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L'actualité de la santé en Afrique

Prévention des maladies : Le Sénégal déclare la guerre au paludisme - Le Soleil - Sénégal - 09/04/2004

Le paludisme est un problème majeur de santé publique au Sénégal. Tous les ans, le paludisme tue quelque 8.000 individus. Ce sont les femmes enceintes et les jeunes enfants qui sont les principales victimes. Récemment, à la veille de la célébration de la fête nationale de l'indépendance, le chef de l'Etat, Me Wade, déclarait : "notre pays vient de déclarer la guerre au paludisme qui fait des ravages au sein de nos populations".

La journée africaine du paludisme (JAP) sera célébrée, le 25 avril prochain, dans la localité de Bokidiawé, située dans la région de Matam. De nombreuses manifestations sont prévues à Kanel, Ranérou et Matam, les chefs-lieux des trois départements de la région Nord. Le Sénégal a été choisi, cette année, pour abriter cette Journée parce qu'il a produit des résultats appréciables dans la lutte contre cette maladie. On note aussi, au niveau le plus élevé de l'Etat, un fort engagement à faire reculer le paludisme.

Récemment, à la veille de la célébration de la fête nationale de l'indépendance, le chef de l'Etat, Me Wade, déclarait : "Malgré nos efforts dans le domaine de la santé, le plus grand de tous les chantiers où nous avons accompli des conquêtes certaines, il reste encore à faire, beaucoup à faire. Nous avons arrêté l'avancée du Sida, mais ne dormons pas sur nos lauriers. Efforçons-nous de conserver les acquis et de gagner de nouveaux territoires sur l'ennemi". Le président Wade avait ajouté : "notre pays vient de déclarer la guerre au paludisme qui fait des ravages au sein de nos populations." (1)

Le paludisme est effectivement un problème majeur de santé publique au Sénégal. 35 % des motifs de consultations dans les structures de santé sont relatifs à cette maladie. Dans la région de Matam, ce pourcentage grimpe à 47, 7 %. En outre, le paludisme tue quelque 8.000 individus chaque année. Ce sont les femmes enceintes et les jeunes enfants qui sont les principales victimes.
C'est dire donc qu'il y a encore d'énormes efforts à déployer, malgré le nombre et la qualité des interventions menées jusque dans les communautés les plus reculées. Lutter contre cette maladie n'est pas la seule affaire du ministère de la Santé et de la Prévention. Une des clés du succès est la mobilisation des communautés, une implication des organisations de la société civile et un partenariat efficace entre le privé et le public. Si le Sénégal a été choisi pour abriter les manifestations de la journée africaine, c'est certainement parce qu'il a engrangé quelques bons points dans ces domaines-là.

Faire reculer le paludisme est une préoccupation partagée par de nombreux pays africains. L'Afrique a voulu d'ailleurs se donner les moyens de gagner cette "guerre" dont parlait le président Wade. En effet, le 25 avril 2000, les chefs d'Etat et de gouvernement de 44 pays d'Afrique où le paludisme est endémique s'étaient réunis à Abuja, au Nigeria, à l'occasion du premier sommet sur le paludisme. Durant cette rencontre, les dirigeants africains ont ratifié la déclaration d'Abuja. A travers cette déclaration, ils s'engagent à intensifier leurs efforts pour réduire de moitié le fardeau du paludisme d'ici à 2010. Ils ont aussi défini les objectifs intermédiaires pour 2005. (2)

Le sommet d'Abuja a fixé un objectif ambitieux : accroître l'usage des moustiquaires imprégnées d'insecticide en Afrique pour obtenir, d'ici à 2005, une couverture d'au moins 60 % des groupes à risque (femmes enceintes et enfants âgés de moins de cinq ans). Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), l'usage régulier par les jeunes enfants des moustiquaires imprégnées d'insecticide peut réduire de 20 % la mortalité générale et de 50 % le nombre d'accès palustre.

Sources :

1. Message à la nation du président de la République, Me Abdoulaye Wade, 03 avril 2004.

2. Programme national de lutte contre le paludisme/Ministère de la Santé et de la Prévention.

EL BACHIR SOW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36461&index__edition=10157


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