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Sud Quotidien | Sénégal | 05/11/2024 | Lire l'article original
Après Octobre Rose, les acteurs de la lutte contre les cancers enchainent avec celui de la prostate. Un cancer détecté très souvent tardivement chez les hommes et qui est la cause de plus de 500 décès par an au Sénégal.
En ce mois dédié à la sensibilisation sur le cancer de la prostate, des associations de lutte contre les cancers lancent Novembre Bleu. Au Sénégal, tout comme les cancers gynécologiques, celui de la prostate est très courant chez les hommes. La prévalence de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) tourne autour de 28% après 50 ans. Selon les urologues, «la (HBP) est une maladie masculine qui augmente avec l’âge. 60% des hommes connaissent des problèmes de la prostate après 60 ans et 90% après 85 ans. La prostate augmente de volume et risque alors d’étrangler l’urètre et de provoquer des troubles urinaires».
Cependant, ils font noter que l’HBP n’accroit pas le risque d’avoir un cancer de la prostate qui est une tumeur maligne se développant dans les cellules de la prostate. «Au Sénégal, l’HPB constitue un véritable problème de santé publique car elle est la cause majeure de troubles du bas appareil urinaire et de la sexualité, altérant ainsi la qualité de vie des patients. 52% des hommes présentant des troubles urinaires se plaignaient aussi de difficultés d’érection, avec une répercussion sur la vie sociale des hommes expliquant la fréquence des troubles anxieux et des dépressions», renseigne des travaux de recherche.
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