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OMS | Congo-Brazzaville | 08/01/2025 | Lire l'article original
Le 18 décembre 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a préqualifié le premier test de diagnostic de la carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD), qui peut aider à administrer en toute sécurité les traitements recommandés par l’OMS pour prévenir les rechutes du paludisme à Plasmodium vivax (P. vivax).
La préqualification de ce test de diagnostic de la carence en G6PD marque une étape importante en vue de faciliter l’administration d’un traitement sûr et efficace du paludisme à P. vivax. L’OMS réaffirme ainsi qu’elle s’engage à garantir un accès équitable à des moyens médicaux vitaux à l’échelle mondiale. Quelque 500 000 personnes, pour la plupart des enfants, meurent du paludisme chaque année.
La préqualification de ce test intervient immédiatement après la préqualification, début décembre, de deux nouveaux produits à base de tafénoquine (en anglais) destinés à éviter les rechutes du paludisme à P. vivax, et ces traitements ont été recommandés dans les lignes directrices de l’OMS sur le paludisme actualisées publiées fin novembre.
Cet ensemble d’actions de l’OMS s’inscrit dans le cadre de l’adoption récente par l’Organisation de processus synchronisés et parallèles pour deux fonctions clés : l’élaboration de recommandations pour les produits de santé essentiels et la supervision de leur préqualification.
Bien que ces processus restent entièrement indépendants, leur harmonisation vise à raccourcir considérablement les délais nécessaires pour acheminer des produits de santé vitaux dans les pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur. Cette rationalisation montre bien que l’OMS tient à améliorer l’équité en matière de santé dans le monde en permettant un accès plus rapide aux produits vitaux.
Le paludisme à P. vivax est endémique dans toutes les Régions de l’OMS, à l’exception de la Région européenne, et il a été à l’origine d’environ 9,2 millions de cas cliniques en 2023. P. vivax est l’espèce dominante dans la plupart des pays en dehors de l’Afrique subsaharienne.
La carence en G6PD est une maladie génétique qui touche plus de 500 millions de personnes. Alors que la plupart des personnes ignorent qu’elles ont une carence en G6PD et n’en ressentent jamais les effets, certains médicaments administrés pour prévenir la rechute du paludisme à P. vivax peuvent entraîner une hémolyse (destruction des globules rouges) aiguë. Sans test accessible et fiable pour détecter la carence en G6PD, il est difficile de fournir en toute sécurité des traitements pour éviter les rechutes, ce qui limite l’utilisation généralisée de cette thérapie efficace.
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