L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

L'actualité de la santé en Afrique

DOCTEUR IBRA NDOYE : "Une conscience positive se développe contre le sida à Matam" - Walfadjri - Sénégal - 04/05/2003

Matam dispose de son comité régional de lutte contre le sida. Installé le 30 avril dernier, il va aider à la meilleure prise en charge d'une épidémie dont la forte prévalence dans la région est beaucoup liée à la forte émigration. Dans une zone où on trouve une forte prévalence du Vih/sida, le docteur Ibra Ndoye coordonnateur du Conseil national de lutte contre le sida fait le point.

Wal Fadjri : Au moment où vous procédez à l'installation d'un comité régional de lutte contre le sida à Matam, où en est l'évolution de la maladie dans la région ?

Dr Ibra Ndoye : Nous sommes dans une région où la migration constitue un des facteurs de la propagation du Vih. Et des études nous ont permis de constater une forte prévalence du sida. On a même atteint les 10 % dans la cible que constitue les familles d'immigrés. La situation devenait inquiétante, mais avec le temps et avec surtout les interventions que nous avons effectuées dans la région, on a enregistré une chute de cette prévalence jusqu'aux environs de 7 %. Cela démontre une prise de conscience de la population par rapport aux dangers que constitue le Vih. Surtout que le virus a une période d'incubation qui peut aller de 8 à 11 ans, durant laquelle les signes de maladie ne se manifestent pas de manière visible. Maintenant, quant au taux de prévalence général au niveau de la région, il sera connu bientôt. Nous avons fait une étude plus rapprochée dans le cadre de la surveillance sentinelle qu'on a étendu à Matam. Ses résultats vont mieux traduire la réalité des faits.

Wal Fadjri : Est-ce que le traitement aux anti-rétroviraux va être accessible au niveau de la région ?

Dr Ibra Ndoye : Le ministère de la Santé a déjà en charge ce dossier, et il a déployé des moyens importants à cet effet. C'est vrai que le traitement ne se faisait qu'au niveau de Dakar. Mais depuis un an nous avons formé les personnels des régions de Kaolack, Saint Louis, Thiès et Ziguinchor pour commencer à décentraliser les réactifs, les laboratoires, les médicaments. Dans les régions de Kaolack et de Saint Louis, les malades peuvent être traités sur place avec les antirétroviraux. Bientôt nous allons le faire à Ziguinchor. Ensuite la priorité va porter sur les régions de Matam et de Tambacounda. Une équipe du ministère de la Santé et des experts vont faire l'état des lieux à partir de la semaine prochaine.

Wal Fadjri : Où en êtes-vous avec le centre de dépistage volontaire et anonyme qui jusque-là n'a pas été installé ?

Dr Ibra Ndoye : Le ministère de la Santé et le Conseil national de lutte contre le sida ont déjà mis en place les derniers réglages pour une bonne surveillance de la propagation de la maladie à l'intérieur du pays. Pour les onze régions, nous ne disposons que de cinq centres de dépistage qui sont tous concentrés dans les régions de Dakar, Thiès et Kaolack, mais nous essayerons le plus vite possible d'en installer un à Matam. Nous avons même acquis le financement auprès du ministère de la Santé et de nos partenaires au développement. Maintenant il s'agira aux autorités administratives et sanitaires de la région de Matam d'indiquer le lieu d'implantation de ce centre que nous allons aussi doter en équipements sanitaires et en personnels. Je puis vous assurer que ce projet verra le jour sous peu.

Par : Propos recueillis par Amadou Issa Kane

Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=1453


Retour actualités
 
Copyright © 2003 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale