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Prévention de la transmission mère-enfant : Le ministre américain de la Santé lance les activités à Port-Bouet - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/04/02
L’Hôpital général de Port-Bouët est aujourd’hui en Côte d’Ivoire la seule structure sanitaire qui a réussi à intégrer complètement dans ses activités quotidiennes le programme de prévention de la transmission mère-enfant du Vih (PTME). C’est-à-dire que le personnel ne reçoit pas une rémunération supplémentaire pour donner le conseil de dépistage volontaire du Vih chez les femmes enceintes en consultation prénatale et offrir la prophylaxie antirétrovirale à l’Azt afin de réduire la transmission du Vih à l’enfant, chez celles qui sont séropositives. Si cette réussite est à mettre au compte de l’engagement du personnel de l’hôpital, l’initiative et tout le soutien logistique, technique et financier sont le fait du projet américain RETRO-CI. Qui du stade de recherche dans les formations sanitaires de Koumassi et Marcory (une équipe spéciale pour faire la Ptme) a adopté une autre démarche à l’hôpital général de Port-Bouët où depuis avril 2001, la Ptme est intégrée aux activités. C’est cette démarche intégrée de la Ptme aux activités courantes de soins de santé donnés dans un établissement sanitaire, qui a été célébrée le vendredi dernier, en présence du ministre américain de la Santé et des Affaires sociales, M. Tommy G. Thompson. Qui symboliquement a donné le coup d’envoi des activités Ptme à l’hôpital général de Port-Bouët. Ainsi avant de visiter les lieux et discuter avec les clientes (les femmes enceintes qui reçoivent les prestations de la Ptme), M. Thompson a coupé le ruban de lancement des activités de Ptme. Dans le cadre de la Ptme, l’hôpital général de cette commune a organisé un conseil de groupe (information par groupe sur le Vih/sida). Pour 7387 femmes enceintes d’avril 2001 à février 2002 1055 femmes enceintes (3e trimestre) ont donné leur consentement pour le test. Mais finalement ce sont 738 qui se prêteront au prélèvement de sang. Sur les 736 qui reviendront prendre leur résultat 79 ont été déclarées séropositives. Parmi elles 74 ont reçu leur dotation en Azt. De l’hôpital de Port-Bouët, le projet Retro-ci financé par le gouvernement américain dans le cadre de son “ Global aids program ” a initié et soutenu la Ptme à Abengourou depuis octobre 2001 et d’ici à septembre 2002, onze structures sanitaires sont programmées dans les villes de San-Pedro, Daloa, Odiénné et Yamoussoukro et le service de gynéco-obstétrique du CHU de Treichville. B. ZEGUELA
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Journée mondiale de la santé : Sensibilisation sur les bienfaits du sport - Le soleil - Sénégal - 08/04/02
La vie sédentaire, une des causes de décès prématurés, de maladie et d’incapacité, a été hier clouée au pilori lors de la célébration de la Journée mondiale de la Santé. C’était aussi se conformer au thème choisi par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et qui était : “Pour votre santé, bougez!” Lire
Journée mondiale du sang: l’association des donneurs revivifie la sensibilisation - Le soleil - Sénégal - 06/04/02
L’association sénégalaise des donneurs bénévoles de sang (ANDOBES) va célébrer, le 29 mai prochain, la Journée mondiale du sang. Cette cérémonie, placée sous le patronage du chef de l’Etat, aura lieu à Thiès. “La célébration de la Journée mondiale du Sang devrait être un temps fort en faveur du don de sang et permettre une grande sensibilisation des populations pour ce geste qui peut sauver des vies”, nous a expliqué MM.Tierno Lecompte Seck et Boubacar Gaye, respectivement secrétaire général national et secrétaire général de la section de Dakar de l’ANDOBES. Lire
Professeur Fallou Cissé, médecin sportif: “La pratique sportive, un meilleur moyen de rester en bonne santé” - Le soleil - Sénégal - 06/04/02
Même si la pratique du sport a ses bienfaits chez les personnes du troisième âge, il n’en demeure pas moins qu’elle a aussi chez méfaits, souligne le professeur Fallou Cissé, médecin de l’équipe nationale de football. Selon le professeur Fallou Cissé, il est bien pour une personne âgée de planifier ses entraînements pour ne pas avoir des excès. Cependant, il attire l’attention des personnes âgées sur l’importance d’un mode de vie sain.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes âgées souffrent de maladies non transmissibles, cardio-vasculaires et diabète par manque d’activité physique sportive. La pratique d’activité physique régulière chez les vieux est le meilleur moyen de rester en bonne santé, soutient Fallou Cissé. D’abord elle baisse la tension artérielle, permet une bonne circulation du sang. Car, si l’individu se prive d’entraînement, surtout à un âge aussi avancé, il perd de plus en plus ses forces et ne permet pas une bonne circulation du sang dans le corps. Ce qui fait qu’il a moins d’oxygène dans les organes et les muscles, explique-t-il.
C’est pourquoi, il est souvent recommandé aux personnes du troisième âge de beaucoup bouger pour compenser ce manque d’entraînement. Le plus souvent constate-t-il, les personnes qui ne pratiquent pas d’activité physique se fatiguent très vite et leur espérance de vie est nettement inférieure aux pratiquants. Fallou Cissé recommande l’exercice physique au quotidien. Car quel que soit l’âge, c’est un bonus qui peut ralentir les effets du vieillissement. La pratique de l’activité physique protège les personnes âgées de certains accidents contre les chutes, a conclu le professeur Fallou Cissé. MB. J. DIOP
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Journée mondiale de la santé : la pratique sportive pour préserver la santé - Le soleil - Sénégal - 06/04/02
Les vertus de la pratique du sport sur la santé, au sens large du terme, seront, dimanche, au centre de la Journée mondiale de la Santé, célébrée annuellement le 7 avril. A Dakar, le ministre de la santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll Seck, lancera les activités prévues pour cette célébration au niveau national, par une grande manifestation pédestre sur le site du “Parcours Sportif” en face de l’Université Cheikh Anta Diop. Lire
Pour qu’on ne meure plus en donnant la vie - Wal Fadjri - Sénégal - 05/04/02
Considérons d’abord les chiffres pour mieux saisir les enjeux : à Ninefechia, petit village perdu en pleine forêt de Bandafassi, département de Kédougou, 1 280 femmes sur 100 000 naissances meurent en donnant la vie. Que ne donnerait-on pas pour que là-bas, on ne meure plus en donnant la vie - ou à tout le moins que ce risque soit réduit au maximum. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’importance de l’hôpital érigé à l’initiative de Mme Viviane Wade, épouse du chef de l’Etat, dans le cadre de son association Education et Santé, en partenariat avec le Conseil général des Hauts-de-Seine en France. Ce dernier, dans un élan de solidarité, a gracieusement mis à la disposition de ce petit village de quelques âmes un hôpital ultramoderne dont l’équipement est digne de celui d’une grande ville. Grâce à cet investissement de haute portée sociale, près de 30 000 personnes du département pourront avoir accès à la santé. C’est pourquoi cet hôpital doté d’une maternité, d’un laboratoire d’analyses médicales, d’un centre de soins dentaires, d’une pharmacie, d’un bloc opératoire et de salles d’hospitalisation de quarante lits est arrivé à point nommé. C’est dire que la synergie Education Santé-Conseil général des Hauts-de-Seine, est à magnifier et à saluer comme une œuvre caritative de haute facture. Elle constitue surtout l’exemple de coopération Nord-Sud de lutte contre la pauvreté, car l’aide est allée directement aux bénéficiaires que sont les populations. La mesure d’accompagnement prévue, comme la mise en place d’une mutuelle de santé et la création d’une école communautaire rurale, témoignent du souci ce l’association Education santé de garantir la pérennité de cette belle œuvre. Il y a deux, personne ne pouvait parier que ce petit village de Ninefechia, petite bourgade perdue en pleine forêt de Bandafassi, département de Kédougou, sortirait de si tôt de son hibernation, sinon de son anonymat. De quelque bord qu’on se trouve on devrait se féliciter de ce pari osé et quand même réussi. C’est rétablir la justice sociale n’y a pas que de faire en sorte que les villes ne soient plus où on retrouvent le luxe des soins de santé. Pierre DIOUF Boulevard général De Gaulle Dakar
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Le ministre américain de la santé à Abidjan : La Côte d’Ivoire plaide pour le soutien des Etats-Unis - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/04/02
Le ministre américain de la Santé et des Affaires sociales M. Tommy Thompson est arrivé à Abidjan hier aux environs de 15h pour repartir dans la nuit. Cette visite de quelques heures s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre le Vih/sida. Lire
JOURNEE DE LA SANTE : La prévention par le sport - Wal Fadjri - Sénégal - 05/04/02
La forte urbanisation et l’amélioration du niveau de vie des populations ont fait que de moins en moins de gens ont l’occasion de s’adonner à des activités physiques. Avec la disponibilité des moyens de transports, la marche devient un pis-aller, alors qu’elle a été longtemps considéré comme une activité normale pour tout individu dans nos pays. Avec la Journée mondiale de la santé célébrée dimanche prochain, l’Oms remet l’activité physique au goût du jour. Avec comme thème : “Pour votre santé, bougez”. À Dakar, les manifestations invitent à la marche ou à la course. Dès le matin, les retrouvailles sont fixées à la Porte du millénaire. Ils vont alors longer la Corniche-ouest, le long du Parcours sportif. Les experts de l’Oms rappellent que l’activité physique pratiquée avec modération est “l’un des meilleurs moyens de rester en bonne santé et d’améliorer sa condition physique”. C’est aussi le moyen d’échapper à des maladies comme le diabète, l’obésité, l’ostéoporose ou les maladies cardio-vasculaires. “Le fait d’être physiquement actif donne de l’énergie, aide à mieux résister au stress et à éviter les problèmes de cholestérol ou de tension artérielle. Être actif contribue aussi à la prévention de certains cancers, en particulier le cancer du côlon”, souligne-t-on au niveau de l’Oms. La marche, comme les autres activités physiques, ne tiennent pas de l’âge. Plus tôt on commence, plus vite on acquiert des habitudes saines que l’on va développer pour le reste de la vie. Les experts assurent même que, “chez les enfants et les jeunes, le fait de se dépenser régulièrement en jouant favorise une croissance et un développement sains. Il renforce aussi la confiance en soi”. L’activité physique permettrait donc aux pouvoirs publics de réduire les frais consacrés à la santé publique. De nombreuses études ont démontré l’incidence de la sédentarité sur des maladies telles que les troubles cardio-vasculaires, le diabète et l’obésité. Des études de l’Oms montrent que ce phénomène est aujourd’hui universel, et ne concerne plus les seuls pays développés. “Aux États-Unis, l’obésité est responsable de 300 000 décès par an. On observe des taux d’obésité élevés dans de nombreux pays d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie. En Chine, on estime que 200 millions de personnes pourraient devenir obèses dans les dix prochaines années”. Mais, en Afrique aussi, ces maladies sont de plus en plus fréquentes. Mohamed GUEYE
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Santé de la reproduction: les ONG africaines veulent renforcer le partenariat - Le soleil - Sénégal - 05/04/02
La 2e conférence panafricaine sur le partenariat des organisations non gouvernementales (ONG) pour la santé de la reproduction aura lieu du 16 au 18 avril 2002 à Nairobi, au Kenya. Cette rencontre internationale s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action de la CIPD en Afrique sub-saharienne (1). Organisée par le Centre d’Etudes de la Famille Africaine (CEFA), la conférence regroupera des délégués d’au moins 80 ONG et organisations des secteurs privé et public qui œuvrent dans le domaine de la santé de la reproduction en Afrique subsaharienne. Les participants seront des responsables de programmes et des directeurs d’ONG. Lire
VALLEE DU FLEUVE : L’impact de l’immigration sur le sida - Wal Fadjri - Sénégal - 05/04/02
Chercheurs, personnels socio-sanitaires, journalistes et communicateurs se donnent rendez-vous les 8 et 9 avril prochains à Ourogsogui, dans la région de Matam. Ils vont participer, aux côtés des populations des régions concernées, à l’atelier de restitution des résultats de l’étude intitulée “Migrations, comportements sexuels à risques et sida dans la vallée du fleuve Sénégal”. L’étude dont les résultats vont ainsi être restitués a été réalisée en janvier et février 2000 grâce à un financement du Centre de recherche pour le Développement international (Crdi). Elle a pour objectif de “d’évaluer la prévalence des comportements sexuels à risques, les perceptions face au risque d’infection au Vih”. L’étude se préoccupe aussi de savoir “les éventuelles stratégies d’adaptation au risque mises en œuvre en migration et au retour”. La tenue de l’atelier répond au souci, pour ses organisateurs, de “partager les résultats de la recherche”. En même temps, des stratégies d’intervention en matière de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida devront être formulées au sortir de la rencontre. La tenue de cet atelier revêt une dimension symbolique. La vallée du fleuve Sénégal, en particulier le département de Matam, sont des zones d’émigration par excellence. Les populations émigrées éparpillées à travers plusieurs régions du monde sont considérées comme des vecteurs potentiels du Vih. L’étude devra donner une meilleure idée de la prévalence de la pandémie dans la zone. Cette rencontre est organisée par l’Université de Montréal (Canada) et l’Institut de recherche pour le développement (Ird ou ex-Orstom). Elle entre dans le cadre du Programme régional de formation de formateurs en management de la santé de la reproduction. Amadou Samba GAYE
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Epidémiologie du Vih/Sida : 30 participants à la 11ème session - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/04/02
Développer une masse critique de spécialistes de santé publique par l’enseignement de la pratique de l’épidémiologie. C’est ce que vise le cours régional d’épidémiologie appliquée au VIH/SIDA qui est à sa 11e session cette année. Organisé en collaboration avec l’Institut national de santé publique (INSP) d’Adjamé et cofinancé par CDC Atlanta, l’USAID, SFPS, Fogarty et l’Institut de médecine tropicale, de Anvers, le cours régional d’épidémiologie appliquée au VIH/SIDA accueille depuis le mardi dernier pour sa 11e édition 30 participants. 22 de Côte d’Ivoire et 8 venus du Burkina-Faso, du Cameroun, du Niger et du Togo. L’ouverture officielle du cours dans la salle de conférences de l’INSP, était présidée par le ministre de la santé publique, le Professeur Abouo N’Dori Raymond. Durant trois semaines, les 30 professionnels de la santé publique vont acquérir des concepts et techniques de base de l’épidémiologie, la méthodologie des études épidémiologiques, les outils statistiques nécessaires à la pratique de l’épidémiologie d’intervention, de même que des techniques d’analyses des données épidémiologiques. Les stagiaires apprendront également à ce cours à utiliser le logiciel épi -info, à planifier, à mettre en œuvre un programme de santé et à communiquer des information récentes sur l’épidémiologie du VIH/SIDA. L’épidémiologie est, selon le Professeur Diarra-Nama Alimata Jeanne, Directrice de l’INSP, structure qui héberge le cours depuis sa 9e édition, “ un raisonnement et une méthode propres au travail objectif, appliqués à la description des phénomènes de santé, à l’explication de leur étiologie et à la recherche des méthodes d’intervention les plus efficaces ”. Pour tous, il est tout à fait normal donc que les praticiens de la santé publique maîtrisent cet outil indispensable à la lutte qui se fera désormais avec la synergie entre les ministères de la santé et de la lutte contre le sida si on s’en tient aux propos du ministre Abouo N’Dori: “les incompréhensions sont bel et bien terminées et font désormais partie du passé. Je l’ai dit à maintes reprises et je pense que mon message commence à être compris… Nous allons désormais travailler ensemble main dans la main”. B-ZEGUELA
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Virus du sida: recombinaisons déroutantes des souches - Le soleil - Sénégal - 03/04/02
Deux spécialistes des rétrovirus, les Professeurs Françoise-Barré Sénoussi, responsable de la recherche sur la biologie des rétrovirus (*) à l’institut Pasteur de Paris, et Souleymane Mboup, chef du laboratoire de Bactériologie-Virologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, étaient, vendredi dernier, les invités d’honneur du comité d’initiative scientifique de l’Institut Pasteur de Dakar et de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’UCAD pour une conférence, à l’amphithéâtre Khaly Amar Fall, sur les avancées de la recherche sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Lire
Lutte contre le sida : Boa II à la tête d’un collectif d’ONG - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 03/04/02
Le Collectif des Ong de lutte contre le sida en Côte d’Ivoire (COS-CI) a un nouveau président depuis son Assemblée générale ordinaire du 23 mars dernier. Réunie autour du thème “Un Cos-ci fort et uni pour une lutte plus efficace contre la pandémie Vih/sida ”, du 21 au 23 mars à l’hôtel de ville d’Abidjan et au Centre d’accueil missionnaire (CAM) au Plateau, la soixantaine d’associations et Ong intervenant dans la lutte contre le sida en Côte d’Ivoire a confié la destinée du collectif au coordonnateur national du programme de lutte contre le sida de l’Eglise catholique, M. Louis Auguste Boa II. Qui remplace à ce poste Mme Célestine Navigué. M. Boa II qui dirigera le Cos-ci pendant les trois prochaines années a eu les suffrages de 38 votants sur 49. M. Boka, candidat de l’Ong Ruban rouge, était son adversaire. L’Assemblée générale ordinaire a doté le Cos-ci d’un conseil d’administration présidé par la président sortante, Mme Célestine Navigué. Ce conseil ne fera pas de la gestion au quotidien mais aura un rôle de contrôle. La décentralisation des activités était aussi à l’ordre du jour. Et l’Assemblée générale ordinaire, qui a fait un plaidoyer pour l’obtention d’un siège par le Cos-ci, pour l’intégration des personnes vivant avec le Vih dans le tissu socio-professionnel et pour l’accès au dépistage, a recommandé la création de comités régionaux du collectif. Tout comme elle a adopté la création de cinq postes de vice-président. Et elle a insisté sur la participation effective du Cos-ci à tous les forums de prises de décisions sur les stratégies nationales et internationales. B. ZEGUELA
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Va-t-on vers un VIH 3 ? - Le soleil - Sénégal - 03/04/02
Le Pr. Eric Delaporte avait indiqué récemment, à la conférence de Seattle sur les rétrovirus, selon une dépêche de l’AFP, qu’une étude menée au Cameroun montre “pour la première fois que des êtres humains sont constamment exposés à une diversité sans précédent de virus de l'immunodéficience simiens avec la consommation de viande de brousse". Le Pr. Eric Delaporte indique, toutefois, que ces recherches menées au Cameroun n'ont fourni jusqu'à présent "aucune preuve de transmission à l'homme". Historiquement, il est reconnu que les deux souches de virus de l'immunodéficience humaine, le VIH-1 et le VIH-2, ont pour origine des virus de l’immunodéficience simienne, transmis notamment par le chimpanzé pour le VIH-1. En Afrique, plus de vingt espèces de singes sont porteuses de virus de l'immunodéficience simiens. Les chercheurs ont été "surpris par l'extraordinaire diversité" des sous-souches du virus dont quatre jusqu'à présent sont inconnues. "Vraisemblablement, beaucoup d'entre eux ne peuvent pas passer la barrière humaine", avait-t-il noté à Seattle, "mais des études complémentaires sont nécessaires pour savoir s'il peut y avoir transfert à l'homme. Le chercheur français, qui séjourne fréquemment à Dakar, depuis quelques années pour des cours de formation dans la gestion de laboratoire de recherche, a pourtant osé soulever la question de savoir : “est-ce qu'on ne risque pas d'avoir un HIV-3 un jour ou l'autre ?" FARA DIAW
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