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Sud Quotidien | Sénégal | 20/01/2025 | Lire l'article original
Bientôt les appels vont se multiplier pour le don de sang dans les différentes structures de santé du pays. Le Ramadan et le Carême coïncident cette année et vont démarrer dans le même temps, à quelques jours près et durant le mois de mars. Une situation qui risque d’avoir un effet négatif sur la collecte de sang pendant cette période. Le pays enregistre un déficit annuel de 60 mille poches de sang et les périodes de jeûne aggravent le déficit.
Le Sénégal est toujours déficitaire relativement à la disponibilité de sang dans les différentes structures sanitaires du pays. Chaque année, le pays enregistre un gap de 60 mille poches de sang pour satisfaire la demande de la population afin de sauver des vies. Une information donnée par le directeur du Centre national de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts), le professeur Saliou Diop. Pour le professeur qui s’exprimait dans une de ces prises de parole, «la demande annuelle du Sénégal en sang est estimée à 170 mille poches. Seulement, 110 mille sont collectées sur l’étendue du territoire national en 2021». La politique de gestion du don de sang est régulée au Sénégal et est confiée au Centre national de transfusion sanguine (Cnts) qui se charge de la collecte, du traitement et de la distribution.
Mais dans le cadre de cette gestion, le Cnts est confronté à plusieurs difficultés dont la collecte. Malgré l’appel aux bonnes volontés à venir régulièrement donner un peu de sang pour sauver des vies, la demande reste supérieure à l’offre.
Dans des structures de santé, des patients vivent le phénomène de référence permanente, faute de disponibilité de sang entraînant des pertes en vie humaine. Même si ces derniers jours, il est constaté une accalmie de demandes urgentes pour l’organisation de collecte de sang initiée par des autorités sur le territoire national, cette situation de manque risque d’empirer avec le démarrage du jeûne musulman et catholique, prévu pour ces deux communautés religieuses pour les mois de février-mars. Cette période de jeûne est considérée comme une période de relâchement qui fait chuter la disponibilité du sang dans le pays à cause de la rareté des donneurs qui, dans leur majorité, observent ces moments de diète. Cette année, encore, Musulmans et Catholiques vont entamer ensemble ce cheminement de foi qui risque d’avoir des répercussions négatives sur la banque de sang si les acteurs ne prennent dès à présent des mesures pour renforcer les acquis.
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