L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

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L'actualité de la santé en Afrique
Février 2004

IVe édition du SIRENA : Les remèdes naturels contre les infections opportunistes du Sida - Sidwaya - Burkina Faso - 24/02/2004

Le IVe Salon international des remèdes naturels (SIRENA-pharma-Expo) se tient à la Maison du peuple de Ouagadougou du 21 au 29 février 2004. Des tradipraticiens venus d'Afrique et d'Europe, exposent leurs remèdes naturels au grand public. Ils échangeront par ailleurs leurs expériences sur le thème : "Rôle et place de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles dans la lutte contre les maladies opportunistes du VIH-Sida en Afrique". Lire la suite


Kousseri : La poliomyélite refait surface.Les journées locales de vaccination débutent ce jour dans cinq provinces du Cameroun - Mutations - Cameroun - 24/02/2004

Un cas de polio virus sauvage importé du Nigéria a été dépisté en octobre 2003 dernier dans un district de santé de Kousseri au Cameroun. Et il a été confirmé en décembre de la même année. Ce chiffre quelque peu insignifiant, vient quand même perturber les autorités de ce pays, qui croyaient pourtant avoir éradiqué à jamais un fléau touchant près de 63 millions d'enfants dans le monde parmis lesquelles deux millions de petits Camerounais. Lire la suite


Recherche en santé et essais cliniques en Afrique : Financement de 600 millions d'euros de l'UE contre le sida, le paludisme et la tuberculose - Le Soleil - Sénégal - 24/02/2004

600 millions d'euros (383 milliards de Fcfa environ), c'est le montant du fonds qui sera consacré par l'Union européenne dans le cadre d'un partenariat avec les pays en développement dans la recherche en santé, notamment sur les essais cliniques, dans la période allant d'ici à 2007. Déjà 200 millions d'euros sont déjà disponibles. Lire la suite


Boulkiemdé : L'hôpital de l'Amitié souffle ses 15 bougies - Sidwaya - Burkina Faso - 24/02/2004

Le Centre hospitalier régional de Koudougou dit hôpital de l'Amitié a célébré du 18 au 20 février son XVe anniversaire. La cérémonie marquant l'ouverture officielle des manifestations s'est déroulée, jeudi 19 février sous la présidence du Dr Jean Gabriel Ouango, secrétaire général du ministère de la Santé et de nombreux invités de marque. Lire la suite


Évolution de la maladie. La poliomyélite est provoquée par un virus très contagieux, qui a trois sérotypes : 1, 2 et 3 - Mutations - Cameroun - 24/02/2004

La poliomyélite est provoquée par un virus très contagieux, qui a trois sérotypes: 1, 2 et 3. Le type 1 est le plus fréquent et le plus virulent (80 % des cas). Le type 2 a probablement été définitivement éradiqué en 2000, suite aux campagnes de vaccination. Quant au type 3, on ne le rencontre plus qu'au Nigéria et en Afghanistan, où il représente environ 20 % des cas. La contagion du virus de la polio se fait par la salive et le tube digestif. Dans la plupart des cas, la contagion ne s'accompagne d'aucun symptôme ou tout au plus de quelques phénomènes apparentés à une infection grippale. Là où la polio est endémique, nombreux sont les porteurs du virus non atteints par la maladie : ce n'est que chez 1 % des personnes contaminées que des paralysies se déclarent, le plus souvent d'abord aux membres, inférieurs, inégalement réparties entre les côtés droit et gauche. 10 % des cas, accompagnés de paralysies des membres évoluent vers une paralysie de la respiration et, plus rarement, de la déglutination. Le virus se multiplie dans les muqueuses de la cavité buccale et des intestins. De là, il se diffuse par le biais de la circulation du sang pour aboutir dans le système nerveux de la moelle épinière et du cerveau. A ce niveau, les centres moteurs sont contaminés, ce qui conduit à la paralysie musculaire. Plusieurs cas de paralysie connaissent une issue fatale, en général à la suite de la paralysie de la respiration ou de la déglutination. La polio se déclenche surtout pendant l'enfance, le plus souvent en déçà de l'âge de cinq ans. Plus l'enfant atteint est avancé en âge, plus graves seront les symptômes et plus grands les risques d'une invalidité définitive ou d'une issue fatale. Dans de rares cas, des adultes peuvent être atteints par la maladie. C'est chez eux que le risque d'issue fatale est le plus élevé. C.Y.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1077618238


Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite : Gagnons ensemble le combat - Sidwaya - Burkina Faso - 23/02/2004

"Bouter la poliomyélite hors du Burkina". Plus qu'un slogan, c'est un engagement qui interpelle tout le monde : autorités politiques, agents de santé, mais encore plus les parents. Depuis 1996, le Burkina Faso s'est engagé dans cette lutte à travers l'organisation de journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. La noblesse et la justesse du combat qui ne faisaient aucun doute dans l'esprit de la population, ont suscité une forte mobilisation pour contrer cette maladie. La détermination a eu raison des quelques rares cas de poliomyélite qui ont été vite "boutés" hors du Burkina si bien qu'entre 1998 et 2002 notre pays était une zone sans polio. Une bataille était certes gagnée mais pas la guerre car nous ne maîtrisons pas l'environnement des pays voisins. Malheureusement, contre toute attente, le virus a fait son retour dans notre pays en 2003 où 7 cas ont été enregistrés. En janvier 2004, on a également enregistré 3 cas dans la région frontalière de Gaoua. Tous ces cas enregistrés ça et là viennent nous rappeler la vigilance que nous devons observer à tout moment et nous galvaniser davantage dans la mobilisation autour de cette lutte. Ainsi, la 9e édition de ces journées nationales de vaccination contre la poliomyélite que nous lançons à partir de ce lundi 23 février 2004, constitue pour nous une occasion de réaffirmer notre engagement à gagner pour de bon ce combat. "Mieux vaut prévenir que guérir" a-t-on coutume de dire. Il ne coûte rien aux parents d'amener leurs enfants pour leur faire administrer des doses de vaccin, surtout que c'est gratuit. A-t-on réellement besoin de vous rappeler ce devoir capital ou de vous prier pour sauver la vie de vos enfants ? Assurément que non. Mais hélas, de mauvaises langues avaient fait courir des rumeurs sur la nocivité des vaccins ou que ceux-ci contiendraient des virus du Sida. Il n'en est rien. Ces colporteurs ne sont que des ennemis des enfants et partant des obstacles à notre développement. Le ministre de la Santé tout comme les responsables de l'OMS ont donné l'assurance quant à la qualité de ces vaccins. Pour abonder dans le même sens, l'épouse du chef de l'Etat, Mme Chantal Compaoré, dans son appel, invite les parents à sortir massivement pour faire vacciner leurs enfants de 0 à 5 ans au cours de cette campagne 2004 (du 23 au 26 février et du 26 au 29 mars). Deux autres passages prévus pour les mois d'octobre et novembre 2004, viendront renforcer cette campagne. L'éradication de la poliomyélite passe par une mobilisation conséquente de toute la zone pour combattre le fléau. Les ministres de la Santé en ont pris l'engagement le 15 janvier dernier à Genève. Chaque parent devrait s'associer à cet engagement en faisant l'effort d'amener son enfant aux séances de vaccination. C'est tout ce qu'on vous demande. Zakaria YEYE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_23_02/sidwaya.htm


Paludisme, sida et tuberculose : Le pari des pays en développement sur les essais cliniques - Walfadjri - Sénégal - 23/02/2004

Les pays européens, en partenariat avec les pays en développement, surtout ceux de l'Afrique, engagent la bataille de la recherche clinique contre des fléaux comme le paludisme, le sida et la tuberculose. Lire la suite


Etudes sur l'infection au Vih : Le Sida, "amoureux fou" de la femme - Le quotidien - Sénégal - 22/02/2004

"Les femmes et les filles seraient plus vulnérables face au Vih". Selon un communiqué de l'Onusida, des études ont montré que les femmes sont plus vulnérables que les hommes à l'infection par le Vih. Elles ont moins de facilité à prendre des mesures de protection et plus de difficultés à se faire soigner lorsqu'elles sont séropositives. Le service Sida de l'Oms est formel là-dessus et donne même des chiffres à l'appui pour prouver au monde et surtout aux Africains le désastre créé par la pandémie dans les ménages pauvres. Selon ces études, les femmes constituent près de 60 % des séropositifs en Afrique subsaharienne, région du monde où la prévalence de la maladie est la plus élevée. Il a été aussi démontré que le taux de séropositivité chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans était deux fois et demie supérieur à celui des jeunes hommes du même âge. Les causes de cet "acharnement" du Sida sur les femmes ne sont pas à chercher très loin. Elles se trouveraient dans la faible influence économique et sociale, de nombreuses femmes et filles qui sont incapables de négocier des relations basées sur l'abstinence, la fidélité et le recours aux préservatifs. Et en plus, femmes et filles peuvent parfois être forcées de subir des rapports sexuels non protégés. L'Onusida en est consciente et ces récentes études ne font que confirmer leurs inquiétudes face à la position de faiblesse occupée par la femme, due, en grande partie à son faible pouvoir d'achat dans les zones pauvres. La pauvreté serait ainsi un facteur de prolifération du Vih. Seulement les sociétés où vivent les femmes ne seraient pas non plus étrangères à cette situation douloureuse. Elles participent à la marginalisation des infectées et favorisent ainsi leur soumission dans le dessein de survivre. Certains témoignages sont édifiants à ce sujet et montrent comment il est difficile de traîner le Sida dans le genre féminin. "Lorsque les femmes sont infectées par le Vih, elles s'exposent bien souvent à des violences physiques ou psychiques", explique Mme Ludfine Anyang, séropositive et coordonnatrice de l'action nationale contre le Vih/Sida au Kenya ajoutant que "(ces femmes) peuvent aussi être abandonnées par leurs familles et mises au ban de leur société". En outre, les études ont aussi établi un malheureux constat qui serait de nature quasi "divine". Car s'il est possible de lutter contre la pauvreté, il est plus difficile de changer une donne biologique. Mais le rapport de l'Onusida est catégorique : "Les femmes sont aussi biologiquement plus vulnérables à l'infection par le Vih/Sida." Il y est estimé que la transmission du Vih d'un homme à une femme est deux fois plus probable que d'une femme à un homme. La nature est parfois injuste et cruelle. Cependant, le Programme conjoint de l'Onu sur le Vih/Sida (Onusida) ne reste pas les bras croisés et décide de prendre à bras le corps ce fléau en engageant une lutte conjointe et ciblée. A cet effet, il a été lancé le deuxième jour du mois en cours une nouvelle initiative, la Coalition mondiale sur les femmes et le Sida, afin d'axer sur la population féminine les programmes de prévention de cette maladie. Ayant pour membres des personnalités en vue telles l'actrice britannique Emma Thompson et l'ancienne présidente d'Irlande, Mary Robinson, la Coalition mondiale sur les femmes et le Sida va œuvrer pour l'amélioration des conditions sociales des femmes et la promotion d'un accès égal aux soins et aux traitements contre le Vih/Sida. La lutte est enclenchée et elle se voudra efficace afin de faire retrouver à la femme en général, et africaine surtout, toute son immunité contre le Sida. Par ailleurs, la coalition s'est aussi engagée à accélérer la recherche médicale dans le domaine des microbicides. Cette substance qui, incorporée dans une pommade ou un lubrifiant, pourrait tuer le virus responsable du Sida. Les femmes pourraient alors mieux contrôler les risques d'infection. Cheikh DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11558&index_edition=347


La santé mentale en mal de spécialistes : A l'unité psychiatrique de Mélen, un seul médecin-spécialiste, expatrié, exerce dans ce domaine où les compétences gabonaises s'expriment peu - InternetGabon - Gabon - 22/02/2004

Il y a deux semaines environ, le personnel du Centre de santé mentale de Mélen présentait ses vœux de Nouvel an au ministre de la Santé publique, Faustin Boukoubi. L'occasion pour le directeur de cette unité sanitaire, le Dr Frédéric Mabiana Mbumgu, d'exprimer à la tutelle la complexité de la tâche à accomplir dans la prise en charge des malades mentaux, en raison de leur nombre sans cesse croissant et de l'insuffisance des moyens mis à la disposition de l'hôpital psychiatrique. Lire la suite


Kedougou : Un bloc opératoire tombé du ciel - Walfadjri - Sénégal - 22/02/2004

La Commune de Kédougou va étrenner son premier bloc opératoire à la fin de ce mois de février. L'assurance a été donnée par le ministre de la Santé, qui a bouclé à Kédougou sa tournée régionale de la semaine dernière. Dans cette zone frontalière les urgences médicales ne manquent pas, la nouvelle arrive comme une délivrance. Pour des soins obstétricaux d'urgence, les populations parcourent 233 km entre Kédougou et Tambacounda. De même, selon le ministre, huit autres postes de santé seront réhabilités pour mieux aider dans la prise en charge de la santé des populations. Du paludisme au Vih/ sida, les besoins sont larges. Certes, souligne le docteur Bassirou Ndir, "le paludisme tue ici plus que toute autre maladie", mais du fait de la porosité des frontières et des fortes migrations, le sida commence à devenir une préoccupation. D'ailleurs, parmi les projets d'intervention locale sélectionnés dans le cadre de la lutte contre le sida au niveau de la région de Tambacounda, 50 % viennent du département de Kédougou. Avec le paludisme, le ministre annonce un projet pour la formation de relais. De même que pour les consultations gratuites qui sont annoncées, M. Samb souligne que les marchés hebdomadaires, les prisons et les daara seront ciblés. Soly Bourama DABO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=8055


Lutte contre les bilharzioses : La croisade débute à Richard Toll - Le quotidien - Sénégal - 22/02/2004

"On ne cherche pas à éradiquer la maladie mais à guérir les malades", souligne d'emblée le Pr Omar Ndir responsable du Programme national de lutte contres les bilharzioses (Pnlb). Aveu d'impuissance ou simple réalisme ? En tout cas après trois tentatives infructueuses, les premières journées nationales de lutte contre les bilharzioses vont avoir lieu cette année. La cérémonie de lancement est prévue les 23 et 25 février prochains à Saint-Louis et Richard Toll, en présence du ministre sénégalais de la Santé et de son homologue mauritanien. L'implication des autorités mauritaniennes dans ce programme, précisent ses responsables, est justifiée par le fait que les populations, de part et d'autre de la rive du fleuve Sénégal sont confrontées au même fléau. Le choix de la région du fleuve pour démarrer la croisade contre la bilharziose n'est pas gratuit. Car selon les responsables du programme qui avaient tenu un point de presse, en prélude à la cérémonie, "une épidémie de la bilharziose intestinale sévit actuellement dans le delta du fleuve Sénégal en particulier dans la zone de Richard Toll. Et dans certains endroits de la région du Nord, (avec) une prévalence de 50% au sein de la population". Quant à l'autre forme de bilharziose, c'est-à-dire celle uro-génitale, elle est présente presque partout au Sénégal et constitue la deuxième cause de consultation après le paludisme. Les deux formes de bilharziose sont causées par des vers voisins qui se développent à des endroits d'eau douce. Elles touchent principalement, les enfants, les femmes, les pêcheurs et les agriculteurs qui par leur contact avec l'eau peuvent être pénétrés par le ver. Omar Ndir souligne en outre que pour ces maladies, les cas de ré-infestation sont presque inévitables et que par conséquent "éradiquer la maladie n'est pas encore à l'ordre du jour". En fait pour les responsables du programme, ces journées ont surtout pour objectif de "susciter l'engagement des populations dans la lutte contre les bilharzioses", car avise le Pr Ndir "le traitement efficace est disponible au prix le plus bas à raison de 100 francs Cfa le comprimé. Et deux prises suffisent pour guérir le malade". Ces journées nationales seront d'ailleurs l'occasion pour les populations de Richard Toll de bénéficier d'un traitement gratuit. En effet, le Pnlb compte distribuer aux malades de cette localité le médicament contre les bilharzioses, connu sous le nom de Praziquantel. Le programme national de lutte contre les bilharzioses est financé à plus de 80 % par la Banque mondiale. Cependant les responsables du Pnlb n'ont pas manqué de soulever des "difficultés par rapport à l'acquisition de certains matériels et des retards dans la mobilisation des fonds". Abdou Rahmane Mbengue
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11559&index_edition=347


Operation Fouta Santa : Les médecins du bonheur sont encore passés - Walfadjri - Sénégal - 22/02/2004

Chaque année ils viennent de France, pour offrir des consultations et des interventions de qualité à moindre coût. L'opération qui vient de s'achever a touché plus de trois mille personnes. (Correspondance) - Plus de trente médecins et chirurgiens venus de France viennent de mener la quatrième édition de l'opération Fouta Santé. Lancée en 2001, cette initiative a encore eu à drainer des milliers de personnes venues aussi bien de la région de Matam que d'autres régions, et même des pays limitrophes. A Ourossogui comme à Matam, on notait une affluence de centaines de personnes pour bénéficier de ces consultations et interventions de qualité. A l'image de cet enfant qui a subi une opération chirurgicale à l'œil. Amadou Diop, mine de rien, aurait dû débourser 500 000 F Cfa, s'il devait être opéré en France. Il avait déjà été traité à l'œil gauche par des traditithérapeutes dans la région de Tambacounda, sans succès. Selon un infirmier de l'hôpital Poissy Saint Germain de Paris, une prothèse totale de la hanche dont deux patients ont eu à bénéficier gratuitement aurait coûté 31 millions de francs Cfa en France. Au terme de ce parcours 2004, le bilan laisse apparaître que 3 352 personnes ont été consultées, pour 436 interventions chirurgicales. Les opérations ont surtout concernées les domaines de l'orthopédie, l'ophtalmologie, la chirurgie viscérale et plusieurs autres cas d'Orl. A la trentaine de médecins venus de France s'ajoutait l'appui des volontaires. Et le travail qui commençait le matin ne s'achevait qu'à 22 heures. Pour Mamadou Ndao, président de l'Association Fouta santé, "cette œuvre de bienfaisance s'explique par le fait que beaucoup de malades n'ont souvent pas de moyens pour aller se soigner. Et nous avons jugé utile de mobiliser tous les moyens matériels et financiers pour leur venir au secours. Les consultations se font au prix de 1 000 F et nous prenons en charge les frais d'analyses et l'achat des ordonnances". Cette quatrième édition a été encore plus profitable pour la région de Matam, l'Association Fouta santé ayant réalisé quatre blocs opératoires fonctionnels à l'hôpital de Ourossogui pour mieux faciliter les interventions chirurgicales. Sans compter le renforcement des capacités des matrones qui ont suivi un séminaire de formation animée par l'équipe française. De même, le district sanitaire régional de Matam vient de bénéficier de son premier fauteuil dentaire ; il reste l'acheminement par l'Etat d'un dentiste pour y démarrer les consultations et les soins. La région de Matam, avec ses 25 000 km2 pour une population de près de 400 000 habitants ne dispose que d'une structure hospitalière, celle de Ourossogui. Et encore, ce centre ne possède pas toutes les infrastructures nécessaires à la prise en charge des milliers de personnes qui le fréquente chaque jour. Pour le personnel soignant aussi, Fouta santé reste une opportunité de renforcement de leurs capacités. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine. Amadou Issa Kane
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=8054


Lutte contre le paludisme : Les scientifiques explorent les failles sexuelles du parasite - Le quotidien - Sénégal - 22/02/2004

Chaque année, 600 millions de personnes souffrent de paludisme et deux millions en décèdent. C'est la maladie transmissible la plus répandue dans le globe. Et l'Afrique sub-saharienne est particulièrement touchée par ce fléau. On y recense plus de 90 % des cas de paludisme dans le monde. L'agent responsable de la maladie est connu sous le nom savant de plasmodium. Vivant dans le sang de l'homme, il lui est transmis par le moustique. Des études récentes ont été menées qui permettent d'en savoir un peu plus sur le mode de vie de ce parasite. En effet des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement (Ird) viennent de démontrer, à travers des expériences menées au Sénégal au Cameroun, que ces "invités" indésirables qui squattent le sang du paludéen développe "des stratégies de survie efficaces". Ceci se fait, d'après la fiche d'actualité publiée par l'Ird datée en janvier dernier, par l'entremise des gamétocytes : ces cellules sexuelles qui représentent en quelque sorte les spermatozoïdes et les ovules du plasmodium. La technique adoptée par ceux-ci est simple. S'appropriant l'adage qui veut que l'union fasse la force, "ces gamétocytes se grouperaient en grappes serrées dans les capillaires sanguins de l'homme", révèle l'étude menée par les scientifiques. Cette "solidarité" est un atout de taille : car lors de la "prise de repas" par le moustique sur une personne infestée "ces grappes passent comme telles dans l'estomac du moustique", notent les chercheurs. Présents en grand nombre dans le ventre de leur nouvel hôte, ils ont alors tout le loisir de s'accoupler et assouvir leur penchant sexuel, et de se développer en parasites. En fait, les plasmodium usent d'une bonne vieille technique. Dans la nature, chaque être vivant développe des réflexes de survie pour s'assurer une descendance et assurer la pérennité de son espèce. Et pour y arriver tous les moyens sont bons. C'est ainsi que, par exemple, dans une colonie de singes, les jeunots rivalisent d'ingéniosité pour détrôner le mâle dominant qui règne en maître sur son harem et avoir le droit de s'accoupler aux femelles. Mais gare aux imprudents ! Certaines espèces d'oiseaux disposent d'un répertoire de mélodies pour attirer l'attention des femelles. Chez les abeilles par exemple, une "dot", c'est généralement une proie, peut être servie en plus d'une parade nuptiale. Le but de cette manœuvre est de rentrer dans les bonnes grâces d'une femelle. L'homme ne fait pas exception à cette règle, avec son lot de cadeaux et autres gâteries offerts au sexe opposé à diverses occasions. Mais tout le monde n'a pas le même pouvoir de séduction. Les gamétocytes du parasite du paludisme en seraient même dépourvus, selon les chercheurs de l'Ird. Et "c'est pour combler cette absence d'attraction entre partenaires qu'ils optent pour un regroupement". Faute de qualité, on mise sur la quantité. Pourtant leur rituel amoureux n'a rien à envier aux autres. Car, selon les travaux de l'Ird, cette "stratégie de reproduction des cellules sexuelles du plasmodium particulièrement élaborée" porte ses fruits. Cette tactique, "constituerait un moyen d'accroître la production de zygotes issus de la rencontre des deux gamétocytes de sexes opposés". La finalité de cette étreinte est bien sûr de donner naissance au plus grand nombre de parasites plasmodium et d'accroître son pouvoir d'infection. L'intérêt porté par les chercheurs de l 'Ird sur la sexualité du plasmodium ne relève pas du simple voyeurisme. Les perspectives sont porteuses d'espoir dans la lutte contre le fléau du paludisme. "L'étude de ce comportement sexuel des cellules du parasite souligne, la fiche d'actualité de l'Ird pourrait permettre de mieux comprendre la transmission du parasite à l'homme." Ce mécanisme mieux élucidé pourrait également déboucher sur un plan qui tuerait dans l'œuf, le parasite responsable du paludisme. Le monde ne s'en porterait que mieux. Abdou Rahmane Mbengue
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11557&index_edition=347


Zyban pilule miracle pour stopper la cigarette - L'express - Ile Maurice - 21/02/2004

Révolutionnaire. C'est ainsi qu'on peut qualifier le Zyban, médicament produit par les laboratoires GlaxoSmithKline, distribué à Maurice. Ce comprimé est le premier médicament ne contenant pas de nicotine qui aide le fumeur à arrêter la cigarette. Lire la suite


Choléra : Togo, Mozambique et Burundi menacés - Republicoftogo - Togo - 20/02/2004
Le Ministère togolais de la Santé a alerté la population sur la diffusion d'une épidémie de choléra qui, depuis le mois de décembre 2003, a fait 17 morts à Lomé. L'agence italienne Fides explique que le Togo n'est pas le seul pays concerné. La situation est également préoccupante au Burundi et au Mozambique. Il y a deux ans, rappele Fides, une forte épidémie s'était répandue dans la ville septentrionale de Dapaong, aux confins avec le Burkina Faso : 700 personnes furent touchées, et il y eut une dizaine de morts. Des informations relativement positives arrivent toutefois du Mozambique où, grâce à une série de mesures préventives, on a enregistré une baisse du nombre des hospitalisations à cause du choléra au "Mavalane Cholera Treatment Centre", le principal centre médical pour le choléra à Maputo, la Capitale. En effet, au moment du sommet de l'épidémie, on enregistrait 279 hospitalisations par jour, la moyenne est actuellement de 55 cas. Toutefois, 186 malades actuellement hospitalisés au Centre, et 24 nouveau cas ont été diagnostiqués dans la ville portuaire de Beira, portant le total des personnes touchées à 1.1001. Depuis que l'épidémie s'est répandue dans le pays au mois de décembre dernier, le Centre a traité 5.989 cas et enregistré 31 morts.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=7571

Polio : la riposte se prépare. Une journée d'information des partenaires de la lutte contre cette maladie a eu lieu hieré - Cameroon tribune - Cameroun - 20/02/2004
Le ministre de la Santé publique était face à la presse hier. En prélude aux journées locales de vaccination contre la poliomyélite, Urbain Olanguena Awono a tenu à s'entretenir avec les hommes de média sur la campagne de vaccination que son département s'apprête à lancer le 24 février prochain à Wum dans la province du Nord-Ouest. La poliomyélite est une maladie causée par un virus. Elle attaque très souvent les membres de l'enfant, les affaiblit et finit par atteindre le stade de la paralysie. Dès lors, l'enfant malade devient une charge pour sa famille. Pour éviter cette situation, les pouvoirs publics ont choisi le moyen de la prévention par le biais de la vaccination. A ce sujet, il existe un vaccin polio oral d'une très haute efficacité. Jusqu'ici, les enfants de 0 à 5 ans ont toujours reçu deux gouttes de vaccin polio dans la bouche. Depuis 1996, beaucoup a été fait pour éradiquer la maladie et les experts du ministère de la Santé publique affirment même que le poliovirus sauvage a pratiquement disparu de la circulation depuis 1999. Mais en octobre dernier, un cas de polio virus sauvage importé a été dépisté dans le district de santé de Kousseri. La confirmation de ce cas a été faite en décembre 2003. En réalité, la circulation du poliovirus persiste au Nigeria et au Niger. Compte tenu de cette menace, le ministre de la Santé publique a confié à la presse qu'il a opté pour l'anticipation. L'organisation urgente des campagnes de riposte dans toutes les zones à risques à été décidée. Les provinces de l'Adamaoua, du Nord, de l'Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont ainsi concernées par les prochaines journées locales de vaccination. Les responsables du Minsanté expliquent ce choix par la proximité de ces unités administratives avec les pays réservoirs du poliovirus. Ces provinces partagent en effet une frontière commune avec le Nigeria et le Tchad. Pour prévenir la réintroduction du virus en territoire camerounais, deux tours de vaccination ont été prévus. Le premier passage est programmé du 23 au 27 février prochain, tandis que le deuxième tour va se dérouler du 29 mars au 02 avril. Le ministre de la Santé publique a invité à davantage de sensibilisation des populations à travers les média. Selon lui, tous les enfants de 0 à 5 ans sont concernés. Il s'agit à terme de mettre fin à la circulation du poliovirus sauvage en vaccinant chaque enfant des zones concernées à plusieurs reprises. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j24022004&idart=14410&olarch=j20022004

Choléra : 25 décès depuis le mois de janvier au Togo - Republicoftogo - Togo - 20/02/2004
L'épidémie de choléra qui sévit depuis le début du mois de janvier au Togo a fait 25 morts, a indiqué vendredi le directeur du programme national de lutte contre les maladies diarrhéiques, Kassouta N'tapi. Selon ce nouveau bilan établi au 18 février, 786 cas ont été enregistrés dans tout le pays. Les décès se sont produits dans les régions maritimes et Lomé Commune, dans le sud du pays, qui sont des zones fortement touchées par cette épidémie. Jeudi, la ministre de la santé Suzanne Aho a invité les populations à respecter scrupuleusement les règles d'hygiène, soulignant qu'environ 20 cas sont enregistrés "par jour" dans les localités touchées. Le dernier bilan publié le 7 février par Mme Aho faisait état de 17 décès sur 413 cas répertoriés. "Nous sommes conscients de la situation qui prévaut (...). Nous avons saisi nos partenaires, en l'occurrence l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a mis à notre disposition des fonds sous forme de médicaments qui ont été répartis selon les zones de prévalence", avait-elle alors expliqué. Plusieurs centres spécialisés ont été installés pour prendre en charge des malades.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=7577

Lancement d'une gigantesque campagne de vaccination au Togo - Republicoftogo - Togo - 20/02/2004
Dix pays d'Afrique, dont le Togo, vont lancer lundi prochain une gigantesque campagne simultanée pour vacciner 63 millions d'enfants en quelques jours, avec l'espoir de donner le coup d'arrêt à la poliomyélite en Afrique en 2004. La campagne est orchestrée par l'OMS, l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), les Centers for disease control and prevention des Etats-Unis et Rotary International. Les pays concernés sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine, le Tchad et le Togo. Des dizaines de milliers d'agents de vaccination feront du porte-à-porte pendant trois jours pour administrer le vaccin directement à tous les enfants, précise un communiqué commun des quatre organisations. Ces derniers mois, la poliomyélite a réapparu dans sept pays en Afrique de l'Ouest et du Centre qui étaient exempts de la maladie, dont la République centrafricaine. Au Nigéria, les efforts pour éradiquer la polio ont subi un revers avec la suspension des campagnes de vaccination dans les trois Etats du nord, dont Kano, à la suite de "rumeurs infondées concernant l'innocuité du vaccin antipoliomyélitique", selon le communiqué. "Après huit ans d'une collaboration et d'investissements considérables, l'Afrique est à la veille d'un triomphe bien mérité de la santé publique", a déclaré le Dr Ebrahim Samba, Directeur régional de l'OMS pour la Région africaine. "Mais la maladie menace maintenant de faire son retour et l'ensemble du continent est menacé si ces campagnes ne permettent pas d'arrêter net la propagation du virus". "L'Afrique a prouvé qu'elle pouvait faire barrage à la poliomyélite - il faut en finir une fois pour toutes", a-t-il affirmé. La campagne "Bouter la polio hors d'Afrique" lancée en 1996 par Nelson Mandela et d'autres dirigeants africains a permis de ramener le nombre de cas de 205 enfants paralysés chaque jour à 388 en une seule année en 2003. Seize ans après le lancement d'une Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, le virus de la polio ne circule plus désormais que dans six pays dans le monde, contre plus de 125 lorsque l'initiative a été lancée: le Nigéria, l'Inde, le Pakistan, le Niger, l'Afghanistan et l'Egypte .
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Kourittenga : Bilan de la campagne de lutte contre la filariose lymphatique - Sidwaya - Burkina Faso - 19/02/2004

Jeudi, 12 février dernier, le district sanitaire de Koupéla a présenté aux membres du conseil sanitaire le bilan de la campagne de lutte contre la filariose lymphatique, un bilan en deçà des attentes. Cette campagne de lutte contre la filariose lymphatique s'est déroulée du 15 au 24 décembre dernier sur toute l'étendue de la province et a consisté en une distribution gratuite de médicaments aux populations. La campagne a mobilisé 544 agents distributeurs pour 26 formations sanitaires soit deux agents par village. Au nombre des points de satisfaction, l'équipe-cadre du district a relevé la suffisance des médicaments et la formation conséquente des agents distributeurs. Cependant, comparativement à la campagne 2002, les résultats de la campagne 2003 sont en deçà des attentes. En effet, la présente campagne a enregistré seulement 60 % de taux de couverture pour la distribution des médicaments contre 67 % en 2002. D'autre part, cette année, on a enregistré 5 012 cas de refus à la prise des médicaments contre seulement 1 165 cas en 2002. Qu'est-ce qui explique ce nombre élevé de cas de refus et quelles sont les mesures que le district sanitaire envisage prendre pour y faire face ? Ce sont là les préoccupations soulevées par l'ensemble des membres du Conseil. Pour l'équipe du district, les principales causes des refus résultent de la mentalité et des préjugés des populations qui croient que les médicaments sont de mauvaise qualité, cause pour laquelle on les distribue gratuitement. D'autres causes non moins importantes sont entre autres, la peur des effets secondaires, la contre-indication de l'alcool et la non-prise en charge des agents distributeurs. Comme solutions, le Conseil a recommandé l'implication effective des leaders d'opinion, l'intensification de la sensibilisation, la motivation et l'augmentation du nombre d'agents distributeurs surtout dans les villes de Koupéla et Pouytenga. En divers, le Conseil a été informé du lancement de la campagne de vaccination contre la polio du 23 au 26 février prochains. Eu égard à l'épidémie de choléra qui sévit au Togo voisin, le Conseil de santé lance un appel aux populations à l'observation de mesures d'hygiène conséquentes. Ouésime Aké LANKOANDÉ AIB/Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_19_02/sidwaya.htm


Malnutrition chronique - L'express - Madagascar - 19/02/2004

La malnutrition chronique touche un enfant sur deux à Madagascar, entrave le développement humain et pose un sérieux handicap au développement socio-économique du pays. En fait, Madagascar se trouve parmi les pays les plus pauvres de la planète avec un PIB par habitant d'environ EU$ 260 et un indice de développement humain (IDH) de 0,484 (soit de 149e sur 173 pays). Avec 70% de la population vivant en dessous du seuil de la pauvreté, le contexte de développement de Madagascar est fortement déterminé par la lutte contre la pauvreté de façon globale. De plus, la malnutrition étant une cause et une conséquence de la pauvreté, la lutte contre la malnutrition s'insère aussi dans le cadre global de la lutte contre la pauvreté. C'est ce qui est écrit dans le rapport sur la politique nationale de nutrition, publié au mois de janvier dernier. Lire la suite


Découverte d'un cas de polio: le ministère de la santé organise des JNV spéciales - L'@raignée - Bénin - 18/02/2004

Nous vous annoncions précédemment qu'en dépit des efforts déployés par notre pays pour parvenir à l'éradication de la polio, un nouveau cas de cette maladie a été découvert dans la commune de So-Ava. Ce cas, selon les explications des autorités sanitaires a été importé du Nigéria voisin qui recèle encore de nombreux cas, lors d'échanges commerciaux. Pour cerner le mal et éviter qu'il se propage pour contaminer d'autres enfants, le ministère a réagi promptement. Ainsi, les 24, 25 et 26 février prochains, il sera organisé une édition spéciale de journées nationales de vaccination pour tous les enfants âgés de 0 à 5 ans. Dans ce cadre, tous les enfants de cette tranche d'âge, même s'ils avaient été vaccinés auparavant devront recevoir les doses du vaccin. Il est alors souhaitable que nous nous mobilisions tous pour permettre une large couverture vaccinale, ce qui permettra de contenir le mal. NOus sommes donc tous invités à apporter notre contribuer, par quelque manière que ce soit, pour aider à la réussite de ces journées nationales de vaccination. Willéandre HOUNGBEDJI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=35



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