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L'express de Madagascar | Madagascar | 18/01/2006 | Lire l'article original
Cette information émane du Dr Jean-José Andrianjatovo, premier
responsable de ce service. “Nous comptons en moyenne 60 à 100 patients
par jour. Dans ce cadre, les entrants sont plus nombreux tous les lundis par
rapport aux autres jours de la semaine”, fait-il savoir.
Cette situation peut, en partie, s'expliquer par la multiplication des irrégularités
de la circulation. Les automobilistes et les piétons n'en font qu'à
leur tête et ne respectent pas les règles de base de la circulation.
“Ainsi, par exemple, certains automobilistes oublient de ralentir en traversant
un village ou encore de s'arrêter devant un passage zébré.
Certains piétons traversent la rue n'importe où, même à
l'endroit qui n'est pas fait pour”, constatent les badauds.
Insuffisance en hommes
L'insuffisance du personnel et des équipements médicaux entrave
le bon fonctionnement du service des urgences chirurgicales du CHU /JRA. “60
% des malades qui arrivent dans ce service doivent être hospitalisés
car ils ont besoin d'un suivi médical. 30 % d'entre aux requièrent
une intervention chirurgicale”, apprend-on.
“Or le nombre de personnel, notamment paramédical, n'est pas suffisant.
De ce fait, la charge de travail n'est pas bien suivie”, soulève
le Dr Jean-José Andrianjatovo. En effet, trois infirmiers anesthésistes
sont affectés au service des urgences pour deux blocs opératoires,
soit un infirmier pour deux malades. La norme à l'étranger requiert
pourtant deux infirmiers anesthésistes pour un patient.
Concernant le personnel médical, on y compte sept médecins pour
le département accueil et triage. Sept autres sont affectés à
la réanimation des urgences et au bloc opératoire. “Les
normes requièrent également que cet effectif soit doublé
pour un établissement d'une envergure que le CHU /JRA”, ajoute
notre interlocuteur.
En matériels
De plus, les matériels, à l'instar des installations électriques
et sanitaires, sont soit insuffisants soit défectueux. Les mobiliers
d’exploitation sont très usés. Certains services manquent
de matériels médico-techniques, même de base. Les appareils
existants sont hors d'usage ou non adaptés à l’évolution
technologique.
Dans cette situation, la contribution du ministère de la Santé
et du planning familial, des partenaires et des personnes de bonne volonté,
s'avère d'une importance capitale pour le CHU/JRA. Notons d'ailleurs
que le premier a déjà promis de renflouer les ressources humaines.
Henintsoa Andriamiarisoa
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