L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Mars 2004

Coopération hospitalière : Des spécialistes de l'hôpital Principal à Saint-Louis - Le Soleil - Sénégal - 23/03/2004

L'hôpital régional de Saint-Louis et l'hôpital Principal de Dakar sont désormais liés par un accord de partenariat. L'hôpital Principal mettra à la disposition de l'établissement hospitalier de la capitale du Nord des spécialistes et aidera à la formation de certains personnels paramédicaux. Lire la suite


Grève dans le secteur de la Santé : Les médecins paralysent les CHU - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 23/03/2004

Les services de Gynécologie, Chirurgie, Réanimation, Ophtalmologie, Pédiatrie, Radiologie... des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Yopougon, Cocody, Treichville et Bouaké (délocalisé à l'hôpital général d'Abobo-Sud) sont entièrement paralysés depuis hier lundi 22 mars 2004. Les médecins inscrits au Certificat d'Etudes Spécialisées (CES) et représentant plus de 85% du corps médical des CHU observent un arrêt de travail de 72 heures jusqu'au mercredi 24 mars prochain suite à un préavis de grève déposé depuis le 16 mars 2004. Selon le constat fait hier, dans les CHU, et le point de la situation dressé par le Coordonnateur du collectif, la quasi-totalité des médecins CES, en signe de respect du mot d'ordre, sont restés chez eux. Par contre, ceux qui se sont rendus à leur travail ont abandonné leur poste pour observer un piquet dans la cours des différents CHU. Au dire du Dr Vé Sindé, la première journée de la grève a été suivie à 100% dans l'ensemble des quatre grands CHU du pays. Aussi, toujours selon lui, cette grève déclenchée et suivie sans service minimum pourrait être reconduite si rien n'est fait pour résoudre leurs problèmes. "Comme vous le constatez la grève est suivie à 100% par tous les médecins CES. Nous n'assurons pas de garde, encore moins de service, minimum", a-t-il déclaré avant de prévenir. "Si rien n'est fait pour satisfaire notre revendication d'ici la fin des 72 heures, nous allons hausser le ton d'un cran". En revenant sur les raisons de leur colère, le Dr Vé Sindé a expliqué que cet arrêt de travail est consécutif à une augmentation "sauvage" et "inacceptable" des frais d'inscription en année de spécialisation. En effet, autrefois fixés à 15000 francs CFA, ces frais sont passés aujourd'hui à 125 000 francs, soit une augmentation de 800%. "Or, nous ne sommes pas payés pour le travail que nous faisons dans les CHU", déplore-t-il. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, en plus des 125000 francs de frais d'inscription, les médecins CES doivent payer 50000 francs aux Directeurs des CES. Toute chose qui reste inacceptable selon le Dr Coulibaly, responsable du Collectif au CHU de Cocody. C'est pourquoi, ils se disent prêts à aller jusqu'au bout de leur combat. "Nous ne reprendrons pas le travail sans la résolution de notre problème", avertit-t-il. Cependant, du côté du ministère d'Etat, ministère de la Santé publique et de la Population on s'active à trouver une solution à la question. Le samedi 20 mars 2004, en recevant les responsables du Collectif, le chef de cabinet du ministre Mabri Toikeusse a promis tout mettre en œuvre pour la révision à la baisse des frais d'inscription. Des dispositions ont même été prises dans ce sens par le ministre Zémogo Fofana de l'Enseignement supérieur. Mais hélas, cette proposition a été rejetée par le Collectif qui souhaite d'abord et maintenant la résolution de la question. "Si nous n'avons pas la révision à la baisse des frais d'inscription maintenant, nous poursuivrons notre mot d'ordre", déclarent les grévistes. Hier donc, au moment où nous mettions sous presse, c'était le statut quo. Le bras de fer entre les médecins CES et la tutelle se poursuit donc. Coulibaly Moussa
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8559


La méningite signalée à Kedougou et Fatick : Les régions frontalières en état d'alerte - Le Sud - Sénégal - 23/03/2004

Des nouvelles alarmistes en provenance des pays de la sous-région font cas d'une épidémie de Méningite. S'il est signalé quelques cas, les autorités médicales du Sénégal précisent qu'il n'existe aucun site où la cote d'alerte est atteinte.
La Méningite fait des ravages au Burkina Faso, au Cameroun et dans quelques pays de la sous-région. Rien que dans le premier pays cité, la maladie a fait plus de 406 victimes, toutes tranches d'âges confondues. Au Sénégal, même si la cote d'alerte n'est pas encore atteinte, quelques cas sporadiques sont néanmoins signalés ici et là. Notamment dans la région du Sénégal Oriental où tout récemment des cas ont été identifiés dans deux villages, il y a seulement 2 à 3 semaines. Toutefois, selon des sources proches de la direction de la Prévention, compte tenu de la situation frontalière de la région, le médecin-chef la localité, avait pris la décision de faire vacciner toutes les populations à risque à l'annonce d'une épidémie de méningite dans la sous-région. Avant Kédougou, d'autres cas étaient signalés dans la zone de Fatick. Cela a entraîné une réaction identique des autorités médicales, a confié le Colonel Cheikh Fall, le directeur de la Prévention. Il assure cependant que le seuil d'alerte n'a été atteint nulle part dans le pays. Et d'expliquer que le système de surveillance épidémiologique mis en place permet d'établir quotidiennement la situation sur l'ensemble du territoire national. D'ailleurs, dans le cadre du règlement sanitaire international, le Sénégal a été choisi comme pays pilote pour la révision du système qui a été jugé très dépassé. Tout récemment, autour du ministère de la Santé, le Sénégal a tenu un atelier qui a regroupé l'ensemble des autres départements ministériels concernés (Intérieur, Tourisme, Transports, Affaire Etrangères, Commerce, Agriculture et Elevage, etc), pour remettre au point le règlement qui informe sur les toutes les maladies dites "anthérozoïde". C'est-à-dire celles dont la transmission se fait de l'animal à homme. Les techniciens du ministère se servent d'un tel système pour avoir toutes les informations sur des maladies comme la méningite. Fort de cela, le directeur de la Prévention affirme de façon catégorique qu' "à ce jour il n'y a pas de site au Sénégal où le seuil d'alerte est atteint". Il rappelle en même temps que "chaque maladie à potentiel épidémiologique a un seuil d'alerte qui, s'il est atteint fait déclencher la mesure de riposte". Ce qui n'est pas encore le cas, pour la méningite a t-il assuré. Il semble également qu'au niveau de l'aéroport et des postes frontaliers, le contrôle est strict. Tous les voyageurs en provenance des pays où sévit la méningite doivent ainsi se prémunir de carnets de vaccination contre la maladie. Parfois s'il y a des doutes sur leur vaccination, le service médical de l'aéroport s'en charge sur le coup. Le Colonel Cheikh Fall souligne que toutes les régions ont reçu depuis deux mois tous les stocks nécessaires de médicaments et de vaccins contre la méningite. C'est pour éviter, dit-il, qu'à l'annonce des cas, qu'il y ait des retards dans la prise en charge des malades et la vaccination des populations à risque. M.M. LOM
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal23032004.htm


Vaccination contre la poliomyélite : Le second passage le 25 mars à Man - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 23/03/2004

Le ministère de la Santé et la communauté internationale sont plus que jamais déterminés à parvenir, d'ici peu, à l'éradication, puis la certification de la poliomyélite en Côte d'Ivoire. Après le taux remarquable de 92% de couverture vaccinale, après le premier passage (du 23 au 26 février dernier), le lancement du second passage est prévu le 25 mars prochain à Man (Ouest de la Côte d'Ivoire). L'annonce a été faite le vendredi dernier, par le ministre d'Etat, ministre de la Santé, Dr Albert Mabri Toikeusse à son cabinet au cours d'un point de presse. Les grandes satisfactions sont venues d'Abobo et d'Anyama avec 124% de couverture. Et les taux les plus bas ont été enregistrés dans sept (7) Districts en zones gouvernementale (57% Daloa, 48% à Bangolo etc) et sept (7) en zones sous contrôle des Forces Nouvelles appelées "zone de silence sanitaire". Avec la découverte d'un nouveau cas de polio à Logoua, dans la sous-préfecture de Divo, selon le ministre Mabri, une activité de ratissage, puis de routine, seront menées sur toute l'étendue du territoire national. Le ministre s'est félicité des bonnes conditions de santé, de sécurité dont ont bénéficié les équipes de vaccination, les experts de part et d'autre dans le pays. "C'est la preuve que la santé reste un puissant instrument pour la réconciliation nationale", a déclaré le ministre Mabri qui, depuis samedi est en visite dans les villes du Nord, de l'Est et de l'Ouest pour la mobilisation sociale. Le Rotary international, principal partenaire de la campagne de vaccination était représenté au point de presse par Mme Richmond Ahoua, Présidente nationale de "la Communion polio Plus". Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8562


Journée mondiale de la tuberculose - L'express - Madagascar - 23/03/2004

"L'air qu'on respire peut transmettre la tuberculose ! Halte à la tuberculose". C'est le thème de la Journée mondiale de la tuberculose qui sera célébrée demain à Ampilanona Andramasina. Une prière à la nation, suivi d'une série de discours, des animations folkloriques, distribution de tee-shirt et bob aux malades en traitements tels sont les programmes de la célébration. Dans le monde, il y a 8 millions de nouveaux cas par an dont la moitié est contingente. En plus, 2 millions de personnes par an meurent de la tuberculose. 1/3 de la population mondiale est infecté par cette maladie. Par ailleurs, 95 % de morbidité et mortalité se trouvent dans les pays en voie de développement. Pour le compte de Madagascar, 70 % des cas sont pulmonaires et 30 % non pulmonaires. En fait, tout organe peut être infecté par la tuberculose. Les statistiques sont alarmantes puisqu'en 2002, les 217 centres de diagnostic et de traitement de Madagascar ont traité 17 000 malades. Par contre en 2003, ils ont traité 19 000 patients. La tranche d'âge les plus touchés se situe entre 15 à 59 ans. A Madagascar, la tuberculose qui est parmi les infections respiratoires, est classée quatrième derrière le paludisme, la diarrhée, l'infection respiratoire aiguë. Si une personne a la toux et que l'expectoration dure plus de 3 semaines, elle devra tout de suite aller aux centres de diagnostic et de traitement. Selon le Programme national de la tuberculose "l'analyse et les soins de la tuberculose et même les médicaments sont gratuits".Toutefois, les malades doivent suivre un traitement strict de 8 mois. Un traitement directement observé ou TDO est obligatoire pour les deux premiers mois et les six autres exigent des contrôles au deuxième, au cinquième et au septième mois du traitement. Il faut respecter la durée du traitement de la tuberculose sinon le non respect du traitement favorise l'infection d'autres personnes et le retour de la maladie. La suspicion quant à l'insuffisance des médicaments ne se pose pas car le stock en médicaments est suffisant, grâce à la politique d'anticipation des cas possibles faite à partir des évaluations du programme national de la tuberculose. Tsiry Rakotosolofo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19847&r=4&d=2004-03-23


Infirmiers et Sages-femmes à la place des médecins - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 23/03/2004

La grève entamée depuis hier, lundi 22 mars 2004, par les médecins CES des différents CHU d'Abidjan a été largement suivie sans service minimum, paralysant, du coup, tous les services internes. Pour palier cette absence préjudiciable des médecins à leurs postes, l'administration a opté pour un schéma peu rassurant. Depuis hier, les Infirmiers et Sages-femmes remplacent les médecins dans les services de Gynécologie, Pédiatrie, Chirurgie... Quand on sait qu'un Infirmier n'a pas la compétence de procéder à une intervention chirurgicale, il incombe à la tutelle de négocier afin d'éviter l'irréparable. C.M.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8560


Journée africaine de lutte contre le paludisme : Le Fouta mobilise les communautés de base - Le Soleil - Sénégal - 22/03/2004

Combattre le paludisme est le slogan du Comité national de lutte qui vient de séjourner dans la ville de Matam. En attendant la Journée africaine de lutte contre cette maladie qui sera célébrée cette année à Matam, le Comité national de lutte, conduit par son coordonnateur, Docteur Papa Amadou Diack, entend impliquer les responsables communautaires de base aux activités programmées. Sous la présidence de M. Ibrahima Sacko, l'adjoint au gouverneur, toutes les composantes de la population locale ont pris part à cet atelier de formation organisé dans la salle de conférence du centre de santé de Matam. L'objectif visé, à travers cette session, est de faire des responsables communautaires de base de véritables relais de communication entre le programme et la population. En effet, faut-il le rappeler, le paludisme constitue 45 % des motifs de consultation dans les structures sanitaires de la nouvelle région. Malgré toutes les actions menées à travers différentes campagnes, la maladie continue de se propager parce que les populations négligent les moyens de prévention contre la maladie comme l'utilisation des moustiquaires imprégnées. Pourtant, des efforts énormes ont été faits par les autorités sanitaires en sensibilisant les populations sur la nécessité de dormir sous une moustiquaire imprégnée. La nouvelle démarche du comité national de lutte porte à croire que l'information sur le paludisme sera mieux diffusée en vue de favoriser un changement de comportement. Au moment où la croix a été mise sur la nivaquinisation, remplacée par la combinaison thérapeutique, les techniciens de lutte estiment qu'une forte campagne de sensibilisation pourrait permettre d'atteindre les objectifs assignés. Ainsi, à l'occasion de cette rencontre, les représentants du mouvement des femmes, le Conseil régional de la jeunesse, les imams, les chefs de "daaras", les instituteurs et les représentants de la presse ont pu acquérir de nouvelles capacités pour contribuer à l'arrêt de la chaîne de contamination du paludisme par le moustique. Malgré la nouvelle combinaison thérapeutique, le comité national de lutte a beaucoup insisté sur la prévention qui constitue, selon le Docteur Diack, le seul moyen de lutte contre le paludisme. A l'ouverture de la session, le gouverneur de la région de Matam s'est réjoui du choix de Matam pour abriter les prochaines journées de mobilisation internationale contre le paludisme, prévues le 25 avril. Ce qui, selon lui, constitue un grand défi à relever. C'est pourquoi, M. Ibrahima Sacko a invité les responsables des organisations communautaires à porter l'information jusque dans les maisons et partout où le besoin se fera sentir. Après le département de Matam, la mission conduite par le Dr Diack s'est rendue à Kanel et à Ranérou. ALY BANDEL NIANG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35920&index__edition=10141


Santé : Améliorer l'offre de soins - Cameroon tribune - Cameroun - 22/03/2004
En bonne place l'intensification de la lutte contre le Sida et le paludisme, le renforcement de la couverture vaccinale.
Secteur prioritaire de la stratégie du gouvernement dans sa lutte contre la pauvreté, la santé occupe une position de choix dans la répartition des fonds PPTE récemment décidée par le premier ministre. L'homme étant le centre et la finalité de la politique de développement impulsée par le chef de l'Etat, il apparaît évident que les moyens adéquats soient mis en œuvre par les pouvoirs en vue de garantir aux populations une protection renforcée contre la maladie. Lire la suite

Décès du Pr. Birama Seck : Le Sénégal perd un de ses spécialistes de pédopsychiatrie - Le Soleil - Sénégal - 22/03/2004

Le monde de la Médecine, et surtout le département de Psychiatrie, vient de perdre un de ses illustres membres, très discret et grand professionnel, en la personne du Pr. Birama Seck, décédé il y a de cela quelques jours. Il a été inhumé à Ross Béthio, dans la région de Saint-Louis, où il était venu au monde le 25 janvier 1949. Le Pr. Birama Seck, qui avait obtenu son doctorat de médecine en 1977, était pédopsychiatre ou, en d'autres termes, un spécialiste des troubles comportementaux chez l'enfant. D'ailleurs, il était l'un des rares spécialistes sénégalais dans ce domaine, peut-être même le seul. C'est donc une grande perte pour les enfants malades de "Ker xaleyi", une annexe du département de psychiatrie, créée il y a de cela quelques années au centre hospitalier national de Fann. C'était un homme qui avait une "grande écoute", capacité fort indispensable dans le domaine professionnel où il officiait. Il était également très doux de caractère et savait être patient devant ces jeunes "patients". Le Pr. Birama Seck était aussi un enseignant de psychologie médicale et donnait des cours de psychiatrie à l'école nationale des assistants sociaux et éducateurs spécialisés (ENAES) et également au centre d'Etudes supérieures en soins infirmiers (CESSI). Il a été aussi assistant chef de clinique en psychiatrie au CHU de Dakar et à titre étranger au CHU de Timone de l'université d'Aix-Marseille. C'est en 1991 qu'il avait obtenu son diplôme d'université de pédopsychiatrie à la Faculté de Médecine de Marseille. Il est l'auteur de nombreuses publications sur des travaux scientifiques de recherche, sur notamment : l'utilisation des neuroleptiques à action prolongée en psychiatrie, psychiatrie et tradition, la réinsertion sociale des malades mentaux, la toxicomanie en Afrique, la personnalité toxicomaniaque, le dispositif itinérant d'assistance aux malades mentaux (DAMM) dont il avait eu à être le coordonnateur pour la région de Thiès, en 1979, etc. Membre de la société de psychopathologie et d'hygiène mentale du Sénégal, il a eu à travailler pour le Haut-commissariat aux Réfugiés (HCR). Il a été le directeur de plusieurs thèses et mémoires, membre et président de jury pour le concours d'internat en psychiatrie des hôpitaux de Dakar. Il avait participé à plusieurs rencontres scientifiques au Sénégal et à travers le monde. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35921&index__edition=10141


Lancement des journées nationales de vaccination contre les maladies de l'enfance. Près de 200 000 enfants de 0 à 5 ans à vacciner gratuitement - InternetGabon - Gabon - 21/03/2004

Le directeur général de la Santé, le Pr Pierre André Kombila, a ouvert hier, au centre de la Peyrie, les journées nationales de vaccination gratuite contre les maladies de l'enfance. Elles s'étaleront du 19 au 30 mars 2004.
Le directeur général de la Santé, le Pr Anfré Kombila, a procédé hier au centre de santé de la Peyrie, au lancement officiel des journées de vaccination contre les maladies de l'enfance. Dans son mot de circonstance, le médecin chef du centre de la Peyrie, le Dr Jean-Pierre Mbega Mvomo, a montré l'intérêt de ces journées qui s'étaleront sur toute l'étendue du territoire national du 19 au 30 mars 2004. Cette campagne dite de "rattrapage" est gratuite et concerne tous les enfants de 0 à 5 ans. Il s'agit de protéger ces enfants contre diverses maladies redoutables tétanos, rougeole, diphtérie, tuberculose, coqueluche et fièvre jaune. Cette campagne de vaccination se fera dans des centres fixes de vaccination, renforcés par des équipes mobiles qui vont sillonner les moindres recoins de nos cités. Selon les autorités sanitaires, il s'agit d'améliorer le taux de couverture vaccinale, mais aussi de réduire la mortalité infantile liée à ces' maladies dans notre pays. C'était aussi l'occasion pour le Dr Mbega Mvomo et son équipe, de féliciter le ministre de la Santé, Faustin Boukoubi, et à travers lui le gouvernement, pour leurs efforts inlassables à maintenir haut le niveau sanitaire et surtout la santé Préventive, par ces temps de basse conjoncture. Dans le même temps, l'orateur s'est montré reconnaissant à l'endroit des diplomates et des organismes internationaux, pour l'intérêt que ceux-ci portent à la petite enfance. Pour sa part, le directeur générai de la Santé, le Pr Pierre-André Kombila, a dit que le ministère de la Santé publique poursuit un programme mis en place, après analyse de la situation de la baisse du taux vaccinal. Il fallait donc introduire d'autres stratégies, appelées stratégies avancées et stratégie mobile. La stratégie avancée consiste, selon intervenant, non pas à attendre que les mamans amènent les enfants dans les centres de vaccination, mais à mobiliser le personnel de la santé à aller vers ces mamans dans les quartiers ou dans les villages. Pour le lancement de l'opération hier, les autorités sanitaires ont préféré que ce soit les mamans qui viennent plutôt à elles. Selon les estimations, 150 à 200 mille enfants devraient être vaccinés lors de la présente campagne, a indiqué le directeur général de la Santé. Source : Journal l'Union Plus du 20 & 21/03/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_20-21032004d.htm


Lutte contre la bilharziose : Un vaccin prometteur à l'essai - Le Soleil - Sénégal - 20/03/2004

La découverte de l'équipe du professeur André Capron, qui travaille sur le vaccin depuis 1990, est intéressante à plus d'un titre. Le vaccin dont il est question - de son nom scientifique Bilhvax - après les phases d'études, est, en effet, maintenant à l'essai sur des sujets, selon le chercheur. En conviant, jeudi, à l'hôtel Indépendance, le public et la profession médicale à la conférence sur le thème : "état d'avancement du vaccin contre la bilharziose", l'Académie des sciences et techniques du Sénégal a choisi un sujet d'actualité qui intéresse particulièrement notre pays où il existe des zones endémiques riveraines des cours d'eau - comme le " foyer " de Richard Toll - particulièrement touchées par cette affection parasitaire liée à l'eau. C'est pourquoi la découverte de l'équipe du professeur André Capron, qui travaille sur le vaccin depuis 1990, est intéressante à plus d'un titre. Le vaccin dont il est question - de son nom scientifique Bilhvax - après les phases d'études, est maintenant à l'essai sur des sujets, selon le chercheur. Plusieurs membres de l'Académie ont assisté à la conférence. Parmi eux, on notait les professeurs Souleymane Niang, ancien recteur de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD), Amadou Lamine Ndiaye, ancien recteur de l'université de Saint-Louis, Makhtar Seck, ingénieur, et Bernard Diop du CHU de Fann. En présentant le conférencier, le Pr. Iba Mar Diop, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences et techniques du Sénégal, a souligné la qualité du conférencier qui est un éminent membre de l'Institut de France dont il est le délégué aux relations internationales. Le Professeur André Capron - puisque c'est de lui qu'il s'agit - est également un spécialiste, biologiste, immunologiste de l'Université de Lille. Il est aussi le directeur général honoraire de l'Institut Pasteur de Lille. En guise d'introduction, le Pr. Capron s'est réjoui d'avoir partagé avec ses collègues sénégalais, " une aventure scientifique extraordinaire qui leur a permis de faire des avancées très importantes concernant cette maladie. Cette affection parasitaire chronique, a-t-il révélé, touche 4 à 6 % de la population mondiale, sans compter les 800 millions de personnes qui sont exposées dans 74 pays. Pour cette raison, il a déploré le fait que la bilharziose, qui est la deuxième grande endémie après le paludisme, soit une "maladie négligée", comparativement à d'autres pathologies qui mobilisent d'énormes ressources matérielles et humaines. S'agissant du Bilhvax, le Pr. Capron a précisé qu'il ne s'agit pas d'un vaccin anti-affection, mais plutôt d'une anti-morbidité. C'est-à-dire qu'il a pour effet de réduire le processus de développement du parasite dans le corps humain en minorant le risque d'évolution vers la forme grave qui est mortelle. Selon lui, la chimiothérapie n'est pas très efficace pour les formes sévères. Le Pr. Capron n'a pas caché son optimisme quant à la conclusion prochaine des essais dont les premiers résultats ont donné une bonne réponse immunitaire, pour passer à la phase opérationnelle de cette entreprise, en partenariat avec l'institut Pasteur de Lille, la région médicale de Saint-Louis et l'Union européenne. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35888&index__edition=10140


Lutte contre la tuberculose : Le ministère de la Santé et le PNUD signent une Convention - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 19/03/2004

C'est une bouffée d'oxygène que vient de recevoir le ministère d'Etat, ministère de la Santé dans la lutte contre la tuberculose avec la signature d'une Convention avec le PNUD, hier dans les locaux du ministère, à la Tour C 16e étage. C'est la coquette somme de 1,6 milliard qui tombera dans l'escarcelle du ministère de la Santé sous diverses formes pour deux ans afin de mieux éradiquer la tuberculose, première maladie opportuniste du VIH/SIDA. Le don émane du Country Coordination Mechanism (CCM), une structure du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le Dr Mabri Toikeusse, à charge de la santé publique, s'est félicité de ce geste qui "illustre de la bonne santé des relations entre la Côte d'Ivoire et les partenaires au développement". Par ailleurs, il a invité les partenaires à retrousser les manches pour le 2e passage de la Journée nationale de vaccination (JNV), prévue le 26 mars prochain à Man.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8490


Suzanne Aho : ''Le Togo a besoin des ARV d'urgence'' - Republicoftogo - Togo - 19/03/2004
La ministre togolaise de la Santé, Suzanne Aho, lance un cri d'alarme : "Il faut nous envoyer des ARV pour soigner les malades". Les ARV, ce sont les anti-rétroviraux qui permettent, à défaut de guérir, de soulager les malades atteints du sida. Mme Aho vient d'accorder un entretien à la radio des Nations Unies. Elle souhaite davantage d'implication des agences des Nations Unies dans le secteur de la santé au Togo. "Il faudrait que les responsables de l'OMS, d'ONUsida, de l'Unicef descendent avec moi sur le terrain pour voir ce qui s'y passe vraiment", explique la ministre. Si elle salue l'action de l'Organisation mondiale de la santé pour sa mobilisation dans le combat contre le choléra, elle souhaite également qu'une équipe d'épidémiologiste soit au Togo de façon permanente pour aider la population. La journaliste de Radio ONU demande à Suzanne Aho les raisons pour lesquelles il n'y a pas de centre anti-sida au Togo spécialement chargé de traiter les séropositifs. Elle explique qu'il s'agit la d'un problème de mentalité du Togolais. "Si vous installez ce type de structure dans un quartier, les gens vont avoir peur, ils vont commencer à déserter ; les malades risquent d'être marginalisés, on va les pointer du doigt. C'est la raison pour laquelle les soins sont prodigués au sein des hôpitaux traditionnels". Pour Suzanne Aho, il est urgent que le Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement) fournissent au Togo des anti-rétro viraux de manière à assurer la prise en charge des malades, mais elle réclame également des moyens logistiques qui font, aujourd'hui, défaut. "Pour nous, la priorité n°1, ce sont les ARV", note la ministre togolaise.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=7777

Yamoussoukro - Campagne de vaccination contre la méningite, le tétanos et les autres maladies : Le maire invite la population à se mobiliser - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 18/03/2004

Une campagne de vaccination contre la méningite, le tétanos, la fièvre typhoïde et le don de déparasitants a été officiellement lancé dans la capitale politique le vendredi 12 mars dernier devant la sous-préfecture. "Cette sensibilisation contre ces différentes maladies va durer un mois dans la région des Lacs", ont indiqué les organisateurs, l'Institut d'hygiène et l'ONG "Côte d'Ivoire Développement" (CID). La cérémonie de lancement présidée par le maire Gnrangbé Kouakou Jean, a été l'occasion, pour le premier magistrat de la commune, de lancer un appel à la mobilisation à ses administrés, d'abord en baoulé afin que le message puisse être bien compris. Ensuite, le même message a été repris en français par le maire, en soulignant que "la santé n'a pas de prix". Par conséquent, il a insisté auprès de la population pour que celle-ci se mobilise pour se faire vacciner afin de prévenir tous les risques de méningite, de tétanos, de fièvre typhoïde et de tout autre maladie. Pour le chef d'antenne régional de l'Institut d'hygiène, comme le président de l'ONG CID, en matière de santé, on ne calcule pas. Car, sans la santé, on ne peut rien faire, ont martelé les initiateurs de cette campagne. Ensuite, l'équipe se rendra dans les différentes villes de la région : Toumodi, Tiébissou, Attiégouakro et Tié-N'Diékro avant de continuer dans les autres régions, surtout au Nord-Est où vient d'être déclarée une épidémie de méningite. Jacquelin Mintoh
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8491


Maladies post-cycloniques - L'express - Madagascar - 18/03/2004

La période post-cyclonique est très favorable à la propagation des maladies pathogènes comme le paludisme, la conjonctivite, les maladies diarrhéiques, respiratoires et de la peau. Les deux derniers cyclones qui ont frappé durement le pays, ont placé les habitants de quelques régions à la merci de ces maladies. C'est pourquoi, le ministère de la Santé et du planning familial (Mspf) ont déjà acheminé dans les fivondronana jugés dans une situation alarmante, une partie des 5 unités de kits basiques de médicaments essentiels, de médicaments supplémentaires, de solutés pour perfusion, de cathéters, seringues, aiguilles et autres équipements de base pour les hôpitaux de districts, sans attendre la remise officielle du don provenant de l'Oms (Organisation mondiale de la santé) effectuée le16 mars à la Pharmacie centrale de Tsaralàlana. Chaque kit permettra de soigner 10.000 personnes pendant 3 mois. D'une valeur de 50.000 Usd soit 325.850.000 Fmg, ce don réservé annuellement sur le budget de l'Oms - compte tenu de la périodicité des cyclones et des inondations à Madagascar, cet organisme des Nations-unies consacre une partie de son budget à l'assistance sanitaire aux sinistres - sont destinés aux fivondronana d'Ambilobe, Ambanja, Sambava, Maintirano, Midongy du Sud, Befotaka et Vondrozo. D'après un responsable de l'Oms, le Pr Dieu Donné Randrianarimanana , cette prise de décision du Mspf a été faite de justesse. "Il ne faudra pas traîner devant un fléau pareil". Et de rappeler que les 2000 moustiquaires d'une valeur de 66.770.000 Fmg octroyés par l'Oms ont été déjà envoyés, en février, à Mahajanga pour lutter contre la propagation du paludisme suite au passage du cyclone "Elita". Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19678&r=4&d=2004-03-18


Inauguration par me Wade du bloc scientifique polyvalent de l'ENDSS : Un nouveau fleuron au service de la formation des agents de santé - Le Soleil - Sénégal - 18/03/2004

Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui procédait, hier matin, à l'inauguration du bloc scientifique polyvalent de l'ENDSS de Dakar, a rendu un vibrant hommage aux infirmiers, aux infirmières et aux sages-femmes, pour leur travail auprès des populations des zones rurales. Il a également fait, et de façon très convaincante, en direction de la jeunesse sénégalaise, et surtout des étudiants, l'apologie de la formation et de la recherche de la connaissance, en tant que socle du développement socio-économique durable. Lire la suite


Prise en charge dans les urgences : "L'étudiant est un maillon incontournable" - Sidwaya - Burkina Faso - 18/03/2004

L'amicale des étudiants en sciences de la santé (AESS) a organisé une table ronde sur le thème : "Place et rôle de l'étudiant en sciences de la santé dans l'accueil et la prise en charge des malades au niveau des urgences des centres hospitaliers universitaires". C'était au sein de leur Unité de formation et de recherche (UFR), samedi 13 mars 2004. Lire la suite


Maternité à moindre risque - Le Soleil - Sénégal - 18/03/2004

L'inauguration du Bloc scientifique polyvalent de l'ENDSS hier par le chef de l'Etat, au-delà de son caractère protocolaire, est à verser dans la lutte pour une meilleure qualité de vie des populations. C'est à l'ENDSS que l'on forme, entre autres, les infirmiers, les infirmières et les sages-femmes. Le Sénégal a besoin de ce personnel de santé. Il doit en former, le mettre à la disposition des populations et, aussi, lui assurer de bonnes conditions de travail dans toutes les régions du pays. La contribution des infirmières et des sages-femmes a été partout déterminante dans la lutte pour faire reculer la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Au Sénégal, trop de femmes meurent encore en donnant la vie. Si une femme perd la vie en accouchant, 20 à trente autres souffriront de complications toute leur vie. Trop d'enfants meurent aussi avant de fêter leur premier anniversaire. Il est possible de faire de la maternité une aventure humaine à moindre risque. On peut également, aujourd'hui, mieux protéger les enfants des maladies. Des solutions existent. Elles ont fait leur preuve ailleurs. L'une de ces solutions est de disposer d'un grand nombre sages-femmes et d'infirmières compétentes partout où leur présence est nécessaire. Cela devrait aider à mieux surveiller les grossesses (surtout celles qui sont à risque), à faire accoucher le plus grand nombre de femmes avec l'assistance d'un personnel qualifié, à créer les conditions d'une meilleure survie de l'enfant, etc. Le Sénégal manque de sages-femmes, mais aussi de techniciens anesthésistes et de gynécologues-obstétriciens. Combler progressivement ce déficit en personnel serait, en plus de rendre plus performant le système de santé, un vigoureux coup de fouet à la lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile. En rendant hommage, hier, à l'ENDSS, aux infirmières et aux sages-femmes, le président Wade montre que, sous son magistère, le gouvernement s'inscrit dans cette dynamique. PAR EL BACHIR SOW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35842&index__edition=10138


Ensemble contre le Sida : Des anti-rétroviraux (ARV) pédiatriques produits par le Nigeria - Sidwaya - Burkina Faso - 18/03/2004

Une compagnie pharmaceutique du Nigeria, Ranbawy, a lancé jeudi 11 mars 2004 à Abuja, la production de la version pédiatrique de médicaments anti-rétroviraux (ARV) pour combattre le VIH-Sida dans le pays. S'exprimant au cours de la cérémonie de lancement, le directeur général de la compagnie, Rajesh Dhar, a affirmé que sa structure était très heureuse d'entretenir des relations de partenariat avec le gouvernement fédéral dans la lutte contre le VIH-Sida. Ce, en fournissant des médicaments à faible coût pour la prise en charge de la maladie. Le ministre de la Santé nigérian, Eyotayo Lambo, a déclaré lors de la cérémonie, que le gouvernement renforcerait bientôt son programme de fourniture de médicaments ARV, qui permet actuellement de traiter 10 000 adultes infectés. Il a soutenu que le nombre de personnes couvertes par le programme sera encore plus important, tandis que chacun des 36 Etats du Nigeria disposera d'un centre pour l'administration des ARV. Il a également indiqué que le programme des enfants, actuellement bloqué, serait redynamisé et qu'il serait mis en application aux côtés de celui des adultes. Le ministre de la Santé a salué l'action de Ranbaxy pour l'initiative qu'elle a prise, et appelé les autres compagnies pharmaceutiques du pays à suivre son exemple. Il a noté que le gouvernement nigérian est sur la voie de la satisfaction, par la production locale, de 80% des besoins du pays en ARV au cours des trois prochaines années. Dans son message, Pat Matemilola, président du Réseau des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) a affirmé que le nombre important d'enfants infectés par le VIH souligne la nécessité de produire des ARV pédiatriques. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_18_03/sidwaya.htm


Première journée de promotion de la qualité : La nécessaire évolution des services de santé - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 18/03/2004

"Défis et enjeux de la Qualité dans les services de santé", c'est le sous-thème qui a clos hier, les premières journées techniques de la promotion de la Qualité à la Caistab, organisées par l'Association des qualiticiens de Côte d'Ivoire. Mme Boty a dressé le bilan et les perspectives du Plan national de développement de la santé (PNDS) en matière de politiques et d'amélioration de la qualité des prestations sanitaires. On retiendra que des efforts ont été faits dans l'optique d'améliorer le bien-être de la population. Seulement, beaucoup reste à faire avec la détérioration de la qualité des infrastructures sanitaires et celle des services, en raison de l'état de démotivation des agents et la qualité de leur formation. Alors qu'avec la mondialisation les patients, même dans les hôpitaux publics, doivent être plus traités comme des clients. Le client, dit-on, est roi. A l'Institut de Cardiologie, le Pr Séka a décidé de tenir compte de cette nouvelle donne, en formant son personnel, toute catégorie confondue, à la Qualité. Ainsi, le vendredi dernier, 52 travailleurs des professeurs, des médecins, des sages-femmes, après une formation à l'Institut de la qualité totale du groupe GSL, ont reçu leur diplôme de participation. Car, pour le Pr Séka, à l'ICA "nous avons décidé de faire de nos malades et parents nos premiers partenaires". Toujours selon le Directeur de l'ICA, son établissement a décidé de dispenser les meilleurs soins, de faire de l'Institut un milieu d'excellence, d'engager un audit qualité et la réhabilitation de l'Institut à hauteur de dix milliards de francs CFA. Pour mener à bien toutes ces reformes, le Pr Séka a préconisé une évolution des mentalités dans la gestion de l'ICA où l'on doit parvenir à un véritable esprit d'entreprise. Les participants aux travaux, estimés à 550, ont fait 16 recommandations. Parmi lesquelles on retiendra la nécessité de poursuivre la sensibilisation des coopérateurs sur la Qualité et l'organisation d'une démarche de certification des produits. Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=8466


Traitement de l'ulcère gastrique : Le premier produit breveté d'un Burkinabè - Sidwaya - Burkina Faso - 17/03/2004

Technicien à l'Office national des télécommunications (ONATEL), Joseph Moussa Kafando est connu de son entourage, comme un guérisseur de talent. Réservé, l'intellectuel tradithérapeute accepte parler ici, non seulement de ses recherches en médecine traditionnelle, mais également de son vœu de voir les guérisseurs vendre leurs produits à des prix abordables pour les plus démunis et aussi, des limites des structures de promotion et de protection de notre médecine traditionnelle. Lire la suite


Développement sanitaire : Un nouvel hôpital sera construit à Matam - Le Soleil - Sénégal - 17/03/2004

Au lendemain de la naissance de la nouvelle région de Matam, le ministère de la Santé s'est tout de suite déployé en vue d'assurer la couverture sanitaire des populations. Au-delà de l'ouverture des districts de Ranérou, Kanel et Matam, le chef du département de la Santé et de la Prévention vient de bénéficier d'une réaction favorable de ces partenaires dans le cadre du projet de développement sanitaire de la nouvelle région. D'ici à cinq ans, un nouvel hôpital verra le jour à Matam. Lire la suite


La maladie du sommeil réapparaît dans le Kasaï Occidental - Digitalcongo - RD Congo - 17/03/2004

Selon le Docteur Kande Victor, médecin-directeur du Programme national de lutte contre la trypanosomiase (Pnlt), une dizaine de cas de la maladie du sommeil (trypanosomiase) ont été recensés à Katende, à 90 km au nord-est de Kananga au Kasaï Occidental. Il faut une prise en charge responsable de la situation pour éviter une expansion à vaste échelle de cette maladie particulièrement dévastatrice. Lire la suite


La méningite resurgit : Des cas signalés dans certaines aires de santé du Nord. Le phénomène est tout de même maîtrisé - Cameroon tribune - Cameroun - 17/03/2004
La méningite est de nouveau là. Elle a refait surface et défraie la chronique dans la province du Nord. On la redoutait et s'y attendait d'ailleurs, au regard de la forte pluviosité enregistrée durant la dernière saison des pluies. Le ciel a été suffisamment lessivé, laissant la place à la canicule avec sa cohorte d'infections, de maladies et même d'épidémies. La plus récurrente et redoutée d'entre elles, la méningite cérébro-spinale, signalée il y a quelque temps, fait déjà des victimes. Les premiers foyers ont, selon les informations recueillies auprès du délégué provincial de la Santé publique pour le Nord, le Dr Jérémias Inrombé, été enregistrés dans le district de santé de Lagdo. D'abord, dans l'aire de santé de Bocki et par la suite, dans celui de Bamé. 35 cas de méningite cérébro-spinale ont ainsi été enregistrés au 12 mars 2004 dans ce district de santé. D'autres cas ont été répertoriés ici et là à travers la province, notamment, dans les districts de santé de Ngong, 12 cas et de Figuil, 12 cas également. Des cas cependant disséminés et isolés. 75 malades au total ont été enregistrés au 12 mars 2004 dans la province, avec un total de 12 décès. Les foyers de Bocki et de Bamé, les plus préoccupants, sont actuellement circonscrits et maîtrisés. Ils font l'objet d'une haute surveillance de la part de la délégation provinciale de la Santé publique. Des stocks de médicaments, assortis de protocole de traitement, a indiqué le délégué provincial, ont été mis à la disposition des formations sanitaires. Les malades, quant à eux, sont gratuitement pris en charge, eu égard à leur faible pouvoir d'achat, question de réduire les cas de morbidité. Un stock de 15 000 doses de vaccins avait d'ailleurs à cet effet été mis à la disposition de la province du Nord par le gouvernement. Des vaccins subventionnés et vendus à 350F, seringue y compris, au lieu de 600F initialement. Le délégué provincial de la Santé publique a précisé qu'une campagne anti-méningite a été lancée dès l'annonce de la canicule, sur toute l'étendue de la province. Et de relever que la méningite est un phénomène récurrent et permanent dans les provinces. Les chiffres en témoignent. 2044 cas en 1999 dont 56 décès ; 48 décès sur 346 cas en 2000 ; 272 cas dont 49 décès en 2002 et 33 décès sur 157 cas en 2003. Grâce aux promptes et multiples actions menées sur le terrain, ces cas et épidémies sont de plus en plus vite circonscrits et maîtrisés. Pour preuve : la courbe décroissante des cas enregistrés, d'année en année. Daniel IBRAHIMA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j22032004&idart=15043&olarch=j17032004

La dépigmentation, un problème réel de santé - Sidwaya - Burkina Faso - 17/03/2004

Selon une étude réalisée par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentants. En effet, il devient de plus en plus rare de rencontrer dans les artères de la ville des femmes au teint noir ciré, satiné ou tout simplement au teint naturel. Mais qu'est-ce que c'est que la dépigmentation et quelles en sont les conséquences ? Le Docteur Andonaba, dermatologue et vénérologue au CHU-SS de Bobo-Dioulasso, répond. Lire la suite


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