L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique

Juin 2003

GRACE A L’ASSOCIATION «VISA SANTE » : Les enfants en situation difficile pris en charge à Saint-Louis - Le soleil - Sénégal - 03/06/2003

Saint-Louis : En partenariat avec l’ONG Claire Enfance par l’intermédiaire de la CARITAS, une association de médecins, infirmiers et pharmaciens, dénommée « VISA SANTE » va financer cette année l’ouverture d’une salle de soins primaires à la Maison d’Ecoute de Saint-Louis, au Quartier Sindonné. Cela permettra de prendre en charge les talibés ou enfants en rupture de famille ou en situation difficile, et de leur assurer des soins dans de très bonnes conditions d’hygiène. Il est envisagé dans cette mouvance, selon le Président de « Visa Santé », le Dr Lagarde, chef de mission, la formation en soins primaires de quatre responsables de la Maison d’Ecoute. Ils vont ainsi recevoir une formation de base sur les premiers soins, assurée par les médecins, infirmiers et pharmaciens de l’équipe qui séjourne actuellement à Saint-Louis au nombre six. En outre, il est prévu des causeries sur l’hygiène corporelle et vestimentaire et sur la nécessité de se faire soigner rapidement avant d’avoir des complications qui peuvent être lourdes de conséquences. Tout cela en rapport avec les autorités sanitaires de la ville, notamment le Dr Selly Kâne du Centre de Santé de Léona, mais aussi du travailleur social Babacar Diop de Claire Enfance. Les membres de l’association « Visa-Santé » ont élaboré un projet concernant l’enfance en situation difficile et en état de mendicité, et qui s’appuie sur cette structure sociale qu’est la Maison d’Ecoute du quartier Sindonné. L’action des membres de « Visa-Santé » a pour but de participer à l’amélioration et à l’éducation aux soins d’hygiène et aux soins primaires, en général, de tous les enfants vivant dans une telle situation. A Saint-Louis où l’on note une prolifération de talibés et autres enfants en situation difficile, ils se sont rendus compte, en tant que spécialistes de la santé, que beaucoup de maladies courantes chez les enfants sont directement liées au manque d’hygiène. Alors qu’il suffit « de respecter les règles très simples pour ne pas attraper ces maladies », de l’avis du Dr Lagarde, qui est accompagné des Dr Marty et Sarda, des pharmaciens Mme Payrot et M. Malignon et l’Infirmière Mme Libet Mohamadou Sagne
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=27484


Quand la santé part en fumée : Dire que le tabac nuit à l'organisme ne suffit pas pour décrire l'ampleur du danger - Cameroon-tribune - Cameroun - 02/06/2003
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, le tabagisme provoque un décès toutes les huit secondes. D'après les chercheurs, ceux qui commencent à fumer dès l'adolescence (c'est le cas de plus de 70% des fumeurs) et continuent pendant plus de 20 ans ont une espérance de vie réduite de 20 à 25 ans par rapport à ceux qui n'ont jamais fumé. En dehors du cancer du poumon et des maladies du cœur, de nombreux autres maux guettent les accros du tabac. La chute de cheveux ; elle peut survenir après l'affaiblissement du système immunitaire, qui peut également entraîner des ulcérations de la bouche, des éruptions cutanées sur le visage, le cuir chevelu et les mains. La cataracte ; sa fréquence est de 40% plus élevée chez le fumeur. L'effet s'explique par l'irritation des yeux que provoque le tabac, et par la libération dans les poumons de produits chimiques qui sont ensuite transportés dans le sang jusqu'aux yeux. Les rides, la perte d'audition et les caries sont d'autres effets secondaires de la consommation de tabac. Si fumer ne provoque pas le mélanome, une forme parfois mortelle de cancer de la peau, cela accroît le risque d'en mourir. Toujours à propos du cancer, on a établi que la fumée du tabac contient plus de 40 composants cancérigènes ; la possibilité de développer un cancer pulmonaire est 22 fois plus élevée chez le fumeur, celle d'un cancer de la gorge 12 fois, et de l'anus 5 à 6 fois. Le fumeur peut aussi voir ses os fragilisés, souffrir de problèmes de dos ou de maladie du cœur (un décès sur trois dans le monde est dû à une maladie cardio-vasculaire). A ce tableau déjà bien noir, il convient d'ajouter les ulcères d'estomac (le tabac réduit la résistance aux bactéries responsables des ulcères, et diminue la capacité de cet organe à neutraliser, après les repas, les acides qui rongent alors la paroi), les cancers de l'utérus, les fausses couches et… l'altération du sperme. A ce sujet, les spécialistes expliquent que cela peut causer des fausses couches et des maladies congénitales ; selon certaines études, les fumeurs courent un risque accru d'engendrer des enfants qui auront des cancers. On observe également une diminution du nombre de spermatozoïdes et de la circulation sanguine dans le pénis, à l'origine des problèmes d'impuissance. Eh oui ! jouir du tabac se paye au prix fort.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j02062003&idart=8346&olarch=j02062003&ph=y

CONSULTATIONS GRATUITES À PIRE : Des volontaires de la santé aux petits soins avec leur communauté - Le soleil - Sénégal - 02/06/2003

Ils ont été près de 450 personnes à venir, samedi, se faire consulter et recevoir des soins médicaux auprès de l’équipe médicale regroupant des médecins ressortissants de Pire et de quelques-uns de leurs collègues et amis. Les journées médicales de Pire deviennent ainsi une institution avec la troisième édition qui s’est tenue le week-end dernier. Les médecins originaires de Pire ont décidé de pérenniser cette action de solidarité en faveur de leurs parents restés au village. Au-delà de la descente annuelle sur le terrain, à l’occasion de ces journées médicales, les médecins pirois ont décidé d’assurer une permanence mensuelle avec la venue d’un des leurs pour la consultation des populations. Un certain nombre de bonnes volontés ont contribué à la mobilisation des moyens logistiques, à côté de l’investissement humain assuré par les médecins de Pire et les membres de l’association Diapoo Liiguey Pire. De leur côté, des ressortissants de Pire, comme Serigne Mboup, le directeur général de la société Petrosen, un des ressortissant de Pire, initiateur de ces journées médicales, se sont personnellement investis sur le plan logistique dans l’organisation de ces consultations populaires. M. Mboup a indiqué qu’ils veulent monter, à travers cette action, «qu’il y a urgence pour tous les ressortissants de localités de l’intérieur du pays, cadres, simples employés, chefs d’entreprise, etc., à s’investir dans la prise en charge». Il a souligné que l’exemple du Pr. Serigne Abdou Bâ et de son collègue Ndaraw Ndoye est à «encourager et soutenir» par tout bon patriote «préoccupé» par le développement du Sénégal. Le Pr. Serigne Abdou Bâ, coordonnateur de l’équipe médicale, a justifié que c’est «une urgence absolue» d’organiser ces journées médicales pour le village de Pire qui est une grande agglomération qui polarise 70 villages, pour une population d’environ 25000 habitants. Malgré cette importance, Pire n’a qu’un seul infirmier d’Etat pour ses soins médicaux. Mais, le Pr. Bâ relève un paradoxe. Pire, sa «ville» d’origine, a pourtant produit presque plus de médecins et professeurs que toutes les autres localités du pays. Parmi les illustres fils de la localité, il y a trois professeurs d’université et au moins dix médecins, dans toutes les spécialités. Le Pr. Bâ a expliqué qu’il est important, pour eux, de venir à Pire «pour se ressourcer», mais aussi soigner les populations. Il ne voit pas pourquoi ils se mettaient à soigner les autres avec du matériel sophistiqué et ne pas, de temps à autre, en faire bénéficier aux populations de leur «ville» d’origine. Dans cette équipe de 14 médecins, 3 infirmiers et 1 pharmacien, il y a, entre autres, les professeurs d’université Mamadou Bader Ndiaye (ophtalmologue) Mamadou Bâ (urologue), Serigne Abdou Bâ (cardiologue), Dr Amadou Diaw et le médecin-colonel (gastro-entérologue) Diallo et Ndaraw Ndoye (maître-assistant en neurochirurgie) plus un pneumologue, un spécialiste en Orl et un dermatologue. Le responsable du district sanitaire de Tivaouane et le médecin chef de la région médicale ont été vivement félicités, pour leur travail, par l’équipe médicale qui trouve que, malgré l’insuffisance des moyens matériels et humains, ils parviennent à assurer un bon suivi de leurs parents de Pire. Les ressortissants de Pire ont pris sur eux-mêmes le pari de la construction d’un centre de santé d’un coût global de 700 millions. Le terrain leur a été attribué par la communauté rurale. Avec l’appui de bonnes volontés et des partenaires, l’association Diapoo Liiguey Pire a déjà entamé la première phase de la construction. MBAYE SARR DIAKHATE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27473&index__edition=9898


La 2ème édition du Répertoire des professions médicales et paramédicales du Cameroun vient de paraître - Cameroon-tribune - Cameroun - 02/06/2003
Plus de 210 pages de papier glacé d'un format A4 pour donner au public le maximum d'informations sur la Santé, au plein sens du terme, au sein du triangle national. Le Répertoire des professions médicales et paramédicales du Cameroun (2ème édition), par la densité et la variété des données qu'il offre, est forcément un document de première importance, un peu comme la boîte à pharmacie dont chaque famille devrait se munir. Certains usagers pourront par exemple découvrir que pas loin de leur domicile se trouve un cabinet médical ou un cabinet dentaire. De plus, les numéros de téléphone des établissements sanitaires ou autres structures (les laboratoires par exemple) étant mentionnés, il est possible d'appeler à l'avance, ce qui fera indubitablement gagner du temps dans la procédure d'accueil et de traitement des cas. Mais le Répertoire offre bien plus : on y trouve ainsi des textes sur les différents ordres de santé au Cameroun (médecin, chirurgien-dentiste, vétérinaire, pharmacien...), les centres de santé et les instituts de formation des personnels paramédicaux à travers le pays, les médecins avec leurs spécialités, de précieuses statistiques (les principales causes de mortalité au Cameroun en 1992, la capacité hospitalière par province au 30 juin 1993, des données sur la lèpre ou la tuberculose en 1997, etc.), entre autres choses. Signé N. Timothée, l'éditorial du document, qui rappelle que la première édition est vieille de dix ans, signale : "Cet instrument devrait aider à une plus grande visibilité de la carte sanitaire du Cameroun, et par ricochet, à la prise de décision. Tel est son intérêt politique. Du point de vue social, il est le tableau de bord qui devrait amener tout individu à recourir au centre hospitalier le mieux indiqué - du fait de la spécialisation par exemple - ou à l'officine la plus proche. " Il est également présenté comme l'instrument d'éveil et d'alerte, un "précieux livre de chevet qui véhicule l'information pour tous en matière de santé". En plus d'informer, le Répertoire se veut un outil de sensibilisation comme le montrent les différents messages émaillant çà et là certaines pages : " Le sida existe. Protégez-vous ", " Le corps est une formidable machine qui a besoin de repos ! ", " Respectez votre corps. Respectez les règles élémentaires d'hygiène ", etc. Disponible en kiosque et en librairie, le Répertoire est un document somme toute complet, que ses auteurs gagneraient à actualiser dès que nécessaire. Afin que le prochain annuaire ne paraisse pas en 2013… Alliance NYOBIA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j02062003&idart=8345&olarch=j02062003

Cigarettes et tabac - L'express - Madagascar - 02/06/2003
Les étudiants et la population du monde rural sont les plus grands consommateurs de cigarettes et de tabac: 8% des élèves des établissements primaires et secondaires, 14% des étudiants de l'enseignement supérieur, 80% de la population rurale et 30% des employés du milieu urbain. D'après ces chiffres, les jeunes âgés de 11 à 15 ans sont les plus impliqués dans la consommation de tabac à Madagascar, qui nuit gravement à la santé en s'attaquant à tous les organes sensibles du corps humain dont le cœur, les yeux, la bouche, l'estomac et le cancer du poumon est le plus fréquent. Entre autres, on enregistre un cas de décès tous les 8 secondes, soit 40 millions de morts par an dans le monde, dont les 20% à 60% sont de jeunes garçons et 40% de jeunes filles. Cette situation s'aggravera si des mesures de prévention stricte ne sont pas entreprises car selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (Oms), ces chiffres vont augmenter à 500 millions de décès en 2020. A cet effet, la Journée sans tabac a été placée cette année sous le thème " Cinéma sans tabac, Mode sans tabac", et Madagascar n'a pas manqué de participer à la célébration samedi dernier à l'Epp Analakely. Diverses manifestations axées sur la sensibilisation ont été au programme de la Journée, à savoir des expositions et la projection de film visant à faire connaître le danger que représente la consommation de tabac, suivies d'une conférence-débat. En fait, la Journée sans tabac n'est pas du tout respectée pour plusieurs raisons sociales par les consommateurs, même s'ils savent tous que le tabac nuit à la santé. Il s'agit d'une habitude et un plaisir de fumer pour quelques-uns, un moyen doublier les problèmes quotidiens pour les autres ou encore un besoin pour se concentrer au travail et pour tromper les énervements...Ce qui veut dire que la lutte contre le tabagisme nécessite une grande volonté de tout un chacun d'une part; et devrait être axée surtout sur la sensibilisation sur le danger du tabac et la diminution de la publicité dans la mode et le cinéma d'autre part, pour que les jeunes n'en soient pas influencés. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=12698&r=13&d=2003-06-02

TABAGISME : 17 à 37% de la population abidjanaise touchés - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 02/06/2003
Les manifestations officielles de la journée mondiale sans tabac, samedi, ont eu pour cadre la Bibliothèque nationale au Plateau. Elles se sont déroulées sous la présidence du ministre de la Santé et de la population, représenté par le Pr. Brou Emmanuel, inspecteur général de la Santé. Trois autres ministères étaient représentés à cette manifestation : Communication, Culture et Francophonie et l'Education nationale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers son représentant résident, le Dr Mame Thierno Aby Sy, y était également. La convention cadre de lutte contre le tabac qui vient d'être adoptée à Genève a été saluée à juste raison par les différents intervenants à cette réunion, cinq au total. En Afrique, soulignera le représentant résident de l'OMS, " la question du tabagisme est d'autant plus complexe que dans de nombreux pays, les sociétés transnationales tirent pleinement parti de l'absence actuelle de législation pour promouvoir indirectement la vente du tabac. Le parrainage de personnalités et de manifestations est un des moyens les plus utilisés pour exploiter le sport et les arts au profit du tabac ". Le thème de cette journée mondiale sans tabac 2003, faut-il le rappeler, est : "Cinéma sans tabac, mode sans tabac, agissons". A Abidjan, révèlera le Dr Kouamé N'guessan, directeur du Programme national de lutte contre le tabagisme, " des études récentes sur la population de 10 à 50 ans font état d'une prévalence globale du tabagisme de 17%, avec une forte prévalence atteignant 37% chez les hommes de 21 à 50 ans". Ces chiffres déjà inquiétants risquent d'évoluer avec la guerre qu'a connue la Côte d'Ivoire, craint-il, "la cigarette ayant été souvent distribuée gratuitement aux soldats et combattants". ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20327

Médicaments contre le sida, la malaria et la tuberculose : L'Union Européenne met en place un mécanisme de contrôle - Le Sud - Sénégal - 31/05/2003

L'Union européenne a mis au point un mécanisme de contrôle des importations parallèles en Europe des médicaments contre le Sida, la malaria et la tuberculose, vendus à prix réduits dans 76 pays pauvres du monde, parmi lesquels l'ensemble des pays subsahariens. Selon M. Pascal Lamy, Commissaire européen chargé du Commerce, qui a tenu lundi une conférence de presse sur cette initiative, de nouveaux trafiquants sont apparus sur le marché international des produits pharmaceutiques, et se sont spécialisés dans la réimportation, dans les pays européens, de ces médicaments vendus à des prix très réduits. Par ce mécanisme, il est demandé aux firmes pharmaceutiques qui souhaitent exporter vers l'Afrique, notamment des médicaments contre le Sida à des prix cassés, de s'inscrire sur une liste tenue par la Commission européenne. Tous les produits protégés par un brevet, tout comme les médicaments génériques, peuvent figurer sur cette liste, à condition qu'ils soient vendus à un prix réduit de 75 % ou au coût de production majoré de 15% seulement. Un logo spécial, représentant le drapeau de l'Union européenne avec le symbole des pharmaciens, sera apposé sur chaque boîte des médicaments ainsi exportés vers l'Afrique. Les douaniers européens pourront ainsi repérer ces médicaments qui seraient réimportés en Europe. Les trafiquants surpris en flagrant délit seront frappés de lourdes peines de prison assorties d'amendes. M. Lamy a indiqué que ce mécanisme de contrôle s'inscrit dans le cadre du plan d'action lancé, il y deux ans, par la Commission européenne, pour lutter contre les principales maladies transmissibles, notamment le SIDA, le paludisme et la tuberculose. On sait que les trithérapies, association de trois médicaments permettant de soigner le Sida, coûtent 10.000 dollars par patient et par an en Europe et en Amérique du Nord. Certains laboratoires pharmaceutiques sont disposés à vendre cette combinaison à 500 dollars par an, aux malades du SIDA en Afrique. Par ailleurs, le Commissaire européen a déclaré inadmissible la proposition faite par certains responsables américains de financer à hauteur de 15 milliards de dollars, "le Fonds global sur la santé", lancé sur l'initiative du secrétaire général de l'ONU, M. Koffi Annan, à condition que les pays africains bénéficiaires, acceptent de recevoir les OGM, organismes génétiquement modifiés. On sait que la Zambie et le Zimbabwe, pays d'Afrique australe frappés par une sévère famine, refusent de recevoir les dons de tonnes de maïs transgéniques envoyés par les Etats-Unis. Un chercheur camerounais a fait savoir au cours d'une conférence à Bruxelles, que les pays africains peuvent accepter le maïs transgénique, à condition qu'il soit livré complètement moulu. Ainsi les paysans africains ne seront pas tentés de planter les grains de maïs génétiquement modifié afin d'écarter toute dépendance ultérieure, vis-à-vis de l'industrie des semences agricoles.
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/31052003.htm


Lutte contre la pneumonie atypique : L'INHP adopte un budget de plus de 850 millions - Notre voie - Côte d'Ivoire - 31/05/2003

L'Institut national d'hygiène public (INHP) a organisé récemment un point de presse dans ses locaux à Treichville, ayant pour objet le projet de budget de fonctionnement pour la lutte contre la pneumonie atypique. Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou pneumonie atypique apparu depuis seulement novembre 2002, a fait beaucoup de victimes en si peu de temps. C'est pourquoi ce phénomène fait actuellement l'objet d'investigations poussées à travers le monde entier. La Côte d'Ivoire à l'instar des autres pays ne veut pas rester les bras croisés, elle a réagi aussitôt en créant un comité d'experts en charge de la maladie. Ce comité dont la mission essentielle est de travailler à la mise en place des voies et moyens pour éviter l'entrée de la maladie dans notre pays, a tenu un point de presse récemment pour exposer essentiellement son projet de budget pouvant lui permettre de mener sa mission à bon port. Selon Dr. Coulibaly Issa Malick et Dr. Ekra Daniel, membres dudit comité, ce budget s'élève à 851 444 428 F CFA. S'il est adopté par les pouvoirs publics, ce projet servira à mettre en place un plan d'action efficace de lutte pour les huit prochains mois. Cette lutte se traduira par des campagnes de sensibilisation, la formation du personnel de santé car c'est eux qui paient en premier le lourd tribut. A preuve, le Docteur Carlo Urbani, qui a été le premier à alerter le monde sur l'existence de la maladie, est décédé quelques semaines après, à la suite d'une contamination. Le comité demande à chaque Ivoirien une auto surveillance pour éviter qu'une chaîne de transmission se fasse. Car, comme le dit Dr Coulibaly Malick, même si aucun cas n'a été détecté en Côte d'Ivoire, il faut prévenir le risque. Henriette Bah
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=9883


Journée mondiale sans tabac : La Convention cadre de lutte contre le fléau bientôt ratifiée - Le Matinal - Bénin - 31/05/2003
La direction nationale de la protection sanitaire du Ministère de la santé publique a organisé le 30 mai dernier un atelier de restitution de la Convention cadre de lutte antitabac (Cclat). Ouverte par le Directeur de Cabinet du Ministère de la santé publique, cette activité, a dit le Dr. Victor Hounkonnou, s'inscrit dans le cadre des actions prévues au programme de l'édition 2003 des Journées mondiales de lutte contre le tabagisme initiées depuis quelques années par l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Lire la suite

Lutte contre le Vih au Bénin : L'unité focale/Sida du Metfp installée - Le Matinal - Bénin - 31/05/2003
Après plusieurs autres ministères et institutions de la République, le ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (Meftp) dispose désormais d'une unité focale de lutte contre le Vih/Sida. La cérémonie officielle d'installation de cette unité focale, dénommé " Joie de vivre " a eu lieu le vendredi 30 mai 2003 dans la cour du Metfp en présence du directeur de cabinet du Metfp, du personnel du ministère, des directeurs techniques, centraux et régionaux et des coordonnateurs à divers niveaux du programme national plurisectoriel de lutte contre le sida. Selon le directeur de cabinet du Metfp, M. Otodji Raymond, la cérémonie d'installation de l'unité focale du Metfp marque officiellement l'engagement de son ministère à mener par tous les moyens de sensibilisation, d'éducation, de prévention et d'assistances plurielles possibles, la lutte contre le Vih/sida au Bénin. M. Otodji a souhaité que l'unité focale " Joie de vivre " soit " le cadre stratégique de lutte contre le sida au Metfp et ceci à travers surtout le savoir-être dans les comportements et le savoir-faire dans les actes. " La présidente du bureau de l'unité focale du Metfp, Mme Bintou Taro Chabi Adam a souligné que la cérémonie d'installation ne doit pas être perçue comme un moment de fête malgré son côté folklorique, mais devra plutôt inviter les uns et les autres à s'unir dans la lutte contre le sida afin que la pandémie ne passe pas par le Metfp. Mme Binto Taro, avec 8 autres personnes dont les divers directeurs régionaux de l'enseignement technique, est chargée de mettre en œuvre le programme d'action stratégique de l'unité focale du Metfp auprès du personnel du ministère, des jeunes scolarisés et déscolarisés afin de susciter un changement de comportement face au sida.
skanda Bachabi
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=7148

Qu'est-ce que la médecine traditionnelle ? - L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 31/05/2003
L'expression médecine traditionnelle se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l'usage à des fins médicales de plantes, de parties d'animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d'exercices manuels - séparément ou en association - pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé. En Afrique, en Asie et en Amérique Latine, différents pays font appel à la médecine traditionnelle pour répondre à certains de leurs besoins au niveau des soins de santé primaires. En Afrique, jusqu'à 80 % de la population a recours à la médecine traditionnelle à ce niveau. Lire la suite

Communiqué du Centre hospitalier national Sourô Sanou - Sidwaya - Burkina Faso - 30/05/2003
Le directeur général du centre hospitalier national Sourô Sanou informe la population de Sya et ses environs de la reprise des examens d'échographie dans son service de radiologie à des prix défiant toute concurrence. Population de Sya et environs, venez le constater vous-même et profiter de la qualité au moindre coût.
Le Directeur Général Dr Lansandé BANGAGNE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/Dossier_archives/sid2003_30_05/sidwaya.htm

Technologie contraceptive et counseling : Des prestataires échangent - Le soleil - Sénégal - 30/05/2003

Dans le cadre du projet de marketing social des contraceptifs hormonaux financé par l’USAID et exécuté au Sénégal par l’agence de développement du marketing social au Sénégal (ADEMAS), sous la tutelle de la Division nationale de la santé de la reproduction, des forums de mise à jour en technologie contraceptive et en counselling en planification familiale sont organisés, du 17 au 31 mai 2003, à l’intention des prestataires des secteurs public et privé et des pharmaciens à Dakar et dans les régions, apprend-t-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. «L’objectif principal de ces sessions de formation dont les Dr Emmanuel Pina et Ousseynou Faye de la Division de la santé de la reproduction en sont les facilitateurs est de permettre aux participants d’échanger leurs connaissances scientifiques les plus récentes en matière de technologie contraceptive en général et de contraceptifs oraux en particulier.» Il s’agit également, précise-t-on dans le même communiqué, de discuter des techniques les plus efficaces en communication interpersonnelle et counselling en planification familiale pour transmettre l’information clé dans un langage simple, concis et culturellement approprié, en permettant ainsi aux clients d’utiliser correctement la méthode de leur choix en contraceptif. Les thèmes des sessions de formation, apprend-on dans le communiqué, ont porté, entre autres, sur : «tabagisme et contraception orale» ; «hypertension/diabète et contraception», « la prise en charge des effets secondaires possibles» et «l’utilisation correcte de la contraception orale». SAËR GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27429&index__edition=9896


Les nouveaux axes de la recherche scientifique : La voie a été balisée par le forum sur la programmation de la recherche qui s'est achevé hier à Yaoundé - Cameroon-tribune - Cameroun - 30/05/2003
Que font les chercheurs camerounais et où travaillent-ils ? Ces questions, au-delà des interrogations du citoyen ordinaire, posent un problème fondamental dans notre pays. C'est ce que le forum sur la programmation stratégique de la recherche scientifique et technique et technique a essayé de démontrer pendant trois jours. Pour trouver des solutions aux défis qui interpellent les chercheurs, les participants ont émis des idées et des suggestions qui contribueront à l'élaboration du document de stratégie sectorielle de la recherche scientifique et technique. Les experts ont ainsi suggéré la création dans les administrations nationales d'un " point focal de la recherche ", chargé de l'écoute et du dialogue sur la demande et le suivi interne des recherches pour le secteur visé. La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de la Recherche scientifique et Technique, Zacharie Perevet, qui a rendu un hommage appuyé aux experts des administrations publiques, du secteur privé, des universitaires, des organismes de recherche nationaux et étrangers. Ces différentes composantes de la société, ont pris l'engagement de concrétiser en projet, la vulgarisation des résultats, à l'intention de la communauté scientifique nationale, parce que cette réunion offrait une plate-forme d'échanges et de réflexion élargie aux experts, aux opérateurs économiques, sur les questions relatives à la physionomie et aux performances actuelles et souhaitables de la recherche scientifique et technique au Cameroun. Ce forum a également permis la mise sur pied d'un processus irréversible d'appropriation, des forces, des atouts, des déficiences et des faiblesses qu'il faudra corriger, pour doter notre pays d'un véritable " système de recherche scientifique et technique " . C'est le meilleur moyen de proposer des bases durables d'une réponse nationale intelligente, à la stratégie de réduction et de lutte contre la pauvreté. Cette phase diagnostic permettra assurément de baliser la voie à emprunter pour cerner certaines questions qui se posent aux chercheurs. Parce que les assises ont démontré que " les problématiques liées à la programmation stratégique de la recherche ont été bien inventoriées ". Comme en pareille circonstance, des commissions spécialisées par domaines et discipline de recherche, ont été instituées. Pour permettre un meilleur rayonnement de la recherche camerounaise bloquée par les problèmes de financement. Le ministre Zacharie Perevet a rassuré les universitaires et les chercheurs, que les propositions seront prises en compte, à toutes les étapes prochaines du processus, et dans l'approfondissement de la dynamique participative qui sera élaborée dans les prochains jours. M.Z.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j02062003&idart=8312&olarch=j30052003&ph=y

Fabrication de sérum - L'express - Madagascar - 30/05/2003
Grâce à l'entente du Rotary international, par le biais des trois clubs Rotary dont celui d'Antananarivo Doyen pour Madagascar, de Kaiserslautern pour l'Allemagne et de Langenthal pour la Suisse, le laboratoire de fabrication de sérum Lafaser a été fonctionnel en 1995, et les solutés ont été vendus aux malades de l'hôpital Ravoahangy Andrianavalona à un prix modique, et aux gens les plus défavorisés à un prix symbolique. Lafaser n'a cessé de se développer et la production a atteint 40.000 à 45.000 flacons par an, dont 15% à 20% ont été vendus à un prix symbolique, voire gracieusement. Par ailleurs, l'objectif a été atteint durant les trois années d'existence (1995-1998) avec une recette de 80 millions Fmg mais le contrat avec le ministère de la Santé n'a pas été renouvelé ce qui a entraîné la fermeture de Lafaser. À présent que les relations entre le Rotary club Antananarivo Doyen et le ministère de la Santé soient améliorées, et que chacune des parties ait apporté sa contribution pour une nouvelle coopération, Lafaser va prendre un nouveau départ sous un autre nom, avec la mise en place d'un nouveau laboratoire dénommé SPSM ou Service de production de soluté massif dans les locaux de la direction des Pharmacies et Laboratoires sis à Tsaralalana, dont la remise officielle s'est déroulée mercredi dernier. Et ce, avec la contribution de ce club de service qui a apporté des matériels et équipements techniques ainsi qu'un important stock de matières premières et consommables dont la valeur totale est estimée à 900 millions Fmg. En plus, le Rotary club Antananarivo Doyen prend aussi en charge le stage de formation de deux semaines du Chef de service de la Spsm Hanta Rabenaivo Razafintseheno en France sur le contrôle de qualité des produits fabriqués par ce laboratoire. Le président du club Dr Adrien Andriamboavonjy a souligné que son club continuera comme par le passé à défendre le Lafaser nouvelle version et confortera ainsi sa devise de servir, particulièrement la couche sociale la plus défavorisée. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=12622&r=4&d=2003-05-30

ZONE DE NIAKHAR : Le paludisme, première cause de mortalité et de morbidité … - Le soleil - Sénégal - 30/05/2003

L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Association des jeunes chercheurs en sciences et techniques du Sénégal ont organisé, lundi dernier, la deuxième journée de présentation d’une série de travaux conduits par de jeunes chercheurs sénégalais sur la zone de Niakhar. C’est l’occasion pour ces jeunes chercheurs d’exposer les résultats de leurs recherches devant un large auditoire. C’est une diversité de travaux qui touchent différents domaines comme l’agro-écologie, (notamment l’amélioration de la fertilité des sols et de l’adaptation des plantes à sécheresse, la choix des espèces végétales pour la reforestation du Sénégal), l’halieutique (les institutions locales et l’accès à la ressource dans les pêcheries artisanales sénégalaises, etc.), la santé (le paludisme chez la femme avant et après la grossesse, l’amélioration de l’observance du traitement de la tuberculose au Sénégal…), les sciences sociales (insertion professionnelle à Dakar, divorce et après divorce à Dakar) qui ont fait l’objet de présentation et de discussions. Sous la supervision de l’Unité de Service 009 (US 009) de l’IRD «Espace de recherche intégrée sur la santé des populations», les études ont spécialement porté sur les indicateurs socio-professionnels, le niveau de scolarisation, la baisse de la fécondité, l’observance des prescriptions médicales, etc.
RECUL DE L’ENTREE EN UNION
Les différentes études ont démontré «l’extrême jeunesse» de la population de la zone de Niakhar posant «l’importance du défi de la scolarisation avec 46 % des effectifs de moins de 15 ans.» En effet, le taux brut de scolarisation primaire est de «57,6 % avec une différence de genre, puisque les garçons ont un taux brut de scolarisation de 61,9 %, alors que pour les filles, il n’est que de 53,2 %», indique Pierre Lévi. «Cette scolarisation diminue avec le nombre d’adultes agriculteurs et plus faible chez les éleveurs de gros bétail», note le chercheur. Cette extrême jeunesse de la population, selon Valérie Delaunay, a pour conséquence la résurgence de «grossesses et le développement des maladies sexuellement transmissibles (MST)» dus à la précocité des relations sexuelles et l’exercice d’une sexualité non conjugale, même si le chercheur note la tendance à la baisse de l’indicateur de fécondité qui est liée au «recul de l’entrée en union, l’expérience urbaine, les jeunes qui ont vécu en ville se mariant tardivement.» Elle souligne, cependant, «la faible prévalence contraceptive avec moins de 2 % des femmes.» Par ailleurs, malgré les stratégies de lutte mises en place, «le paludisme constitue toujours une des premières causes de mortalité et de morbidité», explique Jean-Pierre Diallo. Cela s’explique par le «délai tardif de recours au dispensaire, le mauvais suivi des prescriptions délivrées par les soignants, le recours fréquent au guérisseur avant et après consultation (72 % des cas), etc.», ffirme le jeune chercheur. La zone d’étude de Niakhar s’étend sur 200 km2, avec 30 villages. Elle est située dans la région sahélienne du bassin arachidier sénégalais, à environ 150 km à l’est de Dakar. La zone d’étude de Niakhar est peuplée de 33 000 habitants. Depuis 1962, un observatoire de démographie et santé publique y est installé. De nombreuses études allant des maladies diarrhéiques aux MST, en passant par l’étude de la fécondité, la mortalité générale, les comportements sexuels, la représentation de la maladie, etc., ont été menées dans cette zone d’étude. DAOUDA MANE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27431&index__edition=9896


Santé publique: Les pharmaciens marchent contre les médicaments prohibés - L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 30/05/2003
Le mercredi 28 mai 2003 les pharmaciens du Bénin, sous la direction du président du conseil de l'ordre, M. Ahonlonsou, ont effectué une marche de protestation contre le marché illicite de médicaments. Partie de la direction de la pharmacie, les manifestants ont terminé leur marche au ministère de l'intérieur, de sécurité et de la décentralisation. Ce ministère est choisi parce qu'il est le ministère de tutelle de la Société de gestion des marchés autonomes où sont vendus les médicaments prohibés dans nos grandes villes. Ainsi, arrivés au ministère, les manifestants ont été reçus par le directeur de cabinet, M. Magnidet. Après la remise de la motion lue par le président Ahonlonsou qui a situé le cadre de la manifestation et condamné avec véhémence le marché des médicaments prohibés, une activité qui ne s'aurait être acceptée au Bénin, le directeur de cabinet s'est adressé aux pharmaciens. Il leur a promis de rendre compte de leur doléance à qui de droit après avoir reconnu la justesse de la luttes qu'ils mènent. Aubin R. TOWANOU
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=7142

La Banque africaine de développement octroie 500 000 $ au Congo pour l'aider à lutter contre la fièvre Ebola - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 30/05/2003
La BAD a décidé d'octroyer une aide de 500 000 $ au gouvernement congolais pour soutenir sa campagne de sensibilisation sur la fièvre hémorragique à virus Ebola qui a causé la mort d'une centaine de personnes dans les districts de Mbomo et de Kéllé (département de la Cuvette ouest). Cette aide est destinée à financer le renforcement de la surveillance du contrôle épidémiologique de la pandémie. Elle permettra au gouvernement congolais d'acquérir du matériel de communication et des supports de collecte d'information, mais également de former du personnel en vue de contribuer à l'amélioration de l'état de santé de la population grâce à des contrôles stricts. Le ministère de la Santé a indiqué récemment que l'épidémie, qui avait débuté en janvier 2003, est actuellement maîtrisée grâce aux concours de l'OMS, de la Croix-Rouge Internationale et de nombreux autres partenaires.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3460&RECH=santé

LUTTE ANTI-TABAC : La pédagogie par "le corps du fumeur" - Walfadjri - Sénégal - 29/05/2003
Une abominable affiche s'étale sur un mur de la salle de réunion du Mouvement antitabac (Mat) du Sénégal, montrant, sur un corps humain devenu monstrueux, une quinzaine de maux provoqués le tabagisme. "Elle fait un tabac dans les écoles où nous faisons de la sensibilisation !", lance en riant Moustapha Dramé, 22 ans, animateur du Mat. Chute des cheveux, cataracte, rides, perte d'audition, caries, emphysème, ostéoporose, maladies du cœur, ulcères d'estomac, coloration des doigts, fausses couches, altération du sperme, psoriasis, maladie de Buerger (pouvant aboutir à des gangrènes mutilantes), divers cancers..., tout est expliqué sur cette affiche décrivant "le corps du fumeur" diffusée par l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Pendant l'année scolaire 2001-2002, Moustapha et ses amis ont animé des séances d'information dans 60 écoles de Dakar. Objectif : dissuader les jeunes de toucher à leur première cigarette et convaincre ceux qui l'ont déjà fait que c'était une très mauvaise idée. "Souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils risquent, en fumant", constate Moustapha qui, comme toute l'équipe du Mat, espère que le gouvernement tiendra parole et "réactivera" la loi de 1981 interdisant la publicité sur le tabac et sa consommation dans les lieux publics. Parce que même en faisant de la "sensibilisation", les militants antitabac savent qu'ils ne font pas le poids face au marketing intensif des fabricants de cigarettes dont les jeunes, disent-ils, sont la principale cible commerciale. "J'ai demandé depuis longtemps un entretien avec le président de la République, mais je ne l'ai pas encore obtenu", précise Médard Bassène, informaticien de 42 ans et président de Mat-Sénégal, en affirmant que le patron d'une grande firme britannique de tabac a, lui, été reçu au palais. Le président Abdoulaye Wade "a dit qu'il fallait faire beaucoup de prévention", souligne M. Bassène. "Il a dit aussi qu'il misait sur la jeunesse ; alors, il doit prendre toutes les mesures pour protéger les jeunes", poursuit-il en jugeant indispensable une vraie "volonté politique" de lutter contre le tabagisme.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2015

Vente illicite de médicaments : Les pharmaciens poursuivent le combat - Le soleil - Sénégal - 28/05/2003

Les membres de la profession de la pharmacie poursuivent leur combat, débuté depuis trois ans, contre la vente illicite de médicaments dans la rue. Ainsi les pharmaciens, par le biais du syndicat, ont engagé hier une campagne de sensibilisations des populations sur ce phénomène de vente illicite des médicaments vendus dans la rue, les marchés, et surtout de consommation de ces produits avec tous les risques que cela comporte pour la santé publique. Cette journée, qui entre dans le cadre d’une campagne, a été marquée d’une distribution de prospectus didactiques par un tour de la ville de Dakar par le petit train blanc. Selon Mme Annette Seck Ndiaye, du Syndicat national des pharmaciens : «les objectifs sont d’informer et de sensibiliser les populations et les pouvoirs publics sur les risques que représentent la vente des médicaments et l’automédication». Ces actions devraient, entre autres objectifs majeurs, permettre aux populations de mieux connaître le circuit formel des médicaments et promouvoir les (médicaments essentiels) génériques», a précisé Mme Annette Seck Ndiaye. Selon elle, «la cherté des médicaments dans les officines n’est pas une raison pour les populations, quelle que soit la faiblesse de leurs revenus, de monnayer leur santé contre des médicaments de qualité douteuse». Pour Mme Annette Seck Ndiaye, «le combat se situe à deux niveaux à savoir : celui de l’information et de la sensibilisation, qui incombent aux professionnels et la répression devant être combinée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé et de la Prévention, pour éradiquer le phénomène. Cette troisième journée, après celles de 2001 et de 2002, a mis à contribution les enfants des écoles dans l’éducation des adultes en première ligne et dans l’achat et la consommation des médicaments, par un port de pancartes à travers les artères de Dakar. S. GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27382&index__edition=9895


Bouaké : Il n'y a plus de médicaments pour les déplacés de Kouassiblékro - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 28/05/2003
Les populations du village de Kouassiblekro, dans la commune de Bouaké, vivent une situation difficile. Et M. Koffi Alphonse, président de l'ONG Paix et Vie qui a installé une cellule de crise dans cette zone au lendemain du coup d'Etat du 24 décembre 1999 et qui gère des déplacés de la crise actuelle plaide pour cette population en détresse. Il s'est rendu à notre rédaction pour relever que depuis deux mois l'infirmerie de fortune de Kouassiblékro n'est plus approvisionnée en médicaments. " Les difficultés ont commencé en mars dernier. Et elles se sont accentuées en avril. Et depuis, nous n'avons plus de médicaments pour soigner les déplacés. Notre clinique de fortune est fermée. Une équipe d'infirmiers déplacés et originaires du village apportaient leur concours aux malades de Kouassiblekro . Grâce au secrétaire général de la Présidence, M. Amédée Couassi-Blé et au ministre Ohouochi, nous avions pu avoir des médicaments. Mais sur place, nous nous sommes rendu compte que les villages environnants étaient logés à la même enseigne que le nôtre. Grâce à une structure sœur dénommée "Cœur d'enfants ", dirigée par Mme Rodriguez, j'ai pu contacter l'Ambassade du Canada en Côte d'Ivoire qui nous a offert des vivres et des médicaments que nous avons distribués aux populations des 26 villages de la zone. Nous avons aussi bénéficié de l'aide d'autres structures humanitaires. Notre clinique de fortune a enregistré plus de 3500 consultations. Aujourd'hui, avec cette rupture de médicaments, les malades sont obligés de se rendre à Brobo qui commence aussi à être essoufflé au vu du nombre croissant des déplacés ", dira le président de l'ONG. Face à cette situation, M. Koffi lance un appel aux personnes de bonnes volontés pour un ravitaillement. Il tient toutefois à rassurer les éventuels donateurs que le village est sécurisé avec la présence d'un détachement de l'Ecoforce. Autre préoccupation, la réhabilitation et l'équipement du centre de santé de Kouassiblékro qui n'est pas encore fonctionnel. Signalons que les populations de la Zone de Kouassiblekro ont reçu le 12 avril dernier, la deuxième tranche des dons en vivres et non-vivres de l'Ambassade du Canada. La première ayant eu lieu le 22 février dernier. CHRISTIAN DALLET
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20231

Lisez la notice ! - Le soleil - Sénégal - 28/05/2003

La profession pharmaceutique a, à travers son syndicat, démarré, au début de cette semaine et pour la deuxième fois, sa campagne annuelle de sensibilisation contre les médicaments illicites, c’est-à-dire, ceux vendus hors du circuit officiel légalement reconnu. Ces médicaments, on les retrouve pratiquement à tous les coins de rue dans tous les chefs-lieux des régions et départements. Dakar est en tête : on y a même de hauts lieux célèbres dans ce commerce illicite, comme «Keur Serigne Bi» sur l’avenue Blaise Diagne, non loin du marché de Sandaga. On vend aussi des médicaments «de la rue» dans les marchés de Colobane, Nguelaw, Thiaroye, Pikine, Grand-Yoff, Guédiawaye et Parcelles Assainies. Le problème est donc sérieux, très sérieux. Et les pharmaciens semblent montrer leur détermination à sensibiliser inlassablement, jusqu’à ce que des solutions puissent être apportées pour corriger de cette situation et en réprimer efficacement contre les acteurs de ce commerce délictueux. Ils ont donc marqué cet événement par des distributions de prospectus et des interventions à travers les médiats des syndicalistes pharmaciens sur les dangers des médicaments vendus dans la rue. Toutefois, il faut dire que d’autres mesures ont été mises en œuvre, (ou vont l’être très bientôt), notamment en ce qui concerne la promotion des médicaments essentiels génériques à travers des comptoirs «Génériques» dans les officines, mais surtout la régulation, une bonne fois pour toutes, de la vente de médicaments au niveau des pharmacies des structures publiques où l’on avait constaté diversement sur le territoire l’application anarchique, pour ne pas dire sauvage, de marges sur les prix des médicaments, faussant complètement l’esprit «généreux» de l’initiative de Bamako. Ces mesures devraient donc permettre d’agir sur les prix des médicaments, mais surtout de susciter un effet de masse vers la qualité des produits offerts par les officines privées et les pharmacies des structures de santé. En réalité dans l’esprit de l’initiative de Bamako, la finalité attendue est le dépérissement progressif de cette alternative des années 80 au profit des officines qui offriraient, en ce moment, au public toutes les gammes (spécialités, semi-génériques et génériques) en toute sécurité et dans une plus large distribution territoriale. Donc, outre la mise en branle de mesures décisives contre les acteurs de ce trafic, il reste à faire, et c’est la partie la plus difficile, une campagne d’information durable et efficace pour amener les populations à changer de comportement face à ces médicaments de la rue. Pour cela, les gens doivent comprendre ce qu’est d’abord un médicament, ce qu’il contient et les effets recherchés dans sa prise. Les autres éléments à appréhender sont que toute boîte de médicaments doit comporter une notice contenant des informations importantes qui portent sur sa composition, sa posologie pour nourrisson, enfant, adolescent ou adulte, de tel ou tel poids, ses effets indésirables, les associations alimentaires, la période de prise, avant, au milieu ou après le repas, à croquer, sucer ou à avaler avec un verre d’eau, les associations alimentaires à ne pas faire, etc. Le médicament a aussi une date de péremption au-delà de laquelle le consommer est dangereux, voire éventuellement mortel. Sa conservation nécessite également des précautions d’usage, comme abriter les produits pharmaceutiques de la lumière et de l’humidité. Enfin, chose importante, le médicament doit être prescrit par un médecin, car l’automédication est dangereuse, et pour l’individu et pour la communauté. L’automédication et l’utilisation non rationnelle des médicaments sont, pour une grande partie, responsables dans l’émergence, à travers le monde, de souches microbiennes résistantes aux antibiotiques, même les plus puissants. D’ailleurs, les médecins et les pharmaciens ont appris, à l’école de médecine, qu’aucun médicament n’est inoffensif… Tout ceci montre le travail «titanesque» d’éducation et d’information qu’il faut faire en direction des populations, mais aussi de plaidoyer auprès des autorités sanitaires et des acteurs de sous-secteur de la Santé. Par Fara Diaw
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27383&index__edition=9895


Les fabricants d'un médicament antisida pensent à l'avenir : Andrew Young invité de marque de PROMETRA - Le Sud - Sénégal - 28/05/2003

L'ancien ambassadeur américain Andrew Young sera l'invité de marque de la réunion annuelle de l'Association pour la promotion des médecines traditionnelles (PROMETRA), qui aurait testé scientifiquement un médicament antisida à base de plantes jugée efficace sur 62 patients. Lire la suite


Gestion des fonds Ppte : Bagarre autour des moustiquaires : Deux programmes se chevauchent à l'hôpital de district de Bonassama à Douala au sujet des moustiquaires imprégnées - Le messager - Cameroun - 28/05/2003
L'hôpital de district de Bonassama à Douala est depuis quelques jours le théâtre d'une bagarre autour de ces moustiquaires imprégnées. "Il y a à peine une semaine, je me suis rendu à l'hôpital de district de Bonassama avec le ticket de mon épouse enceinte pour retirer sa moustiquaire imprégnée. Mais, on m'a dit que les moustiquaires imprégnées étaient finies. Après avoir tempêté en voyant d'autres sortir avec les leurs, on m'a amené dans une pièce où on m'a demandé une somme de 6500 francs cfa. Etant dans le besoin, je l'ai achetée", fulmine de rage Jules, infirmier diplômé d'Etat. Nombre de nécessiteux comme Jules ne comprennent rien à la situation. "Chaque fois qu'on remet la gestion de la chose publique à un Camerounais c'est pour faire souffrir ses compatriotes en n'y voyant que ses intérêts personnels. Sinon comment comprendre que quelque chose qui nous est destinée gratuitement nous est finalement vendue?", s'indigne à son tour Anasthasie Doumbè qui porte une grossesse presqu'à terme. Lire la suite

Le Cameroun révise la liste des médicaments essentiels - Cameroon-info.net - Cameroun - 28/05/2003
Un atelier national en vue d'obtenir le consensus scientifique fiable sur les propositions de modification des listes nationales de médicaments et dispositifs médicaux vient de se dérouler à Kribi. Les responsables de la santé assurent que les médicaments courants seront désormais disponibles et en quantité suffisante Yaoundé,le 28 mai 2003 : La dernière révision de la liste des médicaments essentiels au Cameroun remonte à 1992. Or, selon les directives de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) cette liste doit être revue régulièrement tous les deux ans en moyenne. Ce travail permet de prendre en compte les expériences des praticiens et des cliniciens sur le terrain en matière de résistance, d'échecs de traitement, et des effets secondaires nouveaux. Avec les progrès de la science, on arrive aussi à intégrer les nouvelles découvertes. Placés sous la coordination du Dr Jean Rollin Ndo, directeur de la pharmacie et du médicament au ministère de la santé publique, les travaux ont tenu compte de la liste modèle de l'OMS des médicaments essentiels, des dix premières causes de décès enregistrées par province, des causes de mortalité néonatale au Cameroun. L'on s'est référé aussi aux divers documents tels le Vidal, le Dorosk, le British national Formulary. Après échange, les différentes listes consensuelles ont connu une augmentation de quelques dizaines de références. L'un des résultats importants de cet atelier, c'est l'idée de " finaliser et diffuser le guide national de diagnostic traitement et le formulaire national des médicaments essentiels " dans les jours qui viennent. Le ministre de la santé publique, M. Urbain Olanguéna Awono, qui s'est rendu à Kribi pour la clôture de l'atelier, a invité les prestataires de soins à valoriser les médicaments issus du patrimoine national en favorisant leur utilisation dans le système national de santé. Dans cette approche, " EPAZOR " l'une des découvertes de Dr Ekotto Mengatta contre l'hépatite virale, longtemps rejetée par les prescripteurs, a été introduit dans la liste. Maintenant, ce qui reste à faire, c'est de veiller à ce qu'on acquiert uniquement les médicaments et réactifs régulièrement homologués, organiser la formation continue des techniciens pour une meilleure adaptation aux nouveaux médicaments et surtout mettre en place un système d'information pharmaceutique performant.
Lire l'article original : http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=12774&bulletintoshow_id=11383

Ateliers de formation sur la lutte contre le VIH/SIDA pour une prise en charge plus accrue des malades - L'@raignée - Bénin - 28/05/2003
Du 27 au 29 mai se tient au Codiam, un atelier de formation des agents de santé des centres de santé de tous les départements de notre pays. Occasion pour la cinquantaine de participants de répercuter aux communautés à la base, les techniques de prise des malades par les anti-rétroviraux. Docteurs, médecins, infirmiers diplômés d'Etat, pharmaciens… ce sont là les professionnels de santé qui prennent part, depuis hier, à cet atelier de formation. L'objectif de cette rencontre est, à en croire Dr. Alphonse GBAGUIDI du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), d'outiller les formateurs à susciter davantage le dépistage, à faciliter la généralisation dans tous les départements du Bénin, de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Le docteur Alphonse GBAGUIDI s'est dit confiant, à l'ouverture, que cette rencontre du donner et du recevoir puis de la confrontation d'expériences, pourra contribuer à lutter efficacement contre ce fléau qui ne cesse de décimer chaque jour, des milliers d'hommes à travers le monde, et principalement en Afrique. Sosthène NANI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/sante/sante.htm

HEPATITE B : Les ziguinchorois édifiés sur l'importance du vaccin - Le Sud - Sénégal - 27/05/2003

Les ziguinchorois qui ont pris d'assaut samedi la salle de spectacles de l'Alliance Franco-sénégalaise ont enrichi leurs connaissances sur l'importance du vaccin contre l'hépatite B en écoutant des spécialistes de cette maladie se livrer à répondre à des questions posées par le nombreux public. Cette maladie dont l'évolution peut entraîner la cirrhose ou le cancer du foie a été au centre de la préoccupation de Mme Aminata Sall Diallo du Programme national de lutte contre l'hépatite b et des Dr Mame Demba Sy et Marie Louise Evra. Aujourd'hui accessible à tous à 500 F la dose, la vaccination consistant à administrer 3 doses de vaccin et 3 injections à l'enfant et à l'adulte permet une protection durable voire même définitive contre l'hépatite B traînée par deux milliards de personnes dans le monde dont 350 millions de porteurs chroniques et faisant plus d'un millions de morts par an, a soutenu Mme Sall Diallo. Selon le PR Sall, les signes les plus fréquents de la maladie sont la fatigue physique, le manque d'appétit, maux de tête, douleurs abdominales et fièvres quelques jour après, la moitié des sujets atteints développent une jaunisse. Cette conférence de sensibilisation avec les populations locales sur la vaccination contre le VHB entre dans le cadre de la deuxième édition du congrès de gastro-entérologie tenue samedi à Ziguinchor en présence de 150 membres du corps médical et paramédical français et sénégalais. Ces spécialistes ont en outre débattu des hépatites chroniques b et C, des actualités régionales et de l'avenir de la gastro-entérologie dans la région et ont suivi l'exposé du Pr. Pape Saliou Mbaye, par ailleurs Secrétaire général de la Société sénégalaise de gastro-entérologie et d'hépatologie.
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/27052003.htm


Ziguinchor - Croisade contre les maladies gastriques - Le Sud - Sénégal - 27/05/2003

La région de Ziguinchor a abrité du 23 au 24 mai 2003, la deuxième édition du Congrès international de gastro-entérologie. Organisé par la société sénégalaise de gastro-entérologie et d'hépatologie en collaboration avec la coopération française, ce congrès qui a réuni pendant deux jours quelque 150 participants du corps médical et paramédical venus des régions de Ziguinchor, Dakar et Saint Louis mais aussi d'Europe, a permis de réfléchir sur des questions de santé aussi préoccupantes, à savoir les hépatites chroniques B et C ainsi que de l'avenir de la gastro-entérologie dans nos régions. Selon le maître d'œuvre de l'organisation de la manifestation, le Docteur Michel Cassagnou, gastro-entérologue à l'hôpital régional de Ziguinchor, il s'agit là d'offrir mais aussi d'accroître les connaissances de certains en matière de traitement des maladies liées à la gastro-entérologie. Surtout dans nos pays où ces maladies causent de réelles difficultés de prise en charge tant au plan médical que financier. C'est ce qui, à l'en croire, explique la présence de spécialistes, pour la plupart des professeurs venus de Dakar et de l'étranger, de la France notamment. Mais à côté des problèmes de la gastro-entérologie, ce congrès qui en est à sa deuxième édition a également pris en compte d'autres types de maladies tels que les hépatites virales, les cas sévères de bilharziose à Shistosoma Mansoni à Richard Toll, les intoxications aux pesticides à Ziguinchor et Kolda ainsi que les fièvres hémorragiques à Dakar. La finalité, c'est de permettre à ce personnel sanitaire de disposer du maximum d'informations et d'enseignements leur permettant d'assurer une meilleure prise en charge des patients. Ce qui fera ainsi dire au gouverneur adjoint chargé du développement, M. Oumar Samba Ba, qui présidait la cérémonie d'ouverture, que "l'excellence et la performance de la gastro-entérologie exigent à tous les niveaux et partout des compétences élevées mais partagées, une expertise incontestée car confirmée sur le terrain, des réponses adaptées aux différentes localités, une solidarité renouvelée, une variété et un dynamisme en permanence assurés ". Car de l'avis de M. Ba, "la gastro-entérologie est soumise à l'épreuve du temps et de la pratique qui s'exerce sur des terrains divers et complexes. D'où la nécessité de développer la proximité, le dialogue, l'écoute, l'échange d'expériences et la synergie des efforts mais également la remise en cause permanente, indispensable à la performance dans toute recherche scientifique ". Landing DIEME
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/27052003.htm


EXCISION AU SENEGAL : 20 % des femmes touchées - Le Sud - Sénégal - 27/05/2003

Le projet d'appui à la planification familiale et lutte contre les MST/sida vient de publier son " étude des connaissances, attitudes et pratiques des populations de la région de Kolda sur l'excision. Résumé


Sida : Le diagnostic désormais rapide - Mutations - Cameroun - 23/05/2003

La firme Roche Diagnostics a fabriqué un appareil pour amplifier et automatiser la méthode de dépistage de la maladie. Chercher à repérer un gène particulier dans un génome, qui en contient des centaines de milliers, c'est un peu comme fouiller une aiguille dans une botte de foin. La Réaction de polymérisation en chaîne (Pcr) le permet désormais. A partir d'un échantillon complexe et peu abondant (une goutte de sang par exemple), l'acide désoxyribonucléique (Adn), est amplifié et permet de détecter rapidement la présence de virus dans l'organisme, à la suite d'un test de dépistage de maladie (Vih/Sida, hépatite B, tuberculose et chlamydia). Un nouvel outil a été mis au point pour maximiser cette détection. Laborantins, professeurs et médecins, le corps médical est venu nombreux jeudi 15 mai dernier, dans les locaux de l'Hôtel Hilton de yaoundé. La firme internationale, Roche Diagnostics présentait le Cobas Amplicor, un appareil qui optimise la Réaction de polymérisation en chaîne. La méthode vient en effet, ravir la vedette à une autre dite de routine ou quantitative qui consistait à faire des tests de dépistage sur le sérum ou le sang lui-même. Cette dernière était aussi très lente, et manquait quelques fois de précision. Avec le nouveau-venu, "le sérum n'est pas systématiquement utilisé. Lorsqu'on le recueille, on extrait l'Adn qu'on dénature, avant d'amplifier. Comme ça nous aurons la charge virale dont les médecins peuvent se servir pour suivre le patient ", explique un chercheur présent à la cérémonie. Désormais avec environ 20 000 f cfa on peut faire un test de Pcr. La Pcr est l'abréviation de l'expression anglaise Polymerase Chain Reaction. A partir d'un échantillon complexe et peu abondant ( par exemple une goutte de sang ), cette technique permet d'obtenir rapidement une quantité importante et exploitable d'un segment précis d'Adn modifié par une maladie. Par ailleurs, un organisme est constitué de plusieurs milliers de milliards de cellules. Juxtaposées, ces cellules ont toutes un rôle particulier, et forment les organes, les muscles, la peau... Mais dans chaque cellule on retrouve un noyau, renfermant de l'acide désoxyribonucléique ( molécule de l'hérédité qui contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d'un organisme vivant, du plus simple au plus complexe, animal, végétal, bactérien, viral). L'Adn est le même, quelle que soit la cellule. Sous forme de pelotes, il est aggloméré en chromosomes. L'homme en porte 23 paires dans ses cellules. En outre, le Cobas amplicor est désormais disponible au Cameroun notamment à la faculté de médecine, bien qu'il ne soit pas encore opérationnel. C'est la société des Systèmes Médicaux (Sms), qui en est le distributeur agrée. Cette multinationale se veut le partenaire des hôpitaux africains et opère dans la commercialisation des équipements médicaux. Ce sera sans doute, une manière originale de se souvenir qu'il y a 20 ans exactement (21 mai 1983) qu'était découverte cette terrible pandémie. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1053689694


Dr Souleyman Soumaré : Le coût des tests de dépistage va baisser. Responsable à Roche Diagnostics, il présente les avantages du nouvel appareil - Mutations - Cameroun - 23/05/2003

Qu'est ce que le Cobas Amplicor ?
Le Cobas amplicor est une idée de Roche diagnostic mis au point pour maximiser les chances de détection pendant la Réaction de polymérisation en chaîne (Pcr). C'est le premier système à automatiser l'amplification et la détection des virus. Il faut préciser que trois ans après sa création, avec son coût élevé (environ 15 millions), l'appareil n'existait pas encore en Afrique subsaharienne. C'est pourquoi la firme a mis sur pied le programme Amplicare en 2002 dont l'objectif est de rendre le traitement anti-rétroviral accessible à une couche importante des malades atteints du Vih/Sida. L'autre objectif est de faire en sorte que tous les laboratoires africains utilisent désormais le Cobas Amplicor en diminuant le coût des tests de la moitié. Quelles sont les performances de cet appareil et qu'apporte-t-il de nouveau dans le monde médical ? Le Cobas Amplicor permet une meilleure gestion du personnel dans un laboratoire et le flux des analyses. Avant, la détection ne pouvait pas se faire jusqu'à un certain taux, mais aujourd'hui, avec l'intégration de cinq instruments en un seul, au bout de 6 heures de temps on a 48 résultats. Le gain en temps est alors incontestable dans ce cas précis. Par ailleurs, la présence d'une enzyme permet d'éviter des éventuelles contaminations. Peut-on avoir des informations sur la firme que vous représentez ce jour ? Roche Diagnostics est une firme internationale qui s'est toujours démarquer comme le leader mondial dans la recherche. Elle a sa base en Suisse et l'Afrique sub-sahérienne dépend de son pôle allemand. Cette recherche ne se limite pas seulement au diagnostique car Roche s'active aussi dans la recherche sur des vitamines et les produits pharmaceutiques comme les anti-rétroviraux utilisés dans le traitement du Vih/Sida. Nous travaillons aussi dans ce que la biologique moléculaire et Roche diagnostics a une subdivision appelée Roche moléculaire diagnostique (Rmd). C'est elle qui se charge de la recherche sur la réaction de polymérisation en chaîne (Pcr).
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