← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le Faso | Burkina Faso | 08/07/2024 | Lire l'article original
Selon un rapport commandé par Malaria No More UK et qui s’appuie sur une analyse d’Oxford Economics Africa, l’atteinte de l’objectif de développement durable d’une réduction de 90% de l’incidence du paludisme pourrait augmenter le PIB des pays africains endémiques du paludisme de 126,9 milliards de dollars US. Pour ce faire, le rapport souligne le besoin urgent de revitaliser les efforts mondiaux pour éliminer cette maladie qui fait chaque année des centaines de milliers de victimes dans le monde et particulièrement en Afrique. Investir dans l’élimination du paludisme permettra non seulement de sauver des vies, mais aussi de stimuler une croissance économique substantielle, selon le rapport.
Au cours des deux premières décennies du 21e siècle, des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte pour l’élimination du paludisme. Le taux de mortalité mondial du paludisme a été divisé par deux entre 2000 et 2015 et le taux d’incidence a chuté de 26 %. Cependant, depuis la seconde moitié des années 2010, les progrès réalisés dans le monde sont au point mort. Selon le rapport initié par Malaria No More UK, une combinaison de facteurs, notamment les effets perturbateurs du changement climatique et des conflits sur les programmes de lutte antipaludique, la résistance croissante aux médicaments et aux insecticides et l’impact persistant des conséquences de la pandémie de covid-19 sur les économies, ont tous contribué à produire les conditions les plus défavorables aux avancées de la lutte contre le paludisme. En conséquence, les progrès nécessaires pour atteindre la cible des Objectifs de développement durable (ODD) concernant le paludisme, qui exige une réduction de 90 % de l’incidence des cas de paludisme et des taux de mortalité d’ici 2030, sont désormais hors de portée.
Face à cette situation, le cabinet Oxford Economics Africa (OEA) a été chargé de modéliser et d’évaluer les répercussions économiques de la réalisation de la cible des ODD portant sur le paludisme. Ce travail a été commandé par Malaria No More UK, un partenaire du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.
L’analyse montre qu’investir dans des programmes de contrôle et d’élimination du paludisme ne permet pas seulement de sauver des vies ; cette démarche économiquement intelligente profite autant aux pays impaludés qu’à leurs partenaires internationaux.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux