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StopBlaBlaCam | Cameroun | 04/07/2024 | Lire l'article original
Le gouvernement a lancé, le 2 juillet, le projet Sembe II (Systems to End Malaria Burden through Meaningful Engagement), visant à réduire le fardeau du paludisme dans la région du Nord. Ce projet est financé à hauteur de 35 millions de dollars (soit environ 21 milliards de FCFA) pour une période de cinq ans à travers l'Initiative du président des États-Unis pour la lutte contre le paludisme (PMI), par l'intermédiaire de l'Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid).
Sembe II poursuit les efforts de Sembe I, mis en œuvre dans la région voisine de l'Extrême-Nord. L’objectif est de soutenir le Cameroun dans ses efforts pour réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées au paludisme. Ce projet vise à renforcer les capacités du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et d'autres entités locales pour prévenir, contrôler et éliminer le paludisme au Cameroun d'ici février 2029. Il s'agit également de fortifier le système de santé camerounais en augmentant l'accès aux diagnostics de qualité, aux moustiquaires imprégnés d'insecticide, et aux services de prévention et de traitement, tant au niveau des formations sanitaires qu'au niveau communautaire.
La région du Nord a été choisie en raison de son taux élevé de prévalence du paludisme. En 2023, elle a enregistré 373 424 cas, représentant 42,8 % des consultations médicales dans la région. Les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement touchés, représentant 53,6 % des cas, selon les données du ministère de la Santé publique. Ces chiffres soulignent l'urgence d'interventions ciblées et efficaces pour réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme. Sembe II devra non seulement renforcer les capacités sanitaires dans les 15 districts de santé de la région du Nord, mais aussi soutenir des initiatives telles que la Couverture sanitaire universelle (CSU) et l'adoption du vaccin antipaludique. Ces mesures sont essentielles pour étendre la protection contre le paludisme à toute la population, en particulier aux groupes vulnérables comme les enfants et les femmes enceintes.
Lors de la cérémonie de lancement, présidée par le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, et en présence de l'ambassadeur des États-Unis, Christopher Lamora, l'importance de la coopération internationale et de l'engagement commun pour intensifier la lutte contre le paludisme a été soulignée.
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