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Le Faso | Burkina Faso | 25/07/2024 | Lire l'article original
Le mercredi 24 juillet 2024 s’est ouvert à Ouagadougou, le 8e Congrès scientifique de la Société de cardiologie du Burkina sur le thème « Cœur, démographie et environnement ». L’ouverture de la rencontre a été patronnée par le président de l’Assemblée législative de transition avec à ses côtés, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Adjima Thiombiano, le parrain de la cérémonie, Idrissa Nassa, et le président d’honneur de la rencontre, président de la Société sénégalaise de cardiologie, Pr Abdoul Kane.
Ils sont près de 1 500 participants : cardiologues, internistes, enseignants-chercheurs, climatologues, étudiants, sociologues, firmes pharmaceutiques, etc. venant d’Afrique, d’Europe et d’Asie attendus à ce 8e congrès de la Société de cardiologie du Burkina. Au cours de cette rencontre scientifique qui va durer trois jours, plusieurs sous-thèmes seront développés lors de tables rondes, de symposiums et de communications orales : insécurité et maladies cardiovasculaires, intelligence artificielle et cardiologie, actualités africaines en chirurgie cardiaque et en cardiologie interventionnelle et onco cardiologie. Ce sera aussi le lieu pour des chercheurs de présenter les fruits de leurs travaux et une occasion de formation continue pour les cardiologues.
Ce congrès se tient sous le thème « Cœur, démographie et environnement ».
Pr Valentin Yaméogo, président de la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a indiqué que le choix de ce thème est lié au fait que des recherches ont montré qu’il y a une interaction entre le cœur, la démographie et l’environnement. Le thème pose donc le problème de la démographie galopante et de son lien avec l’essor des maladies cardiovasculaires et met aussi l’accent sur l’impact de l’environnement dans la recrudescence de ces maladies.
Pour le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, le thème est interpellateur au regard du contexte sous-régional marqué par une crise sécuritaire et humanitaire qui, selon lui, impose un stress et une pression importants sur les populations. « Les populations soumises à des violences physiques et psychologiques ont été exposées à un certain nombre de traumatismes psychosomatiques pouvant être à l’origine de pathologies cardiovasculaires », a-t-il indiqué.
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