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L'actualité de la santé en Afrique

Santé périnatale et néonatale : Comment améliorer la santé de la femme enceinte et du nouveau-né - Le Soleil - Sénégal - 11/09/2004

Le Ministère de la Santé et de la Prévention médicale, en partenariat avec BASICS II/USAID, a procédé les mercredi et jeudi derniers à Saly Portudal à Mbour, à la présentation des résultats de l'intervention en santé périnatale et néonatale menée dans le District de Kébémer. Cette intervention qui est l'une des premières en Afrique de l'Ouest vise à améliorer la santé de la femme enceinte et du nouveau-né. C'est Dr Issa Mbaye SAMB, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, qui a présidé la cérémonie d'ouverture.

En ouvrant l'atelier de restitution des résultats de l'intervention de Kébémer, Dr Issa Mbaye SAMB dira d'emblée "toute l'estime qu'il porte à cette nouvelle stratégie dont la finalité vise à combattre ce terrible fléau qui gangrène notre société, à savoir la morbidité et la mortalité maternelle et infantile". Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale qui a rendu hommage à l'équipe de BASICS II dont "la prise de conscience des difficultés d'ordre sanitaire qui pèsent sur nos Communautés, traduit de fort belle manière leur engagement, à côté des pouvoirs publics à promouvoir la santé des populations en général, celle de la mère et de l'enfant, en particulier".
Par ailleurs, il s'est réjoui de la présence des partenaires au développement (OMS - USAID) dont le soutien, dira-t-il, et l'appui constant, "constituent la marque de leur engagement permanent".
Revenant sur la mortalité néonatale et infantile, le Dr Issa Mbaye SAMB a souligné "qu'elle demeure une préoccupation constante de bon nombre de gouvernements". Selon l'Organisation mondiale de la santé, quelque 3,9 millions de nouveau-nés décèdent au cours de leurs premiers mois de vie, et que 98% de ces décès se produisent dans les pays en voie de développement, en particulier en Asie et en Afrique.

L'ampleur de ces phénomènes, la non-maîtrise de certains de leurs déterminants, la faible connaissance des attitudes et comportements des populations, vis-à-vis de ces facteurs, peuvent être " des causes d'une utilisation insuffisante des services de santé de la reproduction, a estimé le ministre de la Santé. Dès lors, il s'avère indispensable, selon lui, "de documenter ces questions, d'apprécier la capacité fonctionnelle de nos structures de santé, pour mieux définir et hiérarchiser les priorités". C'est toute la signification, dira-t-il, "de l'expérience qui vient d'être menée au niveau du district de Kébémer par mon département, en collaboration avec l'USAID et son agence d'exécution BASICS II".
Auparavant, la représentante de l'USAID a souligné que "la mort d'un enfant, comme celle d'une femme, constitue une tragédie pour la famille et la société". Avec le département de la Santé, elle dit partager la réflexion selon laquelle, "la durabilité et la mise en œuvre d'interventions efficaces et efficientes sont tributaires d'une source de financement pérenne. Pour cette raison, Jennifer Adams aboutit à la conclusion que la gratuité ou la subvention d'un paquet de services de soins prénatals et postnatals doit exclusivement concerner les populations démunies de toutes les régions du Sénégal".
La réduction drastique de la mortalité périnatale et néonatale est un défi crucial à relever pour l'amélioration de la santé des enfants, et Jennifer de rassurer que "l'USAID se joindra à l'effort de tous, pour relever ce défi".

Attention particulière aux nouveau-nés

Au Sénégal, la mortalité néonatale reste encore élevée (autour de 31,4% en 1999) et représente plus de la moitié de la mortalité infantile qui était de 63,5% en 1999. Pour réduire de manière significative la mortalité infantile, une attention particulière devrait être accordée aux nouveau-nés. Pour le Sénégal, la tragédie est que beaucoup de ces décès pourraient être évités par la mise en œuvre, au niveau national, de plusieurs interventions peu coûteuses qui ont montré leur efficacité. Des interventions qui incluent certains éléments de soins prénatals, un accouchement propre et sécurisé, des soins de base du nouveau-né à la naissance composés du maintien de la température, des soins du cordon et des yeux et d'une alimentation au sein précoce et exclusive du nouveau-né. Aussi, sera-t-il question de soins supplémentaires aux nouveau-nés fragiles et malades comme ceux qui ont un faible poids de naissance, mais également la reconnaissance des signes de danger et la recherche précoce de soins.

Amath Sigui NDIAYE

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41847&index__edition=10286


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