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L'actualité de la santé en Afrique

Vaccination contre la fièvre jaune : Une campagne visant la population de Dakar lancée le 17 juin prochain - Le soleil - Sénégal - 14/06/2003

La région de Dakar va être l'objet d'une vaste campagne de vaccination contre la fièvre jaune qui démarrera le mardi 17 juin prochain, au cours d'une cérémonie de lancement officiel à Yoff. Le ministère de la Santé, de la Prévention et de l'Hygiène a décidé d'effectuer cette campagne de vaccination anti-amarile, qui vise une cible de 2. 369.904 personnes pour prévenir une éventuelle épidémie.

Cette campagne fait suite "préventivement" à celles des autres régions comme Diourbel, Kaolack, Fatick, Louga et Thiès, au sein desquelles des cas de fièvre jaune avaient été détectés l'année dernière. On se rappelle que Touba, où les services de santé avaient enregistré 35 cas de fièvre jaune, avait été le foyer d'une épidémie qui s'est étalée entre le 5 août et 17 décembre 2002 et qui avait été vite jugulée par des mesures rapides de vaccination de masse et de lutte anti-vectorielle, dans les districts de Touba, Diourbel, Darou Mousty et Bambey, avant de se prolonger aux districts de Gossas, Fatick, Kaolack, Thiès, ceinturant la région de Diourbel. Il en a été même préventivement pour Tambacounda, où des cas avaient été décelés par la surveillance épidémiologique.

Selon le Médecin colonel Cheikh Fall, directeur de la Prévention : "Toute cette stratégie de prévention de la fièvre jaune par la vaccination est faite progressivement et méthodiquement sur l'éclairage des résultats de la surveillance épidémiologique soutenue des éventuels cas suspects de fièvre qui seraient signalés dans des concessions ou au niveau des structures sanitaires". Il a précisé que le gouvernement a mobilisé près de 1, 7 milliard de Fcfa pour cette campagne régionale. Ce fonds a permis de stocker 3 millions de doses, 2, 7 millions de seringues autobloquantes et de cartes de vaccination, en plus de 26.000 boîtes de sécurité pour conserver les seringues utilisées en vue d'une incinération. Cette campagne va engager sur le terrain les équipes de santé de 8 districts que comptent la région de Dakar, 1303 vaccinateurs, 869 volontaires.

Pour Dakar, le Dr Bassirou Johnson, responsable de la surveillance épidémiologique, a confié que "9 cas confirmés ont été enregistrés dans la région, dont 6 cas autochtones et 3 cas importés, c'est-à-dire que ce sont des malades d'autres régions qui sont venus dans la capitale pour y être pris en charge". "Chaque fois qu'il y a un cas détecté quelque part, les équipes médicales affectées aux tâches de surveillance épidémiologique font tout pour retrouver son foyer de départ et, ensuite, procéder à la vaccination de toutes les personnes de son entourage", expliqué le Dr Cheikh Fall. Le Dr Sidy Fall, médecin chef de la région de Dakar, a souligné que "cette campagne exige la participation de tous, notamment celle, entre autres, des médiats, des élus locaux, des leaders coutumiers et religieux afin de susciter une forte mobilisation sociale dans cette campagne qui se poursuivra jusqu'au 27 juin prochain". A cet effet, Mme Aminata Sène Diallo, chargée de l'IEC et de la mobilisation sociale du programme de vaccination à la division de l'Education pour la Santé, a énuméré les diverses actions développées pour une mobilisation et une information large des populations de la capitale qui à ses propres spécificités démographiques, sociales et économiques, du fait de sa position de ville carrefour. Des opérations de lutte anti-vectorielle par saupoudrage d'insecticide sont prévues très prochainement en prévision de l'hivernage qui s'avance. Le médecin chef de la région de Dakar a annoncé ensuite que "cette vaccination ne concerne pas les enfants de moins de 6 mois et les femmes enceintes, ceci pour prévenir les risques d'effets indésirables comme la survenue d'encéphalite chez le nourrisson et le fœtus".

"Toutefois, précise-t-il, la femme enceinte devra se faire vacciner après son accouchement". Sur ce registre, le Dr Pape Macoumba Faye, coordonnateur national du programme élargi de vaccination (PEV) a confié que la vaccination contre la fièvre jaune reste valable pendant dix ans, au-delà de cette période, il faudra se faire vacciner de nouveau.

"Il est clair, a-t-il dit, que les gens peuvent consulter leur carnet de vaccination pour voir l'effectivité de leur immunité, sinon ils peuvent, s'ils ne sont pas sûrs de cela, se faire vacciner au niveau des sites fixes de vaccination installés à travers la capitale, notamment dans les structures de santé, ou par les équipes mobiles", a révélé le Dr Sidy Fall, qui a ajouté que le vecteur de la fièvre jaune (à ne pas confondre avec la jaunisse ou autre maladie qui a des signes cliniques similaires) se transmet par piqûre d'un moustique, "l'Aedes egyptae" (à ne pas confondre également avec l'anophèle qui transmet le parasite du paludisme). Le coordonnateur du PEV a précisé, par ailleurs, que plus le nombre de personnes vaccinées est grand, plus l'immunité de groupe est vaste, ce qui entrave toute survenue d'épidémie.

Il a indiqué que la vaccination se fait maintenant avec des seringues anto-bloquantes, donc obligatoirement à usage unique, pour éviter toute réutilisation qui pourrait être dangereuse pour l'individu.

FARA DIAW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27963&index__edition=9908


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