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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 19/07/2024 | Lire l'article original
Dakar, 19 juil (APS) – Le directeur de la Division de lutte contre le Sida (DLSI), Maguette Ndoye Ndiaye, a recommandé vendredi de “réorienter” la réponse au Vih/Sida afin de relever les défis de la lutte contre cette pandémie et d’atteindre les objectifs poursuivis par le Sénégal en vue de son éradication.
“Les besoins des Personnes vivant avec le Vih (Ppvih) ne sont plus exclusivement médicaux, ils sont économiques, sociaux, entre autres. Nous devons réorienter la réponse afin d’apporter des solutions aux problèmes. Je pense que la réponse au Vih doit sortir des chantiers battus”, a déclaré le nouveau directeur de la DLSI.
Il s’exprimait lors de la passation de service avec son prédécesseur, professeur Cheikh Tidiane Ndour.
Il a rappelé que le gouvernement sénégalais a “très tôt consenti d’énormes efforts” dans la riposte contre le Sida.
“Malgré ces efforts, dit-il, la réponse reste confrontée à des défis aussi bien d’ordre programmatique que de mobilisation de ressources, d’orientation de la vision”.
À cela s’ajoutent les défis relatifs au dépistage des enfants ainsi qu’aux soins et à la prise en charge des personnes infectées par le virus, autant de facteurs qui rendent incertaine l’atteinte de l’objectif “95-95-95” fixé par les Nations unies pour l’élimination du Sida d’ici 2030.
L’ONU, à travers cet objectif, souhaite que “95% des personnes atteintes de VIH connaissent leur statut, que 95% des personnes connaissant leur statut soient traitées et que 95% des personnes traitées avec des antiviraux aient une charge virale supprimée”.
Maguette Ndoye Ndiaye relève à cet égard qu’il y a “le dépistage chez les enfants qui demeure le défi du premier 95”, ainsi que “le défi lié aux soins et la prise en charge qui peut bloquer le deuxième 95”.
Selon lui, “au-delà de ces défis programmatiques, il y a des défis liés à la mobilisation des ressources. Et surtout le défi de l’orientation de la réponse au Vih en plus des défis organisationnels”.
Il suggère de “renforcer le lien entre le dépistage et les soins”, de mettre aussi en place “un code d’identification unique par les empreintes digitales”.
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