L'actualité

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C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2004

Croisade contre les vers intestinaux. Les experts élaborent une stratégie nationale de lutte contre les maladies parasitaires depuis hier à Yaoundé - Cameroon tribune - Cameroun - 14/09/2004
Le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a présidé hier, la cérémonie d'ouverture de l'atelier de consensus et de validation du plan stratégique national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales au Cameroun. Des membres du gouvernement associés à la lutte contre les infections parasitaires étaient présents. Le ministre des Mines, de l'Eau, et de l'Energie, Kibuh Henry Tume, et le secrétaire d'Etat n° 1 à l'Education nationale, Emmanuel Ngafeeson ont ainsi pris part aux travaux. Le représentant résident de l'OMS Cameroun, Hélène Mambu Madisu et le secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou ont également effectué le déplacement. De l'avis des experts, les maladies parasitaires constituent un important problème de santé publique au Cameroun. Pour les combattre, le Minsanté se propose de mettre à jour son document de politique de lutte contre la schistosomiase et les vers intestinaux. Ces maladies touchent essentiellement les enfants d'âge scolaire. Plus de deux millions de personnes sont parasitées par les schistosomes, et les spécialistes soutiennent que les helminthiases intestinales touchent plus de 10 millions de Camerounais. La schistosomiase (bilharziose) se transmet lors du contact avec l'eau douce. Elle se développe beaucoup plus chez les enfants parce qu'ils passent des heures à jouer et à nager dans l'eau. Depuis mars 2003, le Cameroun a créé le programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales. Un secrétariat permanent coordonne ses activités. Hier, le Pr. Louis Albert Tchuem Tchuenté, le secrétaire permanent, a donné quelques axes de son plan d'action. Bien avant lui, le ministre de la Santé avait présenté l'ampleur du mal pour la petite enfance. Les maladies développées par les vers intestinaux sont liées à la pauvreté et elles contribuent même à la perpétuation de cette pauvreté. Les enfants d'âge scolaire constituent le groupe vulnérable le plus touché par ces infections, avec des risques de grave morbidité. Leur rendement scolaire est aussi déstabilisé. Ainsi, la baisse du développement intellectuel et de la croissance des enfants sont des indicateurs de l'impact de cette maladie. Les autorités sanitaires pensent que pour venir à bout de cette menace, il convient d'associer plusieurs secteurs. C'est ainsi que le ministère de l'Education nationale et le ministère des Mines, de l'Eau et de l'Energie sont associés à la stratégie de lutte. Il s'agit de procéder à un déparasitage systématique et régulier des enfants d'âge scolaire. Pour plus d'efficacité, on cible même des groupes à risques élevés, comme les pêcheurs. Comme solution durable, il est aussi question de promouvoir l'accès des populations à une eau saine. Pour ce qui est du traitement des enfants dans les écoles, on n'écarte pas la possibilité de s'appuyer sur un vaste réseau d'enseignants formés. Le plan d'action pour 2004/2008 est connu. Il prévoit le déparasitage de 2,5 millions de personnes par an à l'aide de deux médicaments. Pour cela, un budget de 6 milliards est nécessaire pendant cinq ans. Le traitement d'un enfant va revenir à 275 FCFA, tandis les adultes seront traités à 425 FCFA. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=18971&olarch=j14092004

Allaitement maternel : Une semaine de promotion du "premier vaccin" de bébé - Le Soleil - Sénégal - 14/09/2004

Le Sénégal, à l'instar de la communauté internationale, célèbre, du 15 au 21 septembre 2004, la semaine de l'allaitement maternel. Une façon de faire la promotion de ce "premier vaccin" de bébé qui contribue à la lutte contre la malnutrition et la mortalité infanto-juvénile. La cérémonie officielle de lancement de la semaine aura lieu demain, au service national de l'éducation et de l'information pour la santé (Sneips). Elle sera présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, le Dr Issa Mbaye Samb, en présence de Pape Biram Ndiaye, coordonnateur du Programme de renforcement nutritionnel (PRN). Le meilleur lait pour bébé est celui de sa mère. Les femmes sénégalaises allaitent leurs enfants. Les résultats de l'enquête démographique et de santé (EDS), réalisée en 1997, le montrent. En effet, selon cette enquête, "97 % des enfants nés dans les cinq dernières années ayant précédé l'enquête ont été allaités". Le lait maternel dispose d'éléments nutritionnels qui contribuent largement à la croissance du bébé. On dit même que le lait maternel serait un rempart contre la diarrhée et aussi un activateur du système immunitaire du bébé. Toutefois, peu de femmes sénégalaises pratiquent l'allaitement maternel exclusif jusqu'au sixième mois, comme le recommande la politique nationale d'allaitement maternel et de bonnes pratiques du sevrage. Cette forme d'allaitement, considéré comme un premier vaccin, contribue à la survie de l'enfant. Elle fait partie "des stratégies de lutte contre la malnutrition et la mortalité infanto-juvénile". OUMAR NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=41899


Vaccination - L'express - Madagascar - 14/09/2004

"C'est aujourd'hui le jour des enfants", a déclaré Marc Ravalomanana en ouvrant officiellement, hier à Toamasina, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole "Hiaka 2004". Le gouvernement a été bien représenté. Les ministres de l'Intérieur, de l'Education nationale, de la Santé, de la Décentralisation, et même celui des Affaires étrangères ont fait le déplacement. Jacques Sylla, chef du gouvernement, revenu de Marseille pour l'occasion, a souligné l'enjeu que cette campagne revêt. "La santé pour tous compte parmi les objectifs fixés par le Document stratégique pour la réduction de la pauvreté", a-t-il dit. Les élèves ont défilé avenue de l'Indépendance avant de se faire vacciner. Plusieurs pays ont contribué au financement de cette campagne qui a nécessité pas moins de 70 milliards Fmg d'investissement. Deux enfants sur cinq ne sont pas complètement vaccinés à Madagascar. Le risque d'épidémie est élevé, indique l'Unicef. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance avance d'ailleurs le chiffre de 350 000 cas de rougeole relevés en 2002. Monica Marie Van Der Ven, star de cinéma hollandaise et ambassadrice de l'Unicef, a tenu à "féliciter la population malgache de vacciner ses enfants. Il n'y a aucune raison pour que les enfants meurent de la rougeole alors qu'un vaccin existe pour les protéger". 10 millions de doses de vaccin seront distribués par 7000 vaccinateurs et 15 000 mobilisateurs. Ils auront à vacciner tous les enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Les enfants âgés de moins de 5 ans recevront des capsules de vitamine A et ceux de moins de 14 ans recevront des comprimés de vermifuge pour renforcer leur immunisation. Cette campagne a été également jumelée à la distribution de supermoustiquaires en faveur des femmes enceintes. La campagne de vaccination "Hiaka 2004" durera jusqu'au 8 octobre. Rondro Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=24578&r=13&d=2004-09-14


5éme rencontres africaines de biologie technique : La prévention passe aussi par la qualité des analyses - Le Soleil - Sénégal - 14/09/2004

Les pays africains doivent doter les laboratoires d'analyses de nouveaux équipements de pointe et assurer une formation continue du personnel afin d'éviter, dans le cadre de leur politique de prévention, que nombre de pathologies soient dépistées beaucoup trop tardivement, alors qu'elles sont déjà installées et engendrent des complications graves. Dakar abrite, depuis hier, les 5èmes rencontres africaines de biologie technique. Lancées à Abidjan en 2000, ces rencontres annuelles se tiendront du 13 au 18 septembre 2004 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans le grand amphithéâtre de l'UCAD II. Le thème de cette année est : "Maîtrise de l'assurance-qualité en biologie médicale, du prélèvement au rendu des résultats". Il pose en filigrane la question de la démarche qualité dans les laboratoires d'analyses. Le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, souligne, dans son discours, "l'importance que prend aujourd'hui la qualité dans le monde entier, mais tout particulièrement en Afrique et dans le domaine de la santé". Car, dans un continent où la plupart des laboratoires continuent de travailler à l'aide d'équipements obsolètes, la qualité des résultats d'analyse est loin d'être satisfaisante. C'est dire donc qu'aucune politique de santé préventive ne peut réussir sans tenir compte du fait que "les progrès accomplis reposent sur la précocité d'un diagnostic précis et fiable, le choix et le suivi thérapeutique et une véritable politique de prévention", ajoute le Dr Issa Mbaye Samb. Le Sénégal a très tôt pris la mesure de l'importance et du rôle des laboratoires dans la démarche qualité. Ce constat a amené les autorités sanitaires à s'appuyer sur deux piliers importants : la direction de la Pharmacie et du Laboratoire et le réseau national des laboratoires. Une telle approche permet de mettre en branle une prévention assurée et d'éviter que "nombre de pathologies soient dépistées beaucoup trop tardivement alors qu'elles sont déjà installées et engendrent des complications graves", précise, en bon pharmacien, le ministre. Pour réussir le pari de la qualité, les pays africains doivent donc être en phase avec les nouveaux équipements de pointe. Ils doivent aussi faire de la formation continue du personnel une quête permanente pour que les modes opératoires d'analyse puissent acquérir tous les critères de validité. ABDOULIE JOHN
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=41898


SIDA en Côte d'Ivoire : 30 millions de condoms vendus en 2003 - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/09/2004

Les femmes excisées du monde pourront désormais avoir recours au service de leur salvateur, le Dr Pierre Foldès, Chirurgien Les populations ivoiriennes sont passées progressivement du stade de la pré-reflexion, caractérisée par la négation du SIDA, à l'étape de la réflexion et de la préparation action. C'est le constat fait par M. Goussou Lazare, Directeur exécutif de l'Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), à l'ouverture de l'atelier de pérennisation du programme de marketing social à Grand-Bassam. Selon M. Goussou, cela n'a été possible que grâce à des actions couplées à une stratégies de distribution efficace de l'AIMAS qui œuvre pour stimuler la prévention et la lutte contre le SIDA. Signe palpable de cet éveil de conscience et de la perception du risque de grossesses indésirées et de la contamination du VIH/SIDA, c'est la tendance haussière des ventes de préservatifs "Prudence et confiance". L'an dernier, on a enregistré 30.117.493 Condoms vendus contre 29.270.915 en 2002. De 1991 à 1995 ce sont 28 millions de préservatifs qui ont été vendus soit une moyenne de 5.600.000 préservatifs par an. Autre satisfaction des responsables de l'AIMAS, c'est le résultat des dernières évaluations qui "indiquent que l'utilisation des préservatifs s'est accrue de 47 à 77% parmi les jeunes sexuellement actifs en milieu urbain. Toujours selon les mêmes études, le nombre de filles sexuellement actives qui affirment utiliser une méthode contraceptive est passé de 71 à 74%. Et les jeunes soignant leur infection sexuellement transmissible (IST) dans un Centre de santé au lieu de recourir à la médecine traditionnelle est passée de 69 à 77". Pour le Président du Conseil d'administration (PCA) de l'AIMAS M. Gobou Vincent de Paul, l'objectif de l'atelier est d'élaborer des stratégies globales à même de favoriser la pérennité de son programme. Cela au vu de la demande croissante de produits de santé par les populations les plus démunies. Les ministères de la Santé et de la Lutte contre le Sida ont apporté leur soutien à l'AIMAS. Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=12490


Lutte contre le sida : Les formations sanitaires vont assurer le prise en charge - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/09/2004
Trente-deux médecins des centres d'Abobo, de Yopougon et de l'hôpital protestant de Dabou sont formés depuis hier à la prise en charge des malades atteints de la pandémie. La prise en charge des malades du Sida ou les porteurs de ce virus ne sera plus seulement l'affaire exclusive des centres spécialisés. La lutte contre cette maladie va s'étendre aux formations sanitaires urbaines aux PMI d'Abobo, Yopougon et de Dabou. Ces centres recevront en même temps que les autres malades, ceux qui sont touchés par le virus du Sida. Cela sans classification. Et comme cette expérience ne peut se faire sans la "complicité" des médecins, L'ONG Aconda, l'initiateur forme depuis hier, trente deux médecins à l'USAC de Treichville. Afin que ceux-ci soient plus aptes à la prescription et au suivi : pour tout dire, la prise en charge. Le séminaire a pour thème : "la prescription des antirétroviraux". Lire la suite

La guerre à la rougeole et au paludisme est lancée au Togo - Republicoftogo - Togo - 13/09/2004
La Croix rouge lance une initiative sans précédent en Afrique et dans le monde en distribuant 730.000 moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée. Ces moustiquaires seront distribuées à la population en même temps que seront vaccinés tous les enfants contre la rougeole. Cette campagne débutera en décembre au Togo ; elle sera menée en partenariat avec le ministère de la Santé, la Croix rouge togolaise, l'OMS et l'Unicef. Cette opération demande une énorme logistique. Les moustiquaires vont être expédiées au port de Lomé à bord de dix neuf conteneurs. Charge aux volontaires togolais de la Croix rouge de distribuer les équipements aux populations, y compris à celles vivant dans les villages les plus reculés. La campagne togolaise sera un test grandeur nature. Si les résultats sont à la hauteur des espérances, des opérations similaires seront montées dans d'autres pays d'Afrique de l'ouest.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=8483

Vaccination contre la polio : le plus grand soin aux messages de mobilisation - L'essor - Mali - 13/09/2004
De 1997 à 2002, notre pays a déployé de gros efforts pour vacciner les enfants de 0 à 5 ans contre le polio virus sauvage à travers les Journées nationales de vaccination (JNV). Les résultats obtenus conduisaient droit vers l'éradication de la maladie que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoyait de certifier pour nous en 2005. Fort de cet espoir, notre pays s'est autorisé en 2003 une pause dans l'organisation des JNV. Le phénomène du polio virus sauvage a resurgi à la faveur de cette "détente" et deux cas ont été détectés dans les localités de Ber (Tombouctou) et Bourem (Gao). La pause dans les JNV n'est pas seule en cause dans cette résurgence car en Afrique de l'Ouest, le Nigeria qui peine à vacciner ses enfants et les zones de conflits, constituent des réservoirs de polio virus sauvage. Pour contrer la menace, l'organisation de JNV synchronisées s'impose. Leur réussite dans notre pays passe par l'harmonisation et le développement des messages destinés à la campagne 2004. La question figurait au cœur d'un atelier organisé par le Centre national d'information, d'éducation et de communication pour la santé (CNIECS) en collaboration avec HKI (une organisation non gouvernementale). Il a réuni autour des structures techniques nationales, des partenaires de l'USAID, des communicateurs œuvrant dans le domaine des radios de proximité. La session s'est déroulée du 3 au 6 septembre au centre Gabriel Cissé de Ségou, sous la présidence de Seydou Camara conseiller aux Affaires administratives et juridiques du gouverneur de la 4è région. Les JNV synchronisées contre la poliomyélite qui se dérouleront du 8 au 11 octobre pour le 1è tour et du 18 au 21 pour le 2è passage, requièrent une participation massive de la communauté nationale. Les enjeux sont décisifs car il s'agit de consolider les acquis des programmes élargis de vaccination (PEV), et d'immuniser nos enfants contre la polio. Une campagne d'information et de sensibilisation accompagnera les activités afin de garantir un important taux de vaccination contre le fléau. Le préalable à cette mobilisation est, bien entendu, que les communicateurs comprennent eux-mêmes les enjeux. L'atelier s'y est attaché en identifiant les groupes cibles de la campagne de vaccination, en amendant les messages clés et en définissant les genres radiophoniques et télévisuels à utiliser. Le Dr Abdoulaye Néné Coulibaly et Mahim Touré du CNIECS, Hachim Maiga coordinateur du projet "nièta kun@foni" de HKI, le Dr Moussa Guindo de l'ONG ATN, ont expliqué les enjeux et les groupes cibles de la campagne, l'élaboration du mécanisme de suivi-évaluation, le plan intégré de communication (PIC) des partenaires et les normes graphiques. Cet intense brain-storming a élaboré des messages et des microprogrammes pour la radio et la télévision. Il a aussi pris des recommandations relatives à la consolidation des acquis par l'harmonisation des messages, la formation des communicateurs sur le PIC et les normes graphiques et l'établissement d'un protocole de collaboration entre les structures. Seydou Camara a rappelé que l'atelier s'inscrivait dans un processus ouvert par la table ronde des partenaires sur la campagne de vaccination. Il a souhaité une mobilisation sociale à la dimension de nos ambitions d'organiser des JNV de qualité. Abdoulaye Néné Coulibaly soulignera la place de choix occupée par la communication dans la promotion de la santé, et la menace que la recrudescence du fléau fait peser sur les résultats obtenus. A cet effet Lina May, directrice de HKI rappellera le danger que représente le Nigeria pour ses voisins et soulignera la nécessité de la mobilisation sociale pour réussir une campagne 2004 basée sur la stratégie du porte à porte comme durant les 3 dernières éditions. Notre pays organisera ainsi pour la 7è fois des JNV contre la poliomyélite. Une maladie causée par le polio virus sauvage et entraînant une paralysie des membres inférieurs des enfants de 0 à 5 ans et même plus. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=7747

Jour J pour Hiaka 2004 : 7.560.202 enfants à vacciner dans tout le pays - Midi-Madagasikara - Madagascar - 13/09/2004
C'est parti pour la grande campagne nationale de vaccination de masse contre la rougeole ou HIAKA 2004 (Hetsika Iadiana Amin'ny Kitrotro mpahazo ny Ankizy). Le jour J est arrivé, après des mois de préparation. Le coup d'envoi de cette opération se tiendra ce jour à Toamasina, en présence du Président de la République, Marc Ravalomanana. En marge de ce lancement officiel, les comités de pilotage débuteront également, ce jour, les séances de vaccination dans les zones d'implantation respectives. Lire la suite

La Santé fait son bilan - Cameroon tribune - Cameroun - 13/09/2004
Face à la presse vendredi dernier, le ministre Urbain Olanguena Awono a passé en revue les préoccupations de son département. Où en est-on avec l'épidémie de choléra qui a durement touché le pays et particulièrement Douala ces derniers temps ? Qu'en est-il du paludisme et de la tuberculose ? Le coût de la santé peut-il être réduit ? Ces questions et bien d'autres ont été abordées lors de la communication gouvernementale du ministre de la Santé publique. Lire la suite

Santé périnatale et néonatale : Comment améliorer la santé de la femme enceinte et du nouveau-né - Le Soleil - Sénégal - 11/09/2004

Le Ministère de la Santé et de la Prévention médicale, en partenariat avec BASICS II/USAID, a procédé les mercredi et jeudi derniers à Saly Portudal à Mbour, à la présentation des résultats de l'intervention en santé périnatale et néonatale menée dans le District de Kébémer. Cette intervention qui est l'une des premières en Afrique de l'Ouest vise à améliorer la santé de la femme enceinte et du nouveau-né. C'est Dr Issa Mbaye SAMB, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Lire la suite


Hiaka 2004 mobilisation anti-rougeole : Sept millions d'enfants à préserver de la rougeole - L'express - Madagascar - 10/09/2004

Jour J-3. La campagne de vaccination de masse contre la rougeole Hiaka 2004 entame son compte à rebours. Les différents comités de pilotage, chargés de la gestion de la campagne, ont fini de se mettre en place dans les régions. "A Madagascar, la rougeole tue encore plus de 10 000 personnes". Ce sont les propos de Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du planning familial. Il tenait une conférence de presse en compagnie des représentants des bailleurs de fonds et du staff de la campagne, hier dans les locaux du ministère de la Santé, à Ambohidahy. La rougeole est l'une des principales causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Toutefois, elle peut être évitée par la vaccination. Sept millions et demi d'enfants malgaches sont concernés par la campagne de vaccination "Hiaka 2004". L'objectif est d'arriver à vacciner au moins 95% d'enfants âgés de 9 mois à 14 ans révolus. La campagne aura lieu du 13 septembre au 8 octobre. Lire la suite


Lutte contre le sida en Afrique : l'amélioration de l'accès aux soins et aux traitements est une exigence - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 10/09/2004
Le virus VIH/sida est la plus grande crise sanitaire que traverse le monde aujourd'hui. Il entrave chaque jour davantage les chances d'épanouissement des pays en développement par le décès prématuré de millions d'adultes en âge de produire. L'épidémie progresse en Afrique de façon exponentielle, c'est d'ailleurs le continent le plus touché à l'heure actuelle. Lire la suite

Le médicament sous toutes ses formes - Le Soleil - Sénégal - 10/09/2004

La forme et la taille des médicaments font toujours l'objet d'un marketing très approfondi. Ronds, carrés, rectangulaires, en forme de bâtonnets... les possibilités sont infinies. Et la taille ? Grande ou petite ? Par rapport à quoi d'ailleurs... Le comprimé d'aspirine semble représenter l'étalon de la normalité. La taille standard en fait. Et d'une manière générale, un médicament petit sera associé à une plus grande puissance. Dans l'imaginaire, en effet, un médicament de petite taille est censé renfermer de faibles quantités de principes actifs très puissants. Pour ceux de grande taille, c'est le contraire. Davantage de substances, mais une puissance moindre... Le Dr Patrick Lemoine de Lyon a beaucoup travaillé sur la présentation des médicaments. Il nous confirme que les laboratoires "n'osent" pas les formes atypiques. Ils optent pour la sécurité. Il prend l'exemple de deux benzodiazépines -ou antidépresseurs- bien connus : le Témesta et le Lexomil. "Lorsqu'un produit cartonne avec une certaine forme, alors il va apparaître des petits frères qui vont essayer de copier. Bien après le Témesta, le Lexomil s'est plus ou moins inspiré de ce succès. Il a pris la même forme, mais au lieu d'être coupé en deux, il a été coupé en quatre. Le quadri sécable, c'était original à l'époque". Et ce caractère quadri sécable a même contribué à modifier l'image du médicament dans l'esprit du patient. "Je suis très frappé de voir que Lexomil en France, à une réputation d'être plus facile à sevrer que les autres benzodiazépines. Ce n'est bien sûr pas le cas. En Allemagne, par exemple, où il est rond, il n'a pas cette réputation. En apportant du soin à la présentation galénique, on peut donc modifier l'image d'un médicament". Certes, mais les remèdes en forme d'osselet, ça n'est pas encore pour demain !
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=41800&index__edition=10285


Médicaments pharmaceutiques en C.I : Quels contrôles de qualité ? - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 09/09/2004
Si le médicament générique est accusé ouvertement ou à mots couverts d'être aujourd'hui de mauvaise qualité, c'est qu'à son avènement dans notre pays, il y a eu des cas de non-conformité et de faux médicaments ont existé. Il a beaucoup été question d'un médicament anesthésiant dont tout un flacon aurait été administré à un enfant (surdose) sans arriver à l'endormir. Cette histoire a fait le tour de la Côte d'Ivoire. Mais depuis, l'Etat de Côte d'Ivoire a pris des mesures pour renforcer le contrôle du médicament. Qu'il soit de spécialité ou générique, le médicament pharmaceutique est soumis à un certain nombre de contrôles en Côte d'Ivoire avant d'être autorisé à être mis sur le marché. C'est l'homologation. Lire la suite

La lutte contre la polio : L'OMS mécontente des résultats - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 09/09/2004
La lutte contre la poliomyélite piétine. Le poliovirus sauvage continue à circuler et à se transmettre à travers les frontières de l'Afrique de l'Ouest et du centre. "La situation est très préoccupante", a ainsi déclaré, sur un ton grave et cassant, le Dr Déogratias Nshimininana, directeur du Département Vaccination et Poliomyélite de l'OMS-Afrique. C'était à l'ouverture des travaux de l'atelier (du 9 au 10 septembre) de suivi des journées nationales de vaccination synchronisées contre la poliomyélite et la rougeole. Qui ont été ouvert hier, au siège de la représentation ivoirienne de l'OMS (II Plateaux), par le Dr Aby Sy, représentant de l'OMS en Côte d'Ivoire. Au-delà de l'objectif d'ordre technique qui est "d'assurer une meilleure convergence entre les différentes activités", le Dr Sy a tenu à dire à la quarantaine de participants à la réunion, venus de la sous région ouest-africaine et du siège international de l'OMS à Genève, qu'ils ont à répondre à "deux exigences". La première, est une question de "crédibilité vis-à-vis de l'OMS qui s'est engagée à éradiquer la polio". La deuxième a trait à "la légitimité vis-à-vis des populations qui sont en droit d'avoir la santé". Mais face à l'apparente apathie des participants, le Dr Déogratias n'a pas eu la langue de bois pour dire certaines vérités à ses pairs : "Nous n'avons que deux jours pour savoir comment nous allons interrompre la transmission (du poliovirus) dans nos pays. Il y a un problème de crédibilité vis-à-vis de l'OMS. La situation est très préoccupante. Pourquoi nous ne parvenons pas à interrompre la transmission dans nos pays. On a l'impression que nous dormons, réveillons-nous. Nous avons beaucoup de choses, mais il reste un petit maillon. Il y a des enfants que nous n'arrivons pas à toucher (…) Certains ont parlé du Nigeria, mais nous avons des problèmes parce que nous importons le virus. Il y a beaucoup de nigérians en France, mais il pourquoi il n'y a pas de virus ? L'Europe n'importe pas… Donc, ne mettez pas tout sur le Nigeria". Des exposés et des discussions en groupes de travail devront permettre aux responsables locaux et internationaux de se mettre d'accord sur des stratégies de lutte efficace pour éradiquer la polio en Afrique dans un délai de…trois mois. L'atelier s'achève aujourd'hui. Michèle PEPE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=0Dhq3z9JtN9

Bientôt une école de chirurgie du système nerveux : Le Pr. Vincent Pointillart, du CHU de Bordeaux, donne une conférence de presse à ce sujet - Cameroon tribune - Cameroun - 07/09/2004
Un maître de la médecine moderne est depuis hier dans nos murs. Le Pr. Vincent Pointillart séjourne en terre camerounaise dans le cadre d'une visite de travail à l'Hôpital général de Yaoundé. Les avantages de cette visite pour l'évolution de la chirurgie du système nerveux au Cameroun sont multiples. C'est pour cette raison que l'homme de sciences va engager des démarches ayant pour finalité d'examiner les voies et moyens de créer au sein de l'hôpital de Ngousso, une unité spécialisée dans la chirurgie de la colonne vertébrale. Le partenariat avec son service est acquis. En fait, au CHU de Bordeaux, le Pr. Pointillart est en service dans l'unité de pathologie rachidienne. " L'unité de la colonne vertébrale " qu'il se propose d'implanter à l'Hôpital général de Ngousso trouvera en place une équipe animée par le docteur Victor Claude Eyenga, neuro-chirurgien dans cet établissement hospitalier. Il convient cependant de signaler que cette branche de chirurgie est déjà présente au Cameroun. Mais parce qu'elle nécessite d'importants moyens matériels, elle n'est pas encore vulgarisée. Des experts affirment que cette chirurgie fine se conçoit sur microscope. Et selon des estimations, un microscope coûte entre 80 et 100 millions de francs CFA. Le matériel accessoire revient quant à lui à 10 millions et l'amplificateur de brillance avoisine les 40 millions. Au Cameroun, en matière de chirurgie du système nerveux, 60 à 70% des cas concernent la colonne vertébrale. En général, les malades souffrent d'hernie discale lombaire. Le Pr. Pointillart qui sera face à la presse ce matin à l'hôpital général de Yaoundé, se propose ainsi de créer une école de la chirurgie de la colonne vertébrale. Comme la structure mère de Bordeaux, ce centre va assurer les soins de très haut niveau, la formation et la recherche.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j13092004&idart=18766&olarch=j07092004

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