Résultats : Sur 102 praticiens invités, 59 (57,8%) ont participé à l’étude. Quarante-neuf (83,1%) participants avaient déjà eu recours à la télémédecine. Les motifs de recours étaient majoritairement la téléconsultation 40 (67,8%) ; la télé-expertise 37 (62%) notamment l’avis à un confrère 34 (57,6%) et l’interprétation d’un résultat 30 (51%). Les smartphones et les ordinateurs étaient les outils les plus utilisés par 45 (76,3%) et 20 praticiens (33,9%) respectivement. La principale application mobile utilisée était WhatsApp® par 46 (78%) praticiens. Les fichiers audios ou les appels (42 praticiens, 71,2%) et les photos (41 praticiens, 69,5%) étaient les principaux support médias utilisés. Les actions posées via ces outils étaient surtout la prescription médicale (42 praticiens, 71,2%), le diagnostic (41 praticiens, 69,5%) et le conseil (33 praticiens, 55,9%). La confidentialité et les risques d’erreurs diagnostiques inquiétaient 15 (25,4%) confrères dans cette pratique. Les facteurs limitants restent la réticence (9 praticiens, 15,3%) et le manque de connaissances générales en matière de télémédecine (6 praticiens, 10,2%).
Conclusion : La télémédecine est pratiquée par les praticiens ORL-CCF camerounais. Toutefois, il persiste des craintes et des facteurs limitants. Il en résulte la nécessité de formation, d’encadrement institutionnel, de financement et d’amélioration infrastructurelle de ce canal de travail dans le domaine de l’ORL-CCF.

" lang="fr" xml:lang="fr" /> Résultats : Sur 102 praticiens invités, 59 (57,8%) ont participé à l’étude. Quarante-neuf (83,1%) participants avaient déjà eu recours à la télémédecine. Les motifs de recours étaient majoritairement la téléconsultation 40 (67,8%) ; la télé-expertise 37 (62%) notamment l’avis à un confrère 34 (57,6%) et l’interprétation d’un résultat 30 (51%). Les smartphones et les ordinateurs étaient les outils les plus utilisés par 45 (76,3%) et 20 praticiens (33,9%) respectivement. La principale application mobile utilisée était WhatsApp® par 46 (78%) praticiens. Les fichiers audios ou les appels (42 praticiens, 71,2%) et les photos (41 praticiens, 69,5%) étaient les principaux support médias utilisés. Les actions posées via ces outils étaient surtout la prescription médicale (42 praticiens, 71,2%), le diagnostic (41 praticiens, 69,5%) et le conseil (33 praticiens, 55,9%). La confidentialité et les risques d’erreurs diagnostiques inquiétaient 15 (25,4%) confrères dans cette pratique. Les facteurs limitants restent la réticence (9 praticiens, 15,3%) et le manque de connaissances générales en matière de télémédecine (6 praticiens, 10,2%).
Conclusion : La télémédecine est pratiquée par les praticiens ORL-CCF camerounais. Toutefois, il persiste des craintes et des facteurs limitants. Il en résulte la nécessité de formation, d’encadrement institutionnel, de financement et d’amélioration infrastructurelle de ce canal de travail dans le domaine de l’ORL-CCF.

" />

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

bannière promotionnelle

Médecine d'Afrique francophone

« Pratique de la télémédecine par les médecins spécialistes en Oto-Rhino-Laryngologie et Chirurgie Cervico-Faciale au Cameroun »

publié dans Médecine d'Afrique francophone 7204 - Avril 2025 - pages 221-230.

Cet article est actuellement coté note(1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.

Consulté 1452 fois - Téléchargé 632 fois - Evalué 1 fois.

Retour


Notez cet article

Retour



CONTACTEZ-NOUS

Adresse

Téléphone

CARTE DU SITE

Revue MAF

Revue OST

Actualités

Rubriques spécialités

Webinaires

Espaces labos

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !