L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique
Mars 2004

Méningite : 2060 cas pour 403 décès - Sidwaya - Burkina Faso - 16/03/2004

Le Burkina a enregistré à travers ses 55 districts sanitaires, 2060 cas suspects de méningite dont 403 décès du début de l'année au 7 mars 2004. Nous relevons par les données épidémiologiques, que deux districts sur les 53 que compte notre pays, ont franchi le seuil d'épidémie qui est de 10 cas pour 100.000 habitants sur une semaine. Ce sont les districts de Diébougou (70 cas) et de Nanoro (14 cas). Deux districts ont franchi le seuil d'alerte: Sebba (10 cas) et Zabré (9 cas). On peut également noter que six (6) districts sanitaires sont presque en alerte : Batié, Gaoua, Gourcy, Pô, Sindou, Tenkodogo. Leur taux d'attaque avoisine les 5 cas pour 100 000 habitants. Comparativement à la même période de l'année 2003, le cumul des cas notifiés était de 4 248 cas avec 626 décès. Lire la suite


Logée a l'hôpital de Ourossogui : Matam étrenne sa Pharmacie Régionale d'Approvisionnement - Le Soleil - Sénégal - 16/03/2004

La nouvelle région de Mata vient de réceptionner sa Pharmacie Régionale d'Approvisionnement en médicaments. Une réalisation du ministre de la Santé et de la Prévention, qui vient ainsi soulager les responsables des nombreux comités de Santé de la région qui parcouraient plus de quatre cents kilomètres pour rechercher les médicaments à Saint-Louis. La disponibilité des médicaments au niveau des structures sanitaires de la nouvelle région posait de sérieux problèmes aux nombreux comités en charge de la gestion des postes de Santé. Traditionnellement, les dépositaires faisaient la navette sur Saint-Louis pour trouver les médicaments de l'Initiative de Bamako. Ce qui constituait un véritable casse-tête pour les populations, qui, du fait des nombreuses pénuries annuelles de médicaments, étaient confrontées à d'énormes difficultés pour accéder aux produits des pharmacies publiques. En plus de la longue distance entre Saint-Louis et Matam, la forte demande liée surtout à la propagation des maladies comme le paludisme ne permettait pas la disponibilité permanente des médicaments. Et pourtant les populations, véritables victimes, n'ont cessé de crier leur ras-le-bol. Malgré tout, leur doléance n'aura jamais été satisfaite. Ainsi, les populations de la nouvelle région devaient attendre l'arrivée du nouveau ministre de la Santé et de la Prévention, qui accompagnait le chef de l'Etat en visite à Matam, pour qu'une suite favorable soit trouvée à ce qui constituait jusque-là l'une des vieilles doléances des Matamois. Matam dispose désormais de sa Pharmacie Régionale d'Approvisionnement. Justifiant son action en faveur des populations du Fouta, le ministre de la Santé s'est tout d'abord dit touché par le calvaire que vivaient les Matamois, qui parcouraient des centaines de kilomètres à la recherche de médicaments. "La couverture sanitaire des citoyens reste et demeure une grande préoccupation du Chef de l'Etat et c'est pourquoi, j'ai eu du mal à croire à cet état de fait, alors que suivant les instructions du président de la République, mon ministère se déploie en permanence pour assurer la disponibilité des médicaments dans les postes de Santé les plus enclavés de notre pays", a dit le Dr Issa Mbaye Samb, qui a rapidement réglé le problème. Après la réception du premier convoi de médicaments en milieu de semaine dernière, la cérémonie d'ouverture de la Pharmacie Régionale d'Approvisionnement a eu lieu le jeudi dernier dans les locaux de l'hôpital de Ourossogui. Une rencontre au cours de laquelle les dépositaires des différents postes de santé et les responsables des comités de gestion ont longuement salué l'action du ministre de la Santé, qui était représenté par son conseiller technique le Pr Amadou Diouf. Selon le pharmacien de l'hôpital, le Dr Lam Toro Sall : "cette action du ministre de la Santé vient soulager toute une population". Autrement dit, selon Dr Sall : "on peut dire que les médicaments seront plus accessibles pour les dépositaires des 54 postes et du centre de Santé de Matam". Comme le pharmacien, le responsable du personnel de l'hôpital de Ourossogui a abondé dans le même sens, avant de marquer leur surprise du fait de la réaction rapide du ministère qui vient de résoudre ainsi un vieux problème. En attendant l'aménagement d'un espace idéal des locaux de l'hôpital, la valeur des médicaments, pour la plupart des antipaludéens de ce premier convoi, est estimée à 36 millions de francs. ALY BANDEL NIANG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=35750


CSB II d'Isotry central : l'IRA en tête des maladies saisonnières - L'express - Madagascar - 16/03/2004

Le personnel médical du CSB II et les responsables des 14 fokontany du bas-quartier ont sensibilisé les gens quant à la menace de propagation de l'épidémie de peste pulmonaire s'ils ne se soucient guère de leur hygiène. Les sensibilisateurs se sont référés au cas d'Ambolokandrina. Le paludisme dû au froid et à la pluie affecte souvent les femmes enceintes. Mais cette maladie a pu être bien soignée puisque le stock en quinine, paracétamol et vitamine C est suffisant. En plus le coût du traitement est abordable, 4000 Fmg pour les adultes et 3500 Fmg pour les enfants. En outre, le CSB II favorise le système de facilitation des paiements. Les maladies qui touchent le moins de personnes restent la rougeole et les diarrhées. Quelques mètres du CSB II en revanche, les vendeurs de plantes médicinales arrivent difficilement à vendre leurs produits. "Afiafy, fanazava, arombana, tsingala et talapetraka" qui traitent en même temps les maux d'estomac et les diarrhées tiennent la dragée haute de la vente de ces marchands. Selon eux "les gens ont des problèmes d'estomac et sont atteints de diarrhée puisqu'ils ne mangent plus à leur faim. Il n'y a que de l'air qui remplit leurs ventres". "Kinim-potsy, ravintsara, romba, ravim-boasary" qui soignent le paludisme et la grippe se positionnent au deuxième rang. Chaque traitement par ces plantes médicinales vaut 2500 Fmg. Tsiry Rakotosolofo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19612&r=13&d=2004-03-16


Les hôpitaux à Lakota sont des mouroirs - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 15/03/2004

La couverture sanitaire et médicale de la région de Lakota laisse à désirer. C'est donc à juste titre que l'inauguration de la maternité de Gnakouboué, dans le canton Opareko par le ministre Mabri Toikeusse a été fêtée avec faste et éclat par les populations. Le Président du Conseil général de Lakota a profité de l'occasion pour lancer un vrai cri de cœur. A ses yeux "le ratio, un médecin pour 2144 habitants est très loin de la norme internationale. L'hôpital de Lakota est dans un coma de 2e degré. Les hôpitaux de la région sont synonymes de mort certaine", a-t-il déploré. Avant lui, le Directeur départemental de la santé de Lakota après avoir présenté le tableau clinique au plan sanitaire et médical de la région, peu reluisant a félicité le ministre Mabri. Car depuis son arrivée à la tête du ministère "Lakota a bénéficié d'un Centre de santé et d'une maternité à Brihiri et d'une maternité de Gnakouboué". Le ministre d'Etat, ministre de la Santé, Dr Mabri Toikeusse a offert pour la maternité un plateau technique opérationnel d'une valeur de 2 millions de FCFA
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8387


Santé maternelle et infantile : Une clinique de haut standing à Ouaga 2000 - Sidwaya - Burkina Faso - 15/03/2004

11 mars 2004, l'épouse du chef de l'Etat, Mme Chantal Compaoré a procédé à l'inauguration de la clinique "Les Genêts" sis à Ouaga 2000. "Nous souhaitons que la clinique "Les Genêts" soit votre clinique et que vous y trouviez 24 heures sur 24, les prestations à la hauteur de vos désirs". C'est en ces termes que s'est adressé le Dr Paul Stanislas Zoungrana, gynécologue-obstétricien au public venu assister à l'ouverture officielle de sa clinique.
D'une superficie construite de 2 800 mètres carrés sur une parcelle de 8 000 mètres, la clinique Les genêts, est située à environ un kilomètre et demi de la nouvelle station Total, côté Est. Pour ce gynécologue-obstétricien qui n'est pas à sa première expérience dans le secteur sanitaire privé, sa volonté de créer la clinique Les Genêts est née du constat qu'il existe une réelle demande de la population à bénéficier sur place, de soins de qualité dans un cadre sûr et confortable. Le secrétaire général du ministère de la Santé, le Pr. Jean Gabriel Ouango a su lui reconnaître le mérite de participer par ce geste, au développement de la politique sanitaire de notre pays.
Les Genêts un cadre de technologie médicale de pointe
La clinique Les Genêts est une structure médico-chirurgicale équipée d'un plateau technique de pointe. Elle comprend un bloc opératoire, une salle de réanimation, des couveuses, une salle d'accouchement, un laboratoire, etc. Le volet hospitalisation comprend deux unités : la maternité et la pédiatrie. D'une capacité d'accueil de quarante quatre (44) lits, dont dix-huit (18) de la première catégorie et seize (16) de la deuxième catégorie, la clinique se veut un cadre sécurisant et hygiénique. Les chambres comportent des équipements modernes avec des mesures strictes : réduction stricte du nombre de visiteurs (personne accompagnant du malade) et enfant visiteur de moins de quinze (15) ans, heure de visite limitée (18h à 20h), repas, fruits et boissons interdits.
Des spécialités en nombre élevé
"En votre présence, nous allons voir combien on peut faire des avancées tout particulièrement dans les domaines sensibles de la gynécologie, de l'obstétrique et de la pédiatrie", affirmait le fondateur, le Dr Paul-Stanislas Zoungrana. Les spécialistes à la clinique sont variées : urgences pédiatriques, urgences gynécologiques et obstétricales, surveillance de grossesses échographies pelviennes, obstétricales et pédiatriques, coeliochirurgie, vaccination des enfants et adultes, radiologie, laboratoire d'analyses médicales. Ismaël BICABA bicabai@yahoo.fr
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_15_03/sidwaya.htm


Repenser la formation des médecins - Walfadjri - Sénégal - 14/03/2004

(...) Les problèmes qui se posent à nos systèmes de santé sont nombreux : égalité d'accès aux soins, qualité des soins, rationnement des ressources, satisfaction du consommateur de soins, droits de l'individu et de la collectivité, déterminants environnementaux de la santé. En même temps, d'énormes progrès ont été réalisés dans les méthodes de diagnostic et de traitement, les systèmes de bibliothéconomie et les méthodes d'apprentissage assisté ainsi que dans les systèmes de gestion des données. Cet essor rapide de la technologie a entraîné une demande constante de nouvelles aptitudes et de spécialisations plus poussées. Lire la suite


Examens médicaux : Les labos d'analyse privés : un véritable capharnaüm - L'express - Ile Maurice - 14/03/2004

En l'absence d'une école de formation et d'un organisme d'accréditation, les laboratoires privés recrutent leur personnel technique et exercent le contrôle de qualité de leur service avec les moyens du bord. Lire la suite


Les TIC dans la promotion de la santé : Convention de partenariat entre le Sénégal et l'université de Californie du Sud - Le Soleil - Sénégal - 13/03/2004

Le ministère de la Santé et de la Prévention (MSP) du gouvernement du Sénégal et l'University of Southern California (USC) des Etats-Unis d'Amérique ont signé, hier après-midi à Dakar, une importante convention de partenariat dans le développement des technologies de la Communication (TIC) en faveur de la prévention de la maladie, avec comme cibles prioritaires : le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, trois endémies qui sont les problèmes de santé publique au Sénégal. Lire la suite


Fouladou : La région concentre les 36 % des enfants malnutris - Le Sud - Sénégal - 13/03/2004

Sous l'égide de l'Unicef, de l'Ong World-Vision et le District sanitaire de Vélingara, un séminaire-atelier de formation et de sensibilisation pour l'éradication de la malnutrition, se tient depuis quarante huit heures à l'hôtel la paillote de Vélingara. Les travaux auxquels prennent part une quarantaine de techniciens de la Santé, présidents des conseils ruraux et autres agents de développement communautaires se poursuivront jusqu'au 16 mars prochain. Le choix du département de Vélingara pour abriter ces travaux n'est pas fortuit. En effet, selon Banda Ndiaye, Coordonnateur des travaux "36 % des enfants malnutris vivent dans cette partie du Fouladou". Un taux jugé le plus élevé du pays. Aussi, les participants sont d'avis que le fléau que constitue la malnutrition est intimement lié à la pauvreté. C'est pour cette raison que le taux des 36 % est considéré par certains analystes comme étant en deçà de la réalité du fait que le département de Vélingara est considéré comme l'un des plus pauvres sinon le plus pauvre du pays. C'est forts de ces diagnostics que les techniciens de la Santé focalisent leurs travaux sur la mise à contribution des grands mères dans les familles pour amoindrir le mal. Car disent-ils "une maison sans grand mère est un troupeau sans berger". La forte affection d'une grand mère est un puissant remède psychologique pour un enfant étant donné que la malnutrition est un facteur bloquant pour le développement du savoir et du savoir être des touts petits. Pour Loum Diop du District sanitaire de Vélingara, ce séminaire-atelier constitue un test expérimental. Sa réussite pourrait susciter l'élargissement des expériences requises à toutes les autres localités du pays voire de la sous-région Ouest-africaine. C'est le cas d'ailleurs de la prise en charge intégrale des maladies de l'enfant (PC I.M.E communautaire, qui avait été l'année dernière, l'objet de plusieurs séminaires-ateliers organisés sur cette même terre du Fouladou par le bureau régional de l'Unicef/Abidjan et dont les conclusions des travaux sont aujourd'hui expérimentées un peu partout en Afrique de l'Ouest, Centrale et Orientale. Cheikh Omar Seydi
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/13032004.htm


Bris des tabous sur la santé sexuelle : L'OMS organise un concours photo sur "le cours de la vie" - Le Soleil - Sénégal - 13/03/2004

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) veut briser les tabous sur les maladies comme le SIDA, les avortements non médicalisés et les grossesses non désirées en posant la santé sexuelle et génésique au cœur de l'objectif des caméras des photographes du monde entier. Professionnels et amateurs sont invités, du 9 au 13 avril 2004, à illustrer par la magie de leur photo : l'amour, la naissance, la maladie et la mort, les quatre étapes essentielles du "cours de la vie". Dans un communiqué rendu public hier, l'Organisation mondiale de la santé, basée à Genève, invite les photographes du monde entier à proposer des photos sur le thème de la santé sexuelle et génésique autour de ces différentes étapes de la vie. En effet, des "tabous sociaux et culturels dissimulent souvent le rôle central de la santé sexuelle et génésique dans la vie des individus, des couples et des familles", souligne l'OMS, d'où le défi lancé aux photographes d'"illustrer, à l'aide de leur appareil, des histoires de succès en matière de santé génésique et sexuelle et à faire ressortir les inégalités flagrantes qui doivent être corrigées dans le monde entier". Ce concours entre dans le cadre de l'action plus générale de l'OMS pour sensibiliser le grand public à l'importance de la santé sexuelle et génésique et aux difficultés que la communauté internationale rencontre dans ce domaine. Dans de nombreux pays en développement en particulier, la mortalité maternelle reste élevée, de même que la fréquence des infections sexuellement transmissibles dont le VIH, des grossesses non désirées et des avortements non médicalisés. Selon les statistiques de l'OMS, chaque année, plus de 500 000 femmes meurent au cours de la grossesse ou de l'accouchement. L'année dernière, cinq millions de nouveaux cas d'infection à VIH se sont produits, dont 600.000 chez des nourrissons par transmission de la mère à l'enfant. Près de 70.000 femmes meurent chaque année au cours d'avortements non médicalisés et, chaque année, on compte 80 millions de grossesses non désirées ou non intentionnelles. Les photographes amateurs comme les professionnels peuvent participer à ce concours, ouvert du 9 mars au 13 avril 2004. Après avoir été jugées par un groupe d'experts, les photos gagnantes seront exposées lors de l'Assemblée mondiale de la Santé à Genève, en mai 2004, et seront ensuite utilisées pour une campagne de l'OMS sur la santé sexuelle et génésique, souligne le communiqué. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35700&index__edition=10134


Découverte d'un médicament qui vient de guérir plus de 100 malades de Sida en RDC - Digitalcongo - RD Congo - 12/03/2004

Dans la lutte contre le Sida, pour arriver à vaincre cette terrible pandémie, plusieurs expériences sont en train d'être tentées. Parmi celles-ci, il y a lieu de signaler l'invention par le pasteur Sabana Phuna, d'un produit qui vient de faire ses preuves dans le traitement du Sida. Le NIZHIO a soigné et guéri plus de cents malades, les tests de vérification des hôpitaux faisant foi. Lire la suite


Rougeole : L'OMS mise sur une éradication pour 2015… - Le Soleil - Sénégal - 12/03/2004

Chaque année, dans le monde, 745 000 enfants meurent encore de rougeole. Malgré ce chiffre très important, une étude publiée dans les colonnes du Bulletin de l'OMS fait état d'une éradication possible de la maladie d'ici à 2015. " Un monde sans rougeole d'ici à 2015, ce n'est pas un vœu pieux", explique Ciro de Quadros, Directeur du Sabin Vaccine Institue à Washington. Pour étayer son propos, il prend l'exemple des campagnes de vaccination réalisées sur le continent américain. Et dont les résultats ont été très positifs. En 1994, la XXVIème Conférence sanitaire panaméricaine s'était fixé comme objectif d'éradiquer la rougeole des Amériques. Dix ans plus tard, la maladie n'est plus endémique sur le continent. Et le nombre de cas enregistrés annuellement a diminué de... 99%, passant de 24 000 à 2 016 cas ! Pour Ciro de Quadros, ce résultat montre que " l'éradication mondiale est réalisable avec une stratégie adaptée". A condition, bien sûr, que tous les pays s'y mettent. Y compris la France d'ailleurs. Car rappelons que 84% seulement de notre population est vaccinée contre la rougeole. C'est à la fois beaucoup et... trop peu, puisqu'une couverture vaccinale de 95% est nécessaire pour parvenir à mettre un terme à la circulation du virus. Sources: Bulletin de l'OMS
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35646&index__edition=10133


Pour des soins de qualité : Sept milliards pour appuyer le secteur de la santé - Walfadjri - Sénégal - 12/03/2004

Un hôpital régional sera bientôt construit à Matam pour un coût de 3 milliards de francs Cfa. L'annonce a été faite par le ministre de la Santé et de la Prévention au Forum pour le développement de Matam. Situé au nord du pays, la nouvelle région de Matam compte une population de 350 375 âmes avec 95 % de ruraux et 54 % de femmes. Cependant, la couverture sanitaire reste encore très faible, surtout dans le département de Ranérou-Ferlo confronté à l'insuffisance de postes de santé et le manque d'équipements sanitaires. Le seul poste de santé que compte la ville de Ranérou couvre plus de cent villages et les populations de cette zone sylvo-pastorale éprouvent d'énormes difficultés pour obtenir des soins de qualité. Au niveau du tertiaire et du secondaire, la région ne dispose, en effet, que d'un seul hôpital et d'un centre de santé situé à Matam. Il n'y a donc aucun hôpital régional ; encore moins de centre de santé dans les départements de Kanel et de Ranérou. Au plan primaire, subsiste un déficit en postes de santé, en cases et en maternités rurales. Les principales contraintes en matière de santé sont liées à la vaste étendue de la région, à l'enclavement des postes de santé, comme c'est le cas à Waoundé, à Dérubakané et dans d'autres villages situés dans le Dandé Maayo qui est inaccessible pendant la saison des pluies. Le plus souvent, des malades meurent en cours de route sans pour pouvoir voir de médecins dans une région où le paludisme a un taux de morbité de 33,87 %. Mais, avec l'installation d'une pharmacie régionale d'approvisionnement, les souffrances des populations devraient diminuer. En effet, la région dispose, désormais, de médicaments d'une valeur de 36 millions de francs Cfa. Le Dr Ly, responsable de la pharmacie régionale, soutient que ces médicaments viennent au bon moment, surtout que toutes ces dernières années, la région médicale s'approvisionnait à partir des régions de Dakar et de Saint-Louis. Ce qui faisait que les ruptures de stock étaient récurrentes. Pour le ministre de la Santé et de la Prévention, "l'objectif principal est de contribuer à la mise en place d'un système de santé fonctionnel au niveau de la région de Matam". Il ajoute qu'un financement de 7 milliards de francs va contribuer à l'amélioration de la situation sanitaire à Matam, en particulier celle de la mère et de l'enfant. Selon Issa Mbaye Samb, il y est prévu la construction d'un hôpital régional pour un coût global de 3 milliards de francs Cfa, celle de deux centres de santé à Ranérou-Ferlo et à Kanel ainsi que huit postes de santé dans le département de Ranérou. Il est aussi prévu la construction de deux blocs opératoires. Amadou Issa KANE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=8505


Lutte contre le sida au Sénégal : 578 organisations civiles engagées dans la riposte communautaire - Le Soleil - Sénégal - 12/03/2004

Tambacounda : 578 organisations de la société civile ont vu leur projet retenu dans le cadre de la lutte contre le sida. Aux 504 projets retenus dans les 9 régions qui ont été visitées par le comité national de lutte contre le sida, s'y sont ajoutés 74 projets de la Société civile de la région de Tamba. Lire la suite


Lutte contre le VIH/Sida et les IST : Le personnel de santé en milieu hospitalier outillé - Sidwaya - Burkina Faso - 11/03/2004

Le district sanitaire de Léo a bénéficié d'un soutien financier du projet d'appui au programme multisectoriel de lutte contre le Sida (PA/PMLS) en partenariat avec le ministère de la Santé dans le cadre de la réalisation de son plan d'action de lutte contre le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST). En effet, ce plan d'action s'est déroulé en deux phases : la prévention des infections et la prise en charge syndromique. Pour l'essentiel, 80 agents de santé ont été formés sur la prévention des infections du 18 au 31 novembre 2003 et 40 agents de santé sur la prise en charge syndromique du 20 au 24 janvier 2004. Cette formation des agents de santé en milieu hospitalier est d'assurer la sécurité de 100% des poches transfusées et la réduction des risques accidentelles par le VIH/Sida chez les travailleurs du secteur de santé. Aussi, peut-on dire que la victoire contre ce mal ne viendra que de la conjugaison des efforts et de la prise de conscience effective et collective et de l'engagement des agents de santé pour ne pas se tromper soi-même et être autrement au yeux des autres. Quant on sait que l'infection par le VIH/Sida atteint 8,5% de prévalence au Burkina Faso parmi la frange jeune, cela est de 50% et les nouvelles infections enregistrées indiquent le triste constat que les filles sont 8 fois plus infectées que les garçons, il y a de quoi s'alarmer et s'investir activement. L'une des raisons qui a poussé les autorités politiques de ce pays à mettre un accent très particulier ces derniers temps sur la formation et la sensibilisation du personnel de santé en milieu hospitalier afin de mieux cerner tous les contours de ce mal, et mener une lutte conséquente pour son éradication. Le responsable du district sanitaire de Léo, le Médecin chef Jean-Luc Kambiré a témoigné toute sa reconnaissance à l'endroit de tous les partenaires intervenus dans la lutte conte le VIH/Sida et tout particulièrement au ministère de la Santé qui a permis le bon déroulement des activités. Il a sollicité l'appui des autorités compétentes pour l'installation d'une cellule de dépistage volontaire et anonyme et la disponibilité des médicaments antirétroviraux dans les formations sanitaires. Soulignons que la sensibilisation du personnel de santé est en cours de réalisation. Olivier Alexandre NIGNAN - Chargé de communication mairie de Léo Abdoul Razac NAPON - Sources : District sanitaire de Léo
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_11_03/sidwaya.htm


Ecole militaire de santé : La promotion 2002 baptisée François Dieng - Walfadjri - Sénégal - 10/03/2004

La promotion 2002 de l'Ecole militaire de santé se dénomme François Dieng, du nom de ce professeur de médecine et tout premier ministre de l'Education nationale du Sénégal indépendant. La cérémonie de baptême de promotion a eu lieu hier au camp Dial Diop, en présence du ministre des Forces armées Bécaye Diop, du chef d'Etat-major des armées, le général de division Pape Khalilou Fall, et de la veuve du Pr Dieng. Cette promotion de militaires étudiants en médecine porte désormais le nom d'un homme qui trustait compétences et diplômes : cadre administratif, docteur en médecine, docteur vétérinaire et docteur en droit. Dans son allocution, le ministre des Forces armées a salué le courage du choix des jeunes qui embrassent le métier des armes dans les services de santé, avant de retracer le cursus du parrain. S'adressant aux élèves officiers, Bécaye dira que "le nom de baptême qui vous est donné prend une signification particulière, car il reflète l'esprit d'abnégation au service des hommes, des femmes et des enfants, le sacrifice dans la défense de la patrie et l'obstination dans le travail". En plus du serment qu'ils prêteront devant leurs maîtres de l'Université Cheikh Anta Diop, à la soutenance du thèse de doctorat, ces élèves officiers, ainsi que l'a souligné le ministre des Forces armées, ont fait le choix du métier des armes qui les oblige à défendre la liberté, l'ordre, la justice, la légalité et les institutions républicaines. L'Ecole militaire de santé a été créée en 1968, et a eu trente-cinq ans en décembre 2003. Selon le dentiste lieutenant-colonel Malick Mbaye, commandant de l'Ecole militaire de santé, trois cent trente-trois officiers du service de santé ont été formés dans cette école dont deux cent un Sénégalais. La répartition par spécialité est la suivante : médecine deux cent cinquante-cinq, pharmacie vingt-neuf, chirurgie dentaire trente-cinq, vétérinaire quatorze. Toujours dans les rangs des statistiques, l'école a formé seize officiers de sexe féminin dans le rang des cadres dont treize médecins, une pharmacienne, une chirurgienne-dentiste et une vétérinaire. Cet établissement contribue, selon le lieutenant-colonel Malick Mbaye, à l'intégration africaine en formant depuis 1970 de jeunes élèves officiers ressortissants du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo-Brazzaville, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Togo. Pour en revenir au parrain de cette promotion 2002 des élèves officiers, François Dieng est né le 23 décembre 1911 à Saint-Louis. Après de brillantes études primaires et secondaires au lycée Faidherbe, il est admis au concours d'entrée à l'Ecole nationale vétérinaire en France à l'âge de 21 ans. De manière simultanée, il devient docteur vétérinaire en 1938, docteur en droit en 1946 et docteur en médecine en 1947. Il fut lauréat de l'Académie vétérinaire de France en 1948 et devient membre de cette même institution en 1961. Issa NIANG
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=8461


Médicaments essentiels - L'express - Madagascar - 10/03/2004

Pourquoi dans les pays en développement, des maladies infectieuses endémiques traitables, comme la tuberculose ou le paludisme, déciment encore des millions de personnes ? Pourquoi 40 millions de leurs habitants ont porteurs du VIH ? Pourquoi près de 40 % des décès y sont dus au cancer, à l'asthme, au diabète, aux pathologies cardiovasculaires ? C'est à ces questions que Ruth MAYNE, conseillère de l'ONG britannique Oxfam, apportent des réponses personnelles en se basant sur le récent accord de l'OMC concernant les brevets (Courrier ACP/VE n°201). Lire la suite


Poliomyélite en Côte d'Ivoire : L'histoire d'une éradication annoncée - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 10/03/2004

"Le petit Malick, 14 ans, les deux jambes flasques, atrophiées, assis dans un fauteuil roulant, regarde ses amis jouer ou football. Il partage leur plaisir de taper dans le ballon rond, en rêvant de devenir une gloire du football plus tard". Ce rêve, pour Malick, s'est brisé depuis l'âge de cinq ans, quand à la suite d'un cas de polio non déclaré, il a perdu l'usage de ses deux jambes, avec l'espoir de devenir "Ronaldo". Lire la suite


Malicounda - Lutte contre les IST /sida en milieu rural : Des résultats rassurants - Le Sud - Sénégal - 13/03/2004

L'agence pour la promotion des activités de populations au Sénégal (Apaps), en relation avec le réseau africain de recherche sur le sida a rendu public le 9 mars 2004, les statistiques des enquêtes combinées dans 9 villages de la communauté rurale de Malicounda au niveau de l'arrondissement de Sindia dans le département de Mbour sur le taux de prévalence des Ist/sida. Une demande a été faite aux chefs de villages et aux infirmiers chef de poste de santé de demander aux concernés d'aller individuellement prendre leurs résultats au niveau du centre de santé de Mbour. Sur 679 personnes des villages ciblés de Malicounda Bambara, Malicounda Sérère, Malicounda Wolof, Falokh Sérère et Wolof, Fandango Sérère et Wolof, Takhoum Sérère et Takhoum Wolof, 617 ont accepté des prélèvements sanguins et 619 des prélèvements urinaires. 62 ont manifesté un refus de subir des prélèvements. Après les examens et tests 3 personnes sont déclarées malades du sida et 6 cas de syphilis enregistrés pour un taux de prévalence du vih de 5 pour mille. 9 causeries avec les femmes et des jeunes de la tranche d'âge 15 à 25 ans. L'équipe d'enquêteurs constituée de Cheikh Mbacké Faye assistant de programme de l'Apaps ,du docteur Aïssatou Guèye Ndiaye du laboratoire de bactériologie virologie, du docteur Louis Martin Diouf du centre de traitement ambulatoire, de Cheikh Tidiane de l'Apaps pour les enquêtes sociales et de l'assistante sociale Fatou Fall du district sanitaire de Mbour a révélé des données importantes au cours de l'enquête menée. Si le taux de prévalence du vih est très faible selon les résultats, il se trouve que des comportements à risque sont répertoriés sur le plan sexuel. Des constats ont été faits sur l'augmentation de l'âge du mariage donnant une baisse des mariages. Ensuite des données ont montré le non-usage du préservatif pour ces enquêtés 300 personnes des 617 fréquentées et questionnées ont confirmé avoir une vie sexuelle en dehors du mariage. Des pratiques comme le lévirat et le sonorat restent vivaces dans la zone et sont sources de propagation du sida .Au chapitre des causes des pratiques traditionnelles sont citées comme le tatouage. Il s'y ajoute le comportement des malades des ist ou du vih. La pauvreté et le pouvoir de l'argent ont été pris comme des facteurs qui favorisent la propagation des IST. Il se trouve selon les enquêtes que des jeunes en âge de puberté quittent la zone rurale pour aller vers les villes pour diverses raisons et s'exposent à de graves risques. Dans le but de mettre fin aux faits constatés un programme de plaidoyer en information éducation et communication est mis en branle. Les groupes vulnérables comme ceux qui fréquentent les complexes hoteliers sont ciblés pour ces fins. Il est aussi entrepris d'impliquer et de responsabiliser les organisations communautaires de base pour mener la sensibilisation dans la zone rurale. Pour la prise en charge psychosociale et médicale toutes les dispositions sont prises. Le mouvement est ciblé comme partenaire pour une meilleure implication des jeunes. Des programmes sont envisagés pour des activités génératrices de revenus à l'endroit des malades. Le président de la communauté rurale de Malicounda a loué le travail fait par l'Apaps et s'est réjoui de l'alerte tout en demandant aux populations de ne pas céder aux agressions culturelles et de garder jalousement les valeurs traditionnelles qui n'ont pas d'égales sur le plan éducatif. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/10032004.htm


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