Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Janvier 2002
www_santetropicale_com Consultez les Archives
Page d'accueil Les_archives_de_nos_publications L_actualité_de_la_santé_tropicale Annuaire de la santé tropicale Forum de la santé tropicale La_liste_des_médicaments_disponibles_en_Afrique Nos_coordonnées_complètes
Recrudescence des maladies tropicales - Le soleil - Sénégal - 14/01/02
Un rapport du Haut comité de santé publique français souligne la montée, depuis 10 ans, de maladies tropicales comme la dengue et divers types de fièvres ou de grippes dont la plupart viendrait d'Afrique. D'après le virologue Claude Chastel, professeur à la faculté de médecine de Brest, "du fait du réchauffement de la planète, les oiseaux migrent et quittent l'Afrique plus tôt. Ils arrivent en avance en France et en Europe, et pondent de huit à dix jours plus tôt, ce qui est considérable."
Outre les oiseaux, le rapport parle aussi des moustiques comme vecteurs des graves encéphalites, qui frappent les hommes et les bêtes en France depuis 1990. En guise d'exemple, il cite le moustique culex capable de transmettre le virus West Nile, apparu en Algérie et au Maroc en 1994 avant d'atteindre l'Hexagone.
Si les oiseaux et les moustiques transportent les germes, le rapport du Haut Conseil de la santé publique pointe du doigt les touristes, les scientifiques qui vont sur le terrain, les médecins et employés des organisations non gouvernementales, les journalistes, les militaires en missions de renseignement, les migrants de retour de congé dans leurs pays d'origine avec séjour au village, surtout dans les zones rurales déstabilisées par les guerres ou les conflits locaux.
Les rapporteurs pensent que face à ces maladies dites émergentes venant d'Afrique et de certaines zones tropicales de la planète, la France dispose de "moyens de préventions vaccinales très limités, sans compter que les traitements curatifs sont quasi inexistants; résultat, on assiste à une recrudescence des infections virales hautement létales c'est-à-dire mortelles".
Au premier rang de ces maladies tropicales qui menacent la France figure notamment la dengue, dont une forme hémorragique avec syndrome de choc est en extension. Durant l'été 2000, une région française, la Camargue, a été touchée, faisant quelques victimes seulement chez les chevaux, d'où la reprise des campagnes de démoustication de plus en plus régulières.
Le rapport reste cependant sourd sur la question de savoir si ce diagnostic va influer sur les conditions à remplir pour obtenir un visa quand on vient des pays considérés comme à risque. (PANA)
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10629&index__edition=9488
Une équipe d'experts de l'Ebola temporairement transférée - IRIN - 14/01/02
Des experts internationaux de l'Ebola ont été temporairement transférés d'une région au nord du Gabon en raison de l'hostilité des villageois, ont informé des agences humanitaires. L'OMS a indiqué mercredi que l'équipe, qui s'employait à contenir une épidémie de fièvre hémorragique Ebola au Gabon et dans la République du Congo voisine a été transférée de Mekambo à Makokou pour des raison de sécurité. Les deux régions se trouvent dans le nord du Gabon. Des responsables de la Croix-Rouge au Gabon ont souligné que la décision a été prise à cause de l'hostilité locale que l'équipe a provoquée en tentant de faire cesser des rites traditionnels d'enterrement tels que la toilette des corps des défunts, dans l'objectif de réduire la propagation de la maladie. "L'équipe examine la situation actuelle avec les autorités nationales et provinciales et projette de retourner dès que possible à Mekambo afin de poursuivre ses efforts visant à contenir l'épidémie, en collaboration avec les autorités locales", a précisé l'OMS. La Croix-Rouge du Gabon, appuyée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, cherche aussi à rétablir l'accès pour l'équipe. "Un problème similaire s'était produit dans une autre région en décembre, et des bénévoles de la Croix-Rouge recrutés au sein des communautés affectées ont été en mesure d'agir comme médiateurs et de persuader les villageois de lever les barrages routiers empêchant l'équipe médicale internationale d'entrer dans le village", a indiqué la Fédération jeudi. Le communiqué cite un expert de l'Ebola de la Fédération au Gabon, Razak Akadiri, selon qui les bénévoles vont expliquer à la population locale les démarches requises pour veiller à contenir l'épidémie. Détecté il y a environ deux mois, le virus a tué 25 personnes au Gabon et au Congo à la date de lundi. Trente-quatre cas ont été confirmés, tandis que 231 personnes ont été identifiées pour être mises sous surveillance, a expliqué l'OMS. L'Ebola est transmis par un contact direct avec des sécrétions des personnes infectées. Il n'existe pas de traitement et près de 50 à 90 pour cent des victimes en meurent.
L'OMS pour une augmentation des dépenses de santé en Afrique - Le soleil - Sénégal - 14/01/02
Paris - La directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Gro Harlem Bruntland, a transmis récemment au ministre français délégué à la Santé Bernard Kouchner un rapport dans lequel des experts mandatés par son institution prônent une augmentation substantielle des dépenses de santé en Afrique, a-t-on appris ce jeudi, de source officielle à Paris. Lire l'article
Medico-psycho-pédagogie : “La Page blanche” sollicite la générosité des Ivoiriens - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/01/02
Le centre médico-psychio-pédagogique dénommé La Page Blanche situé à Cocody les 2 Plateaux a organisé récemment une journée porte ouverte dans le cadre de ses 10 années d’existence. Il s’agissait pour les organisateurs de faire découvrir la vie des enfants et adolescents porteurs d’un handicap et solliciter par la même occasion la générosité de tous les citoyens.
Cette fête a donné lieu à l’exposition des œuvres réalisées par les enfants du centre : jouets, peintures, nappes, serviettes de tables, objets divers. “ Au départ, c’étaient les épouses des coopérants qui s’occupaient d’eux et une fois que les contrats sont terminés, les parents se retrouvaient avec les enfants sur les bras ” raconte Dr Nicadie, président de l’association. C’est ainsi qu’ils se sont regroupés en 1991 au sein de l’Areea (Association pour la réinsertion des enfants par une éducation adaptée). Laquelle a été reconnue en 1994. L’objectif de l’Areea est d’organiser et de mobiliser les familles et les professionnels en vue de créer les conditions optimales de prise en charge et de réinsertion des enfants inadaptés par la mise en place d’une structure adéquate.
Le centre offre des programmes d’enseignement personnalisés et la progression se fait au rythme de chacun. La Page Blanche accueille 4 profils des pensionnaires répartis en fonction de leur handicap et de leur âge mental en classe regroupés de vie d’un effectif de 5 à 8 enfants. Le recrutement se fait à partir de 3 ans et s’étend sur l’année scolaire. Le centre a reçu plus de 400 enfants depuis sa création avec un effectif de 23 au titre de l’année 2000-2001. Et selon la directrice Mme Savané Moussikoura, la prise en charge de 100.000 f par mois n’est pas à la portée de tous les parents. Car, la Page Blanche bien que reconnue par les ministères de la Santé publique et des Affaires sociales et de l’Education nationale depuis près de dix ans ne bénéfice pas de subvention. VANIÉ PROSPER
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9150
Mortalité maternelle, excision, scolarisation des filles ....: 10 milliards FCFA du FNUAP à Kolda et Tambacounda - Le soleil - Sénégal - 14/01/02
Tambacounda et Kolda sont les deux régions qui bénéficieront du Prochain programme du Fonds des Nations-Unies pour la Population d’un coût global estimé à environ 10 milliards de FCFA. Il va démarrer d'ici fin janvier - début février 2002 pour s'étaler jusqu'au 31 Décembre 2006 et sera axé sur la santé de la reproduction notamment des adolescents, la maternité à moindre risque, la scolarisation des filles et les questions de genre. Lire l'article
Réforme hospitalière : formation des personnels des établissements de santé - Le soleil - Sénégal - 14/01/02
La réforme hospitalière, débutée en 1998 par une loi transformant les hôpitaux en établissements publics de santé (EPS) dotés d’une autonomie de gestion, sera aujourd’hui, au centre de formation judiciaire de l’école nationale d’administration (ENA) et sous la présidence du Pr Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de la Prévention, au centre d’une journée de validation d’un programme de formation des personnels de santé et d’accompagnement de cette même réforme. L’ouverture de cette importante rencontre sur le processus de la réforme hospitalière qui se fraie encore son chemin sera présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck, en présence du ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, M. Yéro Dé et de l’ambassadeur de France à Dakar. Ce programme concernera douze modules de formation, dont l’économie de la Santé, l’organisation hospitalière, la comptabilité, la gestion financière, la gestion des soins infirmiers, l’audit et le contrôle interne, le service social, la gestion des ressources matérielles et humaines, la gestion budgétaire. Le lancement de ce programme, rappelle-t-on, fait suite, il y a de cela un peu plus de deux semaines, au passage devant une commission nationale, des directions d’établissements de santé pour la validation de leur projet d’établissement. D’ailleurs, on attendait encore la “ livraison ” une bonne fois pour toute, des outils de gestion. Ce programme arrive donc à son heure et devrait mieux armer les EPS afin qu’ils remplissent les principaux objectifs fixés par cette réforme et qui sont : des soins de santé performants et de qualité, l’accessibilité à ces soins et la participation des EPS à un meilleur développement du système hospitalier. FARA DIAW
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10626&index__edition=9488
Lutte contre le sida Assana va traquer le virus partout en Côte d’Ivoire - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/01/02
La journée du vendredi 11 janvier a été particulièrement chargée pour Mme Assana Sangaré Ouattara, ministre déléguée auprès du premier ministre chargée de la lutte contre le sida. Elle a en effet, ce jour-là rencontré tour à tour les ONG internationales et nationales et les religieux, le groupe thématique Onusida, les coopérations bilatérales et multilatérales , le patronat, la fédération des industriels et les sponsors, tous partenaires dans l’organisation du “ tour de la Côte d’Ivoire, contre le sida ”. Lequel tour sera lancé le 24 janvier prochain à l’Hôtel Sofitel du Plateau. Et un tel événement ne peut se faire sans la participation des partenaires traditionnels du MLS (ministère délégué auprès du premier ministre chargé de la lutte contre le sida). Selon Mme la ministre Assana Sangaré Ouattara, le tour de la Côte d’Ivoire contre le sida permettra d’atteindre plusieurs objectifs à savoir réaliser l’état des lieux dans le domaine de la prise en charge et la prévention, sensibiliser la population sur l’ampleur de l’épidémie, impliquer tous les leaders dans chaque département et enfin mettre en place les comités départementaux.
“ Nous comptons sur l’appui de nos partenaires pour relever le défi. Non seulement, il faut une solidarité nationale mais également internationale ” précise-t-elle. Sur ce point, Mme la ministre peut être tranquille car à l’issue des différentes séances de travail, tous les partenaires invités se sont montrés disponibles et prêts à apporter leur soutien financier.
La Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, est confrontée depuis plus d’une décennie à la pandémie du vih/sida. Les 2 premiers cas du sida ont été découverts en 1985. Elle est le pays le plus touché de la sous-région avec une prévalence variant de 7 à 12% selon les régions. Les deux virus vih1 et vih 2 sont présents. On dénombre 56 000 cas et une estimation de 1 million de séropositifs, selon les statistiques de 2000. L’analyse de la situation et la réponse ont permis de relever la gravité de la pandémie et les efforts de lutte à déployer par espérer réduire la propagation du vih/sida. C’est dans ce cadre que le ministère organise le tour de la Côte d’Ivoire contre le sida. “ Nous allons à l’intérieur pour mener la décentralisation car la lutte ne s’arrête pas au niveau d’Abidjan ” indique Mme Assana.
L’organisation du tour nécessite la mobilisation des leaders dans chaque département : préfet, sous-préfet, maires et députés. On procédera à l’installation d’un délégué départemental qui sera le représentant du ministre. Sa mission est de mobiliser les populations, de coordonner toutes les activités de lutte sur place. Le tour commencera par les départements d’Aboisso et Adiaké en février pour prendre fin à San Pedro en décembre avec la célébration de la journée mondiale du sida. PROSPER VANIE
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9149
Hôpital Albert Royer de Fann: la bienfaisance au chevet des enfants - Le soleil - Sénégal - 12/01/02
Prendre un enfant par la main, c’est bien ; le faire sourire c’est mieux encore. Hier, les enfants malades et hospitalisés au centre Albert Royer de Fann ont retrouvé le sourire en recevant des cadeaux de l’association Femmes, enfants/Lutte contre la pauvreté (Afelp). Un genre d’arbre de Noël, que les membres de cette association de bienfaisance ont tenu à renouveler. Déjà, l’année dernière l’Afelp, en partenariat avec la Fédération de la Haute Garonne de France, était près des enfants hospitalisés à Albert Royer. Une quarantaine d’enfants malades accompagnés de leurs parents ont reçu des jouets et des gâteaux empaquetés sous les soins de l’Afelp. Selon, Oumar Niang, Directeur de l’hôpital Albert Royer ce geste de l’association vient s’ajouter à la réfection des salles, aux dons de vaccins, de l’achat de médicament pour le traitement des maladies opportunistes et à l’octroi de subventions au centre assuré depuis un an par l’Afelp. Avec l’option d’assurer un suivi médical et social établi sur deux ans, pour un montant de quelque dix millions de francs Cfa, en partenariat avec la Fédération de Haute-Garonne, l’Afelp a déjà équipé la salle de consultation de l’hôpital Albert Royer et soutenu financièrement les familles d’accueil des orphelins. Mme Kiné Cissé Niang, la présidente de l’association Femmes, enfants/Lutte contre la pauvreté affirme que toutes ces actions ne sont, sans aucun doute, que l’entame d’un partenariat dans lequel elles affirment leur ferme volonté de parvenir à bâtir “ un environnement propice au soulagement de la peine de ceux qui souffrent, de parvenir à la limitation de l’extension, voire l’éradication des maladies infantiles. ” Le projet développé en faveur de l’hôpital d’enfants Albert Royer, constitue avec celui, prévu pour le Daara de Malika et l’appui à l’alphabétisation de groupements féminins, les principales actions de l’association Afelp, crée il y a deux ans. OMAR DIOUF
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10615&index__edition=9487
Une association veut relancer la sensibilisation sur la dépigmentation artificielle - Le soleil - Sénégal - 12/01/02
Les conséquences du “khessal” ou la dépigmentation artificielle de la peau tendent à devenir, au Sénégal, une question de santé majeure. C’est justement d’un groupe de Sénégalais et de Sénégalaise qui, lasses de parler entre eux des méfaits du “ khessal ” et d’en constater l’ampleur dans leur vie professionnelle, a décidé de créer une association de sensibilisation sur les dangers de cette pratique. Lire la suite
Entretien des hôpitaux Le privé prend la relève - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/01/02
L’Agence de nettoyage et d’entretien des hôpitaux de Côte d’Ivoire (ANEHCI) vient de terminer la formation, 39 agents. Cette première promotion baptisée : “ qualité des prestations au service de nos partenaires ” a reçu son parchemin récemment. Sa manifestation qui s’est déroulée au Groupe Kibio-Protection 2000 était placée sous le co-parrainage du ministre de la Santé publique et celui de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Le médecin Lieutenant-Colonel Komet Danie,l Directeur de cabinet adjoint au ministère de la Santé, a invité l’ANEHCI à tenir la barre et à la faire monter chaque jour un peu plus haut. Pour M. Komet, de pareils actes positifs sont des signes en phase avec la politique de refondation prônée avec le gouvernement de la deuxième République. Il a demandé que l’ANEHCI ouvre grandement la porte à d’autres promotions pour que la meilleure offre soit donnée aux demandeurs. A cette première promotion qui peut brandir maintenant une attestation de formation, M. Komet a demandé de mettre en pratique dans les services respectifs les enseignements reçus. Puis il a promis d’avoir toujours une porte ouverte et l’oreille attentive chaque fois qu’il s’agit du personnel de l’ANEHCI. L’ANEHCI, dirigée par Mme Djè Amenan Delphine, a été créée en juillet 1998 par des déflatés de l’administration publique. Cette structure est née de la volonté du gouvernement de permettre aux ex-agents journaliers de s’organiser en groupement économique. Elle compte 950 agents d’entretien répandus sur l’ensemble du territoire national. Cependant, cette structure de professionnels dans l’entretien hospitalier connaît des difficultés de payement des salaires en raison des entraves administratives. Aussi M. Silué au nom de ses camarades a émis le voeu que les salaires qui sont déjà maigres soient régulièrement payés à temps. DOSSO D
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9131
285 millions d’équipement offerts par un Lions-Club Français - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/01/02
Un important lot de matériels d’équipements divers d’une valeur globale d’environ 285 millions F CFA a été officiellement remis au ministre de la Santé, le Pr Abouo N’Dori Raymond en présence de la première Dame, Mme Simone Gbagbo. La cérémonie de remise a eu lieu hier en début de matinée dans la cour de la direction des infrastructures, de l’équipement et de la maintenance à Treichville. Mme Simone Gbagbo qui a salué l’initiative des Lion’s club district 103 Est de France, et la Coopération Europe-Afrique pour la solidarité et le développement (CSD) a aussi rassuré leurs représentants de la reconnaissance du gouvernement. Elle a aussi relevé les efforts des paysans dans les régions de l’intérieur qui selon elle se trouvent le plus souvent bloqués par le manque de matériel d’équipement, non sans inviter d’autres bienfaiteurs à imiter l’exemple. Pour sa part le ministre de tutelle a assuré les donateurs qu’une attention particulière sera accordée aux matériels reçus. Il s’est surtout engagé à veiller à ce que les différentes destinations ne soient pas détournées. Le porte-parole des donateurs, S.E.M Alassane Salif N’Diaye, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France a réitéré sa volonté et son engagement à soutenir les efforts du gouvernement en demeurant son avocat auprès des autorités françaises et autres organisations de là-bas. Notons que ces équipements proviennent des régions de Nancy et de Strasbourg en France. Ils sont destinés à 16 structures sanitaires d’Abidjan et de l’intérieur du pays. JEAN-LOUIS MAKE
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9108
Le bilan des morts de l'Ebola s'élève à 24, informe l'OMS - IRIN - 10/01/02
Le bilan des morts de la fièvre hémorragique Ebola au Gabon et dans la République du Congo était de 24 au 6 janvier, a informé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a ajouté que 17 décès ont eu lieu au Gabon, où l'épidémie d'Ebola a été détectée le mois dernier. L'OMS a poursuivi que 33 cas ont été confirmés, 20 au Gabon et 13 dans des villages congolais aux abords de la frontière entre les deux pays. Quinze autres cas sont l'objet d'une enquête. Toutes les personnes ayant eu un contact direct ou suspecté avec du sang ou d'autres sécrétions des cas d'Ebola ont été en observation durant 21 jours. Elle a aussi informé que 247 personnes faisaient l'objet d'un « suivi actif » dans les deux pays. Une équipe d'experts médicaux continue de collaborer étroitement avec des responsables du ministère de la Santé des deux côtés de la frontière, a rapporté l'OMS. « La Société de la Croix-Rouge gabonaise conduit des activités d'éducation sanitaire dans les villages gabonais », a-t-elle souligné. L'Ebola, qui porte le nom d'une rivière de la République démocratique du Congo où le virus avait été initialement découvert en 1976, est transmis par le contact direct avec des sécrétions des personnes infectées. Il n'a pas de traitement et, entre 50 et 90 pour cent des victimes en meurent.
Ensemble contre le Sida: situation des personnes infectees - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 10/01/02
Accès à la prise en charge pour le VIH/SIDA
Dans les pays les plus durement touchés, le Sida modifie déjà la structure démographique d'une manière sans précédent. De nombreuses maladies sont mortelles surtout pour les nourrissons et les personnes âgées, mais le Sida, lui, fait des ravages dans les rangs des adolescents. Dans le domaine de l'amélioration des soins aux personnes infectées par le VIH, l'attention mondiale s'est surtout portée récemment sur le coût des médicaments, et particulièrement sur le coût des médicaments antirétroviraux.
Mais l'accès aux médicaments n'est qu'un des besoins que rencontrent les personnes infectées par le VIH dans leur quête d'une vie qui reste saine et productive aussi longtemps que possible. Lire la suite
L’hôpital régional de Tamba : un projet d’établissement de 6 milliards de francs - Le soleil - Sénégal - 10/01/02
Insatisfaction des usagers et du personnel, insuffisance dans l’organisation et la gestion. Tels sont les principaux maux dont souffre l’hôpital régional de Tamba. Pour remédier à cette situation, l’hôpital régional vient de se doter d’un projet d’établissement évalué à plus de 6 milliards de francs CFA. Ce projet permettra d’une part, d’ici 5 ans, à cet établissement hospitalier d’améliorer son plateau technique, l’architecture et l’environnement (hygiène et assainissement) et, d’autre part, de renforcer la formation ainsi que la recherche. Lire l'article
Adultes et enfants vivant avec le Vih/Sida: estimations à fin 2001 - Sidwaya - Burkina Faso- 10/01/02
Total : 40 millions
1) Amérique du Nord : 940 000
2) Europe occidentale : 560 000
3) Europe orientale & Asie centrale : 1 million
4) Afrique du Nord & Moyen-Orient : 440 000
5) Caraïbes : 420 000
6) Afrique subsaharienne : 28,1 millions
7) Amérique latine : 1,4 million
8) Asie de l'Est & Pacifique : 1 million
9) Asie du Sud & du Sud-Est : 6,1 millions
10) Australie & Nouvelle-Zélande : 15 000.
Pèlerinage à La Mecque 2002 : Vaccination contre la méningite de type Asiatique le 15 janvier - Le soleil - Sénégal - 09/01/02
Plus de 3500 candidats au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam ont été inscrits à la date d’hier. “ Avec une nette prédominance des femmes ”, tient à préciser le Commissaire Général au pèlerinage Cheikh Ahmad Tidiane Aly Cissé. Les opérations se poursuivront jusqu’au 22 janvier prochain. Car, il est prévu d’affréter 9 vols de 580 passagers chacun. Déjà les 6 premiers vols sont pleins. Mais, tous les pèlerins devront sont tous convoqués le 15 janvier (mardi prochain), pour prendre le vaccin contre la méningite de type Asiatique. Ce vaccin qui était en rupture sur le marché national avait été commandé à l’étranger par le Commissaire Général. “ Il arrive le 11 janvier ”, a-t-il souligné. Cheikh Ahmad Tidiane Aly Cissé a rappelé l’obligation pour tout partant en pèlerinage de se faire vacciner, “ faute de quoi le visa de l’Arabie Saoudite ne sera pas apposé sur le passeport ”. Le commissaire général qui siège à l’Institut Islamique de Dakar tous les jours de 8 heures à 19 heures a demandé aux restauratrices de ne plus servir aux pèlerins des repas préparés la veille sans aucune garantie d’hygiène. “Toute restauratrice qui n’appliquera les règles que nous avons définies en la matière verra son autorisation retirée“, a-t-il précisé. À en juger par l’affluence des Dakarois, il est certain que la capitale enverra plus de pèlerins à La Mecque. “C’est la raison pour laquelle, pour la visite d’aptitude, 25 des 46 médecins commis siègent à Dakar ”, a révélé M. Cissé. Aujourd’hui, le commissaire se réjouit du fait qu ’” aucune faille n’a été constatée, ni une quelconque réclamation ou manquement d’un membre de la mission ”. KHALY TALL
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10496&index__edition=9484
Oubritenga: iec/excision- des élèves formés pour la lutte - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 09/01/02
Du 27 au 31 décembre 2001, une trentaine de collégiens et lycéens de la province ont été formés en IEC/excision. Cinq jours durant, les participants ont acquis les rudiments sur l'excision et l'IEC pour mener à bien dans leurs environnements immédiats, la mission de sensibilisation à eux confiée. Les objectifs de ce séminaire de formation étaient de permettre à la trentaine de participants venus de sept établissements secondaires de la province de l'Oubritenga de :
- maîtriser l'information concernant l'excision et ses méfaits ;
- répondre aux besoins d'information et d'éducation des groupes à risque concernant l'excision ;
- connaître le comité national et ses stratégies de lutte ;
- proposer une amélioration des stratégies de lutte.
Et pour atteindre ces objectifs, la formation a porté sur l'excision d'une part et l'IEC d'autre part. Ce qui a permis aux participants de prendre conscience de certaines pratiques traditionnelles néfastes pour la santé de la mère et de l'enfant, de maîtriser l'anatomie des organes génitaux de la femme, l'excision (définition, fondements, conséquences), la manipulation du mannequin, la législation sur les mutilations génitales féminines, l'organisation, le fonctionnement et les stratégies de lutte du CNLPE. Ils ont ensuite été outillés pour mener leur mission de sensibilisation à travers l'IEC, l'animation de groupes par la causerie et le counselling. Les jeux de rôle ont permis aux participants de consolider leurs acquis théoriques sur la causerie et le counselling.
Au final, les participants ont fait des propositions d'amélioration des stratégies en élaborant un plan d'actions qui s'étendra de janvier à février 2002. Ils ont aussi recommandé la mise à leur disposition du matériel nécessaire pour mener à bien leurs activités de sensibilisation. A l'issue du post-test, les facilitateurs ont jugé les objectifs pleinement atteints et le niveau de participation satisfaisant. Ce séminaire de formation des scolaires, troisième de la série après celles des Agents de santé communautaire (ASC) et des Délégués administratifs de villages (DAV), aura des impacts sur le comportement et l'attitude des populations. Déjà avec l'appui du comité provincial, les ASC et les DAV formés mènent avec détermination et conviction, des campagnes de sensibilisation dans des villages cibles.
C'est dire que l'action des élèves viendra renforcer celle déjà entreprise par les membres du comité provincial des ASC et des DAV. Il est à noter qu'une trentaine d'élèves du Kadiogo ont reçu la même formation et à la même période au CFFA de Kamboinsé. Abdias Cyprien Sawadogo
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201090538.html
La prévalence de la lèpre a diminué de 89 % - Le soleil - Sénégal - 09/01/02
A la fin 2000, la prévalence mondiale de la lèpre ne dépassait pas 1 cas pour 10.000, chiffre qui correspond à une réduction de 89 % par rapport à la situation relevée en 1985. Selon l'OMS, la lèpre reste "un problème de santé publique" dans 15 pays et l'Inde est de loin la nation la plus touchée. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publie dans son relevé épidémiologique hebdomadaire du 4 janvier 2002 un bilan de la situation mondiale de la lèpre en 2000. Ces chiffres traduisent une amélioration très nette depuis 1985. Cette année-là, la prévalence mondiale était de 12 pour 10.000 alors qu'elle a franchi en 2000 le seuil inférieur de 1 pour 10.000. Le Sénégal est à 0,5 cas pour 10.000. La lutte au niveau national a montré des résultats très satisfaisants : sur les 122 pays d'endémie en 1985, 107 sont parvenus à une éradication de la maladie en 2000. Les foyers épidémiques persistants se répartissent principalement dans six pays qui regroupent 83 % de la prévalence mondiale. Par ordre décroissant d'importance, ces pays sont l'Inde, le Brésil, le Myanmar, Madagascar, le Népal et le Mozambique. A elle seule, l'Inde porte 64 % de la prévalence et 78 % des nouveaux cas dans le monde.
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10477&index__edition=9484
Social centre anti-diabete Marc Sankale - allafrica.com - Sud quotidien - Sénégal - 09/01/02
Des médicaments offerts aux malades
Les Lions Club d'Afrique de l'Ouest ont offert un lot de médicaments au Centre anti-diabéte Marc Sankalé de l'Hôpital Abass Ndao de Dakar hier, mardi 08 janvier. Il comprend essentiellement des bandelettes réactives et des dépliants destinés à la sensibilisation des malades. Aussi, des séances de dépistage gratuit seront ainsi organisées sur l'étendue du territoire national. "L'éducation est un volet important pour reconnaître les signes de la maladie du diabète, changer les habitudes alimentaires, mais aussi identifier la population malade afin de pouvoir intervenir précocement", ont affirmé les responsables du Lions Club. Inauguré en 1992, le Centre Marc Sankalé est la seule structure de référence dans la sous région qui accueille des malades venus de toutes les régions du Sénégal mais aussi des pays limitrophes.
Il est également collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (oms). A ce jour, il assure la surveillance de près de 10000 patients. Cependant malgré cette vocation, il fait face à d'énormes difficultés. Le travail d'archivage et de suivi des dossiers des malades ralentit considérablement ses performances. A défaut d'une logistique informatique, ces dossiers sont encore manuellement compulsés et l'identification des malades qui sont déjà fichés dans les registres du Centre prend beaucoup de temps. La situation du personnel n'est guère plus reluisant compte tenu des effectifs relativement réduits. Aussi les infrastructures s'avèrent de plus en plus exiguës avec l'affluence grandissante des malades.
Autant de défis qui ont été relevés par le personnel soignant du Centre qui demande une aide plus substantielle au Lions Club. Quant aux malades, ils doivent faire face au coût de l'insuline, une substance dont la prise est indispensable pour les diabétiques insulino-dépendants. L'association des diabétiques a mis sur pied une coopérative pour faire face au coût de plus en plus prohibitif dans les officines de la place. Moussa Diop
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201090125.html
Contre la mortalité maternelle et infantile : 15 charrettes de services aux villages reculés de Kébémer - Le soleil - Sénégal - 09/01/02

Le département de Kébémer dans la région de Louga est l’une des localités au Sénégal où le taux d’accouchement à domicile est encore très élevé. Pour augmenter le nombre de femmes qui donnent la vie en présence d’un personnel de santé qualifié, un projet de recherche expérimentale santé de base communautaire (SBC) a été initié par le service national de la santé de la reproduction. Le projet a été piloté par le projet santé maternelle et infantile. Il s’agit, en fait, d’une étude sur l’approche participative en cours depuis le mois de février 2001 dans le département de Kébémer. D’une durée de 18 mois, ce programme-test, qui commence déjà à porter ses fruits, a été financé par l’USAID pour un coût global de 125 millions, selon le docteur Mbacké Mboup. Celui-ci en a fait la révélation au cours d’une cérémonie de réception de 15 charrettes mises à la disposition des agents de santé de base communautaire pour leur permettre d’offrir des services en santé de la reproduction et de donner des soins curatifs et préventifs dans les villages les plus reculés. Le but du projet, toujours selon le Dr Mboup, est de contribuer à l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des informations et des services de qualité en matière de santé de la reproduction suivant ses deux volets principaux : l’intervention et la recherche. La cérémonie de réception de ces charrettes aménagées qui peuvent en outre servir pour l’évacuation de malades, et d’équipements pour les maternités villageoises et autres cases de santé, a été l’occasion pour les différentes personnalités administratives et sanitaires de se féliciter des résultats obtenus à mi-parcours par le projet conduit avec “ minutie et efficacité ”. MAMADOU CISSE
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=10476&index__edition=9484

Campagne de vaccination préventive contre la méningite Du 18 au 31 janvier 2002 - Observateur paalga - Burkina Faso - 08/01/02
La lutte contre l'épidémie de méningite a toujours été une préoccupation pour les autorités politiques burkinabè. Et pour cause, la survenue de la méningite a chaque fois drainé son cortège de morts par milliers à travers le pays. La maîtrise de cette épidémie, qui est devenue cyclique, est très difficile du fait que les actions de lutte ne sont toujours déclenchées qu'une fois l'épidémie déjà installée. Lire la suite
Lutte contre le Sida : Les transporteurs contribuent pour 6 millions de francs - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/01/02
La première Dame, Mme Simone Gbagbo, a reçu hier en audience une délégation de responsables de sociétés exerçant sous la tutelle du ministère des Transports. Ce groupe de personnes qui avait à sa tête le ministre Kabran Appiah a procédé, à cette occasion, à la remise d’une enveloppe d’une valeur de 6,5 millions F CFA à Mme Simone Gbagbo qui, en retour, s’est félicitée de l’initiative de ses hôtes du jour. Selon elle, ce geste qui témoigne du succès de la récente campagne de lutte contre le sida entreprise par elle et le ministère délégué chargé de la Lutte contre le sida. Puis, après les avoir remercié, elle les encouragés à poursuivre dans ce sens. La première Dame les a surtout invités à donner du rythme à ce combat contre la pandémie du siècle, notamment par la multiplication d’affichages de sensibilisation sur les lieux de travail ainsi que dans les véhicules de transport, les billets d’avion, les aéroports et autres.
A ce propos d’ailleurs, Mme Simone Gbagbo a déclaré que “ ce que nous demandons, ce n’est pas des choses grandioses ou difficiles, mais de petites choses simples qui peuvent sensibiliser contre le sida (…) ”. Evoquant la prochaine coupe d’Afrique des nations qui se déroulera au Mali, la première Dame s’est réjouie de ce que les opérateurs qui transporteront les Ivoiriens aient convenu, en accord avec le ministère chargé de la Lutte contre le sida, de distribuer des préservatifs le long des voyages.
Auparavant, le ministre Kabran Appiah s’est dit honoré de la disponibilité de la première Dame et l’a félicitée pour la noblesse du combat qu’elle a décidé de mener. Il a surtout rapporté à son interlocuteurs que le geste fait par ses collaborateurs est l’expression de leur volonté manifeste de la soutenir. Enfin, il a assuré Mme Simone Gbagbo de la mobilisation de ceux-ci et de tout le ministère pour un succès total de sa campagne. Laquelle campagne, il faut le rappeler, a vu le volet officiel prendre fin l’année dernière. Composaient la délégation d’hier, les directeurs généraux de la Sotra, de Aeria, de l’Oser, de la Matca, de la Sitarail et du Guichet unique. JEAN-LOUIS MAKE
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9058
Télé-médecine:Le Sénégal au diapason des nouvelles technologies - allafrica.com - Sud quotidien - Sénégal - 08/01/02
La médecine, et beaucoup plus largement la santé, emprunte en ce debut d'année 2002, les chemins de la modernité tracés par l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.
La Fissa, présidée par Mme Ghislaine Alajouanine de l'association humanitaire française (force d'intervention sanitaire et satellitaire autoportée), soutenue par les ingénieurs du centre national d'études spaciales (Cnes) en partenariat avec le Pr. Eva Marie Coll Seck, ministre de la santé et de la prévention ainsi que l'association Education-santé présidée par Mme Viviane Wade, procède depuis le 02 janvier et ceci jusqu'à demain mercredi 09 janvier à une expérimentation de télé-médecine à Ninefesha (Kédougou) et à Bala (Goudiri). Mettre les hautes technologies au service de la santé pour tous, tel est l'objet de la télé-médecine afin de rapprocher le médecin de ses patients. Lire la suite
Les internes menacent de durcir leur grève - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso- 08/01/02
La campagne de vaccination contre la rougeole s'est déroulée du 18 au 30 décembre 2001 dans le district sanitaire de Koudougou. Un district qui comprend les départements de Koudougou, Imasgho, Nandiala, Poa, Kokologho, Bingo, Ramongho, Sabou, Thiou, Sourgou.
Selon l'agent de santé, Pitié Nébié de l'équipe de coordination et de supervision de la campagne, il avait été prévu initialement la vaccination de 154 949 enfants âgés de 9 mois à 14 ans dans le district sanitaire de Koudougou. Mais déjà, à la date du 26 décembre 2001, il s'est trouvé que 158 243 enfants ont été vaccinés soit 102,12% de l'effectif recensé au départ. Monsieur Nébié a expliqué ce dépassement du chiffre initial par le fait que les populations voisines du Sanguié ont chaque fois saisi l'opportunité de leurs déplacements au marché de Koudougou pour vacciner leurs enfants dans cette ville. Par ailleurs, de nombreux autres enfants dont les parents sont revenus de Côte d'Ivoire et n'ayant pas été recensés, ont également été vaccinés durant la campagne du 18 au 30 décembre 2001. Il a été mis à la disposition du district sanitaire de Koudougou 182 840 doses de vaccin et 449 personnes ont été mobilisées pour assurer la vaccination. Deux types de stratégies ont été conçues pour le déroulement de la campagne, à savoir la stratégie fixe et la stratégie avancée. Pour ce qui concerne la stratégie fixe, 45 centres fixes de vaccination ont été ouvertss sur l'étendue du district et qui ont permis de recevoir les parents avec leurs enfants pour être vaccinés.
S'agissant de la stratégie avancée, elle a consisté pour les équipes de vaccination à se déplacer de village en village pour vacciner les enfants. Le district sanitaire de Koudougou compte 162 villages et hameaux de culture. En matière de mobilisation sociale, le district a bénéficié de l'appui du haut-commissariat, des préfets de département de la province et de la Croix-Rouge.
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201080537.html
Théâtre : Hamlet noir, une clé de lecture à propos du Sida - Observateur paalga - Burkina Faso - 08/01/02
L'Association Siraba, basée à Bobo-Dioulasso, en collaboration avec le Centre de formation artistique et artisanale de Désiré Somé et le Centre de recherches interculturelles Koron Tle (Milan, Italie) a donné le lundi 7 janvier 2002 une conférence de presse au centre culturel français Georges-Méliès. Il s'est agi au cours de cette rencontre de présenter la réalisation d'un projet international de création théâtrale. Ce projet, qui a pour objectif l'adaptation d'Hamlet de William Shakespeare, est axé sur la sensibilisation sur le Sida. En rappel, l'Association Siraba a vu le jour en 1998 à Bobo-Dioulasso. Elle est née de la volonté d'artistes burkinabè résidant dans ladite ville et dont le souci est d'œuvrer à la promotion de l'art théâtral à travers des échanges et des formations...
C'est sous la houlette de Sotigui Kouyaté, Séréna Sartori, Dani Kouyaté, Désiré Somé, pour ne citer que ceux-là, que naîtra l'idée de la création d'Hamlet noir, une pièce théâtrale inspirée de celle de William Shakespeare. Ce spectacle est une conception de Séréna Sartori. Selon les animateurs de la cérémonie du jour, cette création vise "à donner une clé de lecture à même de provoquer un moment important de réflexion non seulement autour du Sida, la maladie qui risque de paralyser une génération et donc le processus de développement, mais également sur le rôle de l'art et de la culture face aux grands défis du monde". Cette initiative, outre l'aspect spectacle qui regroupe des artistes burkinabè et italiens, est un cadre de promotion des échanges culturels entre les deux pays mais aussi un engagement bilatéral contre le Sida. Hamlet noir, de l'avis des acteurs qui jouent la pièce, est une sensibilisation à l'égard des artistes eux-mêmes mais également un appel à une prise en charge des malades du Sida qui sont du reste impliqués dans le présent projet.
Participeront à la réalisation d'Hamlet noir, des artistes de renommée que sont entre autres Aminata Diallo/Glez, Ildevert Méda, Gervais Nombré, Marta Moroni, Stefano Raimondi... Notons que le specacle est coproduit par l'Association Siraba et le Centre de recherches interculturelles Koron Tle.
Ils bénéficient du soutien d'institutions spécialisées en divers domaines entre autres les ministères des Arts et de la Culture du Burkina, de la Santé, l'hôpital Sanou Sourou de Bobo-Dioulasso, l'Institut universitaire des maladies tropicales et infectueuses de l'hôpital L. Sacco de Milan (Italie). Avec une équipe formée de personnalités du monde artistique de la trempe de Séréna Sartori, Souleymane Koumaré, en collaboration avec Dani Kouyaté, Blandine Yaméogo (pour la chorégraphie) et bien d'autres, il est à parier que le public burkinabè, de la sous-région et au-delà aura un bon produit à savourer. Hamidou Ouédraogo
Lire l'article original : www.lobservateur.bf/debq.htm - ARCHIVE - Observateur paalga N°5559 du 08/01/02
Des cas sporadiques de méningite mais pas d'épidémie,affirme MSF - IRIN - 08/01/02
Médecins sans frontières (MSF)-Belgique a détecté la méningite chez trois personnes qu'elle avait soumises à un test dans le département de Koinadugu , dans l'est de la Sierra Leone, a annoncé lundi à IRIN Tom White, chef de la mission de MSF-Belgique. Il a néanmoins souligné que la situation n'était pas « épidémique ou une épidémie ». Les cas de cette maladie, endémique en Sierra Leone, sont attendus à cette époque de l'année durant laquelle le pays passe par une saison sèche, a-t-il signalé. M. White a indiqué que trois patients - âgés de 7, 8 et 35 ans - étaient issus de la même famille. « Tous les trois sont positifs pour la méningite », a-t-il confirmé. Ils ont été sélectionnés après que MSF-Belgique ait conduit un premier voyage d'enquête dans les villages de Kurunbola et de Fankoya, à l'est, à l'issue d'informations préliminaires des chefs locaux faisant état du décès de dix villageois de « symptômes semblables à ceux de la méningite ». Durant sa mission du 1er au 4 janvier, l'équipe a été en mesure de confirmer que trois personnes au moins étaient mortes de tels symptômes. Le chloramphénique, un remède contre la méningite, a été administré aux trois personnes infectées. MSF-Belgique projette de surveiller leur état de santé et d'effectuer des voyages réguliers dans la zone afin de s'assurer que la maladie est enrayée, a ajouté M. White. Il a souligné que son organisation espérait conduire une nouvelle mission vers la fin de la semaine, et qu'elle surveillait la situation en collaboration avec le ministère de la Santé, qui a dépêché une équipe dans la région lundi. La Sierra Leone est située à l'intérieur de la ceinture de la méningite en Afrique, qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest jusqu'en Ethiopie.
Télémédecine au Sénégal : Kédougou–Dakar en ligne - Le soleil - Sénégal - 08/01/02
Aïssatou Diallo, mariée depuis 15 ans, est stérile. Couchée sur une table de soins, elle a, à côté d’elle, un échographe, un ordinateur et un téléphone “ satellitaire ”. A son chevet, des membres de la FISSA (Force d’Intervention Sanitaire et Satellitaire Auto-portée), une association humanitaire française soutenue par les ingénieurs du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), des spécialistes sénégalais de la médecine du ministère de la Santé. Ces spécialistes s’affairent avec des gestes maîtrisés sur le cas de cette jeune malade, sous l’œil vigilant de la présidente de l’Association “ Education Santé ”, Mme Viviane Wade. Elle a, pendant tout le temps, observé ce manège technico-médical, une première en matière de télémédecine au Sénégal. Lire la suite
Accueil actualités Page précédente Page suivante
Copyright © 2002 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site