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L'actualité de la santé en Afrique

Acupuncture : Des soins de fil en aiguille. Les Camerounais ont de plus en plus recours à cette technique de la médecine chinoise - Mutations - Cameroun - 16/02/2004

Une simple maison d'habitation au carrefour de l'hôtel le Paradis à Ngousso, à proximité d'un débit de boisson. Une plaque qui donne des indications sur ce lieu assez spécial. Le centre de santé de médecine traditionnelle chinoise ne paye pas de mine. Pourtant, comme plusieurs autres centres visités à Yaoundé, il est assez fréquenté par des malades qui viennent y faire des séances d'acupuncture, une technique chinoise de soins vieille de plus de 5000 ans et reposant sur le placement judicieux d'aiguilles métalliques très fines (environ 0,22 millimètres) sur des points précis du corps humain. Le but ici étant d'équilibrer l'énergie vitale des organes du corps et de l'esprit.

Marie Noëlle Nguiateu de nationalité camerounaise et Hong de nationalité chinoise y travaillent à plein temps. Ainsi, dès 8 h du matin jusqu'à 16 h, elles reçoivent environ une dizaine de patients tous les jours ouvrables de la semaine. Chacun vient avec son problème précis. "Je souffre d'un mal de nerfs depuis bien longtemps. J'ai suivi un traitement dans un hôpital moderne et j'ai été soulagé. Mais là, je viens de rechuter et on m'a conseillé la médecine chinoise. Après un diagnostic fait par un médecin chinois, il m'a conseillé de faire dix séances d'acupuncture. Je ne suis qu'à la sixième et, je me sens nettement mieux. Mes douleurs du cou ont disparu", explique Jérôme B, un malade rencontré dans ledit centre.

En effet, les personnes souffrant de problèmes de nerfs, de rhumatismes, du mal d'estomac, de paralysies faciales ou encore les hémiplégiques ont de plus en plus recours à l'acupuncture, un art qui n'était pourtant pas autant répandu dans la ville de Yaoundé. Il y a quelques années, l'hôpital chinois de Mbalmayo était encore le seul endroit approprié pour de tels soins. Aujourd'hui, du centre de médecine chinoise sis au quartier Ngousso, à celui de Tsinga, en passant par ceux de Biyem-Assi, Medong ou à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, le fondement est le même. Une fois le diagnostic du médecin établi, le nombre de passage d'acupuncture prescrit, pas moins d'une dizaine pour tous les cas, avec une somme qui oscille entre 10 000 et 15 000 fCfa par séance, on passe à la pratique proprement dite. Mais avant ça, le praticien doit mettre son patient en confiance. Il le rassure sur le déroulement des soins. " Très souvent les malades ont peur. Avant de stériliser les aiguilles, nous les leur donnons. En les touchant, ils se familiarisent avec ce matériel qui une fois placées sur les points d'acupuncture, ne fait pourtant pas mal. L'introduction des aiguilles d'acupuncture se fait sans douleur ou comparable à la piqûre d'un moustique. Lorsque les aiguilles sont en place, le patient ressent ordinairement une sensation de bien-être et de détente ", explique le Dr Yiang du Centre de médecine chinoise de Biyem-Assi.

Pratique

Par ailleurs, cette science à la fois naturelle et empirique n'est pas aussi simple que d'aucun l'imagine. C'est-à-dire, que non seulement les symptômes de la maladie sont étudiés, mais autour tout le reste du corps. Une bonne évaluation peut prendre jusqu'à une heure trente et inclut un questionnement détaillé de chaque aspect de la santé, une observation de la langue et du corps, la prise des différents pouls et la palpation de certains points stratégiques du corps, situés sur les méridiens. De cette façon, il est possible de déterminer la cause initiale du problème pour ainsi le traiter à la source et éviter qu'il ne se reproduise. " Un cardiaque qui a mal aux nerfs ne peut pas être soumis à l'acupuncture pour éviter un éventuel choc. En un mot, l'essentiel de l'acupuncteur se trouve dans sa capacité du spécialiste à observer son patient en lui posant des questions sur son état général de santé afin d'identifier avec précision la véritable source du problème ", ajoute le spécialiste. Après, l'acupuncteur repère les points d'acupuncture, ces zones situées sur des trajets nommés méridiens et correspondant aux canaux d'énergie parcourant le corps. Et, avec une finesse qui évite la moindre douleur au malade et en quinze ou trente minutes, le tour est joué. Ainsi, la façon de piquer dépend de l'état de relaxation et de confiance du patient. À la fin, le patient a droit à un massage aux huiles essentielles pour décontracter ses muscles et chasser le froid. Cela favoriserait également l'évolution rapide du traitement. Marie Noëlle avoue qu'un patient avertit peut se piquer à domicile au cas où il ressent une douleur. Et que parlant de risque potentiel de contamination aux maladies, ils sont contourner par une hygiène scrupuleuse du matériel de travail et des pratiquants.

Sorèle Guebediang à Bessong(stagiaire)

Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1076924794


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