“Aucune alerte émanant de la direction provinciale de la
santé de Toamasina ne nous est parvenue jusqu’ici”, souligne
le ministre Jean-Louis Robinson, hier.
“Mais par précaution, nous renforçons la surveillance frontalière,
que ce soit au niveau des ports ou des aéroports. Ceci, en synergie avec
d’autres autorités ministérielles”, ajoute-t-il.
Aussi les personnes qui foulent le territoire malgache, doivent-elles subir un
discret examen de santé.
Comme le paludisme, la chikungunya est due à une piqûre de moustique.
“Elle se traite comme le palu. Ainsi nous entendons également consolider
la lutte contre cette dernière maladie en guise de prévention”,
continue le ministre.
Une attaque soudaine marquée par une fièvre aiguë, des douleurs
musculaires et articulaires aux extrémités des membres, notamment
les poignets, les chevilles et les phalanges, ainsi que des éruptions cutanées
sont parmi les symptômes de la chikungunya. “Ces symptômes durent
entre deux à cinq jours et le patient se rétablit souvent sans autres
manifestations particulières”, confie un médecin.
Dans des cas plus sévères, ils peuvent s'accompagner de maux de
tête, de nausées et de vomissements. Les douleurs articulaires peuvent
persister jusqu’à trois mois après leur apparition.
Henintsoa Andriamiarisoa
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