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L'onchocercose : plus de 7 millions de Congolais déjà infectés - DigitalCongo - RD Congo - 09/07/2003

Kinshasa n'a pas non plus échappé à l'incursion de l'onchocercose. Les sites de Kinsuka sont les plus touchés.
L'onchocercose est une pathologie qui se transmet à la suite de la piqûre d'une petite mouche noire, la simulie ou maringouin secteur d'un parasite appelé l'onchocerca volvulus. Il est la première cause de cécité dans les pays en développement.

Le ver, une fois dans le corps humain, se développe et atteint jusqu'à 6 cm de long. Les femelles produisent des millions de larves microscopiques, des filaires qui après avoir grandi s'empaquettent et forment des nodules. Elles se répandent dans l'organisme, colonisant jusqu'aux yeux, au stade ultime de la maladie.

Cette maladie enlève à là peau toute sa beauté qui ressemble à celle du léopard car la personne se gratte nuit et jour sans repos à cause de ces filaires. Au delà de l'aspect esthétique, cette maladie est surtout invalidante.

Au stade précoce. L'onchocercose affaiblit le malade et rend difficile tous ses mouvements. Les victimes, majoritairement des adultes à l'âge productif, ne sont alors plus en mesure de travailler, il s'ensuit une baisse de production qui s'accentue avec la cécité.

A la différence du moustique qui vit dans les eau stagnantes le simulie (maringouin) affectionne les eaux courantes, les rivières. C'est la raison pour laquelle l'onchocercose est appelé "cécité des rivière" La population riveraine, les pêcheurs et ceux qui vivent près des sources d'eau sont les plus vulnérables car ces maringouins se nourrissent de sang.

Docteur Virgile Kikaya, responsable du pool de traitement de Kinshasa qui s'est confié à Kin Telegraph affirme : "en Afrique. 30 pays sont concernés par cette maladie. 11 pays de l'Afrique de l'Ouest ont mené une lutte et ont récolté un succès, les 19 autres pays restants, parmi lesquels la RD Congo sont dans un nouveau programme de lutte contre l'onchocercose élaboré par l'O.M.S. dénommé African Program for Onchocerciasis Control (APOC) ou programme africain de lutte contre l'onchocercose. En RD Congo des maringouins se trouvent dans toutes les 11 provinces mais les grands foyers de l'onchocercose s'observent dans le Bas-Congo, le Kasaï, la province orientale et l'Equateur".

Kinshasa n'a pas non plus échappé à l'incursion de cette maladie, les sites de Kinsuka sont les plus touchés. Selon les statistiques élaborées par le programme national de lutte contre l'onchocercose, plus de 7 millions de personnes en RD Congo sont infectées et plus de 70.000 sont déjà aveugles. Selon les recherches effectuées sur cette maladie, son éradication n'est pas encore effective. Les dons gratuits de "Mectizan" ou "Ivermectine" permettent simplement l'endormir la maladie. Pour cela, il faut s'attaquer au moucheron par les insecticides. Le traitement agit en paralysant la filaire, qui ne peut plus se mouvoir dans le corps humaine. Pour garantir son efficacité, le Mectizan doit être pris pendant quinze ans au minimum, durée de vie du parasite.

Bien que la prescription soit simple : la dose annuelle, la distribution gratuite de ce médicament nécessite de grands investissements. Un grand programme africain de lutte contre l'onchocercose qui a déjà été initié à Inga foyer qui a le taux le plus élevé au monde doit être appuyé et finance dans le cadre multi-sectoriel vu qu'il demande de grands moyens.

Les pouvoirs publics, les organisations Internationales, les ONG locales doivent conjuguer les efforts pour soutenir les initiatives de lutte contre la simulie, éduquer la population et vulgariser les traitements de masse ou les traitements de cliniques.

Richard muk'idi | Kin Telegraph

Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=25849


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