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L'actualité de la santé en Afrique

Le sida en afrique : Les Premières dames montent au front - Le soleil - Sénégal - 11/06/2003

Les Premières dames du Sénégal et du Mali, Mmes Viviane Wade et Lobbo Traoré Touré, vont, ensemble, lancer à la fin de ce mois de juin et en début juillet des actions conjointes de collaboration inter-pays, notamment dans le plaidoyer et la sensibilisation sur le VIH/SIDA dans leurs deux pays, précisément dans les régions de Tambacounda et de Matam au Sénégal, et de Kayes au Mali. Ces actions seront surtout axées sur la sensibilisation des populations sur la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et affectées par le SIDA (PAS), le plaidoyer en faveur de la réduction de la vulnérabilité de la femme face à l'infection à VIH, l'accès par tous aux médicaments anti-rétroviraux (MARV), notamment par les femmes enceintes infectées par le virus afin de barrer la transmission du virus aux nouveau-nés, le dépistage volontaire et la mobilisation des ressources en faveur de l'Afrique, continent le plus touché par l'épidémie, avec près de 90% des cas d'infection dans le monde.

Ces premières conclusions sont issues de la réunion, sous l'égide de l'ONUSIDA, sur la planification stratégique de l'implication des Premières dames des pays francophones d'Afrique de l'Ouest et du centre (PDA) qui s'est achevée vendredi après-midi à Bamako, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Santé, de la Solidarité nationale et des Personnes Agées du Mali, sur une série de recommandations tournant essentiellement autour des voies et moyens à emprunter pour renforcer les capacités des épouses des chefs d'Etat africains sur les aspects du VIH/SIDA. On en attend beaucoup de l'engagement des épouses des chefs d'Etat sur le front de la lutte contre le VIH/SIDA qui, rappelle-t-on, avaient décidé, en juillet 2002 à Genève, au siège de l'ONUSIDA, de mettre en place leur structure propre, en l'occurrence l'organisation des Premières Dames d'Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), dont l'épouse du président de la République du Gabon, Mme Edith Lucie Bongo, médecin de profession depuis plus de quinze ans, assure la présidence en exercice pour un premier mandat de deux ans. D'ailleurs, la réunion de Bamako, qui concernait les zones centre et ouest de la région africaine, sera suivie très rapidement par d'autres concertations techniques pour les zones Est à Kigali, Sud au Botswana, et Nord en Mauritanie, sous la présidence des Premières dames de ces trois pays. Pour cette dernière zone, il est clair qu'elle va accuser un retard avec le coup d'Etat qui vient d'avoir lieu dans ce pays. Sur ce registre, Mme Bongo, présidente de l'OPDAS, avait assuré, lors de l'ouverture de la réunion, le 31 mai dernier, "que la continuité de cette action sera maintenue même s'il y a un changement politique à la tête d'un pays, dans la mesure où le VIH/SIDA est devenu une urgence sanitaire et socio-économique grave pour les pays africains".

PLUS-VALUE AU COMBAT
"La lutte contre le VIH/SIDA ne peut pas souffrir de cela et les Premières dames poursuivront leur combat, que leurs maris continuent ou non d'exercer le pouvoir", avait dit l'épouse du président El Hadj Omar Bongo, lors de la conférence de presse à Bamako, en marge de la réunion. Elle avait précisé également que vue l'ampleur dramatique du VIH/SIDA en Afrique, "nous n'avons pas le droit d'échouer dans cette plus-value que les PDA apportent dans le combat anti-SIDA". Chaque Première dame va être appuyée par une équipe technique d'experts sur le VIH/SIDA, comprenant en son sein une personne vivant avec le VIH et leur plan d'action respectif ont été présentés à Bamako. Les plans d'action seront présentés lors de l'assemblée générale qui aura lieu à Maputo (Mozambique) dans quelques mois. Selon le Secrétaire général du ministère malien, "l'implication des Premières dames est un atout majeur et leur appui sera déterminant à la mesure de leurs promesses d'engagement". Pour le moment, de nombreux partenaires, réunis par les Premières dames gabonaise et malienne dont, entre autres, la Banque mondiale, l'UNICEF, l'UNIFEM, l'OMS, l'ONUSIDA, l'IPPF, la FAO et la GTZ ont répondu favorablement par le soutien des plans d'action des PDA. C'est le représentant de la FAO qui a attiré l'attention sur le fait qu'un accent particulier soit mis sur la sensibilisation des zones rurales où se trouvent 70 % des populations africaines, qui restent encore dans l'ignorance relative aux dangers de l'épidémie de VIH/SIDA.

REDUIRE LA VULNERABILITE DE LA FEMME
En revanche, Mme Aminata Touré du Sénégal, qui représentait l'UNIFEM, a souligné l'importance de renforcer les efforts en vue de la réduction de la vulnérabilité des femmes face à l'infection, particulièrement dans le plaidoyer sur les aspects juridiques, sociales et économiques entourant la femme face au VIH/SIDA, la réduction drastique de la transmission du virus de la mère à l'enfant, la question de l'allaitement au sein ou aux laits de substitution dans le contexte du VIH/SIDA et la promotion du préservatif féminin. Ce dernier doit, à vrai dire, gagner à son tour le primat dans les politiques nationales de marketing social, à l'image du préservatif masculin et des moustiquaires imprégnées contre le paludisme. Enfin, le BIT et l'UNESCO ont insisté respectivement pour des actions soutenues en direction du monde du travail (entreprises privées et publiques) et le système éducatif (formel et informel) avant d'annoncer leur disposition à appuyer les projets de plan d'action des Premières dames d'Afrique. En ce qui concerne le monde du travail, M. Pape Bèye, expert de l'OIT, a indiqué que des stratégies pilote sont actuellement mise en œuvre dans des pays du continent africain en matière de prévention de l'infection à VIH et de sa prise en charge médicale et sociale. Il n'a pas manqué de préciser que "la stigmatisation et la discrimination sont bien présentes dans les entreprises et qu'il s'agit de tout faire, avec l'aide "politique et morale" des Premières dames, pour protéger les droits fondamentaux des travailleurs infectés ou affectés par le VIH/SIDA". Il en est de même dans la famille et à l'école…

FARA DIAW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27831&index__edition=9905


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