L'actualité

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Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique

Juin 2003

Lutte contre le Sida par le MESRS : Les directeurs s'informent sur la maladie - Le Républicain - Bénin - 10/06/2003
La salle polyvalente de l'Institut universitaire de technologie de Lokossa a servi de cadre le vendredi dernier à la séance de sensibilisation des membres du comité des directeurs du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS). La cérémonie d'ouverture des travaux a été effectuée par le directeur adjoint de cabinet représentant le ministre. Les ravages du sida dans le monde progressent d'une façon inquiétante. Dans ce contexte, les pays du tiers-monde qui sont les plus touchés se sont engagés dans des luttes afin de barrer la voie à la propagation du mal. C'est ainsi que le Bénin s'est doté du projet pluri-sectoriel de lutte contre le sida. C'est à travers ce projet que chaque ministère dispose d'une unité focale de lutte contre le sida. La sensibilisation des membres du comité des directeurs qui a lieu le vendredi dernier à l'institut supérieur de technologie de Lokossa entre dans le cadre des activités de l'unité focale de lutte contre le sida du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour le directeur adjoint de cabinet, André Didier HOUEHA, les différents travaux de recherche menés à propos du sida montrent que la maladie constitue aujourd'hui un véritable problème de santé publique. " C'est ainsi que le taux de prévalence au Bénin estimé à 5.41% en 2002 pourrait être de 6% en 2003 et de 22% en 2017 si des actions hardies ne sont pas diligemment mises en oeuvre", fait savoir le directeur adjoint de cabinet pour qui l'une des stratégies de lutte sinon la meilleure stratégie est la sensibilisation de toutes les couches sociales afin de les amener à un changement de comportement. Mais d'ores et déjà, le feed back engendré par les communications présentées augure d'une prise de conscience des directeurs participant à l'atelier. Le directeur de la programmation et de la prospective du ministère, Germain Gonzallo avoue être surpris rien qu'en suivant la communication sur l'infection par le VIH/sida présentée par le Docteur Félix Atadokpèdé. Selon le docteur, l'infection par le VIH/sida est un défi pour la communauté scientifique internationale car malgré les progrès considérable réalisés en vingt ans, aucun vaccin et aucun médicament qui soulagent du virus n'ont pu être trouvés à ce jour. Il note que la négativité d'un test sérologique ne signifie pas immédiatement que le sujet est sain et que cela dépend de la période. Ainsi donc, il faut multiplier le test pour réellement connaître son état sérologique. Bruno HOUESSOU
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1006031

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose : La stratégie DOTS, seul moyen efficace de guérison - Notre voie - Côte d'Ivoire - 10/06/2003

La journée mondiale de lutte contre la tuberculose a été célébrée cette année vendredi 6 juin dernier à Grand-Bassam. "DOTS m'a guéri, il te guérira aussi" C'est le thème retenu cette année pour la journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée le vendredi 6 juin dernier à Grand-Bassam. Cette journée a démarré tôt le matin par un grand défilé qui est parti du lycée moderne de Bassam jusqu'à l'esplanade du Carrefour Jeunesse. Tous ont reconnu la progression de la maladie malgré la lutte qui est menée avant de recommander aux malades la stratégie DOTS (les malades doivent tous les jours prendre leurs médicaments devant un agent de la santé ou un membre de la communauté formé à cet effet). Le député-maire de Bassam, M. Jean Michel Moulod, a demandé à tous de combattre la tuberculose par des actions collectives aussi bien préventives que curatives. Afin de la bouter hors de notre pays. A son tour, le vice-président du comité national de lutte contre la tuberculose, Latto Memel Georges a fait l'historique de la création dudit comité depuis 1958. Avant de révéler que depuis le déclenchement de la guerre, le comité s'est chargé de réinsérer les malades déplacés de guerre. Quant au Dr Marcellin Ayé, qui représentait la RETROCI, il a dit que le projet RETROCI, s'investit depuis 1988, date de sa création dans la lutte contre la tuberculose en initiant depuis 1999 des programmes pour la réduction de la prévalence et la morbidité du VIH/Sida. Il a remis par la suite, au nom de la RETROCI, deux véhicules 4X4, des médicaments et du matériel informatique au ministre de la Santé, Dr Mabré Toikeusse. Celui-ci n'a pas manqué de remercier la RETROCI et le CDC d'Atlanta pour leur appui au programme national de lutte contre la tuberculose. L'homme a révélé que malgré tous les efforts entrepris jusque-là par la communauté internationale pour endiguer le fléau, chaque année près de 10 millions de cas de tuberculose sont déclarés dans le monde, engendrant 3 millions de décès. En Côte d'Ivoire, a-t-il dit, plus de 17 110 cas ont été dépistés en 2001 contre 14.000 cas en 1997. Au cours de l'année 2002, dans la seule ville d'Abidjan, 8375 cas ont été dépistés. Les chiffres sont en progression constante. Et la tuberculose, dans le contexte de l'infection à VIH/Sida, demeure un véritable problème de santé. Laurent Brindou
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=10014


District sanitaire de Séguénéga : Le renforcement de la lutte contre les maladies épidémiques - Sidwaya - Burkina Faso - 09/06/2003
Le point saillant de la rencontre était le bilan des activités 2002 et perspectives 2003. En 2002 le district avait sollicité trois cent soixante-dix-sept millions cent cinquante et un mille cinq cent trente-sept (377 151 537) FCFA réparti en dix-sept (17) sources de financement. Seulement onze (11) sources de financement se sont exécutées avec la somme de cent cinquante cinq millions six cent cinquante neuf mille neuf cent trente six francs (155 659 936 FCFA) avec une dépense effectuée de 152 188 876 FCFA soit un taux d'exécution financière de 97,77%. Le Dr Ouédraogo Salam a souligné que les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du plan d'action sont entre autres l'insuffisance de financement, la rupture prolongée de certains antigènes, l'insuffisance du système de référence et de contre-référence, le mauvais état du parc automobile et l'insuffisance des ressources humaines en qualité et en quantité. Comme perspectives le district sanitaire de Séguénéga compte améliorer la couverture des soins préventifs et promotionnels, renforcer la surveillance épidémiologique et système d'information du district, améliorer la participation communautaire, et la qualité des prestations et enfin renforcer la lutte contre les maladies et particulièrement les maladies à potentiel épidémiologique, les IST/VIH. Jean-Paul OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_09_06/sidwaya.htm

Journée mondiale du donneur de sang : La Côte d'Ivoire veut son auto-suffisance - Notre voie - Côte d'Ivoire - 07/06/2003

La journée mondiale du donneur de sang a été célébrée cette année le 5 juin à travers tout le monde entier sur le thème "Le donneur de sang, facteur d'unité et de réconciliation" avant-hier à l'hôtel du District d'Abidjan, les festivités commémoratives de cet anniversaire en Côte d'Ivoire se sont déroulées grâce à la sollicitude des partenaires que sont l'Union nationale des donneurs de sang, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), l'association libanaise Al Ghadir, la Lonaci, Shell-Côte d'Ivoire. On notait à cette cérémonie dont le parrain était M. Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social, la présence des ministres Toikeuse Mabri, ministre de la Santé et de la population, Mme Christine Adjobi, ministre de la Lutte contre le sida ainsi que les chefs religieux. C'est donc sous une pluie battante que la marche qui a singularisé la manifestation s'est déroulée. Le président de l'Union nationale des donneurs de sang, M. Maïga Mamadou a exhorté les Ivoiriens à venir accroître le nombre insuffisant de donneurs de sang. "Sur les 30 000 donneurs recensés en 2000, seulement 10 000 sont fidèles", a-t-il fait remarquer. Le ministre Toikeuse Mabri a indiqué que "la Côte d'Ivoire, bien que détenteur du prix assurance qualité, est déficitaire en matière sanguine". Or il suffit que 1% des 16 millions d'habitants que compte la Côte d'Ivoire donne son sang pour aboutir à autosuffisance. Michel Kouassi
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=9985


PREVENTION DES IST EN ZONE RURALE : Un projet expérimental à Malicounda - Le soleil - Sénégal - 06/06/2003

Dans le cadre de son appui à la politique nationale de lutte contre le sida, le Réseau Africain de Recherche sur le Sida (RARS) envisage de lancer, sous l’égide du comité national de lutte contre le sida (CNLS), un projet d’expérimentation de prévention des IST/SIDA dans la communauté rurale de Malicounda, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Ce projet, intitulé “Projet de prévention des IST/SIDA chez les jeunes et les femmes en milieu rural au Sénégal”, est le fruit d’un partenariat entre le RARS, l’Agence pour la promotion des Activités de population (APAS) et le Laboratoire de virologie et de Bactériologie A. Le Dantec. L’objectif d’un tel projet, lit-on également dans le communiqué, est de contribuer au maintien dans les zones rurales, le taux de séro-prévalence du sida inférieur à 2 % grâce à la mise en œuvre de stratégies de prévention pertinentes prenant en compte les valeurs socioculturelles des communautés. Une délégation conduite par le Pr. Souleymane Mboup se rend aujourd’hui à Thiès, Mbour et à Malicounda pour la présentation du projet aux autorités administratives et médicales, a-t-on indiqué par ailleurs dans le communiqué. S. G
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27652&index__edition=9902


Le paludisme : Premier problème de santé publique- L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 06/06/2003
Le paludisme tue plus que le Sida en Afrique. Dans certaines régions, le paludisme sévit durant toute l'année. Cette maladie ne tarde pas à causer des victimes. Elle est la principale cause de la mortalité dans nos pays. Malgré les efforts entrepris, elle demeure toujours un problème de santé publique. Lire la suite

LUTTE CONTRE LE SIDA : Le Centre Yacinthe Thiandoum envisage des actions de suivi des malades - Le soleil - Sénégal - 06/06/2003

La lutte contre le VIH/SIDA requiert la participation active de tous. Une leçon que le Centre de promotion de la santé Cardinal Yacinthe Thiandoum, siège de sida service, semble avoir comprise. En fait, ce centre mène des activités qui sont, entre autres, la sensibilisation et l’information sur les Infections sexuellement transmissibles (IST), le dépistage volontaire du sida, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, des activités maternelles et infantiles, etc. Cependant, dans un proche avenir, le centre compte se positionner en qualité de “centre polyvalent” pour mener des actions de suivi global des personnes malades. Pour ce faire, indique Paul Sagna, directeur du centre et secrétaire exécutif de Sida service, “nous voulons améliorer les conditions des personnes vivant avec le VIH, en développant d’autres stratégies leur permettant de bénéficier des prestations entrant dans le domaine du curatif, selon nos moyens du bord”. Les responsables du centre ambitionnent de le rendre polyvalent. Non seulement ils continueront à mener des activités de dépistage, mais ils aimeraient que le suivi de tous les malades soit global. Par ce que, souligne M.Sagna, il y a des personnes qui y viennent faire des tests et qui ne souhaitent pas aller ailleurs pour se faire traiter. Ils veulent rester dans le centre pour être suivis dans la confidentialité sur le plan médical et accompagnement. C’est dans cette perspective que M. Sagna précise que le centre souhaiterait avoir la possibilité de distribuer des antirétroviraux (ARV), en collaboration avec le programme de l’initiative sénégalaise d’accès aux antirétroviraux (ISAARV). Le centre veut se positionner sur le plan international en ayant des innovations majeures au niveau de la sous-région. En fait, le centre lance de vastes campagnes anti-sida dans le sens d’éradiquer la maladie. Il compte sensibiliser également le maximum de personnes en les amenant à changer de comportement au regard de la pandémie. C’est ainsi que, depuis son inauguration, en janvier 2001, le centre ne cesse d’être envahi par des jeunes qui y viennent se faire dépister volontairement. Actuellement, il accueille plus de deux cents personnes par mois qui viennent subir volontairement des tests de dépistage. Le taux de séropositivité du centre tourne autour de 3 à 4 %. Cela se comprend, indique M.Sagna, dans la mesure où certaines personnes ayant déjà des signes clinique y sont le plus souvent orientées. MATHIEU BACALY
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27653&index__edition=9902


PRODUITS ANTIPALUDIQUES : Dix-huit pays africains réduisent les taxes - Walfadjri - Sénégal - 06/06/2003
Dix-huit pays africains, sur 44 signataires de la Déclaration d'Abuja signée en 2000 au Nigeria, ont décidé de réduire ou de supprimer les taxes et droits de douane sur les produits antipaludiques, notamment les moustiquaires et les insecticides, améliorant ainsi l'accès à ces produits essentiels, indique l'agence de presse Chine Nouvelle citant un communiqué de l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Le communiqué souligne qu'une telle mesure renforce l'initiative "Faire reculer le paludisme" lancée en 1998, laquelle avait pour objectif de réduire de moitié le taux de prévalence du paludisme d'ici 2010. La transmission du paludisme pourra reculer de 60 % et le taux global de mortalité chez les enfants à bas âge diminuer d'environ un cinquième, si les moustiquaires imprégnées sont utilisées et associées à un traitement précoce au niveau de la communauté, rappelle le communiqué. Le paludisme tue un enfant africain toutes les 30 secondes et demeure l'une des plus graves menaces pour la santé des femmes enceintes et de leurs bébés, fait remarquer le communiqué.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2197

Expériences de lutte contre le sida - L'express - Madagascar - 06/06/2003
En réunion de travail à Antananarivo depuis mercredi 28 mai dernier, la délégation du Council World Mission (Cwm) de l'Afrique du Sud venant de Botswana, Zambie, Malawi et de Zimbabwe a tenue une rencontre avec la presse hier dans les locaux du Fjkm à Analakely, afin de partager leurs expériences sur la lutte contre le Vih/Sida. Ces missionnaires sont tous des responsables des églises sud-africains oeuvrant pour la prise en charge des victimes du Sida, leurs familles ainsi que les enfants orphelins. Selon leurs explications, le Sida a fait son apparition depuis les années 80 et a ravagé la population des grandes villes. Des efforts ont été déployés par le gouvernement, les associations et les églises en vue de diminuer le taux de prévalence. Il a été rapporté par les missionnaires que l'église joue un grand rôle pour la prévention de la maladie, dont leur mission consiste à sensibiliser et à donner des conseils, de convaincre la population pour être testée gratuitement, car si une personne est testée, elle pourra vivre comme les autres sans aucun souci: dotée gracieusement de médicaments et de vaccins. Pour le cas de Malawi par exemple, la lutte contre le sida est un défi, car l'église constitue un champ pour prêcher l'Evangile et un lieu de connaissance sur la sexualité dont les jeunes filles sont les groupes cibles, visant à un changement de comportement et de mentalité des chrétiens face à la lutte. La prise en charge des victimes devra être effectuée avec Amour axée sur l'éducation sexuelle dans l'esprit de la sagesse et de compréhension sans négliger le respect de la culture et les traditions. La rencontre fut également une occasion pour le responsable du projet de lutte contre le sida au sein du Fjkm de présenter le plan de stratégie pour les 4 années à venir. Un projet pilote a été déjà démarré par le biais du programme du Saf/Fjkm dans des établissements scolaires des zones rouges à Sainte-marie, Morondava, Antsirabe et tsiroanomandidy. Entre autres, un plate-forme de coordination de lutte contre le sida sera mis en place prochainement pour la mise en oeuvre de la stratégie, et collaborera avec le Cwm. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=12748&r=4&d=2003-06-04

Dr San Koffi Moïse (Directeur du PNLT) : "Nous sommes des tuberculeux qui s'ignorent" - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 06/06/2003
Lire l'interview

La pertinence de la politique de santé du Cameroun encore saluée - Cameroon-tribune - Cameroun - 06/06/2003
Les explications de Urbain Olanguena Awono, ministre de la Santé publique, après sa récente élection à la vice-présidence de la 56e assemblée générale de l'OMS, où il a pris la parole au nom de la région Afrique. Lire l'interview

Un centre africain de traitement en vue - Le soleil - Sénégal - 05/06/2003

Des médecins sénégalais se rendront, du 11 au 17 juin, au Japon, en réponse à une invitation de la fondation japonaise Tokushukaî, “Diplomatie médicale pour la réduction des coûts des soins médicaux”, que dirige le député Tokuda Torao. Cette visite est dans la perspective de création d’un Centre africain de traitement des cancers, apprend-t-on dans un communiqué du ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention parvenu à notre rédaction. Le cancer représente, à l’échelle planétaire, l’un des problèmes majeurs de santé que rencontre l’Humanité”, indique le même communiqué. De 6 millions de nouveaux cas, par an, et 4 millions de décès dans les années 1980, la fréquence est passée à 9 millions de cas, en 1990, avec 5 millions de décès”. En Afrique, la conjonction de plusieurs facteurs socio-économiques comme l’urbanisation, l’industrialisation mal contrôlées, favorisera la fréquence de la maladie pour les années à venir, avec des prévisions de 15 millions de nouveaux cas en 2015, dont 10 dans les seuls pays en développement, avec 6 millions de décès. C’est ce qui est encore indiqué dans le communiqué. A l échelle sous-régionale, l’importance des cancers est souvent ignorée en faveur de la lutte contre les maladies infectieuses, parasitaires, et la protection maternelle et infantile, a également précisé le communiqué. S. G
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27600&index__edition=9901


Le ministre de la Santé déclare la fièvre hémorragique à virus Ebola éradiquée dans la Cuvette-Ouest - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 05/06/2003
Au Centre d'information des Nations Unies de Brazzaville, s'est tenu aujourd'hui un point de presse du ministre de la Santé et de la population, le Dr. Alain Moka, consacré à la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le département de la Cuvette-Ouest. Le ministre, qui avait à ses côtés le représentant de l'OMS au Congo, le Dr. Lamine Cissé Sarr, et une représentante du PNUD au Congo, a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence pour honorer la mémoire de ceux qui ont été tués par la maladie. Puis il a fait en ces termes l'historique de la maladie dans le département : " En décembre 2002, la direction des Ecosystèmes forestiers en Afrique Centrale (ECOFAC) a signalé la mort de plusieurs primates (gorilles et chimpanzés) dans le sanctuaire de Lossi, frontalier avec les villages du district de Mbomo, dans le département de la Cuvette-ouest. Compte-tenu du fait que les populations de cette contrée vivent essentiellement de viande de chasse, le ministère de la Santé et de la population, a aussitôt dépêché sur le terrain une équipe médicale, renforcée par les représentants des parlementaires de la Cuvette-ouest, pour la sensibilisation des populations au risque lié à la manipulation des carcasses d'animaux trouvées en forêts et redynamiser les comités locaux de lutte contre la maladie. " Alain Moka a indiqué que, sur le plan épidémiologique, la situation est maîtrisée. Toutefois la réintroduction de la maladie chez l'homme n'est pas totalement à écarter. " Aujourd'hui, a-t-il expliqué, sur le plan épidémiologique, la situation est totalement maîtrisée tant dans le district de Kellé que dans celui de Mbomo, le dernier décès datant du 22 avril 2003. Bien que la période d'incubation soit de 21 jours dans ce cas d'espèce, nous ajoutons 21 jours supplémentaires selon les normes de l'OMS pour des raisons de prudence maximum. Ainsi, depuis la date du dernier décès, c'est-à-dire depuis le 22 avril 2003 jusqu'à aujourd'hui, plus de 42 jours d'observation se sont déjà écoulés, ce qui m'autorise à déclarer solennellement la fin de l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola dans le département de la Cuvette-ouest. Toutefois, je dois souligner que les conditions de réintroduction de cette maladie au niveau des humains ne sont pas totalement à écarter, vue la persistance de l'épizootie. C'est pourquoi, je lance un appel pressant aux populations de la Cuvette-ouest et des autres départements du pays afin qu'elles respectent les mesures de protection préconisées pour prévenir la survenue d'une éventuelle flambée nouvelle de l'épidémie, notamment en cette période d'ouverture de la chasse. " Le ministre a rappelé qu'outre des déplacements importants de population et une centaine d'orphelins, l'épidémie a fait 143 victimes, dont 128 décès : 13 à Mbomo, 115 à Kellé. Il a indiqué que les équipes de surveillance resteront sur place jusqu'à la fin du mois de juin 2003 pour prévenir une recrudescence de la maladie. Il a jouté que des mesures seront prises pour que les infirmiers et agents de santé opérant à l'intérieur du pays soient dotés du matériel médical nécessaire pour les premiers soins en cas d'une reprise de l'épidémie.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3500

VIH/SIDA : Une enquête en cours dans le Sud-Ouest - Sidwaya - Burkina Faso - 05/06/2003
Une équipe de l'Association des diplômés en sociologie sillonne actuellement les départements de la province du Poni. Il s'agit de réaliser une enquête sur le VIH-Sida dans le Poni et dans le sud ouest en général. Dans la région, le mal est reconnu profond, vu la position carrefour qu'elle occupe, face au Ghana et à la Côte-d'Ivoire. L'Etude, diligentée par le Centre Muraz de Bobo, s'intéressera un mois durant, à partir d'un questionnaire, aux milieux des enseignants et du personnel de la santé, pour mesurer les effets de la pandémie dans ces groupes sociaux et professionnels. Selon quelques-uns des jeunes sociologues chargés de l'enquête, les choses ne vont pas pour le mieux, car nombreuses sont les réticences à répondre aux questions.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_05_06/sidwaya.htm

Bouches et dents saines dans le Nord-Makombè - Cameroon-tribune - Cameroun - 05/06/2003
La commune rurale de cette unité administrative vient d'organiser une campagne sur l'hygiène bucco-dentaire auprès des jeunes. Malgré son statut de commune " la plus pauvre du Cameroun ", la mairie de Ndobian, dans le département du Nkam, veut mettre en exergue sa volonté de se prendre en charge. Récemment, sur l'initiative de son exécutif communal conduit par Daniel-Fidèle Betambo, cette communauté territoriale décentralisée a organisé une tournée de sensibilisation sur l'hygiène bucco-dentaire à travers les douze établissements scolaires de la localité. Cette opération dirigée par le Dr Deborah Ngo Kohbio, venue à la tête d'une équipe technique de chirurgiens-dentistes, a permis de donner des explications sur l'importance d'une bonne tenue de la bouche et des dents. Des exposés centrés sur les maladies bucco-dentaires complétaient, à chaque étage, cette sensibilisation appuyée, de Bangope à Behack, en passant par Ndottokwawak, Moya, Kong-Bakwa, Mbian, Ndotto et Ndobian, par une distribution de brosses à dents. Une occasion bien choisie pour décrier toutes les méthodes anciennes de nettoyage des dents et de la cavité buccale par des tiges et du charbon… Selon les chirurgiens-dentistes, ces techniques sont, aujourd'hui, dépassées. A cause de " la modification substantielle de nos habitudes alimentaires plus riches en sucre et nécessitant des soins quotidiens au fluor. " Les populations, dont les mouvements sont pourtant limités en raison de l'enclavement de la zone, sont sorties nombreuses. Face à ces hommes, femmes et enfants, excellents en nage et en marche à pied, le maire Daniel-Fidèle Betambo ne pouvait que dire la vérité : " Pendant mon mandat, notre commune qui couvre l'ensemble du district du Nord-Makombè basera essentiellement son action sur le terrain social, compte tenu de la modicité de ses moyens issus uniquement des centimes additionnels communaux versés par le FEICOM. " Les plus heureux dans cette démarche de la municipalité sont, sans conteste, les jeunes, dont ceux qui, pour la première fois, touchaient à une brosse à dents des temps modernes…
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j09062003&idart=8457&olarch=j05062003

Centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo : L'unité de dialyse, une question de survie - Sidwaya - Burkina Faso - 04/06/2003
Il ne fait pas bon être insuffisant rénal d'une minute à l'autre à défaut de traitement rapide, vous perdez la vie. L'Etat burkinabè après s'être saigné pour évacuer des malades, s'être saigné encore pour implanter sa propre unité de dialyse à l'hôpital Yalgado Ouédraogo. La dialyse qui sert à traiter l'insuffisance rénale connaît des difficultés dans son exploitation ; coût élevé, problème de sélection des malades, problèmes de fonctionnement du centre. Lire la suite

L'épistémologie médicale - Walfadjri - Sénégal - 04/06/2003
"Il est rapporté dans une des hadiths prophétiques que les domaines de connaissances qui doivent préoccuper fondamentalement les hommes sont la médecine et la jurisprudence (charia)". Ils participent directement à notre humanité et réalisent en même temps notre perfectibilité et l'amélioration de nos sociétés. Sur son lit de mort, Socrate intima l'ordre à son jeune disciple Alcibiade de ne pas oublier de sacrifier un coq pour Aklépios (médecin) comme pour montrer que celui-ci pouvait être le dépositaire de la vie pour soigner la maladie, conjurer le sort et sauver l'humaine condition. Lire la suite

Association Girard et Robic - L'express - Madagascar - 04/06/2003
Le projet visant à la prise en charge des mères et enfants malades ayant des difficultés d'accès à la santé, vient d'être concrétisé. Il s'agit d'un contrat de dons signé entre l'Association Girard et Robic (Agr) et le gouvernement japonais par le biais de l'ambassade du Japon à Madagascar, un projet établi depuis le mois de février 2002, mais qui n'a pu se réaliser qu'un an plus tard, du fait de la crise qu'a traversée le pays. La remise officielle des dons à l'Agr par l'ambassadeur du Japon Osamu Yoshihara a été effectuée hier au centre hospitalier de Soavinandriana, en présence des représentants des 30 Ong's regroupant les associations caritatives œuvrant dans la prise en charge des familles nécessiteuses, en particulier les mères et enfants. Les dons, d'une valeur de 23.408 euros, soit environ 163 millions Fmg, sont destinés à l'Agr en tant que prestataire de services de pédiatrie et de gynécologie-obstétrique. Ils sont comportés de médicaments anti-infectieux, antiseptiques, antalgiques, métaboliques, digestifs, gynécologiques, mais aussi des compléments nutritionnels, des dispositifs médicaux, ainsi qu'un matériel informatique pour la mise en place d'un suivi informatisé du stock des médicaments. Et ce, dans le cadre du Programme d'aide non-remboursable pour Petits projets locaux du gouvernement du Japon. L'accès à l'hospitalisation et aux médicaments est un droit qui doit être accordé à tous, sans distinction, selon l'ambassadeur Osamu Yoshihara. Ces dons pourront alléger les souffrances des 306 patients à la charge de l'Agr au Cenhosoa, dont les 80% sont des enfants et les mères à 20%, qui souffrent généralement de pathologies infectieuses, de malnutrition, de diarrhée ou encore d'insuffisance respiratoire... Notons que la crise 2002 a occasionné des dommages sociaux, c'est pourquoi les membres du collectif 2002 a fait appel à l'aide internationale, dont le Japon, pour répondre aux urgences médicales touchant les enfants et les mères de famille en situation difficile, et développer les possibilités de prise en charge des plus démunis en matière d'hospitalisation. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=12758&r=13&d=2003-06-04

VIH/SIDA : La dure condition des veuves - Le soleil - Sénégal - 04/06/2003

Une telle situation plonge souvent une certaine catégorie sociale dans une pauvreté totale, les veuves, par exemple, étant privées des bras valides de l’époux. C’est ce qu’a fait remarquer Catherine Thérèze Gabrielle Diouf* qui présentait son étude, “ La situation psychologique, sociale et financière des veuves et orphelins infectés ou affectés par le VIH/Sida ”. Lire la suite


Prestations des services de santé : Harmonisation des tarifs - Sidwaya - Burkina Faso - 04/06/2003
En vue d'améliorer l'accessibilité financière des populations aux services de santé et ce, dans le contexte de lutte contre la pauvreté, j'ai l'honneur de vous informer de l'harmonisation des tarifs des prestations des actes au niveau des Centres Médicaux avec Antenne Chirurgicale (CMA) et des Centres de Santé et de Promotion Sociale CSPS). Lire la suite

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