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Le Cames s' inquiète du faible taux de réussite - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/04/02

Les enseignants veulent tourner le dos à l’inertie Les Républiques du Burundi, de Madagascar, du Tchad, absentes à la 19ème session ordinaire du Conseil des ministres tenue à Abidjan du 8 au 13 avril, seront sans aucun doute heureuses des résultats de cette session. Une édition qui, au dire du ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, M. Atangana Mebara, président en exercice du Conseil des ministres du Cames, permettra désormais d’améliorer la visibilité et asseoir la crédibilité du Cames”. Les participants au forum d’Abidjan estiment avec une pointe de fierté et de légitimité, avoir “refusé le confortable conservalisme, tourné le dos à l’inertie” et surtout, “pris des mesures innovantes”: réduction du nombre des membres du CTS de 3 à 2 par pays ; obligation pour les recteurs membres du CCG de se faire prendre dorénavant en charge par leur université; recrutement pour l’instant d’un seul directeur de programme afin de pouvoir en suivre l’évolution, son impact sur le fonctionnement de l’institution. Sur cette base, la candidature de M. Jean Koudou, de la République Centrafricaine a été retenue…

Autres décisions: après avoir donné quitus au secrétaire général du Cames, professeur Mamadou M. Sall, pour sa gestion au titre de l’exercice 2001, le Conseil des ministres a adopté le budget 2003 équilibré en recettes et en dépenses à 556.369.996 francs CFA, en diminution de 9,31% par rapport au budget 2002. Il a en outre approuvé le projet de construction d’un bloc administratif avec deux salles de réunions et la construction sur un autre site à négocier avec le Burkina Faso, des logements pour le secrétaire général et les deux directeurs de programmes. Et ce n’est pas tout. Les institutions et pays membres du Cames entendent poursuivre la réflexion sur la proposition de faire payer des frais forfaitaires aux candidats. Le Conseil des ministres ne fait guère mystère d’une autre exigence: le paiement intégral des services à rendre avant toute instruction de dossier. Chose faite par ailleurs: la création de l’Ordre international des Palmes académiques du Cames (OIPA/CAMES) et la signature de l’accord présenté à cet effet.

Tout en réaffirmant le rôle d’évaluation du Cames, le conseil, préoccupé par les faibles taux de réussite répétés obtenus lors du concours d’agrégation de droit, sciences juridiques, économiques et de gestion, a demandé qu’un travail préalable rigoureux de sélection des dossiers se fasse dans les universités d’origine des candidats avec l’implication des doyens et des recteurs de ces universités. Il a encouragé les universités à utiliser les centres déjà identifiés en Afrique, pour la préparation des candidats à ce concours. Lorsque les universitaires, autorités politiques et partenaires du Cames se retrouveront en avril 2003 pour la prochaine session (et en marge de celle-ci) ils auront mûri la réflexion sur le “financement et développement de l’enseignement supérieur en Afrique”.

Mais ils se feront surtout fort de mettre un point d’honneur à la réussite de la 24ème session des comités consultatifs interafricains (CCI) qui se réunira à Libreville (Gabon), du 15 au 22 juillet 2002. Tout comme le 11ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontologie, médecine vétérinaire et production animale (du 9 au 19 décembre 2002 au Sénégal). Cet esprit présidera sûrement la tenue du 12ème colloque sur la pharmacopée et la médecine traditionnelle africaine à Kigali (Rwanda) du 5 au 9 novembre 2002.

D’autres grands rendez-vous pointent à l’horizon. Il s’agit entre autres, de la 25ème session des CCI (Mali, juillet 2003) du 11ème concours d’agrégation de droit, sciences juridiques, économiques et de gestion au Burkina Faso, en novembre 2003), du 21ème colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes, prévu au Sénégal en décembre 2003. On le voit bien, les réflexions menées à Abidjan pourraient donner à la 19ème session une “dimension historique ”, comme ont semblé le croire, les participants. Encore faut-il, comme l’a approuvé le ministre ivoirien Sery Bailly qui représentait à la clôture, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Abou Drahamane Sangaré, que les décisions prises ne restent pas lettre morte. Que les pays membres s’acquittent du paiement des contributions dues, etc. DOUH-L-PATRICE

Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=10481

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