Contactez_nous
La_santé_tropicale_sur_internet  
www_santetropicale_com

Internet Gabon - Le 17 juin 2001 - DÉVELOPPEMENT GÉNÉTIQUE/JOURNÉES DE LA BGD
L'homo-scientificus bientôt sur la terre... et dans l'espace

C'est ce qu'a dévoilé, vendredi dernier au CCE, le Pr Debré au cours d'une conférence débat sur le thème "Le développement' génétique".
Une prestation qui a fait dire à un enseignant de l'UOB : "j'ai peur".

C'est dans la salle de spectacle du Centre culturel français (CCF), noire de monde, que le Pr Bernard Debré a livré son message sur la création d'un nouvel homme, "l'homo-scientificus", véritable produit de la science, dont le chef-d'oeuvre est en cours de réalisation.
C'était au cours de la conférence initiée par les responsables de la Banque Gabonaise de Développement (BGD), en tête desquels le directeur général Claude Ayo-Iguendha.

D'entrée de jeu, le scientifique philosophe et ancien ministre de droite, a brossé un bref historique de l'évolution des différentes espèces humaines qui ont tour à tour vécu sur notre planète .
Y compris l'homo-sapiens que nous sommes, et qui, selon lui, s'est approprié la terre, mais aussi la vie de l'homme.
Au point que ce qui apparaît aujourd'hui comme des phénomènes sera parfaitement banal dans le règne de l'homo-scientificus: le clonage, le transfert du bagage du cerveau, donc de la mémoire humaine, la capacité de donner à la mémoire artificielle les réactions de l'homme, etc.

Or, cet homme d'un type nouveau, aux potentialités énormes, mais aussi aux visées expansionnistes, sera conscient des limites géographiques de son univers terrestre.
Et de ce fait, va entreprendre de conquérir et de maîtriser les confins de l'Univers.
À en croire le conférencier, la science dévoile ici les mystères que la nature semblait cacher, par ce qu'il a appelé les "transgressions gigantesques", qui sont la résultante de la manipulation génétique en laboratoire.

S'appuyant sur les exemples d'expériences réalisées en France et Aux EtatsUnis, en Grande-Bretagne et d'une manière générale, dans le monde occidental, sur la correction des gènes mal formés, chez les humains, et sur la pratique des greffes génétiques sans frontière - homme-animal-plante - qui est un véritable jeu quotidien dans les laboratoires, Bernard Debré a laissé entendre que la science et donc les scientifiques détient aujourd'hui un immense pouvoir, capable de réaliser le vieux rêve de perfection raciale d'Hitler, arrivée qu'elle est de pouvoir prédire l'avenir biologique d'un embryon, d'un fœtus et d'un enfant et donc d'un adulte -.

CORRECTION PRÉNATALE

L'état de santé pourra être corrigé à partir d'une analyse génétique prénatale.
Ce qui permettra sans nul doute aux couples de faire le choix de leurs bébés avant la naissance, évitant toute maladie éventuelle.
Abordant 1'aspect des greffes des organes, le Pr Debré a dit que sur ce point, la science a réalisé d'énormes progrès. Pour réanimer ou changer un organe amorti par la maladie, il n'est plus question, aujourd'hui déjà, de le remplacer, par un autre. Puisque le prélèvement des cellules souches, à partit de la moelle osseuse, devient un procédé banalement mais efficacement utilisé, dans le mesure où celui-ci produit un nouvel organe extrait du même corps.
Contrairement à la première pratique qui consistait à extraire un organe à partir d'un autre être.
La possibilité est ainsi offerte aux individus de se prémunir contre les éventuelles carences d'organes en conservant des "pièces détachées"dans des "congélateurs"en pharmacie.

Avec une telle évolution on se demande si, à terme, on ne parviendra pas à envisager une conservation domestique. Après le déroutant exposé du Pr Bernard Debré, une question vient immédiatement à l'esprit.
Si la science tente d'améliorer l'état de santé de l'homo-sapiens incessamment confronté à la maladie, par le biais des nouvelles découvertes, dans le but de la régénération- et de l'immortalité ? -, il va sans dire que la venue sur terre de l'homo-scientificus ne manquera de reposer le problème de l'éthique défendu par les religieux.

C'est peut-être pour cette raison qu'au terme de son exposé, il a invité chacune des composantes de la classe sociale, chacun des membres de la société humaine, à réfléchir sur l'avenir de l'Homme (avec grand H), posant comme axiomes, premièrement, "aucun peuple ne doit écraser un autre", et deuxièmement, "le nouveau pouvoir doit être partagé".

Parce qu'il est intolérable, a-t-il conclu en abordant que question actuelle et concrète, de voir que le SIDA touche les plus pauvres que nous (les Européens), que 90% de dépenses du SIDA sont effectuées dans les pays riches où il n'y a que 10% de malades".
Source : Journal l'Union du 13/06/2001

Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_13062001g.htm

Retour actualités