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L'actualité de la santé en Afrique

Hôpital pédiatrique Charles-de-Gaulle : bilan de santé deux ans après - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 29/04/2003

Le centre hospitalier national pédiatrique Charles-de-Gaulle à Ouagadougou a célébré du 24 au 26 avril 2003 son deuxième anniversaire qui a été l'occasion d'une part de faire son bilan et d'autre part, d'informer le public sur ses prestations. La cérémonie s'est déroulée dans l'enceinte de l'établissement.

C'est en présence de la directrice générale de la tutelle des hôpitaux publics et du sous-secteur sanitaire privé, Dr Sanou Arlette, d'une dizaine de directeurs et chefs de services centraux du ministère de la Santé, que le directeur général du Centre hospitalier national pédiatrique Charles-de-Gaulle, M. Paul S. Nikièma, a rappelé l'historique de la structure et les services jusqu'ici rendus.

Il est à retenir à ce titre : La première pierre a été posée le 6 décembre 1996 à l'occasion du sommet France-Afrique par les présidents Jacques Chirac et Blaise Compaoré.
L'inauguration sera faite le 30 janvier 2001 par Mme Chirac.
Trois mois après, il recevra son premier malade, le 25 avril 2001.
Avec une capacité de 120 lits et un taux d'occupation estimé à 45,21%, le centre s'attelle à rendre plus agréables les séjours des malades. Lesquels, aux urgences, paient 7500 FCFA ; ce qui les dispense d'ordonnance et assure les frais des examens de base jusqu'à la sortie, selon le directeur général; autre chose, il faut 2000 FCFA/jour pour l'hospitalisation des enfants, à qui 3 à 4 repas seront servis.
Les prestations sont de qualité, ce qu'a rappelé le premier responsable : "Au-delà de l'aspect quantitatif des malades pris en charge durant deux ans, le centre met un point d'honneur sur la qualité des soins...".

Quelques difficultés existent

Toutefois, certaines difficultés récurrentes sont à surmonter pour préserver les acquis : il s'agit de la non-ouverture des urgences chirurgicales due à l'insuffisance de chirurgiens, le manque d'anesthésistes, de réanimateurs et d'attachés de santé en chirurgie et en anesthésie.
Par ailleurs, les interventions faites à froid peuvent entraîner certaines complications. Ce qui du reste dénote un certain engagement des agents techniques et spécialistes commis à la tâche.
Une autre difficulté majeure est celle budgétaire liée à la jeunesse de la structure et à l'insuffisance de certains investissements de base, compte tenu du niveau scientifique escompté pour l'établissement. D'où le cri du cœur de M. Paul S. Nikièma,qui craint que certains problèmes de gestion et surtout de fonctionnement au quotidien ne portent un coup à toute la bonne volonté des agents des différents services.

Philippe Bama

Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/quotidiens/societe2.asp?Numero=3090


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