La Côte d’Ivoire possède des moyens pour guérir le cancer grâce au Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO). En 2022, le CNRAO a réduit de 25 % le risque de décès par cancer du sein chez les patients suivis, et ce indépendamment de leur niveau socio-économique, grâce aux actions sociales soutenues par l'Etat.

L’information a été rendue publique le jeudi 17 octobre 2024, par la professeure Didi Kouko Coulibaly, directrice du CNRAO à la faveur de la cérémonie de lancement des activités d'octobre Rose 2024. L'objectif d'octobre Rose est de sensibiliser les femmes et de les inviter à se faire dépister tôt pour faciliter la prise en charge du cancer du sein.

Occasion pour la cancérologue Didi Kouko Coulibaly de rassurer la population sur la possibilité de guérison grâce à la qualité des soins offerts et encourager à un dépistage précoce. « A fin 2023, 63% de femmes ont pu être sauvées après cinq de diagnostic. Et 85 femmes sur 100 ont pu l’être lorsque le diagnostic est précoce. », a précisé la directrice du CNRAO.

Diagnostic précoce

Placée sous le thème : « Découvert tôt, le cancer du sein peut se guérir et c'est possible en Côte d'Ivoire », le lancement de cette campagne a eu lieu en présence du premier ministre Robert Beugré Mambé et plusieurs membres du gouvernement.
En Côte d’Ivoire, le cancer du sein est le premier cancer qui touche les femmes. Face à cette réalité, le premier ministre Robert Beugré Mambé, a appelé les populations à être des ambassadeurs du diagnostic précoce du cancer.

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