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Gabonews | Gabon | 14/01/2006 | Lire l'article original
Mercredi dernier, la Banque gabonaise de développement (BGD) a fait don d'un ‘‘respirateur'' (Babilog 8000 plus) au service de réanimation néonatale et néonatologie du CHL. Doté de plusieurs fonctions, il est facilement maniable et sans effets secondaires.
« L'acquisition de ce matériel nous permettra de diminuer efficacement la mortalité et la morbidité des nouveaux-nés, ainsi que des séquelles neurologiques et par conséquent un bénéfice économique », a affirmé le docteur Megnier-Mbo.
Cet appareil indispensable suppléera les poumons déficients des bébés qui présentent des difficultés respiratoires. Il envoie de façon régulière et contrôlée une importante quantité d'oxygène dans les poumons, indique t-on.
« 40% des nouveaux-nés hospitalisés au service de néonatologie meurent de prématurité, des infections et de détresse respiratoire par manque de ‘‘respirateur'' alors qu'on peut bien les sauver », a déploré le médecin.
Selon elle, les statistiques en 2004 révèlent que sur 6 920 naissances, il y a eu 6738 nouveaux-nés à terme et 182 prématurés. Parmi ces bébés, quelques 3600 (environ 51%) présentaient une pathologie nécessitant une prise en charge appropriée en unité de réanimation néonatale, en soins intensifs ou néonatalogie.
« Le manque de matériel spécifique à la réanimation néonatale a eu pour conséquence le transfert d'un tiers de ces nouveaux-nés dans d'autres structures sanitaires privées ou parapubliques où une caution variant entre 200 et 500 mille FCFA est exigée », a déclaré la néonatologue.
Elle a expliqué que 50% de bébés qui naissent chaque année au CHL nécessitent une prise en charge en réanimation néonatalogie, service opérationnel depuis avril 2004 avec une capacité de 22 places seulement.
Quelques 10 000 femmes, soit 700 environ par mois, accouchent chaque année au CHL, indique t-on.
« Avant 2004, les nouveaux-nés étaient pris en charge en pédiatrie, dans une petite salle de 10 places. On utilisait des cloches des ondes ou des lunettes, qu'on plaçait sur le nez des enfants. Le cas échéant, on plaçait la tête du bébé dans des enceintes pour qu'il respire avec plus d'efforts possibles, ce qui n'est pas commode du tout », a encore expliqué le Dr Megnier-Mbo, ajoutant que le service de néonatalogie a besoin de quatre ‘‘respirateurs'' pour un meilleur rendement.
Un ‘‘respirateur'' coûte environ 30 millions de FCFA, a-t-on appris. Le service de Néonatologie espère que d'autres bienfaiteurs l'aideront à s'en procurer.
« Cela ferait la joie du pédiatre, lorsqu'on sait que de nombreux bébés ont perdu la vie parce qu'ils ne pouvaient pas être mis sous ‘‘respirateur''», a estimé le Dr Megnier-Mbo, qui a vivement remercié les responsables de la BGD pour le geste humanitaire.
GN/JJS/AN/06
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