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Le Faso | Burkina Faso | 22/07/2024 | Lire l'article original
Des acteurs du monde de la recherche ont, une fois de plus, rassuré les populations burkinabè qu’il n’y a pas de lien de causalité entre le lâcher de moustiques du projet Target malaria et la maladie de la dengue. Selon eux, il est inadmissible de penser ou de croire que le gouvernement ou les scientifiques peuvent autoriser une recherche qui met en danger la santé des populations. C’est pourquoi ils invitent les populations à faire confiance aux chercheurs burkinabè ainsi qu’au projet Target malaria qui présente « un intérêt scientifique » pour le Burkina Faso.
Lors de sa visite à l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) de Bobo-Dioulasso, l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL BF) a appelé les Burkinabè à soutenir le projet Target malaria. Selon les membres de l’académie, ce projet a un intérêt scientifique pour le Burkina Faso. Du Pr Robert Guiguemdé (membre de l’académie) au Dr Paco Sérémé (président de l’académie), tous ont reconnu le bien-fondé de ce projet dit « innovant ». Le Dr Sérémé a d’abord rassuré que « toutes les activités menées dans le cadre de ce projet sont purement scientifiques ».
« Nous avons vu ici un excellent travail qui est abattu dans les laboratoires et la méthodologie derrière cette approche pour réduire le nombre de moustiques qui transmettent le paludisme dans notre pays. Nous sommes émerveillés par ce que nous avons vu et nous félicitons les acteurs du projet pour tout le travail mené sur le terrain. Le rôle de l’académie c’est de promouvoir l’excellence scientifique. Donc pour nous qui sommes ici, nous avons vu ce qui est utilisé ici en termes d’approche méthodologique, cela nous a vraiment convaincu de l’excellence du travail qui est fait ici. Donc nous repartons très satisfaits par rapport à l’objectif qu’on avait en venant ici », s’est-il réjoui.
Au niveau de l’amalgame qui est fait entre le lâcher de moustiques du projet et la maladie de la dengue, le président de l’académie a suggéré aux acteurs du projet d’intensifier la communication ou encore de changer la stratégie de communication pour avoir l’adhésion des populations car il estime que le projet mérite l’accompagnement de tout le monde. « C’est vrai que nous nous sommes dans le domaine de la science et nous comprenons. Mais il y a toujours des gens qui ne comprennent pas le projet. Donc il faut qu’on continue de communiquer avec les détracteurs pour les amener à comprendre le bien-fondé de ce projet pour eux-mêmes et pour le Burkina », a suggéré Dr Paco Sérémé.
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