Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Janvier 2002
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Pr Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé: 21 milliards de FCFA de la Banque mondiale pour lutter contre le sida - Le soleil - Sénégal - 22/01/02
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck, une spécialiste des maladies infectieuses, était, mercredi après-midi, l’invitée de notre rédaction. À cette occasion, Mme Coll Seck, ancienne syndicaliste de la santé et professeur de Médecine, a annoncé un financement sur cinq ans de 30 millions de dollars Us ( quelque 22 milliards et demi de frs CFA) de la Banque Mondiale consacré à la lutte contre le SIDA ainsi qu’une relance du programme élargi de vaccination (Voir notre édition du jeudi 17 janvier). Elle a également exposé les différents axes de la politique de santé qu’elle compte mener en faveur du développement de ce secteur. Les médicaments, la motivation des personnels de santé, l’hygiène, les relations entre l’environnement et la santé, la formation, le traitement des déchets biomédicaux hospitaliers, la réforme hospitalière, la couverture sanitaire, la mortalité infanto-juvénile, la santé maternelle, la décentralisation, ont été, entre autres, les sujets abordés au cours de cet entretien à bâtons rompus en présence de son Conseiller technique N°1, le Pr Seydou Badiane, et du directeur de la Santé, le Dr Mandiaye Loume, chargé de la commission médicale qui doit accompagner les pèlerins aux lieux saints de l’Islam. Lire l'article
Huit ministres se sont engagés à alimenter un fonds national de lutte contre le sida - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 22/01/02
“Nous sommes encerclés…le SIDA est dans la cité…il nous faut faire une information totale; non seulement à coup de la croisade morale autour du vecteur principal de transmission qu’est le sexe. Mais user également de la croisade de santé, en mettant en exergue toutes les autres voies de transmission”. Ce sont là quelques mots forts du Président Laurent Ggagbo, hier au Palais présidentiel, à l’ouverture de la conférence des membres du Gouvernement sur le thème : “Impulsion et mise en œuvre d’une réponse multisectorielle contre le VIH/SIDA : quelle implication des ministres de la République de Côte d’Ivoire ?”. Lire l'article
DÉPIGMENTATION ARTIFICIELLE Une association internationale d'information sur orbite - Sud quotidien - Sénégal - 22/01/02
Les dermatologues ont pendant longtemps tiré la sonnette d'alarme, les médias ont pris le relais, mais les femmes sont restées de marbre. Elles continuent à recourir à la dépigmentation artificielle pour se faire belle en s'éclaircissant la peau.Cela malgré les multiples lésions dues à l'usage des produits éclaircissants. D'ailleurs, selon les dermatologues, la dépigmentation est le premier motif d'hospitalisation et constitue un problème de santé publique. Elle est source de problèmes tant pour les chirurgiens, les professionnels de la santé maternelle, les dermatologues que pour les femmes qui épuisent leur budget pour l'achat des produits éclaircissants. 5 milliards de F Cfa sont investis chaque mois par les femmes sénégalaises dans le xessal selon le Dr Mayé. En fait, explique t-il, un quart des femmes sénégalaises font le xessal et débloquent plus de 5000 F Cfa par mois pour "se détruire". Pis ces femmes victimes d'accidents esthétiques, et d'autres complications ne baissent pas les bras. "Après un traitement rigoureux, certaines de nos patientes reviennent nous voir quelques temps après en raison des complications qui se sont aggravées parce qu'elles ont recommencé à utiliser les produits éclaircissants" de l'avis du dermatologue Mamadou Hanne. Et selon le professeur Bassirou Ndiaye, l'éradication de cette pratique née au Sénégal dans les années 68, peut entrainer une réduction des hospitalisations. Pis ce phénomène vieux d'un quart de siècle connait un fort taux de prévalence au Sénégal à l'instar d'autres pays d'Afrique. 67% des femmes sénégalaises s'adonnent à cette pratique, contre 58% pour les togolaises, 25% pour les maliennes. Ces chiffres révèles par le Dr Fatoumata Ly montrent à son avis qu'il est temps de prendre le taureau par les cornes. Aussi des derrmatologues, des médecins, des communicateurs, des assistants sociaux et des membres de l'association des consommateurs (pour ne citer que ceux là) se sont ils réunis autour de l'Association internationale d'information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) pour tenter de relever le défi et réduire les méfaits occasionnés par l'usage du Xessal. Cette association portée sur les fonts baptismaux le samedi 19 janvier à l'Endss, est par ailleurs une inititiave des médecins qui ont décidé de réagir afin de réduire la mortalité maternelle liée au xessal et de protéger les femmes contre certaines maladies. L'Aiida a décidé "d'aller vers les populations pour les sensibliser sur les dangers du Xessal, de les orienter vers les structures spécialisées". Elle entend par ailleurs élaborer de nouvelles stratégies pour contrer ce fléau qui fait des ravages autant chez les femmes que les jeunes filles prêtes "à souffrir pour se faire belle et plaire aux hommes". Et la présidente de l'Aiida, le Dr Fatoumata Ly d'ajouter que "nous ne sommes pas là pour juger mais pour aider". Le président de l'Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), M Momar Ndao s'est dit également déterminé à apporter sa contribution dans cette lutte. Car dit il, "il est difficile de changer certaines mentalités mais à notre niveau nous allons nous battre pour que les produits qui ne respectent par certaines normes ne soient pas distribués au Sénégal. Il faudra également pousser les femmes qui ne peuvent pas s'empêcher de s'éclaircir la peau d'utiliser des produits alternatifs". En fait , a t-il expliqué le taux de concentration requis pour les produits contenant de l'hydroquinone ne dépasse pas 2% dans les pays industrialisés. Or au Sénégal, en dehors du non respect de ces normes, différents produits sont mélangés par les femmes à cause surtout d'un manque d'information. Pour mener à bien sa mission, l'Association internationale d'information sur la dépigmentation articielle se dit ouverte à tout le monde. Matel BOCOUM
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/22012002.htm
Lutte contre les IST/VIH sida : L’AIBEF forme des jeunes - Notre voie - Côte d'Ivoire - 21/01/02
D’où la nécessité de former et d’informer les jeunes afin que ceux-ci soient des vecteurs de transmission des bonnes méthodes comportementales dans leur milieu et par rapport à leurs amis qui manquent d’informations. Pendant donc une journée entière, les jeunes sous la conduite de spécialistes de l’AIBEF ont réfléchi dans trois commissions sur l’analyse de la situation ; les stratégies de prévention et de lutte contre les IST/VIH/Sida en milieu jeune ; et les stratégies de communication pour un changement de comportement des jeunes en matière d’IST/VIH/Sida. Selon Mme Doutty Raymonde, au terme de l’atelier, l’objectif visé a été atteint. Aux yeux de l’oratrice, la parole a été donnée aux jeunes qui ont eux-mêmes fait des propositions concrètes. “Ils ont élaboré des messages clés que nous avons trouvé poignants et qui pourraient sensibiliser les jeunes afin qu’ils adoptent un changement de comportement face aux IST/VIH/sida”, a affirmé Mme Doutty. Exemple de message “poignant” : “Amis jeunes dire non au sida, c’est dire oui à l’avenir”. Reste maintenant à restituer les résolutions de cet atelier dans le monde rural à partir des 7 antennes de l’AIBEF à l’intérieur du pays. Ce qui sera fait, a rassuré Mme Doutty. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=4572
Burkina Faso : des mesures contre la publicité des tradipraticiens - Le soleil - Sénégal - 19/01/02
Les médecins traditionnels burkinabé sont désormais interdits de publicité dans les médias du pays pour trois mois, au motif qu'ils délivrent des "messages mensongers", a annoncé vendredi à Ouagadougou le ministère burkinabè de la Santé. "Nous avons demandé aux tradipraticiens d'arrêter toute publicité sur les radios et dans les journaux afin de trouver une réglementation en la matière et pour éviter la publicité mensongère", a expliqué à l'AFP le Docteur Jean-Baptiste Nikièma, chef du service de la médecine et de la pharmacopée à l'hôpital de Ouagadougou. Au Sénégal, la situation est la même en ce qui concerne la publicité des tradipraticiens. Les médiats, (presse écrite et radio), du privé comme du public publient fréquemment et au mépris des risques qu’ils font courir à la population, des encarts et des spots publicitaires de guérisseurs qui y vantent leur “ capacités avec une obligation de résultats qui défie toute concurrence ”. Dans la médecine moderne, la loi interdit formellement la publicité. La décision de suspension a été prise à l’issue d’un atelier sur le thème: "l'intervention des tradipraticiens sur les radios FM, concernant la vente de leurs produits" qui a regroupé les autorités sanitaires, les journalistes et les tradipraticiens. Cette décision a été accueillie favorablement par la vingtaine de représentants de la médecine traditionnelle. "Nous sommes satisfaits de cette décision car la publicité mensongère jette beaucoup de discrédit sur notre corporation" s'est réjoui, Mamadou Sawadogo, président de l'association des tradipraticiens de Ouagadougou. Plus de 80 % de la population burkinabé ont recours à la médecine traditionnelle, selon le ministère burkinabé de la santé. Il en est de même au Sénégal selon des enquêtes effectuées sur la santé dans la population générale. En tout cas les autorités sénégalaises devraient suivre les pas de ceux du Burkina pour interdire cette publicité dans laquelle des guérisseurs donnent l’impression d’être capables de tout guérir. F. DIAW, AVEC AFP
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10826&index__edition=9493
L’USAID appuie la santé de la reproduction à Mbour - Le soleil - Sénégal - 19/01/02
Les difficultés auxquelles sont confrontés les agents du corps médical impliqués dans la mise en œuvre du projet de santé maternelle et de planification familiale commencent à connaître un début de solutions. Ces difficultés sont dues à la réserve des femmes rurales qui, souvent, refusent, de se laisser consulter par des infirmiers et des sages-femmes moins âgées qu’elles. C’est en tenant compte de tous ces aspects que le Dr. Ousmane Fall, chef d’équipe du projet de santé maternelle et de la reproduction, à la tête d’une mission comprenant entre autres, M. Cheikh Fall, chargé du programme de vulgarisation, séjourne depuis le 14 janvier dans le département de Mbour. Le projet est financé par l’USAID. M. Cheikh Fall et son équipe tiennent beaucoup à la communication. Celle-ci est nécessaire pour amener les femmes rurales à changer de comportement Ce sera la meilleure manière d’approcher le maximum de femmes susceptibles de s’intéresser aux activités du projet qui cherche à améliorer la qualité des services en santé de la reproduction, selon le Dr. Ousmane Fall. BEN CHEIKH
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10825&index__edition=9493
Lutte contre la poliomyélite le long de la frontière : Sénégalais et Gambiens conjugueront leurs efforts - Le soleil - Sénégal - 18/01/02
Le Sénégal et la Gambie envisagent de mener des actions conjointes pour lutter efficacement le long de la frontière contre la polio. À cet effet, des agents de santé gambiens ont récemment séjourné à Sédhiou. Lire l'article
Détournement deFonds L’Association Raoul Follereau- Côte d’Ivoire dénonce une cabale - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 18/01/02
Suite à une information diffusée récemment par RFI et faisant état de l’implication de l’Eglise africaine et d’un membre du clergé ivoirien au détriment de la Fondation Raoul Follereau, l’association locale de cette fait une mise au point. Lire l'article
Burkina Faso : La méningite tue 24 personnes - IRIN - 18/01/02
Une infection de méningite au Burkina Faso a tué 24 personnes sur les 101 cas diagnostiqués dans 34 circonscriptions sanitaires depuis le début de janvier, ont informé mardi des responsables sanitaires. Le secrétaire-général du ministère de la Santé, Jean Gabriel Wango, a indiqué lors d'une conférence de presse que le gouvernement avait lancé "une vaccination massive de prévention"dans 25 des 53 circonscriptions sanitaires décrites comme "hautement à risque", ciblant des personnes âgées de deux à trente ans. Il a ajouté qu'il est à craindre que l'infection se propage davantage. "Plus de trois millions de personnes doivent être vaccinées durant l'opération qui coûtera 1,23 milliard de francs CFA (1,66 million de dollars) dans le but de prévenir la maladie", a indiqué M. Wango. L'an dernier, la méningite a fait 1 854 morts sur 13 293 cas au Burkina Faso. La plus grave incidence de la maladie durant les dernières années s'est produite en 1996, lorsque celle-ci avait fait 4 000 morts, a rappelé l'officiel. Ce pays de l'Afrique de l'Ouest est situé à l'intérieur de ce que l'OMS appelle la ceinture de la méningite en Afrique subsaharienne. Elle frappe habituellement les pays africains entre janvier et avril de chaque année, au moment où les vents du Désert du Sahara souffle au sud.
Mortalité infantile : la relance du programme élargi de vaccination est impérative - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
La mortalité chez les enfants est un problème réel de santé publique. On en parle pas beaucoup, cachée qu’elle est par la mortalité maternelle, la plus mise au premier plan depuis quelques années. La mortalité maternelle encore très élevée chez les mères (150 décès pour 100000 naissances vivantes) prend jusqu’à aujourd’hui encore la vedette sur celle des “ tout-petits ”. Cela a été le cas l’année dernière avec la mise en œuvre d’une coalition nationale contre la mortalité maternelle. Lire l'article
Vaccination : Quelques progrès et beaucoup de chemin à parcourir à Louga - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
Il est 8 heures ce mercredi 16 janvier 2002 au district sanitaire de Louga quand une dizaine de femmes, pour la plupart jeunes, portant ou tenant leur bébé entre les mains, franchissent le portail d’entrée de la structure sous l’œil vigilant d’un vieux gardien enveloppé sous une tenue militaire vieille certes, mais bien propre. Ce vigile tient à se faire respecter surtout par les “ sans-papiers ” qui, à défaut de convaincre, guettent un moment d’inattention pour resquiller. Ici, presque tous les jours, du lundi au vendredi, sont jours de vaccination, souligne avec fierté le responsable du bureau du programme élargi de vaccination (PEV), M. Thierno Mountaga Tall, un agent du service d’hygiène détaché en même temps qu’un de ses collègues pour assurer la vaccination. Lire l'article
C'est l'homme qui cherche le Sida - Observateur paalga N°5566 du 17/01/02
La floraison des associations de lutte contre le Sida est à l'image de la progression fulgurante de la maladie, disait un journaliste dans l'Indépendant n° 432 du 18 décembre 2001 à la page 9. En effet, nous constatons de nos jours la floraison des associations de lutte contre le Sida, mais malgré cela le mal évolue de mal en pis, et nombreuses sont les familles africaines qui sont durement éprouvées par cette pandémie du VIH/Sida. Lire l'article
Partenariat : Un paquet de d’actions et de services pour la survie de l’enfant - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
La survie de l’enfant nécessite, en définitive, un paquet de services de qualité, des actions intégrées. Vacciner, c’est bon ; vacciner des enfants bien portants, bien nourris, protégés du paludisme et des autres maladies, c’est encore mieux. C’est possible. Cela demande une écoute permanente des populations, une collaboration avec leurs représentants, le renforcement des compétences des personnels de santé. Lire l'article
POUR RECLAMER LEUR PRIME DE MOTIVATION Les travailleurs municipaux de la santé en grève illimitée - Sud quotidien - Sénégal - 17/01/02
Les travailleurs municipaux de la santé de l'hôpital Abass Ndao et des différentes structures de santé municipale de Dakar qui compte quatre districts, soit quelque 600 agents, sont en grève de zèle illimitée depuis hier, mercredi 16 janvier. Ils réclament le paiement intégral de leur prime de motivation qui s'élève à 324.000 F Cfa par agent. Lire l'article
Prévention du VIH/SIDA en milieu scolaire : L’Unesco aidera à l’élaboration de politiques nationales - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
L’UNESCO envisage la mise en place prochaine de politiques nationales de prévention du SIDA en milieu scolaire au Sénégal, en Guinée-Bissau et en Gambie. C’est ainsi que cette agence onusienne va organiser à cet effet en février prochain à Dakar, un atelier de réflexion sur un programme qui devra permettre d’assurer une bonne implication des acteurs, d’harmoniser les stratégies, de rationaliser l’utilisation des ressources et de promouvoir une bonne santé sexuelle chez les adolescents de la population scolaire. C’est ce qu’a révélé Mme Lieke Berghauser Pont, experte associée, responsable de l’Education préventive. Lire l'article
Vaccination contre la méningite: plus d'un milliard de f cfa pour sauver des vies - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 16/01/02
Depuis la 1re semaine du mois de janvier, on dénombre déjà 101 cas de méningite dont 24 décès répartis dans 35 districts parmi les 53. Le ministère de la Santé a décidé d'agir promptement en organisant une campagne de vaccination préventive de masse du 18 au 30 janvier 2001. En prélude à cela, par les responsables du ministère de la Santé, une conférence de presse animée s'est tenue le mardi 15 janvier 2002 à l'hôtel SORITEL de Ouagadougou. Faire le point sur les campagnes écoulées et présenter les actions qui seront menées cette année. Tels étaient les points saillants de la rencontre. Il ressort que l'année écoulée a connu une flambée de l'épidémie de méningite dans notre pays. Malgré les actions de riposte entreprises à travers le pays, 13 293 cas dont 1 854 décès ont été enregistrés de janvier à octobre 2001 ; soit un taux de létalité de 14%. Sur le total des 53 districts, 28 seulement ont atteint le taux de couverture vaccinale (80%). Des 25 autres districts restants, 14 n'ont pas organisé de campagne préventive et 11 n'ont pas atteint le taux des 80%. C'est dans ce sens que la présente campagne concernera ces 25 districts. Elle intéresse les populations de 2 à 30 ans qui n'ont pas reçu de vaccin contre la méningite lors des trois dernières campagnes. Plus de trois millions de doses sont prévues à cet effet. D'une valeur de plus d'un milliard de F CFA entièrement financés par l'Etat, ces vaccins aideront à sauver des vies. En plus de cette prévention, des vaccinations réactives se feront dès lors qui des cas de méningite seront déclarés dans un district donné. Pourquoi des populations de 2 à 30 ans ? Les techniciens de la santé répondent que les caractéristiques des vaccins disponibles correspondent à cette tranche d'âge ; car à partir d'un certain âge, l'organisme développe une immunité naturelle. Un enfant vacciné est-il à l'abri de la méningite ? Pas systématiquement, rétorque le docteur Jean-Gabriel Ouango, secrétaire général du ministère de la Santé. Il existe trois sortes de méningite dont la plus fréquente est celle à méningocoques. Les deux autres, la méningite à pneumocoques moins fréquente mais plus virulente et la méningite à Hoemaphilus qui affecte généralement les enfants. De ces trois formes, celle qui occasionne le plus d'épidémie est la méningite à méningocoques. D'où alors la campagne de vaccination contre cette forme. Pour le secrétaire général, il faut toujours contacter les services de santé en cas du moindre doute. Plus le diagnostic se fait tôt, mieux le mal est jugulé. Le lancement officiel de cette campagne de vaccination aura lieu le 18 janvier au Centre médical du secteur 30 sous la présidence du Premier ministre, M. Paramanga Ernest Yonli. Le vaccin est entièrement gratuit. A. Verlaine Kabore
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201170480.html
15000 doses de vaccins offertes aux futurs pèlerins de La Mecque - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck s’est déclaré hier très satisfaite de l’organisation de l’encadrement médical sur le plan organisationnel et technique dans les préparatifs nécessaires et le respect des conditionnalités sanitaires exigées par le Royaume d’Arabie Saoudite pour le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Le ministre de la Santé, qui a fait le tour du site de l’institut Islamique de Dakar pour se rendre compte de la situation des équipes médicales, à pied d’œuvre depuis le 12 décembre dernier, en compagnie du Commissaire Général au Pèlerinage à La Mecque, Cheikh Ahmed Tidiane Aly Cissé et le directeur de la Santé, le Dr Mandiaye Loume, a indiqué à la fin de sa visite qu’il y avait une collaboration exemplaire entre les agents de santé affectés à la visite médicale et à la vaccination des pèlerins (7500 en tout) et le commissariat général au pèlerinage. C’était l’occasion également pour le ministre de réceptionner sur les lieux même un lot de 15000 doses de vaccins contre la méningite pour une valeur de 50 millions de Fcfa débloqués par l’Etat au bénéfice gratuitement des pèlerins musulmans. Le ministère a également dégagé d’autres moyens dont des vaccins contre la fièvre jaune, des médicaments, du matériel médico-chirurgical, 10000 cartes de santé pour la visite d’aptitude, 10000 carnets de vaccination internationale et 20000 seringues. Le Pr Awa Marie Coll Seck a indiqué que la vaccination contre la méningite a donc bien commencé. Le ministre a précisé que le vaccin contre la méningite, le vaccin ACYW135 a été commandé en Grande-Bretagne, car il n’existait pas au Sénégal. Selon le ministre : “ la méningite, celle dite asiatique, contre laquelle ce vaccin protège, existe au Sénégal, mais n’y sévit pas ”. “ Donc, a-t-elle souligné, il fallait le commander et nous l’avons vite obtenu, après une prospection internationale diligente et acheminé pour protéger les pèlerins ”. “ Les autorités saoudiennes avaient pour leur part déjà averti les différents Etats que leurs pèlerins n’obtiendraient pas le visa d’entrée s’ils n’étaient pas vaccinés contre cette souche de méningite ”, nous a confié le ministre de la Santé. FARA DIAW
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10755&index__edition=9491
Lutte contre la méningite : Mieux vaut prévenir - Observateur paalga N°5566 du 17/01/02
Le mercredi 15 janvier 2002 a eu lieu, dans la salle de réunions de l'hôtel Soritel, une conférence de presse organisée par le ministère de la Santé. Il s'est agi, pour ce département, de présenter son plan d'action contre la méningite courant 2002. Cette conférence a été animée par le secrétaire général dudit ministère, assisté d'un représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), des directeurs de la Santé publique, de la Médecine préventive et de la CAMEG. Lire l'article
La méningite : une terrible maladie - Le soleil - Sénégal - 17/01/02
Sa simple évocation effraye toujours, surtout les parents, en raison de sa contagion épidémique dans les écoles et de ces conséquences parfois mortelles lorsqu’elle n’est pas soignée à temps. Il existe plusieurs sortes de méningite plus ou moins graves. Dans tous les cas, il faut réagir vite, le traitement d’une méningite est toujours une urgence médicale, qui de plus, ne concerne pas uniquement le malade, mais également tout son entourage. Il en est de même pour les grands rassemblements de personnes comme le pélérinage aux lieux Saints de l’Islam. Les autorités saoudiennes sont extrêmement pointilleux sur la vaccination effective des pélerins, dont près de trois millions se retrouvent sur leur sol chaque année pendant la période du hadj...Lire l'article
Personnes infectées et affectées: témoignage de mme "Salaka Vince" - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 16/01/02
Malgré l'existence des associations et des structures de lutte contre le sida, des malades manquent de soins adéquats, car n'ayant pas de moyens pour se payer les produits même à prix social. Désespérés, ces derniers se résignent et n'attendent que des oeuvres de charité de certaines bonnes volontés. Sont de ceux-là, Mme Célestine Sanou, épouse du défunt artiste-musicien, Sanou Salaka Vincent communément appelé "Salaka Vince". Ignorance ou simple négligence, veuve Sanou n'a pris son mal au sérieux que lorsque son état s'est empiré il y a de cela trois mois. Dans un entretien qu'elle a accordé à Sidwaya, elle nous parle de sa situation de personne malade du sida. Lire l'article
Journées Nationales de Vaccination : L’ensemble des parties prenantes mobilisées pour assurer le succès de la campagne
Agence mauritanienne d'information - Mauritanie - 16/01/02
Nouakchott, 16 Jan (AMI) - La particularité des prochaines Journées Nationales de Vaccination (JNV) est qu’elles sont érigées en campagne d’accélération de l’éradication de la poliomyélite. C’est en ces termes que le Dr Ishagh Ould Khalef, coordinateur du Programme Elargi de Vaccination (PEV) a qualifié les JNV dont la première phase se déroulera les 20, 21, 22 et 23 janvier prochain sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Lire l'article
Lutte contre le sida : Les enseignants créent une ONG pour se prémunir - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 16/01/02
Si un enseignant meurt par jour, il est nécessaire que la mobilisation devienne urgente. Ainsi une Organisation non gouvernementale (ONG) a été créée le 15 mars 20000 dans les locaux de la société 3MBT sur le Boulevard des Martyrs. Elle est composée de 7 membres dont des enseignants, des médecins et des opérateurs économiques nationaux. Son président, enseignant de profession, est Monsieur Assogba Jean-François d’Assise. De nombreuses communications faites depuis quelque temps sur les ravages du sida dans le système éducatif ivoirien interpellent plus d’un. Face à la pauvreté de tous les corps sociaux et surtout des enseignants, il nous est apparu impérieux de créer l’ONG-Enseignant face au sida qui se veut être le relais des programmes de lutte contre cette pandémie, en se fixant les objectifs bien précis. Aller à la rencontre des enseignants partout en Côte d’Ivoire sur invitation ou pas, sans distinction de partis politiques pour diffuser les méthodes de prévention avec distribution de préservatifs dans le respect de la dignité humaine en tenant compte de diversités culturelles et afin d’instaurer des comportements sains. Sans pour autant encourager la dépravation des mœurs, il faut s’armer de courage pour observer l’abstinence : encourager le dépistage volontaire chez les enseignants, accorder les prises en charge, l’aide morale, matérielle, juridique aux enseignants séropositifs, aux orphelins, aux veufs et veuves. Ces paroles ont été plusieurs fois répétées. Et pourtant les comportements ne changent pas. Les rues, les boulevards sont des stands de dépravation faisant fi du ravage du VIH/sida. LAMBERT AKA
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9197
Campagne de vaccination contre la rougeole - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 16/01/02
Le district sanitaire de Boussé, à l'instar des autres districts du pays, a organisé du 18 au 30 décembre 2001, une campagne de vaccination contre la rougeole. Au total, 143 agents vaccinateurs ont été mobilisés pour mener à bien ce noble travail de prévention. Sur une population-cible de 53 708 enfants à vacciner, 57 557 enfants de 9 mois à 14 ans ont été vaccinés, soit un taux de couverture vaccinale de 107,17%. De l'avis du médecin-chef du district sanitaire de Boussé, le docteur Mamoudou Barro, pour atteindre ce résultat satisfaisant, on ne saurait passer sous silence, l'implication très remarquée et la disponibilité constante des autorités administratives, locales, des responsables administratifs des villages (RAV) et des comités de gestion (COGES) des formations sanitaires. Au cours de la campagne, force est de constater que les difficultés n'ont pas manqué. Outre le problème de chaîne de froid, on notait également le manque de moyens de locomotion (motos), la non maîtrise de la tranche d'âge, et le refus de certains qui disent avoir déjà contracté la maladie. Sanzié Kini
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201160661.html
Les experts de l'Ebola ne sont pas encore retournés à Mekambo - IRIN - 16/01/02
L'équipe internationale d'experts de l'Ebola , qui ont été temporairement transférés de Mekambo, dans la province d'Ogooué-Ivindo, dans le nord du Gabon, à cause de l'hostilité des villageois il y a une semaine, devait réexaminer la situation mardi à Libreville, la capitale, a annoncé la Fédération Internationale de la Croix-Rouge (FICR). Une équipe médicale de la FICR qui est retournée d'une mission d'évaluation dans la région lundi, devait faire devant la réunion d'examen un point d'information sur ses constatations, avant que la décision du retour ne soit prise, a indiqué mardi à IRIN Andrei Neacsu, un porte-parole. "L'équipe - Emilien Fouda et Annie Boma - a constaté que les habitants étaient plus réceptifs, mais qu íls hésitaient encore à accepter le retour des experts internationaux. Mais les 32 bénévoles de la FICR et les autorités locales continuent à conseiller les habitants et à agir comme médiateurs. Nous espérons que les experts seront bientôt en mesure de retourner", a déclaré M. Neacsu. L'Organisation mondiale de la santé a indiqué le 9 janvier que l'équipe, qui s'emploie avec les autorités locales à contenir une épidémie de fièvre hémorragique Ebola au Gabon et dans la République du Congo voisine, a été transférée pour des raisons de sécurité de Mekambo à Makokou, qui se trouvent toutes les deux au Gabon. Les responsables de la FIRC au Gabon ont souligné que la décision a été motivée par l'hostilité locale survenue lorsque les experts ont tenté de faire cesser des rites traditionnels d'enterrement, tels que la toilette des corps des défunts, dans le but d'empêcher la propagation de la maladie. Détecté il y a environ deux mois, l'Ebola a fait 25 morts au Gabon et au Congo jusqu'à la semaine dernière. Trente-quatre cas confirmés au total ont été enregistrés, tandis que 231 autres personnes ont été identifiées pour contrôle, a ajouté l'OMS. Il est transmis par un contact direct avec des sécrétions des personnes infectées. Il n'existe pas de traitement et, entre 50 et 90 pour cent des victimes en meurent.
Formation des formateurs en matière de lutte contre le SIDA : Éclairer davantage les participants sur les voies de transmission de la maladie
Agence mauritanienne d'information - Mauritanie - 15/01/02
Kiffa, 15 Jan (AMI) - Un atelier régional de formation de formateurs dans le domaine de la lutte contre le SIDA a débuté hier à Kiffa. Organisé par le Programme National de Lutte contre le SIDA en collaboration avec l’OMS et le Programme des Nations Unies de lutte contre le SIDA, l’atelier, qui regroupe des représentants des wilaya des deux Hodh, de l’Assaba et du Tagant, vise à former des formateurs régionaux en matière de lutte contre le SIDA. L’atelier, qui dure 5 jours, permettra aux participants d’entendre des exposés sur la maladie, ses voies de transmission et sa prévention. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présidence de M. Cheikh Ould Tfeil, wali mouçaid chargé des affaires administratives et en présence du hakem de la moughataa de Kiffa, du maire de cette ville, du directeur régional de la santé et de l’action sociale et d’un conseiller du Programme National de Lutte contre le SIDA. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020115.htm
Dr Guié Fidèle : “le fibrome naso-pharyngien est une tumeur bénigne” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/01/02
Mention très honorable avec possibilité d’échange des travaux avec d’autres universités. C’est le résultat qui a sanctionné les nombreuses semaines de recherche de l’étudiant Guéi Fidèle Silvère qui était face au jury récemment à la faculté de médecine de l’Université de Cocody. Les travaux ayant porté sur le “ fibrome naso-pharyngien à propos d’un cas à Abidjan ” ont permis à l’impétrant de démontrer que cette pathologie est une tumeur bénigne qui concerne exclusivement les sujets jeunes de sexe masculin mais de race blanche de préférence. Puis après avoir mis l’accent sur le caractère très saignant de cette tumeur ainsi que sur ses conséquences (déformation du visage au cas où le mal n’est pas très vite détecté. Il a attiré l’attention des membres du jury et des spécialistes en ORL sur la nécessité de procéder à une analyse approfondie avant toute intervention chirurgicale. Toutefois, il a rassuré que bien qu’il existe quelques cas isolés de fibrome naso-pharygien en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Aussi le jury avec à sa tête le Pr. Mema Bamba, après en avoir délibéré a-t-il rendu hommage à l’impétrant pour la pertinence des résultats de sa recherche. Il l’a admis comme médecin d’Etat à l’issue de la cérémonie. De fait, selon le Dr Guéi Fidèle, l’objectif principal de ces recherches était de relever que cette tumeur bénigne qui naît au niveau des orifices chez le sujet jeune masculin dont l’âge varie entre 12 ans et plus mérite que l’on s’y intéresse. JEAN-LOUIS MAKE
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9184
3 tonnes de médicaments, des livres et cahiers - Sud quotidien - Sénégal - 15/01/02
"Ce sont des impressions de satisfaction et de bonheur qui m'animent. Ce geste m'est allé droit au coeur. Cette action venue de l'étranger est à saluer. Ils ont pensé à nous. La délégation spéciale et le secrétaire municipal saluent le geste. Les médicaments et le matériel didactique sont utiles et vont revenir à qui de droit". Tels sont les propos recueillis auprès de Serigne Sougou Guèye président de la délégation spéciale de Mbour le 11 janvier, au cours de la remise de don de 3 tonnes de médicaments des livres et du matériel didactique de la commune française d'Arras. La manifestation qui s'est déroulée en face de l'Hôtel de Ville a permis au maire d'Arras, Jean Marie Valerenberghe, un sénateur français, de s'expliquer sur la portée de leurs actions au Sénégal: "le camion chargé de 15 tonnes de matériel est partie d'Arras le 28 décembre, par la route pour le Sénégal. Nous avons agi au nom de l'Association "Arras-Afrique-Amitie". Il s'est félicité de cette association humanitaire qui leur a permis de déposer tout le long de leur raid au Sénégal du matériel médical à l'Hôpital de Saint-Louis, le 11 janvier et pour terminer à l'Hôpital le Dantec de Dakar. Quant à Evelyne Beaumond son adjointe, le parcours difficile de leur rallye d'un type particulier a permis de traverser des villages où des besoins en matériel médical se font sentir pour essayer de faire des efforts en vue de les en doter. En attendant, la venue de deux prochains containers de médicaments, de livres et de cahiers, les localités de Fissel ont reçu des jouets pour les enfants. des ballons de Basket pour Mbour, un coulter et un microscope pour le laboratoire d'analyse Bio Pasteur en vue d'alléger les attentes des résultats pour les populations qui devraient rester des jours pour les avoir. Les responsables de cette action qui collectent des dons en France auprès des associations humanitaires de bonne volonté, comptent s'investir dans le projet des cases des "tout-petits" en participant au financement. Samba Niebe BA
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/15012002.htm
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