de fait ramène à 9, les maladies contre lesquelles les enfants seront protégés : la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la rougeole, la fièvre jaune, l’hépatite B et les nombreuses infections dues à l’haemophilus influenzae type B.
Du choix des deux vaccins
L’introduction des deux nouveaux vaccins, selon le directeur général de la santé, docteur Sosthène Zombré, est liée au fait que les infections chroniques du foie dues au virus de l’hépatite B entraînent le cancer du foie ; un cancer qui est la 2e cause de mortalité par cancer chez l’homme africain et la 3e cause de mortalité liée au cancer chez la femme.
La seconde raison tient au fait que l’haemophilus influenzae est le principal responsable des méningites bactériennes aiguës chez les nourrissons et les jeunes enfants de moins de cinq ans. C’est un germe responsable de 25% des cas de pneumonies chez les enfants de moins de cinq ans et en l’absence de son vaccin, il cause près de 400 000 décès par an en Afrique.
Au regard de tout cela, «ne pas offrir ces nouveaux vaccins à nos enfants serait un crime intolérable» a affirmé le dr Zombré.
Grâce à la mise en œuvre de son Programme élargie de vaccination (PEV), le Burkina Faso a bénéficié de la prise en charge totale de ces vaccins auprès de GAVI (Fonds Mondial) sur une période de cinq ans. L’administration est gratuite dans toutes les formations sanitaires. Et chaque enfant, à partir du 2e mois après sa naissance, doit recevoir 3 doses espacées les unes des autres d’au moins un mois. Le directeur général de la Santé, les responsables du PEV et ceux de la direction de la Prévention par les vaccinations ont lancé un appel à l’opinion publique burkinabè pour accompagner cette nouvelle initiative et favoriser sa réussite totale.
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