L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Mars 2004

IVe édition du SIRENA : Les tradipraticiens à l'assaut des maladies opportunistes du Sida - Sidwaya - Burkina Faso - 02/03/2004

Les lampions du Salon international des remèdes naturels (SIRENA), IVe édition, se sont éteints, dimanche 29 février 2004 à la Maison du peuple de Ouagadougou. Un rendez-vous qui a permis aux tradipraticiens d'Afrique et d'Europe de faire la promotion de leurs produits mais aussi de renforcer leurs liens avec la médecine moderne. Le monde de la pharmacopée et médecine traditionnelles s'est retrouvé à la Maison du peuple de Ouagadougou du 21 au 29 février 2004 pour exposer au grand public, des remèdes naturels. Les visiteurs ont pu apprécier qui une lotion, qui des écorces d'arbres, etc. En effet, la cinquantaine de stands offraient une gamme variée de produits : feuilles, écorces d'arbres, poudre, peaux d'animaux, etc. Pour cette IVe édition, les tradipraticiens ont choisi comme thème de leur rencontre : "Rôle et place de la médecine traditionnelle dans la lutte contre les maladies opportunistes du VIH/Sida en Afrique". A cet effet, ils se sont penchés sur des questions comme la médecine et la pharmacopée traditionnelles et la lutte contre le Sida, la gestion des ressources naturelles. Ils ont également abordé la forme de collaboration entre médecine moderne et celle traditionnelle et étudié des pistes de financement de leurs activités. "Des propositions ont été faites qui par leur pertinence et leur réalisme, nous confortent dans le choix de l'approche participative comme outil de développement. Ceci nous convainc qu'aucune solution durable ne peut être trouvée au problème de la valorisation et de la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles en dehors de la concertation et de la collaboration", a reconnu le délégué général du SIRENA, Théophile Kamanga Ouédraogo. Clôturant la rencontre, le Dr Mahamadou Compaoré, directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, a rassuré les tradipaticiens que le gouvernement est résolument attaché à l'idée de voir la médecine et la pharmacopée traditionnelles contribuer de manière efficace, à la résolution des problèmes de nos populations. Cela constitue une nécessité si l'on sait que 80% des populations burkinabè ont recours à la médecine traditionnelle. "C'est pour cette raison que toutes les recommandations que vous avez formulées, seront prises en considération", a-t-il conclu. Rendez-vous a été pris pour la Ve édition du SIRENA du 25 avril au 3 mai 2006 à Ouagadougou. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_02_03/sidwaya.htm


Herpès : Maladie infectieuse et virale. L'homme ignore son existence, pourtant il est un porteur latent - Mutations - Cameroun - 02/03/2004

De manière générale, 90 % de la population souffre de l'herpès. Hubert Epanè est de ceux qui, plusieurs fois au cours de l'année, en sont victimes. Il ne s'en inquiétait cependant jamais. Mais il y a quelque temps, il a fait une forte fièvre et son visage était envahi de petits boutons remplis d'un liquide transparent. Sa langue était non seulement pâteuse, mais couverte de boursouflures qui se sont retrouvées également sur les joues, le front, tout autour des narines, sur le pourtour de la bouche, au fond de la gorge et sur les gencives. Lire la suite


Plantes médicinales : Le rônier est une boîte à pharmacie ! - Sidwaya - Burkina Faso - 02/03/2004

Le pharmacien Jean Sakandé, directeur des laboratoires, a soutenu une thèse unique de doctorat es sciences à l'UFR/SVT de l'Université de Ouagadougou, samedi 28 février 2004. Cette thèse montre de nombreuses vertus thérapeutiques du rônier. La soutenance de cette thèse est une étape essentielle pour le docteur Sakandé d'accéder à l'inscription à la liste d'aptitude de maître de conférence au CAMES. Les travaux du Dr Sakandé ont prouvé l'efficacité des extraits de fleurs mâles du rônier (Borossus aethéopum) pour soigner l'inflammation et les infections provoquées par les bactéries et les champignons (mycoses de la peau notamment). Ils sont également efficaces pour éradiquer les cellules cancéreuses qui se trouveraient dans l'estomac. De tels travaux constituent une avancée dans la revalorisation scientifique de la médecine et de la pharmacopée, conformément aux souhaits exprimés par l'OMS. Une avancée qui sera une solution à l'inaccessibilité financière et géographique du "médicament d'importation sur le continent". De l'avis de nombreux spécialistes, le Burkina Faso, pays pauvre très endetté, où sévissent plusieurs pathologies, a eu raison de souscrire à cette recommandation de l'OMS : une politique pharmaceutique intégrant la médecine et la pharmacopée traditionnelles dans les systèmes de soins de santé, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Une telle politique ne peut réussir qu'après une valorisation scientifique des recettes et des plantes médicinales de la pharmacopée. C'est à ce niveau que se situe l'intérêt de la thèse du docteur Sakandé. Ses travaux ont permis de rassembler des éléments sur la toxicité des extraits du rônier. Ils permettront ainsi de contrôler les risques d'intoxication et d'apporter des preuves scientifiques aux usages séculaires de la pharmacopée traditionnelle. Les découvertes du docteur Sakandé sur les vertus thérapeutiques du rônier aboutiront-ils à la formulation d'un médicament bientôt disponible dans les rayons de nos officines pharmaceutiques ? Il faut le souhaiter vivement pour le grand bonheur de nos populations. En lui attribuant la mention Très honorable avec félicitations, le jury n'a fait qu'encourager le chercheur dans cette perspective.
Sibiri SANOU
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_02_03/sidwaya.htm


Le choléra rôde toujours : Une réunion bilan sur l'épidémie convoquée par le gouverneur du Littoral pour tirer la sonnette d'alarme - Cameroon tribune - Cameroun - 02/03/2004
Le choléra continue de faire des victimes dans la métropole économique, c'est ce qui explique la réunion-bilan convoquée vendredi dernier dans le cabinet de Gounoko Haounaye, gouverneur de la province du Littoral. Il s'avère que malgré les résultats satisfaisants obtenus jusque là par les services de la santé et d'hygiène, le mal est plus profond qu'on ne l'a pensé. D'après les experts, le choléra est parti pour revenir de plus belle. La maladie se propage de manière insidieuse. A ce jour, 842 cas ont été enregistrés, parmi lesquels 13 décès. Aucun des 143 quartiers que compte la ville n'est épargné. On compte ainsi une soixantaine de cas au quartier Bonanjo, chose inimaginable a priori, pour qui connaît bien la capitale économique. Mais le foyer le plus touché est bel et bien Bepanda, ancienne décharge d'ordures avec son sol perméable. On parle même dans ce quartier de "bombe épidémiologique". La maladie est récurrente, surtout à cause de la pérennisation des conditions de vie qui favorisent ce fléau. Dans ce biotope assez connu, on observe l'absence ou la rareté de l'eau, l'insalubrité, la présence des eaux polluées. Dans les établissements, on décèle de plus en plus de cas, les élèves sont également touchés. Au vu de tout ceci, le gouverneur a demandé à ses collaborateurs de s'impliquer davantage dans la lutte, car la situation devient grave. Ceci à cause de la population qui, finalement, semble réfractaire, selon les services d'hygiène. Là-bas, les mauvaises habitudes persistent. C'est-à-dire que l'utilisation et la consommation des eaux impropres, la vente illicite des aliments douteux se poursuivent. Heureusement si l'on peut dire, un bon nombre de bouteilles de plastique, de glacières et autres ustensiles appartenant à des vendeuses ont été confisqués et brûlés par les autorités. Mais celles-ci ne pouvant être partout en même temps, le gouverneur a demandé à tous d'être plus responsables afin de limiter les dégâts qui sont déjà assez considérables. Il a insisté sur le changement de mentalité que doivent adopter les populations. Il regrette en outre le comportement de ces arnaqueurs qui, sous le prétexte de sécuriser l'eau, vont de quartier en quartier et extorquent des sommes allant jusqu'à 3.000 francs CFA aux populations. En marge de tout ceci, des actions sanitaires continuent d'être menées avec entre autres, la chloration des puits avec l'aide de l'équipe de Médecins sans frontières, la construction des forages au quartier Bepanda, le ravitaillement en eau par des camions citerne.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02032004&idart=14651&olarch=j02032004

Guérir un enfant du cancer est possible - Le Soleil - Sénégal - 01/03/2004

Chaque année, 400 à 600 cas de cancer des enfants sont attendus au Sénégal. Ce chiffre, si l'on n'y prend garde, risque de doubler. Le cancer des enfants étant en constance évolution. C'est la raison pour laquelle l'association "Taxawu Sunnuy Doom" et Maïssa Diop, responsable de la campagne de lutte contre le cancer des enfants, a lancé, hier, à la pédiatrie de l'Hôpital Aristide Le Dantec, l'opération "Pièces jaunes". "Pièces jaunes" est une opération qui vise la collecte de fonds ou de pièces jaunes (5, 10 et 25 F CFA) à travers des écoles, pharmacies et commerces pour la campagne de lutte contre le cancer des enfants et pour l'assistance des enfants malades. Cette opération, qui nécessite que chacun mette la main à la poche pour donner une pièce jaune, se terminera le 30 mars prochain. Avec les moyens dont dispose le Sénégal, 10 % des enfants atteints de cancer sont à peine traités. Parmi ces 10 %, 40 % de ces enfants ont une évolution. Selon le Pr. Moreira, "on ne peut pas parler de guérison tout de suite, parce qu'il y a un temps pour ça". En Afrique francophone, 12 à 15 000 nouveaux cas de cancers des enfants et leucémies sont notés chaque année. Les résultats notés en Afrique francophone sont de loin inférieurs à ceux des pays développés. Ce, pour plusieurs raisons : en Afrique, les guérisons sont mal identifiées ; la plupart du temps, le diagnostic n'est même pas fait et les moyens manquent cruellement. Les cancers des enfants sont différents de ceux des adultes ; même s'il arrive qu'on ignore que cette frange de la population souffre du cancer. Certes, le cancer des enfants a une évolution rapide (il évolue en quelques mois). Mais, par rapport aux adultes, quand il y a des moyens, 3/4 des cancers des enfants guérissent de façon définitive. Ces deux raisons expliquent donc, selon le Professeur Claude Moreira du service de Pédiatrie de l'Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, la prise en charge rapide, globale et complète du cancer de l'enfant. Il en veut pour preuve la guérison d'un garçon traité en 1981 à Le Dantec, et qui a été désigné meilleur étudiant au Japon où il a terminé ses études. Parmi les cancers les plus fréquents, on distingue le cancer du rein qui est facile à traiter, et le cancer des ganglions ou lymphome de Burkitt Africain, plus répandu et plus difficile à traiter. Pour le moment, il est difficile d'expliquer l'arrivée du cancer de l'enfant. En Afrique, il y a deux niveaux de vision de la prise en charge. Il y a une vision globale et une vision individuelle. La vision individuelle veut que tous les malades soient traités. Et l'autre vision, celle globale, politique, étatique, détermine les priorités de santé publique. Dans les pays développés, le cancer est une priorité publique. Les cancers et les leucémies de l'enfant sont aujourd'hui traités efficacement. En 30 ans, les guérisons sont passées de 25 % à 75 %, tous cancers confondus. Ce n'est pas encore le cas en Afrique. "Le cancer deviendra, dans nos pays, une priorité de santé publique. La meilleure façon d'y parvenir est d'y penser", affirme le Pr. Moreira. En attendant que les autorités aient les moyens d'accorder une priorité au cancer, la société civile peut prendre les devants. C'est le combat que livrent aujourd'hui Maïssa Diop et l'association " Taxawu Sunnuy Doom " pour sauver, entre autres, des enfants malades du cancer. SIKIRATOU AHOUANSOU
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=35289


Pharmacies cherchent pharmaciens désespérément : Le manque cruel de personnel qualifié se fait sentir dans les pharmacies. Certaines d'entre elles sont même obligées de mettre temporairement la clé sous la porte - L'express - Ile Maurice - 01/03/2004

Les propriétaires des pharmacies ne savent plus à quel saint se vouer. Le manque de pharmaciens, qui s'accentue, est devenu un véritable casse-tête, comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête. C'est le cas de la pharmacie Careplus, de Quatre-Bornes. L'officine n'arrive pas à trouver un pharmacien pour prendre la relève d'une employée qui a décidé de partir début mars. De fait, Nagarajan Naidoo, le propriétaire, a adressé une lettre au Pharmacy Board pour expliquer son problème. Lire la suite


L'hépatite "B" : La maladie qui fait des ravages au Sénégal - Le Sud - Sénégal - 01/03/2004

L'hépatite B fait des ravages au Sénégal. Elle semble être la maladie qui tue le plus au Sénégal ces derniers temps. Et à tous les âges. Et tout récemment encore, deux sénégalais viennent d'être expulsés d'un pays du Golfe arabique, plus précisément du Koweit, parce qu'ils sont porteurs du virus. L'hépatite B est en effet une pathologie virale très répandue en Afrique. La plupart des africains sont porteurs du virus. Une source hospitalière localisée au niveau des maladies infectieuse de l'hôpital Fann indique que près de 70 à 7 5% des africains sont porteurs seins du virus. Et selon REPONSE SST sur les risques biologiques, maladies et lésions : "Pour des raisons encore mal connues, 10 pour cent des personnes qui contractent l'hépatite B deviennent porteuses de cette maladie. Leur sang reste infecté pendant des mois, des années, ou même à vie. Soixante-dix pour cent des porteurs d'hépatite B développent une forme de maladie chronique, mais ils ne paraissent pas malades. Les autres 30 pour cent souffrent continuellement d'une maladie du foie qui se transforme souvent en cirrhose et, après une période de 30 à 40 ans, en cancer du foie. A l'heure actuelle, il n'existe aucun moyen de guérir les porteurs d'hépatite B..." Classée dans la catégorie des maladies infectieuses, "l'hépatite B" est causée par un virus du même nom, "l'infection ne se fait que si le virus pénètre dans le sang et atteint le foie. De là, le virus s'étend et produit en grande quantité se diffuse dans le courant sanguin". C'est une maladie dont la contagion se fait par voie de transfusion sanguine, sexuelle (rapport sexuel), et par voie de transmission entre mère et enfant. Ce qui fait surtout sa gravité c'est qu'elle peut facilement évoluer sous forme de cancer de sang appelé autrement cirrhose. Selon la même source tirée du Net "La période d'incubation de l'hépatite B (c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre le premier contact avec le virus et l'apparition des symptômes) varie de 45 à 180 jours, mais la moyenne se situe entre 60 et 90 jours. La durée de la période d'incubation dépend de la quantité de virus à laquelle la personne est exposée. Plus la quantité de virus est grande, plus la période d'incubation est courte". La maladie peut être aggravée par certains facteurs comme le tabac et l'alcool. Cependant, indique une même source médicale hospitalière, comme le Sida, sa contagion qui peut se faire par le biais l'accouplement, peut parfois épargner, certain (e)s co-époux. Il n'est pas dès lors étonnant de voir un mari atteint de la maladie et que son épouse épargnée par le virus. L'autre phénomène qui peut se produire également c'est que chez les polygames à trois femmes, le mari peut contaminer l'une ou ses deux épouses et que la troisième soit épargnée. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'est pas dit que tous ceux qui sont porteurs du virus peuvent en mourir, indique la même source médicale. "Certains porteurs du virus peuvent vivre tranquillement toute la vie, sans aucunement être inquiété". Cela suppose une alimentation adapté et de pas consommer de la viande contenant beaucoup de graisse, ne pas trop abuser d'huile d'arachide et de charcuterie, etc.
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Politique/politique1-01032004.htm


Ces kits qui soignent - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 01/03/2004
Contre les infections sexuellement transmissibles, plus besoin d'aller acheter un antibiotique par-ci, une pommade par-là. L'ensemble des médicaments constituant le traitement complet d'une telle ou telle infection se vend dans les centres de santé. Ainsi pour en finir avec une ulcération vaginale, les pertes ou leucorrhées, les infections de l'urètre, les inflammations au niveau du col et des douleurs, des petits paquets pour traitement complet sont disponibles à des prix sociaux (PSP). Les prix vont de 810F à 4200F. Quand on sait qu'on ne peut traiter une infection sans antibiotique et que l'on connaît le prix des antibiotiques, on ne peut que saluer cette vente regroupée de produits entrant dans le traitement d'une infection. De plus, ces kits évitent de subir les prescriptions fantaisistes pour soigner les infections sexuellement transmissibles. Qui, on le sait, sont des boulevards qui conduisent tout droit au VIH/SIDA en cas de mauvais traitement. C'est d'ailleurs pour cela que les kits ne sont pas vendus sans consultations. Il s'agit de cibler une infection précise (chacune ayant son kit) et non d'utiliser des médicaments à l'aveuglette "pour soigner ce que ça peut soigner" comme le dise les partisans de l'automédication incontrôlée. Auteur: Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=K43Ziby02S8

Activités hospitalières : Le naufrage du "Joola" augmente les consultations à Fann - Le Sud - Sénégal - 01/03/2004

Des tendances notoires à la hausse ont été notées sur les activités de consultations au Centre national hospitalier de Fann, comme l'indique le rapport d'activités des services examiné la semaine dernière au cours d'un séminaire interne. L'augmentation surtout constatée dans les services de diagnostic (20 %) concerne aussi bien dans les consultations externes que dans les différents services de l'hôpital avec une hausse de 13 %, souligne le rapport. Les services de psychiatrie qui avaient reçu 1798 consultants en 2002, c'est-à-dire les personnes qui viennent solliciter pour la première fois l'assistance des psychologues, ont totalisé 2200 consultants en 2003. Pendant ce temps, les consultations, c'est-à-dire les patients qui viennent régulièrement aux rendez-vous avec les spécialistes, sont passées de 5356 en 2002 à 6605 en 2003, soit une augmentation de 10,1 %. Cette situation serait est liée, selon les spécialistes, au naufrage du bateau " Le Joola " dont les rescapés et de nombreuses familles de victimes sont encore suivis par les spécialistes des services psychiatriques de Fann. La même tendance est constatée au niveau des services neurologiques de Fann. Le nombre de consultants est passé de 9260 en 2002 à 12.751 en 2003, alors que les consultations sont passées de 16.775 en 2002 à 20.288 en 2003, soit une augmentation de 30,9 %. A en croire les spécialistes, cette percée des services de neurologie de Fann s'explique par la vocation sous-régionale de la structure qui accueille des patients de la sous-région. Le rapport d'activités revient également sur les dix premières affections faisant l'objet des consultations à Fann. Selon une étude réalisée au service des urgences entre juillet et septembre, le paludisme vient en tête avec 20,8 % des cas suivis des affections neurologiques (14,16 %) et des affections de broncho-pneumopathie (12,9 %). Les autres affections comme les troubles psychiatriques, les affections vasculaires célébrales, les syndromes infectieux et les affections O.r.l suivent. Au plan des perspectives, le Centre national hospitalier de Fann se voit ainsi doter de nouvelles attributions avec la création d'un service de pédopsychiatrie hospitalo-universitaire. Selon le communiqué de presse publié à l'issue des travaux du séminaire interne, " l'assemblée de la faculté de Médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie a décidé par une note l'approbation de la création de la chaire de pédopsychiatrie ". Moussa DIOP
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal01032004.htm


Nouvel appareil, mais liste d'attente plus longue - L'express - Ile Maurice - 29/02/2004

Après le Cardiac Centre de Pamplemousses, l'hôpital Victoria est le second établissement à être bientôt équipé d'un appareil d'angiographie. Ainsi, le nombre d'angiographies pratiquées tous les mois sera multiplié par deux. C'est certes un soulagement pour de nombreux patients qui devaient attendre longtemps avant de subir cette intervention au Cardiac Centre. Mais au bout de la chaîne, les choses risquent de se compliquer. Le nombre de cas détectés nécessitant des opérations chirurgicales vont en effet augmenter. Face à cette situation, le ministère de la Santé affiche pourtant la sérénité. "Nous sommes au courant que la liste des opérations va augmenter. Des solutions seront envisagées en temps et lieu…", affirme ce ministère dans un communiqué. "Le ministère devra envisager d'agrandir la salle des soins intensifs pour pouvoir accueillir un surplus de malades", déclare le Chief Medical Officer, le Dr Shyam Sungkur. Il ajoute que ce sera l'occasion d'utiliser la troisième salle d'opération au maximum. Actuellement, 200 à 300 angiographies - une procédure qui consiste à introduire une canule dans une artère coronarienne pour voir si elle est obstruée - sont pratiquées par mois au Centre cardiaque de Pamplemousses.
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=13762


Service de cardiologie de l'hôpital Le Dantec : Au cœur d'une structure malade - Le quotidien - Sénégal - 29/02/2004

Les maladies cardiovasculaires ou les maladies du cœur sont des maladies qui nécessitent un suivi médical minutieux. Bien qu'onéreux, le traitement médical de ce genre de maladie peut débuter par une sorte de prévention. Car il s'avère que c'est un certain nombre de facteurs pris individuellement ou en combinaison qui mènent à ces maladies. Ce sont le tabagisme, les diètes riches en gras saturé, l'inactivité physique, le stress, les antécédents familiaux de maladie du cœur et les kilos en trop. Certaines conditions médicales des individus peuvent aussi grandement contribuer à l'évolution d'une maladie cardiovasculaire. Il s'agit de l'hypertension artérielle, le taux élevé de cholestérol, l'obésité et le diabète qui sont aussi de puissants stimulants. Lire la suite


Publication d'une découverte sénégalaise sur le Sida : Autant que tout le monde le sache - Le quotidien - Sénégal - 28/02/2004

La Face Cachée de la Grande Découverte Sénégalaise. C'est le livre qui sera publié dans la première quinzaine du mois de mars prochain par le cabinet d'affaires Jack Consulting. Avec en surtitre, "Le Sida vaincu", le bouquin sera une torche pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur un complot qui viserait un détournement ou le contrôle d'une découverte sénégalaise sur le Sida. Un communiqué de la Société éditrice de la publication est revenu sur l'évolution de cette affaire qui est indifférente, semble-t-il, aux autorités compétentes locales, tandis que des mains étrangères jouent de coudées franches pour arracher la trouvaille à son "papa". Le Pld est un traitement thérapeutique contre le Sida mis au point depuis plus de deux ans par un chercheur tradi-thérapeute sénégalais. Des essais cliniques, organisés les mois de juillet et août 2002 par le service des maladies infectieuses du Chu de Fann, sont venus mettre de l'eau dans le moulin de la découverte. Les résultats, s'ils ne sont pas connus du commun des Sénégalais, sont tout de même convaincants, avec plus d'une vingtaine de malades du Sida qui ont reçu avec succès le traitement. Autant, les preuves microbiologiques sont édifiantes, autant celles cliniques ont été déterminantes, aux yeux des chercheurs, pour pouvoir appuyer le Pld. Seulement, alors que les chercheurs et découvreurs s'attendaient à un accueil triomphal du côté des autorités sénégalaises et à un scepticisme au niveau des organismes internationaux, c'est, plutôt, l'effet contraire qui s'est produit, avec les bras ouverts des institutions internationales et un dos tourné comme réponse sénégalaise. Donc, deux dangers se présentent pour la découverte avec à droite un blocage local nébuleux et à gauche une tentative de détournement inavouée à l'européenne. Cependant, la position du cabinet Jack Consulting est affichée. "Cette affaire, (qu'il gère), previent-il, a subi plusieurs tentatives de blocage et détournement. Mais, (elle) continuera à résister." Le message est on ne peut plus clair. Comme preuve à leurs craintes, le cabinet cite, la dernière tentative de détournement ou de contrôle de leur découverte, par l'Union européenne, "utilisée comme cheval de Troie par l'industrie pharmaceutique", dans un programme déguisé en "partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques", avec 383 milliards de fcfa en apport. Le cabinet dénonce le Sida business qui sévit, dans le pays dans l'ignorance de l'Etat et ses représentants, tout en mettant en garde contre les instituts étrangers comme l'Ird, l'Institut Pasteur, le laboratoire de l'Hald et le Cta du Chu de Fann qui travaillent de concert avec l'Union européenne. Cheikh DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11767&index_edition=353


Cancer du sein et déodorant, elle court, elle court la rumeur - Digitalcongo - RD Congo - 27/02/2004

Depuis une quinzaine de jours, deux études suggérant une relation entre les déodorants et le risque de cancer du sein, sont relatées dans les médias. Qu'en penser ? Le stade de la rumeur est-il dépassé ? Les déodorants favorisent-ils le cancer du sein ? Telle est la question soulevée. Dans une étude menée par l'équipe du Dr Darbre sur 20 tumeurs de patientes atteintes de cancer du sein, une concentration importante de parabens (ester d'acide p-hydroxybenzoïque) a été retrouvée à l'intérieur des tumeurs. Cette substance est utilisée comme agent anti-microbien dans les déodorants et produits contre la transpiration, mais cette substance a également des propriétés estrogéniques et pourrait donc pour cette raison favoriser le développement de cancer du sein. Il existe une excellente résorption par voie cutanée de ces produits et il est possible de penser que ces substances ont pu migrer de la région axillaire vers les seins. Il faut noter que le parabens est également présent dans de très nombreux cosmétiques et dans l'alimentation. Le parabens peut se concentrer dans le tissu adipeux, car c'est une substance lipophile et peut se lier aux récepteurs d'estrogènes. Cette étude corrobore les données qui évoquent la possibilité que les xéno-estrogènes participent à la carcinogenèse mammaire. C'est la première fois que l'on dose directement ces substances dans le tissu cancéreux mammaire et que la voie d'administration percutanée est plausible comme mode de dissémination vers le sein sans que l'on puisse cependant éliminer d'autre voie. Des études épidémiologiques antérieures n'avaient pas retrouvé d'augmentation du risque liée aux déodorants en général, mais il n'y avait pas de données sur la composition des produits utilisés et il s'agissait d'études rétrospectives sujettes à de nombreux biais. La carcinogenèse mammaire débute très certainement dès l'adolescence et les estrogènes environnementaux contenus dans les produits industriels (pesticides par exemple) peuvent potentiellement y jouer un rôle. Cette nouvelle étude apporte ainsi une pierre de plus à cette hypothèse, encore faut-il la confirmer. Parallèlement, une autre étude suggère une relation entre l'utilisation de déodorant consécutif au rasage des aisselles (lequel en provoquant des micro-lésions laisserait davantage passer de produits chimiques) et le risque de développer un cancer du sein. 437 femmes atteintes d'un cancer du sein ont été réparties en fonction de leurs habitudes d'hygiène corporelle (recours à un déodorant et rasage des aisselles) et de l'âge auquel le diagnostic de cancer du sein a été porté. Le Dr McGrath et son équipe constatent ainsi que les femmes qui recourent fréquemment à ces pratiques d'hygiène ont un diagnostic plus précoce de cancer du sein. Soulignons que cette analyse n'a pas tenue compte de la composition des déodorants. De même, on ne peut que regretter l'absence de comparaison avec un groupe de femmes témoins, c'est-à-dire indemnes de cancer du sein. Rappelons également qu'en 2002, une étude similaire menée sur 1.500 femmes n'avait trouvé aucune relation de ce type. Les données sont donc encore très maigres pour conclure que l'utilisation d'un déodorant risque de provoquer un cancer du sein. Même si cette relation ne peu être exclue, des études complémentaires et à grande échelle sont indispensables. Rappelons que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) exerce une surveillance sur ces produits contenant des parabens (utilisés comme conservateur). Par précaution, elle va sans aucun doute réévaluer la validité de ses études. Dr Marc Espié & Dr Isabelle Eu
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=34665


Lutte contre les bilharzioses : Le Sénégal et la Mauritanie font front commun - Le Soleil - Sénégal - 27/02/2004

Malgré une timide synergie, constat du ministre sénégalais de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, "le Sénégal et la Mauritanie sont plus que jamais condamnés à mettre les efforts ensemble dans la lutte contre les bilharzioses". A Richard-Toll, avant-hier (mercredi), les autorités sanitaires des deux pays riverains, présentes au lancement des premières journées nationales de mobilisation pour la lutte contre cette endémie, ont évoqué l'urgente nécessité de redoubler les efforts pour réduire l'impact de la bilharziose sur leurs populations. Lire la suite


Présentation des produits américains Lifelong : La direction gabonaise des médicaments très regardante mais... - InternetGabon - Gabon - 27/02/2004

Les représentants du ministère de la Santé ont, au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet, émis plusieurs réserves.
Le laboratoire phytothérapique et diététique américain Lifelong a présenté ses produits aux Gabonais au cours d'une conférence de presse organisé au Novotel Rapontchombo animée par Eid Faouzi et le Dr Madeleine Odicho, respectivement président Lifelong Afrique et représentant les laboratoires de cette entreprise. En présence de son représentant au Gabon, Roger Tchibota Souamy. Introduisant la rencontre, Roger Tchibota Souamy a présenté les laboratoires Lifelong qui devraient ouvrir officiellement à Libreville un cabinet de phytothérapie et de conseils diététiques. Pour Tchibota Souamy, si Lifelong a dû tempérer son ardeur pour mettre ses produits au service de la santé des Gabonais, c'est tout simplement parce qu'elle voulait se mettre à jour avec les administrations compétentes. À cet effet, il a remercié les autorités de la direction du médicament et de la pharmacie, l'Agence de promotion des investissements privés (APIP) pour leur diligence dans le traitement du dossier de sa firme. A noter que Lifelong est un laboratoire américain créé en 1967 à Northridge, en Californie (USA). Il fabrique des produits de phytothérapie, sans aucun additif chimique, selon ses responsables. Les produits sont fabriqués entièrement à base de plantes. Selon le Dr Madeleme Odicho, ils sont sans effet secondaires. Mais cette assertion a été battue en brèche par Mme Okouyi représentant le ministère de la Santé à cette conférence de presse. Selon cette dernière, tout produit ayant subi une transformation ne peut manquer d'effets secondaires. C'est pourquoi, le ministère de la Santé n'a autorisé à ce jour, que la mise en vente sur le marché gabonais de quatre produits Lifelong : Herbpower, Trimmer, Laxity et Strong. Des produits qui traitent diverses affections telles que la migraine, la sinusite, le rhume, l'angine, les gastrites, la colopathie fonctionnelle, la prostate, les infections urinaires et vaginales, les fibromes et kystes, etc. Rappelons que la phytothérapie est le traitement des maladies par les plantes. Des parties de certaines plantes sont utilisées pour traiter des symptômes de la maladie et pour améliorer la santé. Dans la plupart des civilisations, la phytothérapie a été pendant des siècles, le traitement médical le plus répandu. Commentant la qualité des produits Lifelong, le président Afrique a souhaité que sa firme partage les succès réalisés aux Etats-Unis dans le traitement de plusieurs maladies. Ceci, dans un souci permanent de mettre les résultats des recherches de leurs laboratoires au service du plus grand nombre. En Afrique, la direction générale est installée en Côte d'Ivoire depuis 1988. Il faut souligner que les représentants du ministère de la Santé ont émis plusieurs réserves sur la qualité des médicaments Lifelong, en attendant leur expertise complète sur les soixante produits présentés aux Gabonais. Ils n'ont pas exclu leur commercialisation sur le territoire national, au cas où cette expertise s'avérait concluante. L'assistance présente à la rencontre s'est félicitée de la rigueur dont ont fait montre les agents du ministère de la Santé. Toutefois, une question reste sans réponse. Cette rigueur est-elle également de mise lorsqu'il s'agit de contrôler l'entrée des médicaments "made in Nigeria" au Gabon ? Source : Journal l'Union Plus du 27/02/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_27022004e.htm


En dépit de la fréquence d'anémies et d'hémorragies, le don de sang reste méconnue à Fatick - Le Sud - Sénégal - 27/02/2004

Le Don de sang n'est pas une pratique courante à Fatick. L'absence de banque de sang et d'associations locales de donneurs de sang, illustrent la véracité du phénomène. Conséquences, les malades ou les femmes enceintes dans le besoin, à cause des problèmes d'hémorragie ou d'anémie, sont souvent évacuées à l'hôpital El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack, distant de plus de 42 kilomètres. Dr Yakou Dièye, Médecin chef du district sanitaire de Fatick souligne qu' "au niveau du centre de santé, à défaut de ce liquide précieux, le traitement n'est que médical. C'est la prise de fer associé à la vitamine C et un conseil pour le suivi régulier d'un régime approprié que nous faisons après un bilan sanguin. Ça concerne les malades qui présentent une anémie contrôlée avec une numération formule sanguine et un taux d'émoglobiles tous les mois pour vérifier s'il y a évolution ou pas. Par ailleurs, nous évacuons les accidentés de la circulation et les malades souffrant d'hémorragie vers Kaolack, au niveau du seul l'hôpital régional de référence". Les cas d'anémie ou de manque de sang sont au nombre souvent non négligeables. Au niveau du laboratoire, les malades ou les femmes enceintes sont soumis régulièrement à des analyses de prise et de sang. Selon Cheikh Tidiane Diop, technicien supérieur en biologie, "après le diagnostic clinique des médecins, nous faisons le diagnostic para-clinique qui consiste à faire des prélèvements de sang et à voir le taux d'anémie ou la numération formule sanguine. Seulement l'appareil qui effectue ce contrôle est en panne. Pour y remédier nous procédons au prélèvement du taux d'hémoglobine. Les taux normaux varient de 11 à 14 chez les enfants. Ils sont de 11 chez les femmes et 12 chez Les hommes. On parle d'anémie si le taux d'émoglobile se situe entre 7 et 11. La transfusion sanguine devient ainsi nécessaire et obligatoire chez le malade". En dépit de l'absence d'Associations locales des donneurs bénévoles de sang, la promotion du don de sang devrait être de mise à Fatick. Le projet Swaa-jeunes, selon son coordinateur national, Mbaye Maniang Diagne, sensibilise ses différents relais également dans ce sens, "nous demandons à nos relais d'organiser des causeries sur le don de sang. Certains jeunes ont leur carnet du don de sang". En fait, la promotion du don de sang à Fatick exige la présence d'une banque de sang et d'un hôpital régional fonctionnel. Nfally SADIO
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/27022004.htm


Lutte contre la trypanosomiase humain africaine (THA) : L'OCEAC veut intensifier la lutte - InternetGabon - Gabon - 26/02/2004

L'objectif visé est de parvenir à l'élimination de cette maladie parasitaire qui touche aussi notre pays dans cinq de ses dix régions sanitaires.
Les six pays membres de l'Organisation de coordination de lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) étaient, trois jours durant, réunis à Libreville dans le cadre d'un atelier sous-régiorial sur l'élaboration de plans d'actions pour l'intensification des activités de lutte, en vue de l'élimination de la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil. Lire la suite


La bilharziose : Deuxième endémie après le paludisme - Le Soleil - Sénégal - 26/02/2004

La bilharziose est la deuxième endémie mondiale après le paludisme. 200 millions de personnes sont infectées, tandis que 600 millions d'individus sont menacés. Au Sénégal, elle vient juste après le paludisme. La bilharziose a connu une véritable explosion avec l'avènement des barrages, notamment ceux de Manantali et de Diama, suivi du développement des périmètres irrigués. En fait, on a deux formes de bilharzioses dont une urinaire et une deuxième intestinale. Appelées également schistosomiases, les bilharzioses sont des affections parasitaires dues à de petits vers du genre "Schistosoma" qui infestent le système veineux et entraînent chez l'homme des troubles urinaires, intestinaux, hépatiques et spléniques (dans la rate). Le mode de contamination par ces parasites est très original. Les femelles adultes, tapies dans les fines veinules de la vessie ou de l'intestin de l'homme, pondent des œufs qui s'éliminent avec les urines et les fèces. Ces œufs ne donneront naissance à une larve, appelée miracidium, que dans une eau douce et de 20 à 25 °C : marigots, rizières, ruisseaux, rivières. La larve ne survivra que si elle rencontre rapidement un tout petit mollusque d'eau douce, nécessaire à son développement. Pendant un mois, cette minuscule larve va évoluer chez le mollusque, puis va s'en échapper sous l'aspect d'une autre larve, à queue fourchue, la cercaire, longue d'un demi-millimètre. L'homme se contamine au cours d'une baignade, d'une marche, les pieds nus, en terrain inondé. Les parasites traversent la peau, cheminent dans les lymphatiques et les veines jusqu'au cœur, atteignent les poumons puis la glande hépatique et deviennent adultes en deux mois environ. Après accouplement, les femelles fécondées se séparent du mâle et vont s'établir pour des années dans leurs réseaux veineux de prédilection. Les femelles pondent d'innombrables œufs qui finiront par tomber dans la vessie ou l'intestin de l'hôte, prêts à contaminer à nouveau les eaux douces. La meilleure prophylaxie consiste donc à éviter toute immersion dans les eaux contaminées. F.D. (SOURCE OMS)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35209&index__edition=10121


Douala : Plan d'urgence anti choléra - Mutations - Cameroun - 25/02/2004

Depuis les premières semaines du mois de janvier 2004, les villes de Douala et de Limbé se trouvent plongées dans une sorte de psychose, due à la résurgence de l'épidémie de choléra. Lire la suite


Recherche pour le développement en Afrique : La commission européenne finance les essais cliniques - Le quotidien - Sénégal - 25/02/2004

L'Union européenne entend promouvoir la recherche pour le développement en Afrique. Il s'agit, à travers le programme Partenariat européens et en développement sur les essais cliniques (Edctp), d'accélérer le développement de nouvelles interventions cliniques permettant de combattre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose, en particulier en Afrique sub-saharienne, et d'améliorer la qualité de la recherche liée à ces trois maladies. Un programme qui vient à son heure, puisque pour le Pca de l'Ird, M. Jean François Girard, "il n'y a pas de recherche pour le développement sans partenariat". Et ce partenariat devrait permettre d'aller en profondeur dans les travaux, parce que constituant un cadre d'échanges. D'ailleurs, "nous sommes des chercheurs, il nous faut donc des partenaires", affirme M. Girard. Seulement, il est important de souligner, pense-t-il, qu'il ne leur appartient pas d'assurer la mise en oeuvre du travail effectué par les chercheurs. Ces déclarations ont été faites hier, lors de la visite de cet institut par le directeur de la Santé de l'Union européenne, M. Octavi Quintara Trias. Aussi l'Ird en a profité pour présenter son programme sur le paludisme, axé en particulier sur la recherche épidémiologique sur le terrain. Celle-ci vise, selon le coordonnateur dudit programme, "à mesurer la morbidité et la mortalité palustre en Afrique". Mais aussi "d'identifier leur déterminant", mais surtout de "quantifier leur importance relative". Il permet donc de comprendre les mécanismes d'évolution de la maladie, pour proposer de meilleurs outils et stratégies de recherche. M. Trias, au nom du commissaire européen, s'est félicité du travail effectué par l'Ird, et a exprimé tout l'intérêt que l'agence publique de recherche à laquelle il appartient, porte aux trois maladies en rapport avec la pauvreté, que sont le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose. La recherche au niveau de ces pathologies est privilégiée par son programme, d'où la possibilité offerte aux Européens qui veulent travailler en Afrique d'obtenir un financement. Le partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (Edctp) est un programme de recherche pour le développement de nouveaux produits médicaux, microbicides et vaccins destinés à lutter contre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose, et plus spécifiquement destiné à l'Afrique subsaharienne. L'accent est mis sur les essais cliniques de phases deux et trois pour ces trois maladies, selon les besoins spécifiques des pays en développement. L'Edectp a été mis sur pied par quinze pays européens en vue d'établir un partenariat à long terme, durable et réel entre l'Europe et les pays en développement. L'Edctp bénéficie du soutien de la communauté européenne d'un montant de 200 millions d'euros, alors que le budget total prévu pour l'Edctp est de 600 millions d'euros pour la période 2003-2007. Fatou FAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11661&index_edition=350


Hypertension : Un programme national de lutte en gestation - Mutations - Cameroun - 25/02/2004

Depuis lundi dernier en principe, les services compétents du Ministère de la Santé publique camerounais, en collaboration avec des membres de la société camerounaise de cardiologie sont à la l'oeuvre pour mettre en place le plan de lutte contre les maladies cardiovasculaires au Cameroun. La nouvelle a été rendue publique par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, dans son discours d'ouverture du 4ème congrès scientifique de cardiologie. C'était jeudi dernier à l'hôtel Hilton de Yaoundé. Un pas a ainsi été franchi pour barrer la voie à ce mal qui touche 10 à 22 % de la population camerounaise. Par cette oeuvre qui aboutira sur un programme national de lutte contre les maladies cardiovasculaires, a précisé M. Olanguena, le gouvernement camerounais veut non seulement vulgariser un mal très peu connu des populations, mais aussi rendre la prise en charge accessible à tous. Car, aujourd'hui, le coût du traitement de ces affections est beaucoup trop élevé, ce qui compromet davantage les chances des uns et des autres de retrouver une bonne santé ou tout au moins de suivre une hygiène de vie saine. Pour montrer leur ferme volonté à combattre la maladie, il y a quelques jours, ces deux entités ont initié une campagne de dépistage gratuite de deux jours dans les grands centres hospitaliers de la ville Yaoundé. Une initiative fortement appréciée par les populations qui se sont déportées en masse dans les hôpitaux concernés et qui demandent d'ailleurs que des initiatives pareilles se renouvellent. Selon les membres de la Société de cardiologie du Cameroun, la rencontre qui s'est achevée vendredi, permettra au grand public d'en savoir un peu plus sur les maladies cardio-vasculaire. Déjà, au cours des exposés, on a appris qu'elle se rapportent aux vaisseaux sanguins et au coeur et correspondent à un trouble de l'irrigation de cet organe par les artères coronaires et leur fréquence augmente avec l'âge. Elles sont également liées à certains facteurs comme l'hypercholestérolémie, le diabète et l'obésité. L'élément le plus fréquent est la présence d'une hypertension artérielle. Leurs causes sont des fois liées aux mauvaises habitudes alimentaires, à l'excès de poids et au stress. Selon les spécialistes, ce dernier élément augmenterait le débit cardiaque et la pression artérielle. Pour l'un et l'autre cas, les conséquences peuvent être fatales. Dans certains moments, un rétrécissement ou une lésion des artères est vite arrivée. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1077707272


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