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Le Faso | Burkina Faso | 21/10/2024 | Lire l'article original
Consortium « Centre de recherche en santé mondiale pour le renforcement des capacités de lutte contre les maladies non transmissibles en Afrique de l’Ouest (Stop-NCD) » tient son atelier bilan du 21 au 25 octobre 2024 à Ouagadougou. Au cours de cette réunion annuelle, les acteurs vont passer en revue tout ce qui a été réalisé durant les deux années de mise en œuvre du projet.
« Les Maladies non transmissibles (MNT) sont responsables de près de 74% de décès dans ce monde et trois quarts de l’ensemble de ces décès surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire ». C’est le constat du ministère de la Santé publique et l’hygiène publique du Burkina Faso. En 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que l’augmentation des MNT est principalement imputable à cinq facteurs de risque majeurs : le tabagisme, l’inactivité physique, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise alimentation et la pollution atmosphérique, ainsi que le manque d’accès au dépistage, au traitement et aux soins des personnes présentant une MNT existante.
Pour lutter contre ces MNT, un consortium dénommé « Centre de recherche en santé mondiale pour le renforcement des capacités de lutte contre les maladies non transmissibles en Afrique de l’Ouest (Stop-NCD) » a été mis en place.
Selon le coordonnateur du Projet Stop-NCD au Burkina Faso, Dr Maurice Yago, le projet Stop-NCD est une initiative d’équipes de recherche réunie en consortium (Burkina Faso, Ghana, Niger et le partenaire de Royaume uni) pour développer une initiative de renforcement de capacités pour améliorer la lutte en appui aux actions de lutte contre les MNT.
« Ce sont des maladies en augmentation croissante et qui constitue un véritable problème de santé publique. Ça impacte considérablement la vie des personnes atteintes et au-delà, ça impacte l’économie nationale », a-t-il affirmé.
Pour une durée de cinq ans, la première phase de cette recherche à consister à faire une analyse complète de la situation dans tous les pays concernés. « On ne peut pas aller de l’avant sans connaître concrètement les différentes activités qui ont été menées pour cerner la situation en matière de prévalence, de besoin pour la lutte et la prévention auprès de la population concernée », a indiqué Dr Maurice Yago.
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