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Résumé

Introduction : Les tumeurs de la glande parotide sont les plus fréquentes des tumeurs des glandes salivaires. L'étude avait pour objectifs de déterminer leurs aspects épidémiologiques et diagnostiques, et d'analyser leurs modalités thérapeutiques.
Méthodologie : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur 41 cas diagnostiqués entre 1988 et 2003 dans le service d'ORL du CHU de Lomé (Togo).
Résultats : Les tumeurs parotidiennes représentaient 56,52% de l'ensemble des tumeurs salivaires. L'échantillon était constitué de 66% de sujets de sexe féminin. L'âge moyen des patients était de 34,5 ans. Les sujets âgés de 21 à 40 ans constituaient 53,7% des patients. L'hypertrophie de la glande parotidienne était le principal motif de consultation. Le délai moyen de la première consultation était de 5,5 ans. L'aspect de la peau en regard de la tumeur, sa mobilité, sa consistance, sa sensibilité et l'existence ou non d'adénopathies cervicales, n'ont pas été des signes cliniques prédictifs de sa malignité. L'histologie a montré une prédominance des tumeurs bénignes (78%). Le traitement a été une parotidectomie totale dans 92,5%. Nous avons observé 10% de paralysie faciale transitoire et 7,5% de récidive tumorale.
Conclusion : Les tumeurs parotidiennes ne posent pas de problèmes diagnostiques. Aussi, leur prise en charge devrait être précoce pour assurer un bon pronostic.

Summary
Boko E, Amana B, Kpemissi E.

Introduction: Parotid gland tumours are the most frequent of the salivary gland tumours. The objectives of this study were to determine the epidemiological aspects of parotid tumours and note their diagnostic aspects and analyse their therapeutic modalities.
Methodology: It is a retrospective study of 41 cases of parotid tumours diagnosed between 1988 and 2003 at the ENT Department of the Lomé UTH (Togo).
Results: Parotid tumours represented 56.52% of the salivary gland tumours. Women were the most affected (66%). Parotid tumours constituted a pathology of the young adult (53.7%) with an average age of 34.5 years. The volume of the parotid lump was the main reason for consultation. The timeframe for consultation was on average 5.5 years. The look of the skin, the mobility of the lump, its consistency, its sensitivity and the existence or not of cervical adenopathies was not clinical signs predicting its malignancy. The histology showed a predominance of benign tumours (78%). Treatment was a total parotidectomy in 92.5% cases. We observed 10% of transitory facial paralysis and 7.5% of relapse.
Conclusion: The ease with which the parotid tumours were diagnosed should lead to their early management with a good prognosis even in case of malignant tumours.