La
floraison des associations de lutte contre le Sida est à l'image
de la progression fulgurante de la maladie, disait un journaliste
dans l'Indépendant n° 432 du 18 décembre 2001 à la page 9. En effet,
nous constatons de nos jours la floraison des associations de lutte
contre le Sida, mais malgré cela le mal évolue de mal en pis, et
nombreuses sont les familles africaines qui sont durement éprouvées
par cette pandémie du VIH/Sida.
Il
est courant de voir aujourd'hui une famille endeuillée par la perte
d'un des siens, atteint de la maladie. Et cela devrait donner à
réfléchir à nos autorités et aux associations de lutte et les inciter
même à changer le fusil d'épaule. Car comme le disait Ford "l'échec
est l'occasion de renouveler une tentative avec plus de sagesse".
Et dans le cas du Sida, nous n'avons pas droit à l'erreur car il
constitue un désastre, une détresse pour notre société, notre jeunesse.
Pour
cela, nous devons utiliser des moyens efficaces et parfaits pour
le combattre. De nos jours, les moyens utilisées sont le changement
des comportements au sein de la population. Mais quels comportements
obtiendrons-nous si nous mettons en amont la promotion de l'utilisation
du préservatif ? C'est vouloir n'en déplaise à certains combattre
le mal par un autre mal, cela ne ferait qu'empirer le mal. Il est
clair et évident qu'avec l'avènement et la promotion intensive du
préservatif, les jeunes se sont plus adonnés à "l'aventure sexuelle".
Le
Père Gabriel Richard écrivait dans sa brochure : "Faire reculer
le Sida - est-ce possible ?" Page 10, que 90% des cas de Sida ont
comme cause le vagabondage sexuel. Au vu de ces constats, nous pouvons
dire que le préservatif ne fait que véhiculer des problèmes.
Le
professeur Jérôme Lejeune, l'auteur de la découverte de la Trisomie
dira devant les médecins de Paris : "Messieurs, jusqu'à quand conseillerez-vous
aux jeunes l'emploi du préservatif pour la lutte contre le Sida
? Vous savez que ce n'est pas un moyen pour libérer un homme, mais
tout simplement un instrument mortifère".
Nous
pensons que la sensibilisation pour l'utilisation du préservatif
n'est pas la voie idéale et humaine qui nous fera éviter ou éradiquer
le VIH/Sida. Ne cherchons pas trop loin, cette solution pour éradiquer
le Sida existe belle et bien. Deux mots suffisent pour définir cette
solution : la fidélité et l'abstinence. Une véritable éducation
sexuelle digne de l'homme inclut ces deux termes ; au contraire
nous voyons de nos jours une véritable incitation à la débauche
par les publicités de toute sorte qui nous crèvent les yeux. Le
constat est amer : c'est l'homme qui cherche ses propres problèmes.
Le
professeur Montagnier écrivait : "Si l'homme était fidèle à sa seule
femme, il n'y aurait plus de Sida".
Nous
avons donc intérêt à revoir nos stratégies de lutte, sinon l'espèce
humaine court et galope vers un désastre. Les jeunes de nos jours
n'ont plus de repères par rapport à la société (anciens, autorités...)
qui leur montrent d'un côté le "mot abstinence" et de l'autre côté
"le mot préservatif". Cette jeunesse est forcée de choisir parce
qu'on l'y a obligée sans lui assurer une véritable éducation sexuelle
digne de l'espèce humaine. Le Sida est en train de décimer à petit
feu notre jeunesse, nous devons pour cela le combattre intelligemment.
Les jeunes, cible privilégiée, doivent pouvoir s'organiser sous
la houlette des "anciens" pour combattre cette pandémie.
Des
témoignages émouvants et véridiques nous parviennent de l'Ouganda,
de la Tanzanie... où des jeunes ont créé des fraternités et des
communautés menant une vie de chasteté, de fidélité. Ce sont des
groupes de jeunesse vivante. Dans ces pays, le taux de personnes
infectées a subitement baissé. Quel bel exemple à suivre, à imiter
et à enseigner. Le Sida est communément appelé une maladie de comportement,
alors combattons-le par un véritable changement de comportement
inhérent à la nature humaine. Ghislain Bouda
Lire l'article original : www.lobservateur.bf/quotidiens/select.asp?Numero=102
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