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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 21/07/2023 | Lire l'article original
Les dentistes congolais continuent de recourir au mercure pour boucher les dents affectées par la carie, en dépit de la toxicité du métal liquide. En vue de réduire ce problème de santé publique, les soignants des établissements sanitaires de Brazzaville ont été édifiés, le 20 juillet, sur les risques, notamment chez les enfants de 15 ans, les femmes enceintes et allaitantes.
L’association Action sur l’environnement et le développement (AED), membre de l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure, mène depuis quelques années des actions dans le but d’emmener les pouvoirs publics à interdire le commerce du mercure dentaire au Congo. En réunissant le personnel de santé, l’AED et son président, Dr Eugène Loubaki, veulent s’adresser directement aux professionnels concernés.
La pratique est connue chez les dentistes comme le plombage dentaire ou l’amalgame dentaire, du fait de sa composition chimique constituée de 50% de mercure et de 50% d’alliage en poudre d’argent, d’étain et de cuivre. L’usage de l’amalgame dentaire est strictement contrôlé au niveau international par la Convention de Minamata sur le mercure que le Congo a ratifiée le 6 août 2019. D’après une enquête de l’Onu environnement, la quantité globale des émissions et de rejets de mercure dans le pays représente près de 21368kg /an, dont 2% d’amalgame dentaire. La situation la plus préoccupante est surtout celle du fœtus dans le ventre de sa mère, car le mercure peut traverser le placenta, ainsi que celle du bébé qui consomme le lait mercuriel du sein de sa maman si elle a été exposée à l’amalgame dentaire. « Regardons le nombre d’enfants qui souffre d’autisme, le nombre de femmes qui souffre de faussecouche. Regardons l’environnement dans lequel nous vivons, un environnement dans lequel nous sommes exposés à plusieurs produits chimiques, dont le mercure », a lancé Dr Eugène Loubaki...
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