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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Douleur du médio-pied : pourquoi pas un syndrome de Müller Weiss ?
A. Bamba, F.A.T. Hodonou, Y. Coulibaly, Y.N.C. Kpami, A.K. Coulibaly, K.M. Kokon, J.J. Goua, S.U. Possi, N.B. Kollo, K.M. Djaha, M. Diomande, M. Gbane, B. Ouattara, E. Eti - Côte d'Ivoire - pages 199-202
Douleur du médio-pied : pourquoi pas un syndrome de Müller Weiss ? 
Auteurs : A. Bamba, F.A.T. Hodonou, Y. Coulibaly, Y.N.C. Kpami, A.K. Coulibaly, K.M. Kokon, J.J. Goua, S.U. Possi, N.B. Kollo, K.M. Djaha, M. Diomande, M. Gbane, B. Ouattara, E. Eti - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 199-202
Le syndrome de Müller Weiss est une affection peu décrite chez le sujet noir africain. Il s’agit d’une ostéonécrose de l’os naviculaire qui se manifeste par des douleurs du pied avec parfois un retentissement fonctionnel important. La présentation clinique et l’imagerie permettent de faire le diagnostic. La prise en charge repose initialement sur un traitement symptomatique mais une chirurgie est possible en cas de forme sévère ou d’échec du traitement symptomatique.
Müller-Weiss syndrome is a rarely described condition in Black Africans. It is navicular bone osteo-necrosis that manifests as foot pain with significant functional repercussions. The diagnosis is made based on clinical presentation and imaging. Management is initially based on symptomatic treatment, but surgery is indicated in severe forms or after symptomatic treatment failure.
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Prise en charge de la myiase sous-cutanée ou "ver de Cayor" à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Dakar, Sénégal
I.B. Welle, N.A. Ndoye, B. Niang, D. Gueye, Y. Diédhiou, C.T. Mbaye, C.T. Momo, F. Tshibwid, A Zeng, P.A. Mbaye, G. Ngom - Sénégal - pages 203-208
Prise en charge de la myiase sous-cutanée ou "ver de Cayor" à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Dakar, Sénégal Auteurs : I.B. Welle, N.A. Ndoye, B. Niang, D. Gueye, Y. Diédhiou, C.T. Mbaye, C.T. Momo, F. Tshibwid, A Zeng, P.A. Mbaye, G. Ngom - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 203-208
La myiase est une maladie causée par les larves de mouches. Selon sa localisation, ces larves provoquent des myiases cutanées et sous-cutanées, intestinales, ophtalmiques, naso-pharyngées, uro-génitales, orales ou plus rarement auriculaires. Les myiases furonculaires (Hypoderma et Cordylobia) sont des infestations cutanées et sous-cutanées endo-parasitaires, causées par une ou plusieurs larves de diptères dont les larves ectoparasites sont pondues directement par la mouche sur la peau ou sur un vecteur secondaire ou au sol et sur les tissus. La localisation des myiases est en général ubiquitaire, mais elle touche fréquemment les zones non-couvertes comme la cuisse, le sein, le dos ou le visage. La localisation au niveau des organes génitaux externes est rare.
Nous rapportons quatre cas d’infestation de myiases furonculaires, de localisations différentes, chez l’enfant dont certaines sont rares.
Myiasis is a disease caused by fly larvae. Depending on their location, these larvae cause cutaneous and subcutaneous, intestinal, ophthalmic, nasopharyngeal, urogenital, oral or, more rarely, auricular myiasis. Furuncular myiasis (Hypoderma and Cordylobia) are endo-parasitic cutaneous and sub-cutaneous infestations caused by one or more dipteran larvae, the ectoparasitic larvae of which are laid directly by the fly on the skin or on a secondary vector or on the ground and tissues. Myiasis is generally ubiquitous, but frequently affects uncovered areas such as the thigh, breast, back or face. Localization in the external genital organs is rare.
We report four cases of infestation of furuncular myiasis, of different locations, in children, some of which are rare.
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Polysérite révélant un lupus juvénile. A propos d’un cas au CHU de Cocody, Côte d’Ivoire
Y. Coulibaly, F. Hodonou, J.J. Goua, Y.N.C. Kpami, A. Bamba, A.K. Coulibaly, K.J.M. Djaha, M. Diomande, M. Gbane, B. Ouattara, E. Eti - Côte d'Ivoire - pages 209-212
Polysérite révélant un lupus juvénile. A propos d’un cas au CHU de Cocody, Côte d’Ivoire Auteurs : Y. Coulibaly, F. Hodonou, J.J. Goua, Y.N.C. Kpami, A. Bamba, A.K. Coulibaly, K.J.M. Djaha, M. Diomande, M. Gbane, B. Ouattara, E. Eti - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 209-212
Le Lupus Erythémateux Systémique (LES) juvénile est une connectivité rare, d’évolution plus sévère que chez l’adulte. Les manifestations initiales sont très variables. L’atteinte des séreuses peut constituer une circonstance de découverte de la maladie. L’atteinte rénale fréquente chez l’enfant constitue une cause de mortalité d’où la nécessité d’un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique pluridisciplinaire.
Juvenile Systemic Lupus Erythematosus (SLE) is a rare connective tissue disease with a more severe course than in adults. Initial manifestations are highly variable. Involvement of the serous membranes may be one of the circumstances in which the disease is discovered. Frequent renal involvement in children is a major cause of mortality, making early diagnosis and multidisciplinary treatment essential.
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Complications du traitement traditionnel des fractures de membre chez l’enfant dans un hôpital régional du Burkina Faso
A. Ouangré, I.B. Somé, L.S. Yao, A. Sidibé. S. Ouédraogo, B. Ouédraogo, H. Zong, I. Ouédraogo - Burkina Faso - pages 213-219
Complications du traitement traditionnel des fractures de membre chez l’enfant dans un hôpital régional du Burkina Faso Auteurs : A. Ouangré, I.B. Somé, L.S. Yao, A. Sidibé. S. Ouédraogo, B. Ouédraogo, H. Zong, I. Ouédraogo - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 213-219
Introduction : De nombreux pays africains ont intégré la médecine traditionnelle dans leur politique sanitaire. Elle est souvent pourvoyeuse de complications, parfois graves. L’objectif de notre travail était de décrire les aspects lésionnels des fractures de membres chez l’enfant, initialement prises en charge chez un rebouteux puis d’évaluer leur pronostic.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période 36 mois. Les données sociodémographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des patients ont été analysées.
Résultats : Soixante-neuf enfants (56 garçons et 13 filles) ont été colligés. Ils étaient en majorité des écoliers (n = 48). L’âge moyen était de 9,3 ans. On dénombrait 77 complications, dominées par les cals vicieux (n = 32 cas) et les complications infectieuses (n = 18 cas). Elles étaient majoritairement localisées au membre supérieur (51 cas). Huit amputations ont été réalisées. La consolidation a été obtenue chez tous les patients dans un délai moyen de 5,4 mois. Des complications post-opératoires ont été notées dans 4 cas (5,6%). Avec un recul moyen de 16,7 mois, 47 patients présentaient une récupération de la masse musculaire et un gain des amplitudes articulaires.
Conclusion : Les complications du traitement traditionnel des fractures de membres chez l’enfant sont courantes dans notre région. Le renforcement de la communication et de la collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne pourrait contribuer à limiter la survenue de ces complications.
Introduction: Many African countries have incorporated traditional medicine into their health policies. It is often the source of complications, sometimes serious. The aim of our work was to describe the lesional aspects of limb fractures in children, initially treated by a bonesetter, and then to assess their prognosis.
Patients and methods: This was a retrospective study over a 36-month period. The socio-demographic, clinical, paraclinical and therapeutic data of the patients were analyzed.
Results: Sixty-nine children (56 boys and 13 girls) were collected. They were mostly schoolchildren (n = 48). The average age was 9.3 years. There were 77 complications, dominated by malunions (n = 32 cases) and infectious complications (n = 18 cases). Complications were mainly located in the upper limb (51 cases). Eight amputations were performed. Union was achieved in all patients within an average time of 5.4 months. Postoperative complications were noted in 4 cases. At a mean follow-up of 16.7 months, 47 patients showed recovery of muscle mass and gained in joint range of motion.
Conclusion: Complications of traditional treatment of limb fractures in children are common in our region. Strengthening communication and collaboration between traditional medicine et modern medicine could help to limit the occurrence of these complications.
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Pratique de la télémédecine par les médecins spécialistes en Oto-Rhino-Laryngologie et Chirurgie Cervico-Faciale au Cameroun
A.R. Ngo Nyeki, E. Fosso Signe, G. Bediang, F. Djomou, R. Njock - Cameroun - pages 221-230
Pratique de la télémédecine par les médecins spécialistes en Oto-Rhino-Laryngologie et Chirurgie Cervico-Faciale au Cameroun Auteurs : A.R. Ngo Nyeki, E. Fosso Signe, G. Bediang, F. Djomou, R. Njock - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 221-230
Introduction : La télémédecine permet le traitement des informations cliniques des patients, de la recherche et de la formation grâce aux technologies de l’information et de la communication. Au fil des années, elle a suscité un intérêt croissant qui a atteint son pic durant la pandémie à Covid-19. Au Cameroun, on note une absence de données sur cette thématique dans notre spécialité. Cette étude préliminaire voudrait dresser un état des lieux de la pratique de la télémédecine par les ORL-CCF (Chirurgie Cervico-Faciale) au Cameroun.
Méthodologie : Nous avons mené une étude transversale descriptive du 1er janvier au 30 avril 2023 auprès des ORL-CCF camerounais recensés sur les fichiers de la société camerounaise d’ORL-CCF et des résidents en spécialisation de la faculté de médecine de l’université de Yaoundé 1. L’invitation a été faite par E-mail et via l’application mobile WhatsApp®, pour renseigner des données liées à leur pratique de la télémédecine sur un questionnaire "Google® form".
Résultats : Sur 102 praticiens invités, 59 (57,8%) ont participé à l’étude. Quarante-neuf (83,1%) participants avaient déjà eu recours à la télémédecine. Les motifs de recours étaient majoritairement la téléconsultation 40 (67,8%) ; la télé-expertise 37 (62%) notamment l’avis à un confrère 34 (57,6%) et l’interprétation d’un résultat 30 (51%). Les smartphones et les ordinateurs étaient les outils les plus utilisés par 45 (76,3%) et 20 praticiens (33,9%) respectivement. La principale application mobile utilisée était WhatsApp® par 46 (78%) praticiens. Les fichiers audios ou les appels (42 praticiens, 71,2%) et les photos (41 praticiens, 69,5%) étaient les principaux support médias utilisés. Les actions posées via ces outils étaient surtout la prescription médicale (42 praticiens, 71,2%), le diagnostic (41 praticiens, 69,5%) et le conseil (33 praticiens, 55,9%). La confidentialité et les risques d’erreurs diagnostiques inquiétaient 15 (25,4%) confrères dans cette pratique. Les facteurs limitants restent la réticence (9 praticiens, 15,3%) et le manque de connaissances générales en matière de télémédecine (6 praticiens, 10,2%).
Conclusion : La télémédecine est pratiquée par les praticiens ORL-CCF camerounais. Toutefois, il persiste des craintes et des facteurs limitants. Il en résulte la nécessité de formation, d’encadrement institutionnel, de financement et d’amélioration infrastructurelle de ce canal de travail dans le domaine de l’ORL-CCF.
Introduction: Telemedicine enables the processing of clinical patient information, research and training through information and communication technologies. Over the years, it has attracted growing interest that reached its peak during the Covid-19 pandemic. In Cameroon, there is a lack of data on this theme in our specialty. This preliminary study would like to draw up an inventory of the practice of telemedicine by Otolaryngologists-Cervico-Facial Surgery (CFS) urgeons in Cameroon.
Methodology: We conducted a descriptive cross-sectional study from January 1st to April 30th, 2023, among cameroonian ENT-CFS listed on the files of the Cameroonian Society of ENT-CFS and residents in specialization of the Faculty of Medicine of the University of Yaoundé 1. The invitation was made by e-mail and via the mobile application WhatsApp®, to fill in data related to their telemedicine practice on a "Google® form" questionnaire.
Results: Out of 102 invited practitioners, 59 (57.8%) participated in the study. Forty-nine (83.1%) participants had previously used telemedicine. The main reasons for appeal were teleconsultation 40 (67.8%); tele-expertise 37 (62%), in particular the opinion to a colleague (34 practitioners, 57.6%) and the interpretation of a result (30 practitioners, 51%). Smartphones and computers were the most used tools by 45 practitioners (76.3%) and 20 practitioners (33.9%) respectively. The main mobile app used was WhatsApp® by 46 (78%) practitioners. Audio files or calls (42 practitioners, 71.2%) and photos (41 practitioners, 69.5%) were the main media carriers used. The actions taken via these tools were mainly medical prescription 42 practitioners, 71.2%), diagnosis (41 practitioners, 69.5%) and advice (33 practitioners, 55.9%). Confidentiality and diagnostic errors were a concern for 15 colleagues (25,4%) in this practice. The limiting factors remain the reluctance (15 practitioners, 25,4%) and lack of general knowledge of telemedicine (6 practitioners, 10,2%).
Conclusion: Telemedicine is practiced by most Cameroonian Otolaryngologists-head and neck surgeons. However, there are still fears and limiting factors. This results in the need for training, institutional supervision, financing and infrastructural improvement of this work channel in the field of Otolaryngology and head and neck surgery.
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Dépistage tardif de l’infection par le VIH à l’ère de Dépister-Traiter dans le service de référence de prise en charge des personnes adultes vivant avec le VIH en Guinée
M.O.S. Diallo, I. Bah, A.D. Diallo, F.B. Sako, M.S. Sow - Guinée - pages 231-237
Auteurs : M.O.S. Diallo, I. Bah, A.D. Diallo, F.B. Sako, M.S. Sow - Guinée
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 231-237
Introduction : L’objectif de ce travail était de décrire l’itinéraire thérapeutique et d’identifier le stade du dépistage de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) chez les patients hospitalisés dans le service de référence de prise en charge des personnes adultes vivant avec le VIH en Guinée.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive d’une durée de 6 mois allant du 1er octobre 2019 au 31 mars 2020 au service référence de prise en charge des personnes adultes vivant avec le VIH en Guinée et concernait tout patient infecté par le VIH, naïf de tout traitement ARV, admis en hospitalisation, âgé de 15 ans et plus, avec une conscience normale, bénéficiant d’un taux de CD4 au dépistage. Nous avons appelé diagnostic tardif de l’infection par le VIH, tout patient reçu avec un taux de CD4 < 200/mm3 et/ou présentant des infections opportunistes classantes stade IV de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Résultats : Dans cette étude, 175 sur 318 patients ont été inclus soit une incidence de 55,03%. L’âge moyen était de 47,1 ans ± 9 avec un sex-ratio (H/F) de 0,78. Plus de la moitié (89/86) des patients VIH+ consultaient en 1ère intention les tradithérapeutes et/ou avaient recours à l’automédication. Le délai médian entre la première consultation et le dépistage de l’infection à VIH au service de maladies infectieuses variait de 4,8 à 9,8 mois. Plus de la moitié (50,29%) des patients ont été dépistés au stade IV (OMS) de l’infection par le VIH.
Conclusion : Ces résultats montrent que la majorité des patients ont recours aux tradithérapeutes et/ou à l’automédication en première intention avant de consulter une structure sanitaire et sont donc logiquement dépistés à un stade avancé de l’infection par le VIH.
Introduction: The objective of this work was to describe the therapeutic itinerary and to identify the stage of screening for HIV infection in patients hospitalized in the reference service for the care of adults living with HIV in Guinea.
Material and methods: This was a prospective, descriptive study lasting 6 months from October 1st, 2019, to March 31st, 2020, at the reference service for the care of adults living with HIV in Guinea. and concerned any patient infected with HIV, naive to any ARV treatment, admitted to hospital, aged 15 and over, with a clear conscience, benefiting from a CD4 count at screening. We called late diagnosis of HIV infection any patient received with a CD4 count < 200/mm3 and/or presenting opportunistic infections classifying stage IV of the World Health Organization (WHO).
Results: In this study, 175 out of 318 patients were included, representing an incidence of 55.03%. The average age was 47.1 ± 9 years with a sex-ratio (M/F) of 0.78. More than half (89/86) of HIV+ patients first consulted traditional therapists and/or resorted to self-medication. The median time between the first consultation and testing for HIV infection at the infectious diseases department ranges from 4.8 to 9.8 months. More than half (50.29%) of patients were detected at the stage of severe immunosuppression.
Conclusion: These results show that the majority of patients use traditional therapists and/or self-medication as first intention before consulting a health facility and are therefore logically screened at an advanced stage of HIV infection.
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Prévalence et facteurs associés à la lombalgie commune chez les personnels de surface. Etude réalisée lors de la journée mondiale de lutte contre le rhumatisme à l’Hôpital Général de Garoua, Cameroun
Abdoul-Aziz, Y.L.T. Bayala, R. Deunga Njandeu, Hassana Samir, A.A. Hadja Inna, Hassan, Y. Abdouraman, Y. Mohamadou, l. Sandjong Mbenjo, A. Hamidou, A. Nguea Yang, B. Fadimatou Zarah, A. Saidou, A. Ibrahima¹, Mohamadou Abdou Galdima, Bello Figuim, Hamadou - Cameroun - pages 238-244
Prévalence et facteurs associés à la lombalgie commune chez les personnels de surface. Etude réalisée lors de la journée mondiale de lutte contre le rhumatisme à l’Hôpital Général de Garoua, Cameroun Auteurs : Abdoul-Aziz, Y.L.T. Bayala, R. Deunga Njandeu, Hassana Samir, A.A. Hadja Inna, Hassan, Y. Abdouraman, Y. Mohamadou, l. Sandjong Mbenjo, A. Hamidou, A. Nguea Yang, B. Fadimatou Zarah, A. Saidou, A. Ibrahima¹, Mohamadou Abdou Galdima, Bello Figuim, Hamadou - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 238-244
La lombalgie commune est fréquente chez les travailleurs exposés à des contraintes physiques. Les personnels de surface sont particulièrement à risque en raison de leurs postures et efforts prolongés. Cette étude vise à évaluer la prévalence de la lombalgie commune et à identifier les facteurs associés chez les personnels de surface de Garoua, Cameroun, lors de la journée mondiale de lutte contre le rhumatisme en 2024.
Méthodes : Etude transversale menée auprès de 119 travailleurs de surface lors d’une consultation gratuite à l’Hôpital Général de Garoua. Les données sociodémographiques, professionnelles et cliniques ont été recueillies et analysées à l’aide du logiciel SPSS. La prévalence de la lombalgie a été calculée et des analyses bivariées ont été effectuées pour identifier les facteurs associés.
Résultats : La prévalence de la lombalgie commune était de 50,4% (n = 60), avec une forte prédominance féminine (80%). L’âge moyen des patients était de 44,3 ± 12,0 ans. Les professions les plus touchées étaient les agents de propreté urbaine (41,7%) et les techniciens de surfaces (40%). Des facteurs de risque tels que la station debout prolongée (66,7%) et l’antéflexion prolongée du tronc (38,3%) ont été retrouvés, mais aucune variable n’était significativement associée à la lombalgie en analyses bivariées.
Conclusion : La prévalence élevée de la lombalgie commune chez les personnels de surface souligne la nécessité d’initiatives préventives et ergonomiques.
Common low back pain is frequent among workers exposed to physical strain. Surface workers are particularly at risk due to prolonged postures and repetitive efforts. This study aimed to assess the prevalence of Non-Specific Low Back Pain (NSLBP) and identify associated factors among surface workers in Garoua, Cameroon, during the 2024 World Arthritis Day.
Methods: A cross-sectional study was conducted among 119 surface workers during a free medical consultation at the General Hospital of Garoua. Sociodemographic, occupational, and clinical data were collected and analyzed using SPSS software. The prevalence of NSLBP was determined, and bivariate analyses were performed to identify associated factors.
Results: The prevalence of NSLBP was 50.4% (n = 60), with a marked female predominance (80%). The mean age of affected individuals was 44.3 ± 12.0 years. The most affected occupational categories were urban sanitation workers (41.7%) and surface technicians (40%). Identified risk factors included prolonged standing (66.7%) and sustained trunk flexion (38.3%); however, no variable was significantly associated with NSLBP in bivariate analyses.
Conclusion: The high prevalence of NSLBP among surface workers highlights the need for preventive and ergonomic interventions to mitigate its impact.
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Connaissances du personnel médical et paramédical du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké sur le glaucome primitif à angle ouvert
Z. Diabate, L.O.B. Raheemotu, L.E. Gode, Y. Ouattara, A.M. Goule, K.F.H. Koffi, P.F.EK Bile, G.F. Diomande, I.A. Diomande - Côte d'Ivoire - pages 245-252
Connaissances du personnel médical et paramédical du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké sur le glaucome primitif à angle ouvert Auteurs : Z. Diabate, L.O.B. Raheemotu, L.E. Gode, Y. Ouattara, A.M. Goule, K.F.H. Koffi, P.F.EK Bile, G.F. Diomande, I.A. Diomande - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 245-252
Introduction : Le glaucome primitif à angle ouvert est une neuropathie optique insidieusement cécitante. Son pronostic peut être amélioré par un diagnostic précoce basé sur une stratégie de dépistage. L’objectif de notre étude était de contribuer à une amélioration de la sensibilisation en milieu hospitalier pour le dépistage et la prise en charge précoce de la maladie.
Matériel et méthodes : Etude transversale, prospective et descriptive réalisée dans le Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké du 1er juin 2019 au 31 juillet 2019 soit une durée de 2 mois. La population d’étude était constituée par le personnel médical et paramédical qui a répondu aux critères d’inclusion de l’étude. Le niveau de connaissance a été évalué à partir d’un score compris entre 0 et 100%.
Résultats : Pour les 200 agents de santé retenus, on notait une moyenne d’âge de 37,2 ans. Ceux qui ne savaient pas que le glaucome primitif à angle ouvert était le plus souvent asymptomatique au stade de début étaient 76 soit 38%. Les sources d’information du personnel sur la maladie étaient représentées par les ophtalmologistes (32%), les amis et entourage (31%) suivis des médecins non-ophtalmologistes et internet. Cependant, 34% du personnel médical et 34,2% du personnel paramédical avaient une mauvaise connaissance de la maladie avec des scores compris entre 25 et 50%.
Conclusion : La mauvaise connaissance du glaucome primitif à angle ouvert par les agents de santé pourrait constituer un obstacle au dépistage précoce de cette maladie chez ceux-ci.
Introduction: The primary open-angle glaucoma is an insidiously blinding optic neuropathy. Its prognosis could be improved by early diagnosis based on a screening strategy. The aim of our study was to contribute to improving awareness in hospitals for screening and early management of the disease
Methods and materials: A cross-sectional, prospective and descriptive study carried out in Bouake University Teaching Hospital from June 1st 2019, to July 31th 2019, ie. a period of 2 months. The current study involved medical and paramedical staff. The level of knowledge was assessed using a score between 0 and 100%.
Results: For the 200 health workers selected, the mean age was 37.2 years. Those who had did not know that the primary open-angle glaucoma is most often asymptomatic at the beginning stage were 76 (38%). The sources of staff information on the disease were represented by ophthalmologists in 32% of cases, friends and entourage in 31% of cases followed by non-ophthalmologists practitioners and the internet. However, 34% of medical staff and 34.2 % paramedical staff had low knowledge about the disease with a score between 25 and 50%.
Conclusion: the low level knowledge of medical and staff on primary open-angle glaucoma could constitute a barrier to early screening of this disease among them.
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Aspects épidémiologiques des céphalées en consultation de neurologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire
C.V.C.A. Kadjo, M. Amon Tanoh, S.A.C. Agbo-Panzo, F.D. Offoumou, A.D. Aka, A. Toa, D.P. Baugnan, C. Yapo-Ehounoud, C.A. Tanoh christian, E. Aka-Diarra Evelyne, B. Assi - Côte d'Ivoire - pages 253-258
Aspects épidémiologiques des céphalées en consultation de neurologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire Auteurs : C.V.C.A. Kadjo, M. Amon Tanoh, S.A.C. Agbo-Panzo, F.D. Offoumou, A.D. Aka, A. Toa, D.P. Baugnan, C. Yapo-Ehounoud, C.A. Tanoh christian, E. Aka-Diarra Evelyne, B. Assi - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Francophone 7204 - Avril 2025 - pages 253-258
Introduction : La céphalée est un signe fonctionnel neurologique, fréquent en médecine générale pouvant révéler le plus souvent une pathologie bénigne, mais parfois des pathologies graves. L’objectif de ce travail était d’établir le profil des patients vus en consultation de neurologie pour céphalées.
Méthodologie : Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive sur l’année 2023 à l’unité des consultations externes de neurologie du CHU de Cocody. Les consultations y sont assurées par les neurologues les jours ouvrables du lundi au vendredi. Nous avons inclus tous les dossiers de patients d’âge supérieur à 14 ans vus en consultation pour céphalées. Les dossiers incomplets (absence de caractéristiques des céphalées et des diagnostics non-précis) n’ont pas été inclus.
Résultats : Les consultations pour céphalées ont représenté 4,86% de l’ensemble des consultations (n = 3064). Nous avons inclus 66 patients. L’âge moyen des patients a été de 42 ans avec des extrêmes allant de 16 à 77 ans. Nous avons noté une prédominance féminine avec 51,52% des cas (n = 34) et 48,48% (n = 32) de sujet de sexe masculin. Le début des céphalées a été de plus de 3 mois chez 42 patients (63,64%). Le siège des céphalées était variable dans 16,67% des cas (n = 11) et hémi-crânien dans 13,64% des cas (n = 9). Le diagnostic d’une céphalée primaire était posé dans 88,87% des cas et la céphalée de tension était la plus fréquente chez 20 patients (26,69%) suivie de la migraine chez 12 patients (17,19%). Le traitement de fond principalement utilisé a été l’amitriptyline dans 86,84% des cas et les anti-inflammatoires ont été la classe thérapeutique la plus prescrite pour la crise douloureuse.
Conclusion : Les céphalées sont dominées en consultation de neurologie, par les céphalées primaires majoritairement représentées par les céphalées de tension. La grande fréquence des céphalées primaires ne doit pas faire occulter les céphalées secondaires dont certaines causes peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Introduction: Headache is a neurological functional sign, frequently seen in general practice, which may reveal a benign pathology but sometimes serious pathologies. The aim of this study was to establish the profile of patients seen in neurology consultations for headaches.
Methodology: This was a retrospective, descriptive study covering the year 2023 at the neurology outpatient department of the Cocody UTH. Consultations are provided by neurologists on working days from Monday to Friday. We included all patients aged over 14 years seen in consultation for headache. Incomplete records (absence of headache characteristics and unclear diagnoses) were not included.
Results: Headache consultations represented 4.86% of all consultations (n = 3064). We included 66 patients. The mean age of patients was 42 years, with extremes ranging from 16 to 77 years. We noted a female predominance, with 51.52% of cases (n = 34) and 48.48% (n = 32) male subjects. Headache onset was more than 3 months in 42 patients (63.64%). Headache location was variable in 16.67% (n = 11) of cases, and hemicranial in 13.64% (n = 9). Primary headache was diagnosed in 88.87% of cases, and tension headache was the most common in 20 patients (26.69%), followed by migraine in 12 patients (17.19%). The main background treatment used was amitriptyline in 86.84% of cases, and anti-inflammatories were the most prescribed therapeutic class for the painful crisis.
Conclusion: Headaches in neurology consultations are dominated by primary headaches, mainly tension headaches. The high frequency of primary headaches should not obscure secondary headaches, some of whose causes may be life-threatening.
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