Dans le cadre de cette lutte préventive contre le paludisme, l'Unicef
a remis au gouvernement congolais un important lot de 500 moustiquaires
pour les habitants de Ankoro et de Manono, au nord Katanga.
Selon le Représentant de Unicef en RD Congo, le Dr Gianfranco
Rotigliano, la malaria occasionne chaque année environ 500.000 décès
au pays de Joseph Kabila. Ces victimes se retrouvent particulièrement
parmi les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, qui
font souvent plusieurs épisodes de la maladie au cours d'une même
année. Les dernières statistiques de l'Organisation de la santé,
Oms, indiquent 2.199.247 cas en 2001 et 2.640.168 cas en 2002. Cette
situation dramatique est exacerbée par les mouvements des populations,
la pauvreté, l'insalubrité ainsi que la faible utilisation des moustiquaires
imprégnées d'insecticide. A l'occasion de la troisième Journée africaine
de lutte contre le paludisme, le fonds des Nations unies pour l'enfance
(Unicef) a engagé une somme de 1.500.000 Usd pour mener, aux côtés
du gouvernement congolais et d'autres partenaires dont dans le cadre
de la lutte préventive contre le paludisme. A cet effet, dans la
ville-province de Kinshasa. L'Unicef met à la disposition des zones
de Santé de Ngaba (Polyclinique Emeraude), Kingasani et N'djili,
15.000 moustiquaires imprégnées d'insecticide. Ceci porte à dix
le nombre des zones de santé revitalisées bénéficiaires de la promotion
de la moustiquaire imprégnée à longue durée. La cérémonie a eu lieu
le week-end dernier en présence du ministre de la Santé Dr. Mashako
Mamba.
Toujours dans le cadre de cette lutte préventive contre le paludisme,
l'Unicef a remis au gouvernement congolais, par l'entremise du ministre
de la Santé publique, alors dans son cabinet, un important lot de
500 moustiquaires pour les habitants de Ankoro et de Manono, au
Katanga. Ces moustiquaires imprégnées de l'Unicef sont des outils
importants et indispensables pour la survie de la femme enceinte
et de l'enfant.
Elles contribuent en effet à l'amélioration de la santé des membres
de la famille et de la communauté en général. Par ailleurs, le Directeur
régional de l'Oms, le Dr. Ibrahim Malick Samba, affirme que l'objectif
de son organisation est de faire en sorte que les femmes enceintes
et les enfants de moins de 5 ans accèdent aux interventions inscrites
dans cette lutte. L'Oms dans le cadre du partenariat pour faire
reculer le paludisme en Afrique en général et en RD Congo, va continuer
à prêter main-forte et à s'associer aux efforts du gouvernement
pour lutter contre le paludisme dans ce pays et particulièrement
par la protection de la population cible. Le ministre de la Santé
publique, le Docteur Mashako Mamba invite, pour sa part, toute la
population à s'engager dans cette lutte contre le paludisme. Celle-ci
devra s'activer dans l'assainissement du milieu, l'utilisation des
moustiquaires imprégnées d'insecticide et dans la prise du produit
Fansidar.
La journée africaine de lutte contre le paludisme célébrée le 25
avril de chaque année a été instituée par les chefs d'Etat et de
gouvernements africains, qui ont participé au tout premier sommet
africain sur le paludisme tenu à Abuja au Nigeria, au mois d'avril
2000. A l'issue de leurs délibérations, ils ont signé un document
historique connu sous le nom de Déclaration et Plan d'action d'Abuja
par lequel les gouvernements s'engageaient à intensifier leurs efforts
pour réduire de moitié le fardeau du paludisme en Afrique d'ici
2010. C'est suite à cette rencontre de haut niveau et surtout eu
égard à l'importance des engagements pris qu'il a été décidé de
consacrer la journée du 25 avril comme la journée africaine de lutte
contre le paludisme. Cette troisième journée africaine de lutte
contre ce fléau a été inscrit sous le thème " Faire reculer le paludisme
: protéger les femmes et les jeunes enfants ".
Bébé Kamenga
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=23310
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