Le
cancer de l'utérus au Burkina : 1,75 % de femmes atteintes
- Sidwaya - Burkina
Faso - 17/06/2003 |
Le cancer du col de l'utérus
est le plus fréquent de tous les cancers. Au Burkina, on dénombrait
en 1998, 732 cas soit 1,75 % de femmes de 0 à 64 ans. Considéré comme
une pathologie qui menace la vie des femmes aujourd'hui, ce type de
cancer doit être au centre des débats entre autorités et praticiens
de la santé.
Les signes d'alerte
Ils sont relativement discrets. Ils peuvent se manifester par des
pertes anormales, de légers saignements entre les règles ou même parfois
sans signe.
Comment évolue le cancer du col ?
Il y a, au départ, une altération tout à fait bénigne appelée dysplasie
qui peut guérir facilement lorsqu'elle est dépistée à temps. Ensuite,
il y a une lésion précancéreuse qui n'est pas encore un cancer mais
qui peut le devenir si elle n'est pas traitée. Enfin si les deux premières
lésions n'ont pas été traitées, un cancer peut se développer. Il importe
donc de découvrir les lésions précancéreuses qui, traitées guérissent
dans 100 % des cas pour éviter le cancer du col de l'utérus.
Les personnes exposées
Le cancer du col de l'utérus touche le plus souvent les femmes de
35 à 50 ans et parfois plus jeunes dont la vie sexuelle a été précoce
ou l'hygiène génitale est défectueuse ou encore les maternités ont
été nombreuses. Les femmes à partenaires multiples sont également
exposées.
L'existence d'un virus causal
Un virus a été identifié comme responsable du cancer du col. Il s'agit
du papillonna virus humain présent dans les sécrétions vaginales,
sur les végétations ou "crête de coq" (inflammations se trouvant sur
le gland du pénis, sur la vulve ou sur le col de l'utérus). Ce virus
se propage lors des rapports sexuels et favorise la contagion entre
partenaires.
Comment le découvrir ?
Un seul moyen : le frottis vaginal. Il s'agit d'un examen simple,
rapide et indolore pratiqué au laboratoire. Il consiste à frotter
légèrement la muqueuse du vagin et du col utérin avec une languette
de bois pour y prélever un peu de sécrétions. Celles-ci sont étalées
sur une lame de verre, colorées et examinées au microscope. On préconise
le frottis vaginal dès les premiers rapports sexuels, à des intervalles
réguliers de 3 à 5 ans. Cet examen doit être continué même après la
ménopause. Le dépistage par frottis cervico-vaginal est la meilleure
arme contre les cancers du col de l'utérus.
A. Verlaine KABORE Contribution : Dr Belwendé SANKARA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_17_06/sidwaya.htm |
Dépistage
anonyme et volontaire du VIH/sida : Un centre qui attire les jeunes
de Pikine-Guédiawaye - Le
soleil - Sénégal - 17/06/2003 |
Implanté en plein cœur des départements de Pikine et de Guédiawaye
(région de Dakar), le Centre de conseil de dépistage volontaire
anonyme et d'accompagnement (CDVAA) a ouvert ses portes le 8 avril
2003. D'emblée, le docteur Ngagne Mbaye, directeur dudit centre,
tient à remarquer que toutes les composantes du CDVAA sont importantes,
qu'il s'agisse du conseil, du dépistage volontaire anonyme et de
l'accompagnement. Lire la suite
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Hôpital
d'Ambohimiandra - L'express
- Madagascar - 16/06/2003 |
L'hôpital pédiatrique d'Ambohimiandra
vient d'être doté de divers matériels de laboratoire et équipements
connexes, composés d'analyseurs d'hématologie et de biochimie, centrifugeuses,
microscopie binoculaire, onduleur, imprimante et autres. Ce don d'une
valeur de 79.864 euros soit environ 535 millions Fmg, a été remis
hier par l'ambassadeur du Japon à Madagascar Osamu Yoshihara, à l'occasion
de la cérémonie d'inauguration du laboratoire d'analyses médicales.
Les matériels serviront à effectuer sur place des analyses hématologiques,
biologiques, parasitologiques et bactériologiques. Ce qui permettra
à l'hôpital de faire sur place les analyses dont les prélèvements
étaient auparavant amenés dans d'autres établissements publics ou
privés et surtout contribuera à rendre plus fiable les résultats d'analyses.
Quant au bâtiment du laboratoire, il a été rénové par le Lions club
Vohitsara.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13048&r=4&d=2003-06-16 |
Asthme
: 16 enfants scolarisés sur 100 en souffrent - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 16/06/2003 |
On savait le paludisme, les
grossesses indésirées, les grands problèmes scolaires. La deuxième
Journée Mondiale de l'asthme célébrée hier en Côte d'Ivoire par les
sociétés Ivoiriennes de Pneumo-phtisiologie et de Pédiatrie ( SIPP)
et (SIP) à la faculté de médecine a révélé que l'asthme, maladie des
bronches est à mettre sur cette liste. En effet, les crises d'asthme
en milieu scolaires sont passées de 8 à 16,5% , rendant cette maladie
responsable de nombreux cas d'absentéisme et d'échecs scolaires.
Ce n'est pas Mme Kouamé Aïba qui nous dira le contraire, elle qui
déplore que son fils Boni Yapo, âgé de 9 ans soit encore en classe
de CP2 à cause de l'asthme "qui fait qu'il rate trop les cours". Comme
de nombreux parents d'enfants asthmatiques, Mme Kouamé était hier
à la faculté de médecine avec son fils. Après les exposés théoriques
sur "comment se prendre en charge lorsque la crise d'asthme survient",
"Que faire après la crise d'asthme "et" La place de la kinésithérapie
dans la gestion et la prévention de la crise d'asthme", auxquels bon
nombre de parents et malades n'ont pas compris grand-chose, à l'instar
de Mme Kouamé, ils se sont rués vers les stands spécialisés que les
organisateurs ont eu l'ingénieuse idée d'installer pour répondre aux
préoccupations particulières des malades. Une sorte de consultation
en tête-à-tête, comme à l'hôpital, dans quatre stands, autour des
thèmes "comment savoir que l'on est asthmatique" ""comment mesurer
le souffle", "l'utilisation du nébuliseur "et" les médicaments de
l'asthme". Avec ces consultations. La 2ème Journée Mondiale de l'asthme
qui selon le professeur Aka Dingui présidente de la SIPP "devait établir
un partenariat entre les malades et leur soignant, qui ensemble doivent
s'organiser pour faire reculer les crises d'asthme et mieux les faire
disparaître " a atteint son objectif. De plus, cette journée a proposé
au Ministre d'Etat, Ministre de la Santé Publique la création d'un
Programme National de Lutte contre cette affection fréquente et chronique
de l'enfant. Une idée à laquelle adhère le Ministre Albert Mabri Toikeuse
depuis que, dit-il, "j'ai pris connaissance des indicateurs sur l'asthme".
Aussi invite-t-il les deux sociétés scientifiques de pneumo-phtisiologie
et de pédiatrie à concevoir ensemble ce programme national de lutte
afin non seulement " d'améliorer la prise en charge de la maladie,
mais aussi et surtout de faire en sorte qu'il 'y n'ait même pas de
malade ". B. Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20706 |
Convention
antitabac : Seuls quatre pays africains l'ont déjà signée -
Walfadjri - Sénégal
- 16/06/2003 |
Au premier jour de sa signature par les
Etats membres de l'Oms, seuls quatre pays africains ont paraphé la
Convention internationale antitabac. Il s'agit de la Gambie, de l'Afrique
du Sud, du Burundi et du Botswana. Vingt-huit Etats membres de l'Organisation
mondiale de la santé (O.M.S.) ainsi que l'Union européenne ont signé
la Convention internationale antitabac adoptée le 21 mai et ouverte
hier aux premières signatures, a annoncé l'O.M.S. dans un communiqué.
"La volonté des pays de signer cette convention dès la première journée
est une preuve supplémentaire de l'engagement politique fort des Etats
à mettre fin à la mortalité provoquée par l'usage du tabac", a déclaré
Gro Harlem Brundtland, directrice générale de l'O.M.S.. Pendant les
cinq années de son mandat à la tête de l'O.M.S., Mme Brundtland, qui
laisse sa place au Sud-Coréen Jong Wook Lee le 20 juillet prochain,
a ardemment milité pour la mise sur pied de ce traité. Il préconise
notamment l'interdiction de la publicité pour le tabac, l'augmentation
des prix et des taxes sur le tabac afin de limiter la consommation,
ainsi qu'une surveillance accrue de l'étiquetage. A l'issue d'âpres
négociations, la convention prévoit finalement que "chaque partie,
dans le respect de sa Constitution, instaure une interdiction totale
de toute publicité en faveur du tabac, ainsi que de la promotion et
du parrainage". Cependant, les Etats qui, en raison de leur Constitution,
ne peuvent instaurer une telle interdiction, appliqueront seulement
des restrictions à la publicité sur les produits dérivés du tabac.
Mme Brundtland, ancien Premier ministre norvégien, a exhorté les pays
du monde entier à suivre l'exemple des premiers signataires : "Nous
sommes pris dans une course contre la montre, avec cinq millions de
morts en raison du tabac dans le monde chaque année", a-t-elle rappelé.
Le traité entrera en vigueur après la 40e ratification. Les premiers
signataires sont le Bangladesh, le Brésil, le Burundi, la République
tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, la Grèce, le Botswana,
la Hongrie, l'Islande, l'Iran, l'Italie, le Koweït, le Luxembourg,
Malte, les îles Marshall, la Mongolie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande,
la Norvège, Palau, le Paraguay, l'Afrique du Sud, l'Espagne, la Suède,
le Royaume-Uni et la Gambie. L'Union européenne a également signé
en tant qu'organisation régionale, ses 15 Etats membres pouvant signer
le traité à titre individuel. L'O.M.S. avait lancé l'idée de cette
convention-cadre en 1999, soulignant que sans intervention coordonnée
au niveau international, le chiffre annuel des victimes du tabac augmenterait
jusqu'à atteindre les 10 millions de morts d'ici 2020.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2413
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Après
le g8 : déception de médecins du monde - L'express
- Madagascar - 16/06/2003 |
Une fois de plus, la déception est grande
à l'issue du sommet du G8 d'Evian. Le plan d'action sur la santé présenté
hier évoque symboliquement le "soutien" des Etats du G8 au Fonds mondial
de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme mais les financements
octroyés ne sont pas à la mesure de la gravité de la situation. L'enjeu
était pourtant de taille : deux ans après sa création par les Etats
du G8 à Gênes, ce Fonds mondial est au bord de la banqueroute, alors
qu'il constitue aujourd'hui pour les pays en développement le meilleur
espoir d'accéder à des traitements contre les maladies infectieuses
les plus meurtrières (le sida, la tuberculose et le paludisme tuent
6 millions de personnes chaque année). Sur les 10 milliards de dollars
par an promis par les Etats du G8 pour lutter contre ces trois fléaux,
seuls 680 millions de dollars ont été versés et il manque encore 1,4
milliard de dollars pour assurer le prochain appel d'offres prévu
pour octobre 2003. Le Président Bush avait annoncé avant son arrivée
à Evian l'octroi de 15 milliards de dollars sur 5 ans pour la lutte
contre le sida, dont 1 milliard par an destiné au Fonds global. Pour
être proportionnelle à l'engagement américain, la contribution française
aurait du être au minimum de 500 millions d'euros. Or le gouvernement
français a annoncé une très modeste augmentation de la contribution
française qui passe de 50 millions à 150 millions d'euros par an.
Le Président Chirac a pourtant multiplié les déclarations depuis 1997
sur la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser
dans la lutte contre l'épidémie du sida. Il n'a malheureusement pas
su montrer l'exemple d'une véritable politique de solidarité internationale
lors de ce sommet du G8 qu'il présidait. De nombreux programmes d'accès
aux traitements mis en place par le Fonds mondial risquent de devoir
être interrompus faute de financements suffisants; au nom de tous
les malades trahis par la faiblesse des engagements financiers, nous
condamnons le manque de volonté politique des gouvernants du G8 face
à l'urgence de la lutte contre le sida.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13054&r=13&d=2003-06-16 |
Pneumopathie
atypique : Une maladie sérieuse aux multiples énigmes - Walfadjri
- Sénégal - 16/06/2003 |
Première maladie infectieuse grave à
émerger en ce XXIe siècle, la pneumopathie atypique baptisée "syndrome
respiratoire aigu sévère" (SRAS) n'a pas réussi à gagner le monde
entier comme le sida, mais reste une menace à prendre au sérieux.
Trois mois après l'alerte mondiale lancée par l'Organisation mondiale
de la santé (O.M.S.), l'épidémie de Sras, apparue vers la mi-novembre
en Chine, semble toucher à sa fin. Ce qui n'autorise pas pour autant
le moindre relâchement. D'abord, parce qu'il n'existe ni vaccin ni
traitement assurant la guérison, ce qui a contraint à recourir, faute
de mieux, à des moyens anciens mais efficaces, l'isolement et la quarantaine.
Ensuite, parce que faute d'un recul suffisant, on ignore encore si
le Sras peut devenir une maladie saisonnière comme les rhumes ou la
grippe, appelée à flamber à nouveau à l'automne. A court terme, baisser
la garde expose à subir de nouvelles vagues de cas comme cela s'est
produit à Singapour et à Toronto. Sans compter le risque d'une propagation
de l'infection par les voyages en avion. La réussite dépendra aussi
de la maîtrise du Sras en Chine. L'origine de l'agent de la maladie,
un nouveau coronavirus, reste à explorer. "Nous ne savons pas exactement
d'où vient le Sras, ni comment il a été transmis à l'espèce humaine",
constate Dr David Heymann, directeur exécutif pour les maladies transmissibles
de l'O.M.S.. "Les connaissances sont insuffisantes sur les réservoirs
potentiels du virus", renchérit auprès de l'A.F.P. Dr Isabelle Nuttall
de l'O.M.S.. Certes, "un virus voisin de celui du Sras a été isolé
chez la civette", animal dont sont friands les Chinois, et "des anticorps
ont également été retrouvés chez le chien riverain et le blaireau,
sans que l'on puisse en dire grand-chose". "Des études rigoureuses
sur les animaux sont nécessaires pour en savoir plus", dit-elle. En
pratique, "on ne dispose toujours pas de tests simples, rapides et
fiables (Ndlr : par détection directe du virus ou d'anticorps), qui
permettraient de dire très vite, dans les deux jours après l'apparition
des premiers signes (fièvre, toux) que la personne est ou non atteinte
du Sras", relève le Dr Nuttall. "Le Sras n'a pas pris l'allure d'une
transmission grippale", poursuit-elle La mortalité du Sras est en
moyenne de 14 %, selon l'O.M.S., et monte à plus de 50 % parmi les
plus de 65 ans. Le taux de mortalité de la grippe est nettement inférieur,
mais comme elle touche beaucoup plus de gens, elle fait plus de morts.
Une simple grippe fait chaque année quelque 20 000 morts aux Etats-Unis
et environ 2 000 en France. L'existence de porteurs sains, susceptibles
de transmettre la maladie, n'a pas été mise en évidence à ce stade,
mais ne peut être totalement exclue. Cependant, la présence d'anticorps
(marque d'un contact avec un coronavirus) chez des éleveurs et vendeurs
chinois d'animaux exotiques (civette..) n'ayant pas souvenir d'avoir
été malades, et la forte proportion de cas chinois sans qu'ait été
établi un contact rapproché avec un malade du Sras restent à éclaircir.
Fait préoccupant, "les soignants, en première ligne, sont véritablement
les premières victimes de cette épidémie", ajoute Dr Nuttall, en soulignant
la nécessité de respecter des précautions "extrêmement rigoureuses".
Le virus muterait moins que prévu, mais sa virulence n'a pas semblé
non plus s'atténuer progressivement avec le temps. L'infection induit-elle
des anticorps protecteurs contre une éventuelle résurgence de l'épidémie,
à quelles concentrations le virus, présent par exemple dans les selles
où son excrétion peut persister jusqu'à trois semaines, est contaminant,
font partie des questions en suspens.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2414
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Lutte
contre le VIH/Sida: les prix des anti-rétroviraux ont été revus à
la baisse - DigitalCongo
- RD Congo - 16/06/2003 |
Le ministre de la Santé, Mashako Mamba
a annoncé dernièrement que le traitement mensuel par ARV, jadis
fixé à 57 USD, sera reçu à 41 USD. Le gouvernement congolais a autorisé
un rabais de 25% sur le prix des anti rétroviraux (ARV) dans le cadre
de la lutte contre la pandémie du syndrome immunodéficitaire
acquis, Sida. Le Dr Mashako Mamba, ministre de la Santé publique a
indiqué, lundi dernier, que le traitement mensuel par An jadis fixé
à 57 USD, sera reçu désormais à 41 USD Selon le patron de la Santé
publique en R.D. Congo, cette réduction du prix est une entreprise
propre à la fume indienne, la Générale des services et de Santé. GSS,
représentante de la SIPLA, maison mère basée en Inde, et d'ajouter
que l'initiative indienne ne s'arrête pas là. Elle ouvre ses portes
au gouvernement pour lui permettre un déplacement en Inde afin de
discuter du rabattement des prix qui d'après la firme basée à Kinshasa,
devrait coûter 20 USD. En principe, souligne-t-on. 9.000 personnes
ont besoin du traitement par ARV à Kinshasa.
Réservé aux nantis
Nul n'ignore que le Sida n'opère aucun choix pour frapper. Riche comme
pauvre, tout le monde peut être infecté. Compare au salaire mensuel
d'un fonctionnaire de l'Etat qui n'atteint même pas 41 USD, c'est-à-dire
16.0600 F.C.. La réduction du coût du traitement n'apporte pas un
grand changement en ce qui concerne l'accès des patients aux ARV Le
Ministre de la Santé a souligné que depuis le lancement du traitement,
il y a 8 mois, dans les grandes villes du pays, notamment Kinshasa,
Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Matadi, le nombre de patients qui y a accédé
est très insignifiant. Seulement 1.000 personnes sur des dizaines
de milliers qui souffrent du VIH à travers le territoire national
ont pu avoir accès aux soins, a-t-il indiqué. MSF veut faire mieux.
Cela est dû au fait que les Congolais, dans leur, ensemble, sont chômeurs,
sous-payés, voire impayés à cause de la crise multiforme qui frappe
le pays. C'est ainsi que le gouvernement a salué l'offre de la firme
indienne qui permet aux patients les plus démunis de se faire soigner
et de subvenir aux besoins pécuniaires, somme toute modiques, des
Congolais.
MSF à la rescousse
Pour sa part MSF veut donner plus que des ARV aux patients. Dans l'édition
n°9 de son bulletin de liaison, "Bonobo", l'organisation humanitaire
signale que la situation du VIH dans la vile de Mbandaka va de mal
en pis. Aussi est-il prévu un programme de dépistage volontaire et
de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida à partir
de décembre 2003 à janvier 2004. Quant au prix des ARV fixé par le
gouvernement, MSF n'a pas encore dit son dernier mot. Selon l'un des
membres du projet IST/Sida/R.D. Congo à travers lequel oeuvre cet
organisme, le Docteur Wim Samyn, le prix du traitement par ARV offert
par MSF n'est pas encore fixé. Mais toujours est-il qu'il sera inférieur
à celui du gouvernement, a-t-il ajouté. Et de faire remarquer que
" la baisse du prix n'annule, en aucun cas, la gratuité du traitement
qui était prévue pour début juin, mais qui est renvoyée au mois de
juillet, voire août, le temps que la phase de préparation s'achève
". Mais sur place, MSF-Belgique éprouve des difficultés avec l'Administration
douanière pour affranchir les tonnes de médicaments qui traînent encore
dans ses entrepôts de l'Aéroport international de N'djili et du port
de Matadi. En ce qui concerne le projet de standardisation du prix
des ARV, vu l'écart considérable qui existe entre les revenus des
pays du monde, pour ne pas défavoriser les patients les plus démunis,
MSF va négocier avec les industries pharmaceutiques pour quelles multiplient
la production des médicaments génériques. Ce qui va entraîner la baisse
du prix et permettre un accès facile, au traitement par ARV dans ses
différents hôpitaux et centres de traitement ambulatoires, CTA, a
noté le Docteur Wim Samyn. Mireille Bukasa
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=24999
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Lutte
contre le VIH/SIDA : l'unité focale du MCPTN installée
- L'@raignée
- Bénin - 16/06/2003 |
Gaston ZOSSOU, l'ancien nouveau ministre
de la communication et de la promotion des technologies nouvelles,
a procédé vendredi 13 juin 2003 dernier, à l'installation officielle
de l'unité focale de lutte contre le VIH/SIDA de son ministère. C'était
au siège de l'institution en présence de plusieurs responsables du
service de la communication et des secteurs de lutte contre le SIDA.
Constituée de sept membres dont le responsables est M. Jean- Marie
AHYI, l'unité focale du Ministère de la Communication et de la Promotion
des Technologies Nouvelles ( MCPTN) venait de prendre le top de départ
dans la mise en œuvre de son plan stratégique national de lutte contre
le VIH /SIDA. Pour le responsable de l'unité focale M. AHYI, le SIDA,
par son ravage inquiète et interpelle la conscience de tous. " Nous
devons prendre toutes les dispositions pour mieux nous mobiliser afin
de mener une lutte sans précédent contre ce fléau qui constitue aujourd'hui
non seulement un problème de santé publique mais aussi et surtout
un frein au développement " a t-il souligné dans son intervention
liminaire. Et comme moyens d'action, poursuit -il, l'unité focale
pourra dans son programme de 2003, mettre l'accent sur la sensibilisation,
la mobilisation et le conseil en communication et ce, pour le changement
de comportement du personnel qui à leur tour vont répercuter cette
lutte sur leur environnement. " Le sujet que nous abordons aujourd'hui
est très important. Il s'agit de question de vie, de la pérennité
de l'homme, la jeunesse est dans une situation de péril et de douleur
" a fait remarquer d'entrée de jeu, Gaston ZOSSOU. En effet, au moment
crucial où le taux de prévalence en VIH /SIDA monte à une vitesse
exponentielle (4% à 5% ), il faut pour nous, dira le ministre, un
combat de réaliste, lequel combat passe par le changement de nos comportements
l'éducation sans tabou des enfants. Gaston ZOSSOU pour finir a exhorter
l'unité focale à faire son travail pour faire reculer ce fléau dévastateur
et pour la préservation de notre vie. Sosthène Roland NANI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/sante/sante.htm |
Abdel
Kader, le guérisseur "miracle" des rhumatismes - Walfadjri
- Sénégal - 16/06/2003 |
Abdel Kader Rabahi, un guérisseur algérien
qui séjourne à Dakar depuis mai dernier est en train de faire parler
de lui dans le quartier de la Médina où il s'est établi, au grand
bonheur de ses voisins qui, comme par miracle, voient leurs rhumatismes
et arthroses disparaître. Le geste énergique, de taille moyenne, Abdel
Kader a, dans un entretien exclusif avec l'Agence de presse sénégalaise
(APS), révélé qu'il soigne, depuis l'âge de 13 ans, "toutes les maladies
du dos" qu'on lui soumet. "Je ne donne ni à boire ni à manger. Je
vais directement sur l'endroit douloureux", explique, sûr de son fait,
le guérisseur algérien dont le traitement est basé sur les plantes
(il en utilise sept) poussant dans son pays et au Yémen. Gardant pour
lui le secret de l'identité des plantes qu'il utilise, Abdel Kader,
68 ans, consent toutefois à préciser qu'il se sert aussi de l'huile
d'olive extra-vierge, soit la première pression obtenue. Avec sa méthode
héritée de ses grands-parents et de son père - "tout jeune, je voyais
des gens venir chez moi pour se faire soigner leurs arthroses et autres
rhumatismes" - il assure être à même de "soigner des gens cloués au
lit et ne pouvant se lever à cause d'un rhumatisme aigu". "Je n'ai
pas encore rencontré de gens souffrant des maladies que je traite
et que je n'ai pas pu soigner", a-t-il souligné, précisant toutefois
qu'il ne traite pas les hémiplégiques ou les malades souffrant de
sciatique. De même, il exclut dans ses prestations les obèses, les
femmes enceintes ou celles qui sont en période de menstrues. Pourquoi
? "Je peux les guérir, mais après le mal dont je les ai soulagés,
m'affecte", raconte Abdel Kader qui se souvient avoir gardé le lit
deux jours durant, peu après avoir soigné sans le savoir une Mauritanienne
en grossesse. Selon lui, le froid et les bains dont on sort le corps
mouillé provoquent le rhumatisme de même que le courant d'air occasionné
par deux vents qui se rencontrent quand on ouvre à la fois portes
et fenêtres. Le fait de s'allonger aussi sur le tapis synthétique
qui n'atténue pas la froidure du ciment, la ventilation, la climatisation
et l'eau froide sont autant de facteurs favorisant la contraction
des rhumatismes, indique Abdel Kader selon qui la médecine occidentale
calme les douleurs qu'ils provoquent, mais ne les guérit pas. C'est
tout à l'opposé de la méthode du guérisseur algérien que le reporter
de l'Aps a pu tester en assistant aux traitements prodigués à deux
malades. Incapables au début de faire certains gestes, ils ont, après
être passés entre les mains de Abdel Kader, effectué tous les mouvements
qu'ils voulaient. "Mon traitement est particulier, dans la mesure
où je fais sortir le froid qui fait que la personne se sent malade",
explique l'Algérien, précisant que les rhumatismes aigus et autres
grosses maladies du dos requièrent trois séances au maximum pour une
guérison totale.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2411
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Question
de santé publique : la R.D.C. a enregistré 2.606 décès sur les 104.414
cas déclarés lors des dernières épidémies - DigitalCongo
- RD Congo - 16/06/2003 |
Selon la IVème Direction du ministère
de la Santé, la R.D.C. a enregistré 2.606 cas de décès sur 104.414
cas déclarés de rougeole de 1999 à 2002. La R.D. Congo est devenue
le foyer de plusieurs épidémies connues ou inconnues qui, chaque fois,
font des victimes. Et la rougeole qui est la maladie qui tue actuellement
le plus d'enfants est de ce lot-là. Pourtant, un vaccin sûr, très
efficace et peu coûteux, existe contre cette maladie. Selon la IVème
Direction du ministère de la Santé qui s'occupe de la lutte contre
les épidémies et des grandes endémies en particulier, la R.D. Congo
a enregistré 2.606 cas de décès sur 104.414 cas déclarés de rougeole
de 1999 à 2002. Selon les statistiques fournies par cette direction
du ministère de la Santé publique, ces cas de décès se répartissent
d'années en années de la manière suivante: 26.929 cas déclarés dont
879 décès (soit 3,26% de mortalité) en 1999, 18.750 cas déclarés dont
531 décès (28 % de mortalité) en 2000; 12.106 cas déclarés dont 454
décès (3,56 % de mortalité) en 2001 et enfin 46.835 cas déclarés dont
742 décès (1,999 % de mortalité) en 2002. La source signale que ces
statistiques sont en deçà de la réalité pour la simple raison que
de nombreux cas ne figurent pas dans les structures sanitaires nationales.
Le système sanitaire délabré et la pauvreté très avancée de la population
congolaise est, selon la IVème Direction du Ministère de la santé,
à la base de la fréquence de ces épidémies de rougeole observées chaque
année à travers la République démocratique du Congo. Cependant, des
efforts sont néanmoins fournis par les autorités sanitaires du pays
pour essayer de réduire cette fréquence d'épidémies à travers le territoire
national. Ceci est visible au regard des statistiques publiées par
l'Organisation mondiale de la santé, O.M.S., et qui indique que la
rougeole provoquée près de 750.000 décès sur 30.000.000 (30 millions)
cas déclarés chaque année à travers le monde. De ces 750.000 décès,
la République démocratique du Congo a quand même enregistré, pour
l'année dernière (2002), 742 décès. Mais le souhait de tous est que
la R.D. Congo atteigne un jour la fréquence " Zéro " en ce qui concerne
les décès dus à la rougeole. Aussi faut-il encourager les autorités
sanitaires pour queues redoublent d'efforts pour une réduction sensible
de décès dus à la rougeole. La R.D. Congo doit viser, à moyen terme,
l'éradication de ce fléau. Il sied de rappeler que la rougeole est
caractérisée par l'éruption généralisée de tâches maculo-papilaires
sur la peau pendant au moins trois jours, doublée dune fièvre de 38°C
ou plus et des quintes de toux. La stratégie mise au point par l'Organisation,
mondiale de la santé et l'UNICEF prévoit deux possibilités dont la
première consiste à vacciner les enfants de neuf (9) mois dans le
cadre du Programme élargi de vaccination, PEV. La seconde porte sur
les activités de vaccination supplémentaires caractérisées par des
Campagnes qui peuvent concerner les enfants jusqu'à l'âge de 15 ans,
dans un but protecteur.
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=25003
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Lutte
contre les IST/SIDA : Plus de 165 millions Fcfa pour les zones rurales
- Le Sud - Sénégal
- 14/06/2003 |
Lutte contre les IST/SIDA : Plus de 165 millions Fcfa pour les
zones rurales 77 500 cas de sida sont enregistrés au Sénégal en
2002 selon des sources officielles. Dans ce lot on décompte 20 000
jeunes porteurs du virus âgés de 15 à 24 ans et les femmes font
plus de la moitié avec 52 % de femmes. Les autorités médicales ont
jeté les bases d'une diversification de leur plan d'action pour
faire face à la propagation des infections sexuellement transmissibles
et au sida. Un projet d'un montant de 300 000 dollars soit 165 686
992 Fcfa est initié pour lutter contre ce fléau dans des zones rurales.
Lire la suite
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Vaccination
contre la fièvre jaune : Une campagne visant la population de Dakar
lancée le 17 juin prochain - Le
soleil - Sénégal - 14/06/2003 |
La région de Dakar va être l'objet d'une vaste campagne de vaccination
contre la fièvre jaune qui démarrera le mardi 17 juin prochain,
au cours d'une cérémonie de lancement officiel à Yoff. Le ministère
de la Santé, de la Prévention et de l'Hygiène a décidé d'effectuer
cette campagne de vaccination antiamarile, qui vise une cible de
2. 369.904 personnes pour prévenir une éventuelle épidémie. Lire
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OCEAC
: l'école de santé en réanimation - Cameroon-tribune
- Cameroun - 13/06/2003 |
On cherche les
moyens pour la réouverture du CIESPAC, fermé depuis 1989.
Le Centre inter-Etats d'enseignement supérieur de santé publique en
Afrique centrale (Ciespac) va-t-il rouvrir ses portes ? Pour le Pr.
Gombe Balawa, président du comité de gestion administrative, scientifique
et technique, c'est une question d'étapes et la première, c'est l'engagement
et la prise de décision des ministres ayant en charge la santé dans
les pays membres de la Cemac. La deuxième étape, c'est trouver les
procédures de financement des actions de l'Organisation de Coordination
de la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac) et partant,
des actions du Ciespac. La troisième étape, c'est la préparation des
conditions aussi bien matérielles qu'en ressources humaines pour permettre
cette réouverture. Voilà ce qu'on peut retenir à l'issue de la réunion
du comité de gestion, mardi 10 juin dernier à l'université nationale
de Malabo, la capitale équato-guinéenne. Traduction : rien n'est acquis
pour l'instant. Le plan de réouverture proposé par le secrétaire général,
le Dr Jean-Jacques Moka, prévoit une rentrée administrative en février
2004 et la rentrée des étudiants en septembre. Entre temps, il faudra
installer les organes de direction de l'établissement, élaborer les
programmes, mais aussi mettre au point le budget, actualiser les textes
de base, réactiver les contacts avec les partenaires. La prochaine
réunion du comité de gestion, prévue en août prochain à Yaoundé, permettra
d'y voir plus clair. Mais déjà, à Malabo mardi, les membres du comité
de gestion ont revu les orientations du Ciespac en matière de formation
et de recherche. Délocalisé en 1987, en raison des troubles politiques
dans son siège de Brazzaville au Congo, l'établissement de formation
des spécialistes en santé publique avait été transféré à Yaoundé.
Mais il avait dû fermer en 1989. Depuis donc, aucune activité. Pourtant
au cours de cette période de non-activité, les spécialistes disent
avoir noté des carences dans le domaine de la santé publique dans
la sous-région. Avec les maladies émergentes comme le sida, le caractère
indispensable de cette structure de formation se confirme. Et après
la ferme volonté des ministres de la santé des six pays membres, il
est temps de passer à l'action. A la fin des travaux de Malabo, les
textes organiques du Ciespac seront écrits et clarifiés. Plus de précisions
seront par exemple données à propos des filières, des critères de
sélection, et du contenu des formations dispensées aux médecins et
techniciens de la santé qui vont y suivre des enseignements. D'autre
part, la formation continue, qui a cruellement fait défaut depuis
l'ouverture du centre en 1963 va être enfin structurée. Les autres
secteurs comme la formation initiale et la recherche devraient subir
le même toilettage. Pour sa réouverture, le Ciespac va retrouver ses
locaux de Brazzaville. Et si tout marche bien, des techniciens et
des médecins de santé publique vont y recevoir une formation supérieure
dès l'année prochaine. C'est en tout cas le vœu des pays membres qui
ont plus que jamais besoin de professionnels qui vont au-delà de soigner
les malades. Et sont capables de gérer la situation sanitaire d'une
région donnée, en tenant compte des besoins en infrastructures médicales,
en médicaments… Yves ATANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j16062003&idart=8651&olarch=j13062003
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Soutenance
de thèse : Le cancer du sein, un lourd fardeau, selon Djè Bi Samedi
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 13/06/2003 |
Djé Bi Samedi Bernard Zehoua a désormais
son diplôme de docteur d'Etat en médecine. La thèse qu'il a soutenue
récemment en vue de son obtention a eu la mention très honorable avec
échange avec les autres facultés et félicitations du jury présidé
par Pr Gnananzan Bi N'Guessan Gabriel. Le thème traité était : " Evaluation
des conditions socio-économiques en rapport avec la prise en charge
du cancer du sein. Etude de 105 cas colligés dans le service de gynécologie
du Chu de Treichville ". D'entrée de jeu, l'impétrant a défini le
cancer du sein : " c'est une pathologie fréquente dans l'éventail
des cancers féminins. Bien que ses moyens diagnostiqués soient de
nos jours développés, ce cancer demeure un réel problème de prise
en charge, non seulement d'efficacité limitée mais surtout très onéreuse
", a-t-il notifié. Selon lui, l'objectif de cette étude était de comparer
le coût total de la prise en charge et le niveau socio-économique
(NSE) des patientes qui en sont atteintes. Il a précisé que l'analyse
du casuistique révèle que l'incidence annuelle est d'environ 15 cas
de cancer du sein dans le service de gynécologie du CHU de Treichville.
Quant à la prise en charge immédiate sans la radiothérapie, elle est,
indique-t-il, revenue à environ 1.400.000 F et la surveillance à environ
350.000 FCFA par an. L'étude du Dr Djè Bi Samedi révèle aussi que
19,05% des patientes n'ont pu faire un seul traitement, 41,90% parmi
elles n'ont pu s'offrir qu'un seul moyen de traitement… et 26,66%
ont pu associer deux moyens. Quant à la prise en charge idéale qui
suppose, selon lui, l'association chirurgie + chimio-thérapie + hormonothérapie
+ radiothérapie, elle n'a été faite que chez une seule patiente. Ce
qui représente 0,95% des cas. Au vu de ces résultats, Dr Djè Bi Samedi
préconise que le fardeau du cancer de sein soit porté par les autorités,
les personnels de la santé, les malades et leurs parents. EMMANUEL
KOUASSI
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20630 |
Hôpital
régional de Saint-Louis : Journée du parrain et du malade sous le
sceau de la qualité - Le
soleil - Sénégal - 13/06/2003 |
La bonne santé du centre hospitalier régional de Saint-Louis, datant
de 1822, est très visible dans le processus de la réforme hospitalière,
avec une nette amélioration et des performances, tant au plan de
la gestion et de la qualité des soins. Chaque année, à la date du
11 juin, l'hôpital, qui porte, depuis 1983, le nom du Médecin Lieutenant-Colonel
Mamadou Diouf, organise des réflexions sur les pas franchis dans
son développement et sur les différentes phases traversées. Cette
période-bilan, qui est en fait l'occasion d'une analyse prospective
des médecins et techniciens usagers et élus locaux, se tient lors
de la Journée du parrain, jumelée avec celle du malade. Elle constitue,
désormais, un temps fort dans l'agenda de l'institution. Et le nombreux
public, constitué de malades et parents, autorités locales, a constaté
sur place le remarquable travail qui a été accompli par le Directeur
de l'hôpital, le médecin Lieutenant-Colonel Babacar Ngom, et son
équipe, "dont la mission est de faire, dit-il, comme un credo, de
l'hôpital un lieu d'accueil humanisé ou les formalités administratives
sont commandées par la chaleur de l'accueil, afin de répondre aux
attentes des populations d'une entreprise publique au service de
la Santé". Selon le directeur M. Ngom, "l'objectif poursuivi par
le staff au cours des Journées conjointes du parrain et du malade,
est d'élargir au mieux la sensibilisation menée sur le fonctionnement
du système hospitalier, qui occupe une place centrale pour la conservation
et l'amélioration de la qualité de vie des populations, notamment
celle des couches les plus exposées à des risques sanitaires (enfants
et handicapés)". D'une manière générale, comme l'a indiqué le Directeur
Babacar Ngom, les objectifs visés sont de mettre davantage en exergue
la disponibilité permanente d'un service, le traitement de toutes
les urgences, le respect des tarifs accessibles, l'institution d'une
charte de malade, la prise en charge des personnes démunies et la
mise en place d'un système d'information médicale, avec un personnel
compétent et disponible dans un cadre agréable". Il n'a pas manqué,
dans ce vaste chantier d'embellissement de l'environnement hospitalier
et du cadre de vie, de mentionner le plateau technique et les services
d'hospitalisation pour accueillir des malades venant de l'intérieur
de la région, de la Mauritanie, et même du Mali. En effet, l'hôpital
de St-Louis est aujourd'hui en mesure d'offrir un service d'hôtellerie
et d'hébergement de qualité. Outre la réfection de la maternité
avec 8 cabines individuelles construites et équipées de chambres
climatisées, de lits et d'autres accessoires modernes, il y a, entre
autres réalisations, une clinique de chirurgie opérationnelle avec
vue sur le fleuve que les journées portes ouvertes ont permis aux
populations de découvrir par des visites guidées sur les nouveaux
services. Les représentants du Directeur national des Etablissements
hospitaliers, M. Ibrahima Wane, et du Conseil régional, M. Baye
Moussé Ba "Frankie", ont magnifié tout ce travail qui fait de l'hôpital
de Saint-Louis un modèle dans la réforme hospitalière au Sénégal
et de transfert des compétences dans le processus de la décentralisation
régionale. Au cours de cette journée, un panel suivi de débats sur
le bilan d'étape de la réforme, la charte du malade (par Louis Camara)
et le volet social (par Moussa Kébé) a mis fin aux festivités à
l'hôpital régional de Saint-Louis. BABACAR MAURICE NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27920&index__edition=9907
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L'Hypertension
artérielle : La première étude de prévalence menée - Sidwaya
- Burkina Faso - 12/06/2003 |
"L'Hypertension artérielle (HTA) en milieu
urbain Ouest-africain : étude prospective menée à Ouagadougou au Burkina
Faso". C'est le thème que Mme Nina Astrid Nde née Ouédraogo a choisi
pour sa thèse qu'elle a présentée et défendue mercredi 11 juin auprès
de l'Université de Ouagadougou. 10 à 15% de la population adulte en
Afrique noire serait touchée par l'HTA. Au Burkina Faso, il n'existait
jusque-là pas de données chiffrées sur la prévalence de cette maladie.
Considérée par les praticiens de la santé comme un problème de santé
publique, il était temps que l'on se penche sur la question. Mme Nina
Astrid Nde a décidé d'en faire sa préoccupation. L'objectif de son
étude sur le problème était d'estimer la prévalence de l'HTA en milieu
urbain, d'évaluer le profil tensionnel de cette population et sa relation
avec certaines habitudes de vie. Cette étude s'est déroulée dans la
ville de Ouagadougou et a concerné des sujets âgés d'au moins 13 ans
et d'au plus 33 ans. Sur un échantillon de 3441 personnes les femmes
représentaient 60,4% et les hommes 39,6%. Le travail de Mme Nde a
été mené suivant le niveau socioéconomique et le sexe. Il en ressort
que la prévalence de l'hypertension artérielle était de 23% avec une
prédominance chez les hommes. Cette tension augmenterait avec l'âge,
l'indice de masse corporelle et le niveau socioéconomique. L'obésité
est aussi un facteur de risque d'hypertension et était présente dans
7,3% des cas où les femmes prédominent. Mme Nde a également pu relever
dans ses recherches que la tension artérielle augmentait avec la consommation
de la cigarette et de la cola. Ce qui lui permet de conclure que l'hypertension
artérielle est très fréquente en milieu urbain au Burkina Faso. Elle
a de ce fait souhaité que des investigations se poursuivent en zone
rurale tout en incluant les différents facteurs de risque. Mme Nde
au terme de ses travaux a attiré l'attention des autorités sur la
nécessité de mettre en œuvre des programmes de sensibilisation et
de détection de cette pathologie. A l'endroit des populations elle
a demandé un contrôle régulier de la tension artérielle. Le jury composé
des professeurs Yssoufou Joseph Drabo et Patrice Zabsonré, des docteurs
Ali Niakara et Laurent Ouédraogo ont reconnu la pertinence et l'originalité
du thème. Après avoir relevé quelques imperfections qui selon le professeur
Zabsonré, n'enlèvent rien à la qualité du travail, le jury a déclaré
Mme Nina Astrid Ouédraogo épouse Nde docteur en médecine avec la mention
très honorable et félicitations du jury. Très émue, Mme Nina NDE a
déclaré : "je pense être utile à la nation". A. Verlaine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_12_06/sidwaya.htm |
Le
ministre Alain Moka rend publics les résultats d'une enquête sur la
santé sexuelle des jeunes Congolais - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 12/06/2003 |
Le ministre de la Santé et de la population,
le Dr Alain Moka, a rendu publics hier, à l'hôtel Le Méridien de Brazzaville,
les résultats d'une enquête initiée et menée par le Fonds des Nations
Unies pour la population (Fnuap) en partenariat avec la direction
générale de la Population. Consacrée aux jeunes et aux adolescents
tant en zones urbaines que rurales et dont la tranche d'âge varie
entre 13 et 24 ans, cette enquête avait pour objectif de produire
des données destinées à améliorer la santé de la reproduction. Portant
sur un échantillon de 2 423 personnes, elle a couvert 88,1 % du territoire
congolais. Sur la base des données ainsi rassemblées les enquêteurs
ont été amenés à formuler un certain nombre de recommandations : déterminer
l'impact et les faiblesses des premières enquêtes, informer les jeunes
des dangers des avortements et des maladies sexuellement transmissibles
telles que le sida, encourager l'utilisation du préservatif.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3539 |
Kolda
- L'hôpital se porte mal : Pénurie d'oxygène et de réactifs
- Le Sud - Sénégal
- 12/06/2003 |
Les interventions chirurgicales sont suspendues depuis plus d'une
semaine à l'hôpital régional de Kolda. Et pour cause, la structure
hospitalière manque d'oxygène. Or, selon les spécialistes de la
santé, ce gaz précieux est indispensable à toute intervention chirurgicale.
"Nous sommes restés plus d'une semaine sans faire d'opération. Et
face aux nombreuses urgences, nous étions obligés d'utiliser la
bouteille d'oxygène industrielle d'une entreprise de la place quoique
cette qualité ne soit pas très recommandée pour des interventions
dans ce domaine particulier de la santé. Mais comprenez aussi qu'on
ne pouvait pas laisser des gens mourir sous nos yeux et il n'était
pas du tout possible de les évacuer ni sur Ziguinchor, ni sur Tambacounda,
encore moins sur Dakar ", a indiqué le Docteur Baldé, médecin anesthésiste
réanimateur à l'hôpital régional de Kolda. Il précise par ailleurs
que ce sont des femmes enceintes admises à la maternité et devant
subir des césariennes qui pâtissent le plus de cette situation.
Le laboratoire de l'hôpital n'est pas mieux loti que le bloc opératoire
puisqu'il est aussi dépourvu de réactifs, un produit chimique bien
sollicité par le service de biologie pour faire des analyses sanguines,
du groupage ou encore des tests de glycémie. "Je suis obligé de
fermer le service de biologie, car j'ai fait des pieds et des mains
pour le faire fonctionner correctement, sans succès. Malheureusement,
le généraliste et le chirurgien sont obligés aussi de ranger leurs
ciseaux car ce ne sont pas des services intrinsèquement liés ",
s'est aussi indigné le laborantin. Ce dernier s'empresse d'ailleurs
de proposer la signature d'un protocole d'accord d'approvisionnement
régulier avec les fournisseurs pour, explique-t-il, assurer la pérennisation
du produit et éviter, à l'avenir, de pareils désagréments. Pour
l'heure, les patients se résignent tout en continuant de prendre
leur mal…en patience dans l'espoir d'un jour meilleur. Moussa Dramé
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/12062003.htm
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Vulgarisation
: La santé de reproduction est une école - Mutations
- Cameroun - 11/06/2003 |
La santé de la future maman au Cameroun reste un problème de société,
car la femme enceinte n'a pas toujours accès aux informations utiles
liées à son état. Dans bien des cas, lorsqu'elle fait des visites
prénatales dans un centre de santé, la femme enceinte est une victime,
l'objet des idées reçues, des pesanteurs liées à l'incompréhension
des hommes et de sa propre ignorance. Cet état de choses conduit
à certaines situations ahurissantes comme le taux de mortalité des
femmes lors des accouchements, qui se chiffre d'après l'Organisation
mondiale de la santé à 430 pour 100 000 mères. Selon le comité national
de lutte contre le Sida (Cnls)depuis l'apparition du Vih/Sida, au
Cameroun 12 % de femmes vivent avec le Vih/Sida, alors qu'à travers
le monde, 58 % de personnes atteintes de ce mal sont des femmes.
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Le
sida en afrique : Les Premières dames montent au front - Le
soleil - Sénégal - 11/06/2003 |
Les Premières dames du Sénégal et du Mali, Mmes Viviane Wade et
Lobbo Traoré Touré, vont, ensemble, lancer à la fin de ce mois de
juin et en début juillet des actions conjointes de collaboration
inter-pays, notamment dans le plaidoyer et la sensibilisation sur
le VIH/SIDA dans leurs deux pays, précisément dans les régions de
Tambacounda et de Matam au Sénégal, et de Kayes au Mali. Ces actions
seront surtout axées sur la sensibilisation des populations sur
la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes
vivant avec le VIH (PVVIH) et affectées par le SIDA (PAS), le plaidoyer
en faveur de la réduction de la vulnérabilité de la femme face à
l'infection à VIH, l'accès par tous aux médicaments anti-rétroviraux
(MARV), notamment par les femmes enceintes infectées par le virus
afin de barrer la transmission du virus aux nouveau-nés, le dépistage
volontaire et la mobilisation des ressources en faveur de l'Afrique,
continent le plus touché par l'épidémie, avec près de 90% des cas
d'infection dans le monde. Lire la suite
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Santé:
Le centre de santé de Kpomassè et de l'hôpital de zone de Ouidah inauguré
- Le
Matinal - Bénin - 10/06/2003 |
Le centre de santé de la commune
de Kpomassè et l'hôpital de zone de Ouidah ont été officiellement
mis en service le 6 juin dernier par le ministre de la santé publique,
Mme Yvette Céline Seignon Kandissounon. Le préfet des départements
de l'Atlantique et du Littoral, le représentant de la Banque mondiale,
le maire de Ouidah et le directeur de l'Agetur ont au cours de la
cérémonie mis l'accent sur l'importance qu'il convient d'accorder
à ces infrastructures dans le système sanitaire béninois qui prône
désormais l'accès des populations à des soins de qualité. D'un coût
global de 1.495.907.477 Fcfa ( travaux et équipements), l'hôpital
de zone de Ouidah occupe un domaine de près de 3 ha. Les bâtiments
dont la plupart sont reliés par une galerie couverte, représentent
une surface totale de 3.292m2. Il comprend un bâtiment pour l'administration
de la zone sanitaire, un bloc administratif, un service des urgences,
un bloc technique, un bloc chirurgie, un bloc médecine générale, un
bloc de gynécologie, une maternité, une pédiatrie, une pharmacie,
deux logements pour médecin, des locaux pour les accompagnateurs de
malades, une cellule de maintenance, une buanderie, une morgue, un
abri pour un groupe électrogène, un incinérateur…Le centre de santé
de Kpomassè couvre quant à lui une superficie bâtie de 1.135m2. Il
est implanté sur un domaine de 6.326m2. Son coût global est estimé
à environ 583.327.531 Ccfa. En attendant le branchement du courant
par la Sbee, le projet santé population qui a financé à concurrence
de 80% la réalisation de ces infrastructures, a mis à la disposition
de l'hôpital de zone de Ouidah un groupe électrogène pour le fonctionnement
des appareils et l'éclairage. Afin d'améliorer les indicateurs socio-sanitaires
de cette zone, Mne Yvette Céline S. Kandissounon a exhorté les agents
de santé à qui les infrastructures seront confiées à donner le meilleur
d'eux-mêmes. Elle les a par ailleurs invité à un bon entretien des
locaux et des équipements. "Le gouvernement a décidé de transformer
progressivement l'ancien hôpital de Ouidah en structure sanitaire
pour personne du 3è âge", a t-elle annoncé par ailleurs. Cette novelle
a été bien accueillie aussi bien par le maire de Ouidah que par les
populations. Le Dr Midou représentant la Banque mondiale a pour sa
part souhaité voir s'accroître le taux de fréquentation des populations
dans ces structures sanitaires. Affissou ANONRIN
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=7254&rubrique_num=12
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