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L'express de Madagascar | Madagascar | 21/01/2006 | Lire l'article original
“Selon la procédure internationale, les autorités nationales
sont libres de faire opposition juridique ou verbale dans un délai de
quinze jours après la notification publique. Dans ce cas, elles peuvent
porter l’affaire en justice”, explique le chercheur qui est juriste
de formation. En l'absence d'une quelconque opposition, “nous envisageons
de demander une autorisation de mise en vente sur le marché (AMM)”,
ajoute-t-il. S'ils essuient un refus, le chercheur et son équipe entendent
négocier avec les firmes pharmaceutiques internationales. Dans ce cas,
le médicament ne portera pas une dénomination malgache et selon
lui, les retombées seront moindres pour la Grande île.
“Elles atteindront à peine les 13 %, dont 3% pour les plantes brutes
et 10 % à titre personnel, alors qu'elles devraient avoisiner les 60
%”, insiste-t-il.
Le brevet, qui vient d'être notifié publiquement, est "un
remède unique" à base de plantes médicinales. Il s'agit
d'une sorte d'alimentation susceptible d'améliorer le système
immunitaire de l'individu infecté par le virus. Scientifiquement classé
comme un “intégrateur alimentaire” ou “Health food”,
on peut l'assimiler à un stimulant anti-viral, explique Zaranaina Christian.
Preuve
Zaranaina Christian affirme posséder un brevet sur un médicament
contre le sida
Sur le plan de la recherche, il estime que plusieurs étapes ont été
franchies : “Cette recherche a atteint la phase galénique et le
produit a été classé “extrait semi purifié”.
Mais pour faciliter la procédure, il a fallu le déclasser en “intégrateur
alimentaire” ou Health food".
Interrogé sur cette découverte, le Dr Jean-Louis Robinson, ministre
de la Santé et du planning familial, reste modéré dans
ses propos. “Ce chercheur doit d'abord prouver sa découverte pour
vérifier sa validité”. Une réponse qui est plus atténuée
que celle du représentant de l'Organisation mondiale de la santé
(OMS). En effet, le Dr André Ndikuyze invite les personnes qui auraient
découvert un médicament miracle pour guérir le sida, à
le prouver en laboratoire.
“Certes, les recherches avancent à grand pas, mais jusqu'à
maintenant, aucun médicament ne peut guérir le sida 24 ans après
son apparition”, souligne-t-il. Zaranaina Christian réplique qu'il
a réalisé des essais cliniques sur des sujets atteints, se défendant
de dévoiler leur nombre, encore moins leur identité. Le sort de
sa découverte sera connu d'ici 15 jours.
Suivant la procédure en matière de recherche, la notification
publique peut se faire dans le pays d'origine de l'invention, dans celui du
propriétaire du brevet ou encore dans le pays de l'exploitation commerciale.
Zaranaina Christian a choisi la seconde option.
A l'entendre, il est déterminé à se battre pour valoriser son travail. Ce combat pourra le mener jusqu'à une implication dans la politique pour que sa découverte soit acceptée. En attendant, il affirme protéger son brevet en payant 250 millions de Fmg à l'agence qui le lui a delivré, tout en se penchant sur une autre découverte relative à l'énergie.
Henintsoa Andriamiarisoa
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