← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 24/11/2023 | Lire l'article original
Selon Intrahealth, au Sénégal, la densité de prestataires de santé est de 4,3 pour 10 000 habitants (Hbts), en en croire les statistiques. Un ratio loin de celui préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui est de 23 prestataires de soins pour 10 000 habitants. Pour réduire le gap, Intrahealth a renforcé hier, jeudi 23 novembre, quatre écoles de formations en santé en matériels et en acquisition pédagogique. Une démarche qui entre dans le cadre de promouvoir des personnels de qualité pour des soins adaptés. La cérémonie a eu lieu au Centre de formation en santé Monseigneur Dione de Thiès.
Dans le contexte de son plan d’action stratégique pour les années 2021-2027, Intrahealth a pris l’initiative d’appuyer, à travers le projet « Classroom to care » mis en œuvre depuis 2022, les pays du partenariat de Ouagadougou tels que le Mali, le Niger et le Sénégal afin de renforcer l’éducation et la formation professionnelle de la santé. Un choix qui se fait en promouvant un curriculum standardisé, en collaboration avec le système d’accréditation de l‘OOAS et en intensifiant les collaborations entre les secteurs publics et privés. Selon les acteurs du projet «Classroom to care», l’une des principales difficultés en Afrique subsaharienne se situe dans la mise à disposition des soins de santé primaire de qualité pour les citoyens. Il y va, dans le domaine de la santé, du problème de ressources humaines avec des défis tels que le manque de professionnels qualifiés, quelques inégalités au niveau de la réglementation des métiers ainsi que des problèmes de reconnaissance mutuelle des qualifications.
Pour ces acteurs, les écoles de formation font aussi face à des limitations en termes d’enseignants qualifiés, d’équipements et de matériaux ainsi qu’à un manque de collaboration entre les différentes institutions académiques. «Au Mali, au Niger et au Sénégal, la pénurie de personnels de santé qualifiés est sévère et ils sont loin d’atteindre les normes de l’OMS de 23 prestataires de soins pour 10 000 hbts. La densité de prestataires de santé est de 6,1 pour 10 000 hbts au Mali, 3,9 au Niger et 4,3 au Sénégal, selon les statistiques», a révélé la directrice du projet «Classroom to care», Dr Jeanne Tessougué. De l’avis de cette dernière le projet vise à améliorer la formation initiale des infirmiers et infirmières et sages-femmes en Afrique de l’Ouest. «Financé par la firme pharmaceutique japonaise Takeda pharmaceutical company limited (C2C), elle s’étend sur cinq ans et se focalise sur 12 écoles privés de santé au Mali, au Niger mais aussi au Sénégal, avec comme objectif de multiplier le nombre de professionnels de santé qualifiés prêt à servir les communautés marginalisées dans les zones sous-desservies».
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux