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L'actualité de la santé en Afrique

Neuf jours après l'appel à la reprise des chefs d'établissements, le personnel infirmier traîne les pieds - InternetGabon - Gabon - 09/07/2003

Les grévistes n'ayant toujours pas repris du service, les quelques soins dispensés actuellement au CHL le sont par des médecins et quelques infirmiers dont des stagiaires. L'épreuve de force engagée par les pouvoirs publics avec les membres du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), en grève depuis le 26 mai 2003, semble, à l'heure actuelle, tourner à l'avantage des grévistes.

L'appel à la reprise lancé il y a deux semaines par le Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, suivi, le 30 juin dernier par les responsables des établissements sanitaires publics de Libreville et d'Owendo, ne semble pas avoir été entendu par grand monde. En effet, si les hôpitaux publics, à savoir le Centre hospitalier de Libreville, les centres de santé ont effectivement rouvert leurs portes, le personnel n'a pas suivi ce mouvement de décrispation de l'atmosphère dans les unités sanitaires. Au point de s'interroger sur la représentativité de l'Union des personnels de santé et assimilés (UPSA), l'autre syndicat de la Santé, dont l'appel à la reprise n'a pas suscite grand enthousiasme. A preuve, dans le plus grand hôpital public du pays, le CHL, l'activité tourne au ralenti. Dans les rares services ouverts comme la médecine "A", la cardiologie, la neurologie, etc. où les patients ne manquent pas, les médecins présents sont pénalisés par l'absence des infirmiers.

Aux Urgences, l'unique service du CHL qui enregistre une forte affluence de malades, le service minimum maintenu ici permet de prendre en charge certains cas jugés préoccupants. En l'absence infirmières assermentées, la collaboration des stagiaires, encadrés par deux infirmières majors, n'a jamais été aussi précieuse pour la continuité des soins des malades gardés en observation.

SALLES VIDES

Selon un médecin de service hier, ce service minimum en vigueur ne peut prendre en charge que des cas graves. Il n'est nullement question d'hospitalisation si l'urgence n'est pas signalée. Conséquence: les salles d'hospitalisation sont vides. Seule la traumatologie compte encore huit malades, "internés avant la grève", précise un médecin. La médecine "A" et "B", la gynécologie, la chirurgie sont ouvertes mais sans malades. Les maternités restent hermétiquement fermées. De même que les blocs opératoires. "Il faut des anesthésistes, en amont, et le personnel chargé d'assurer les soins infirmiers, en aval, pour que le chirurgien opère. Or, il n'y a pas de personnel. Le médecin ne peut donc pas opérer si la continuité des soins ne peut pas être assurée.

C'est dans l'intérêt du malade, car la chirurgie est très délicate", explique une infirmière rencontrée dans les couloirs d'un service. Nommée à un poste de responsabilité, cette dernière se doit d'être à son poste de travail, bien que soutenant la position de ses collègues en grève avec lesquels elle partage les mêmes difficultés. En effet, elle affirme n'avoir bénéficié d'aucun avantage lié à sa profession en 20 ans de service. "Ma situation n'a pas évolué et je pourrais aller en retraite sans que cela ne change", a-t-elle lancé, avant de réclamer que justice soit rendue aux personnels de santé. "Qu'un geste soit fait en notre faveur", a dit cette blouse blanche. Un geste qui viendra certainement du dialogue social que le président de la République a demandé au gouvernement de rouvrir avec les grévistes. Et en attendant cette échéance, les entrées sont désormais filtrées au CHL. Au portail, un agent, vêtu d'une salopette bleue estampillée "Agence de prestation des services et de locations" est chargé de retenir les pièces d'identité des usagers qui veulent y accéder. Ceux qui n'en ont pas sont proprement refoulés.

À la question de savoir pourquoi ce contrôle d'identité, l'agent répond, laconiquement: "Allez demander au directeur général (du CHL, Ndr) et au ministre de la Santé".

Journal l'Union Plus du 09/07/2003

Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_09072003c.htm


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