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Grossesses non suivies : Là où le bât blesse

Cameroon tribune | Cameroun | 12/01/2006 | Lire l'article original

Un événement récent dans le domaine de la santé de reproduction au Cameroun est venu rappeler que certaines femmes prennent encore des risques lorsqu’elles sont enceintes. Les spécialistes connaissaient la fistule obstétricale, mais personne n’avait jusque-là imaginé qu’on pouvait retrouver ce véritable fléau au Cameroun. Des femmes qui n’arrivent pas à retenir leurs urines et leurs selles parce qu’elles ont été victimes d’un accident lors de l’accouchement… c’est un mal qu’on savait très répandu en Afrique de l’Ouest. Mais qu’une étude menée dans le cadre du quatrième programme d’assistance entre le Cameroun et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) vient de révéler dans les provinces septentrionales.

Le problème de la fistule obstétricale est sans doute spectaculaire, notamment à cause de ses répercussions sociales, mais ce n’est qu’un cas de figure parmi tant d’autres. Pour une femme qui conçoit et qui attend tranquillement à la maison pendant neuf mois, les choses peuvent bien se passer. Par chance. Mais cette espèce de grossesse à l’aveuglette n’est pas sans surprises, pour dire le moins. Des femmes ont ainsi découvert sur la table de la salle d’accouchement qu’elles étaient porteuses de jumeaux ou de quadruplés. Sur le plan physique, cela impliquait une dépense d’énergie conséquente et surtout imprévue. Sur les plans financier et matériel aussi, les réajustements s’imposaient.

Mais cela n’est qu’un moindre mal, à côté des risques qu’une telle pratique induit. Des risques parfois ignorés par la femme enceinte et son entourage. Ou minimisés à cause d’un manque de moyens ou de l’éloignement des formations sanitaires. Autre raison : par tradition ou par habitude, le recours à une assistance médicale ne fait pas partie des préoccupations de certaines populations. C’est le cas notamment dans les zones rurales reculées, où l’on ne fait recours à l’accoucheuse traditionnelle que le jour J, quand la femme est en travail.

Mais comment faire diminuer le taux actuel de mortalité maternelle, qui demeure inquiétant ? Près de 669 décès pour 100.000 naissances vivantes, c’est encore beaucoup. Et au-delà de ces décès, des cas de maladies congénitales comme la drépanocytose se rencontrent fréquemment. Dans la majorité des cas, les parents n’avaient effectué aucun examen prénuptial. Car si certaines peuvent se payer une écographie et un suivi à la minute près, de nombreuses femmes estiment encore qu’elles peuvent s’en passer. En ville, des structures existent pourtant dans le public comme dans le privé pour offrir des soins prénataux essentiels.

Au chapitre des actions engagées pour inverser la tendance, le gouvernement camerounais travaille depuis plusieurs années en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Le quatrième programme d’assistance en matière de santé de la reproduction lancé en 2003 court jusqu’en 2007. Il comporte une composante dénommée ROS (Renforcement de l’offre des services de santé de la reproduction). C’est dans ce cadre qu’a été menée l’étude sur les fistules obstétricales dans les provinces septentrionales. Concrètement, la composante ROS s’attelle à réorganiser certaines formations sanitaires dans des zones bien ciblées. De manière à les rendre aptes à fournir des services adaptés aux femmes enceintes. En 2005, le taux de consultation prénatale est passé de 22% à 45% dans les 11 districts de santé du programme. De même, le taux d’accouchement assisté a considérablement augmenté (de 15% à 35%) grâce au renforcement des soins obstétricaux d’urgence à Eséka et Lagdo. C’est dire si l’accès aux soins de qualité est l’une des conditions pour rendre systématique le suivi médical des femmes enceintes. Car pour le moment, on en est loin. Avec toutes les fâcheuses conséquences qui vont avec un tel retard.

Yves ATANGA

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