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Sidwaya | Burkina Faso | 13/01/2006 | Lire l'article original
L’introduction de deux nouveaux antigènes à savoir les vaccins contre le virus de l’hépatite B et l’haemophilus influenzae type b, dans le programme de vaccination de routine des enfants de moins d’un (1) an, marque le démarrage de la mise en œuvre effective d’une recommandation essentielle du «Groupe Consultatif Mondial», à l’Assemblée mondiale de la santé en 1992. Cette rencontre de haut niveau avait préconisé l’introduction du vaccin contre l’hépatite virale B dans les systèmes de vaccination de l’enfance dans tous les pays du monde.
Au Burkina Faso, c’est le village de Kamboinsé, dans l’arrondissement de Signoghin, qui a abrité la cérémonie de lancement de ce nouveau vaccin. Dans son mot de bienvenue aux personnalités présentes, le maire de Signoghin, M. Pascal T. Ouédraogo s’est réjoui du choix de son arrondissement pour le lancement officiel de cette campagne de vaccination. Quant à la représentante de l’OMS au Burkina Faso madame Djamila Kadi Cabral, elle a saisi l’occasion pour féliciter les autorités burkinabè pour cette initiative heureuse pour les enfants, qui, à long terme, contribuera à l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des populations ainsi que de leur capacité à contribuer pleinement au développement socio-économique du pays.
«A l’instar des pays de l’hémisphère nord, qui ont depuis très longtemps intégré d’autres vaccins dans leur programme de routine augmentant ainsi le champ de protection des enfants contre les maladies, les pays africains ont décidé de commencer à introduire de nouveaux antigènes dans les programmes de vaccination.
C’est dans ce cadre que le Burkina Faso a décidé de passer de la protection contre 7 maladies à la protection contre 9 maladies,» a relevé Mme Cabral. Le ministre de la Promotion de la femme, Mme Gisèle Guigma, représentant son collègue de la Santé, M. Alain Bédouma Yoda, a souligné que le gouvernement du Burkina Faso, dans son plan national de développement sanitaire 2001-2010 fait du PEV un programme prioritaire en vue de réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination (diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, tuberculose rougeole, et des infections chroniques liées au virus de l’hépatite B qui sont la cause des cancers du foie, ainsi qu’à l’haemophilus influenzae type b, principal responsable des méningites bactériennes aiguës chez les nourrissons et les jeunes enfants de moins de cinq ans.
«Ces deux nouveaux vaccins seront combinés aux vaccins DTC portant à donc cinq le nombre d’antigènes à administrer. Le coût de cette introduction en 2006 est de quatre milliards cent cinq millions de francs CFA incluant deux millions quatre cent trente mille doses de pentavalents et autres consommables,» a estimé Mme Guigma. Dans son discours de lancement, Mme Chantal Compaoré, qui présidait la cérémonie, a relevé que l’introduction de ces deux nouveaux vaccins dans le PEV vient agrandir le champ d’immunisation des enfants. Elle a remercié tous les partenaires techniques et financiers qui œuvrent chaque jour pour un programme de vaccination plus performant au Burkina Faso. Elle a invité chaque famille, chaque homme, chaque femme à s’impliquer dans la présente campagne pour faire vacciner les enfants conformément au calendrier établi par le ministère de la Santé.
Privat OUEDRAOGO
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