L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

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L'actualité de la santé en Afrique
Avril 2004

Programme élargi de vaccination : Les pays de l'Afrique de l'Ouest harmonisent leurs stratégies - Le Soleil - Sénégal - 20/04/2004

Une importante session sous-régionale, qui regroupe les responsables des programmes élargis de vaccination des pays du bloc de l'Ouest africain, sera mise à profit par les délégués pour réfléchir sur les stratégies d'harmonisation des politiques vaccinales, le renforcement des PEV de routine et une formation en gestion de données. Figurent également à l'ordre du jour de la rencontre, l'évaluation des progrès réalisés dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite, le contrôle accéléré de la maladie, le renforcement des systèmes de vaccination dans le bloc ainsi que la coordination de l'appui des partenaires. La session est organisée sous l'égide de l'OMS, avec la collaboration de l'UNICEF, de l'USAID et de l'Alliance mondiale pour la vaccination (GAVI). L'ouverture des travaux a été présidée, hier, au Méridien-Président par le Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention, en présence du représentant résidant de l'OMS, le Dr Paboung M. Yankalbe, et du représentant de l'UNICEF/siège, le Dr Okobele. Le Dr Issa Mbaye Samb a souligné, pour s'en féliciter, les bons résultats obtenus dans le processus d'éradication de la poliomyélite. Ces progrès réalisés, a-t-il indiqué, ont permis à certains pays d'accéder au stade de certification. Toutefois, prévient-il, la vigilance doit être de mise parce que ces résultats cachent des disparités énormes entre les pays. Cela est confirmé par la découverte récente d'un cas de poliomyélite dans une zone réputée indemne. S'agissant du programme élargi de vaccination (PEV), le Dr Issa Mbaye Samb a rappelé qu'au cours de ces dernières décennies, il a contribué à réduire, dans la région africaine, la morbidité et la mortalité des maladies liées aux maladies évitables par la vaccination. Parlant de l'introduction de nouveaux vaccins, il a loué l'appui précieux de l'OMS, de l'UNICEF et aussi du GAVI dont le fonds permettra, cette année, d'assurer une protection renforcée des enfants contre les principales maladies évitables par la vaccination. Mais, reconnaît le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, Il reste beaucoup à faire pour éradiquer la polio, éliminer le tétanos maternel et néonatal (TMN) et une prévention efficace des maladies évitables par la vaccination, pour l'amélioration de la survie de l'enfant africain. Le Dr Paboung M. Yankalbe de l'OMS a, pour sa part, rappelé les nombreuses initiatives de son organisme qui ont permis d'obtenir de réels progrès dans la lutte contre la maladie. Il a cité comme exemple la stratégie de surveillance intégrée des maladies transmissibles et de la riposte dont la mise en œuvre a démarré dans les différents pays dès son adoption. Ce processus, a-t-il précisé, s'est traduite par un renforcement progressif du rôle du laboratoire dans la confirmation des épidémies BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=36760


Bouter la poliomyélite hors de l'Afrique en 2004 : Une ambition plus que compromise - Le quotidien - Sénégal - 20/04/2004

Les directeurs des Programmes élargis de vaccination (Pev) du bloc épidémiologique de l'Afrique de l'Ouest, ont la tâche lourde de bouter la poliomyélite hors du continent cette année même. La mission était presque réussie jusqu'au moment où des t de récents cas ont été détectés.
Stopper maintenant et cette année même la transmission de la poliomyélite ou "risquer à jamais de perdre l'éradication de cette maladie", un défi majeure à relever par les directeurs des Programmes élargis de vaccination des pays de l'Afrique de l'Ouest, réunis à Dakar depuis hier et ce jusqu'au samedi. Seulement, le programme risque de connaître quelques embûches. Au lancement de la campagne mondiale de lutte contre la poliomyélite en 1988, l'engagement sans faille des décideurs alluma la flamme qui devrait "illuminer" pour de bon la vie de tout un peuple. Un peuple qui cheminerait désormais sans peur de rencontrer sur ses pas cette faucheuse qui le rendrait infirme des membres inférieurs. Aujourd'hui, comme un coup de massue, la maladie qui semblait vaincue réapparaît, là…, juste au bout du tunnel. Là et au moment où personne ne s'y attendait. Du coup, l'objectif d'éradication de la poliomyélite devient sérieusement "compromis". Et la réunion qui se tient à Dakar sur "l'évaluation des progrès réalisés dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite, du contrôle accélérée de la maladie et du renforcement des systèmes de vaccination dans le bloc, ainsi que sur la coordination de l'appui des partenaires" constitue, comme à en croire le représentant de l'Oms, "un moment décisif de l'échéance fixée en fin 2004 pour l'arrêt de la transmission du poliovirus sauvage". Le Dr Yankalbé, représentant le représentant résident de l'Oms au Sénégal, qui sonne ainsi l'alerte, estime que "des progrès remarquables ont été accomplis par la plupart des Etats et, aujourd'hui, la transmission du poliovirus sauvage est confinée dans quelques pays". Pourtant, si ces pays ont réussi à le bouter de leur terroir, "la récente découverte de cas de poliomyélite dans des pays jusque-là indemnes, indique toute la vigilance et la rigueur dont nous devons faire montre dans la lutte contre cette maladie. Nous sommes persuadés que l'application correcte et rigoureuse des stratégies recommandées peut et doit permettre de bouter cette maladie hors du continent", indique-t-il pour renforcer la vigilance des acteurs sur le terrain. C'est pour ainsi dire que la surveillance doit être de mise à tous les niveaux. Et qu'il n'y ait pas de faille, si petite soit-elle, pouvant laisser passer un virus, qui viendrait réduire en poussière tout le travail énorme abattu jusqu'ici. C'est en ce sens, note le Dr Yankalbé, que "les progrès obtenus dans le cadre du contrôle de la rougeole sont encore plus spectaculaires". Ceci, n'étant rien d'autre que le résultat des "campagnes de vaccination qui ont été menées (et qui) ont permis de réduire de manière drastique la morbidité et la mortalité liées à la rougeole". Ce qui est valable pour l'un étant valable pour l'autre, il y a donc lieu de batailler pour faire en sorte que "la vaccination de routine ou vaccination systématique, demeure, plus que jamais, le solide levier sur lequel reposent toutes les initiatives d'éradication, d'élimination et de contrôle des maladies évitables par la vaccination", insiste M. Yankalbé. "C'est la raison pour laquelle, une attention particulière et soutenue doit être accordée à la vaccination de routine afin que chaque enfant, dans nos pays respectifs, soit protégé contre les maladies cibles. Cet objectif reste à notre portée si nous arrivons à mettre en œuvre la nouvelle approche, "atteindre chaque district", proposée en 2002 par les partenaires de l'alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi)", insiste le représentant de l'Oms. Toujours est-il que, malgré ces résultats satisfaisants, le ministre de la Santé et de la Prévention, Issa Mbaye Samb, venu présider à l'ouverture de la rencontre, de même que le représentant de l'Oms sont d'avis que "le chemin à parcourir est encore important. Il s'agira, à l'occasion de la présente réunion, de faire un bilan exhaustif des étapes franchies et de définir les voies et moyens de consolider les acquis et de relever les multiples défis qui persistent". Fatou FAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=13269


Lancement de mutuelles de santé à Sinendé et Banikoara : Favoriser l'accès des populations aux soins - Le Matinal - Bénin - 19/04/2004
Depuis le week-end dernier, les mutuelles de santé des communes de Sinendé et de Banikoara sont lancées. Initié par le ministère de la santé publique, ce projet a reçu l'appui financier et institutionnel de l'USAID.
Les jeudi 15 et vendredi 16 avril 2004, deux mutuelles de santé sont respectivement lancées à Sinendé et à Bembéréké par M. Moussa Yarou, le directeur de cabinet du ministre de la santé publique. C'était en présence du représentant du directeur de l'USAID, M. Pascal Zinzindohoué, de celui du préfet des départements du Borgou et de l'Alibori, des maires concernés, des responsables sanitaires, des chefs traditionnels et des populations. Selon M. Yarou Moussa, l'idée de mutuelles de santé trouve son fondement dans le fait que les populations pauvres ont un accès difficile aux soins de santé. Et pour apporter des solutions, le ministère de la santé a initié un programme d'appui au développement des mutuelles de santé avec le partenariat de l'USAID à travers le PHRplus (partenaires pour la Reforme du secteur de santé). C'est d'ailleurs pour la 1ère fois que le ministère de la santé sollicite l'appui financier et institutionnel de l'USAID. A en croire le représentant du directeur de cette institution, ce projet est l'aboutissement de l'initiative personnelle du ministre de la santé, Mme Céline Sègnon Kandissounon. Pour M. Pascal Zinzindohoué, les lancements des mutuelles de santé de Sinendé et Banikoara constituent le début d'une expérience qui sera basée sur un système sanitaire d'assistance financier. Après avoir souligné la forte présence des femmes dans le comité d'initiative, il a réitéré l'engagement de l'USAID à soutenir et poursuivre le processus.
Mutuelles comme solutions
Pour le représentant du préfet, les mutuelles de santé sont une solution pour les problèmes de bien-être sanitaire des populations. A l'instar des maires des communes de Sinendé et de Banikoara, il a loué le caractère laborieux des populations, leur forte densité qui contraste avec le pourcentage faible (35%) de leur fréquentation des centres de santé. En cela, il les a invités à épargner pour accéder facilement aux soins de santé par le biais "d'une prise en charge solidaire et responsable". Par conséquent, cette approche constitue également une solution au problème de l'exclusion financière saisonnière et permet d'éviter la paupérisation des familles en cas de maladies, d'accidents ou de catastrophes. En effet, selon les différents intervenants, le programme d'appui au développement des mutuelles de santé devra renforcer l'organisation de la demande de soins des populations, améliorer les capacités techniques et financières des communes à prendre en charge leurs nouvelles compétences en matière de santé à travers un systèmes de co-financement (Matching), renforcer les pratiques d'entraide et de solidarité dans les villages, développer des attitudes de prévoyance face à la maladie etc. Pour une bonne réussite du projet, l'engagement et la participation sérieuse de tous les acteurs (MSP, USAID, ONG, populations etc.) est requise. Rappelons que la mutuelle de santé est un système de prévoyance et d'entraide solidaire qui oblige les adhérents à cotiser en vue de bénéficier de soins de santé en cas de nécessité. Pour diverses raisons, Sinendé et Banikoara ont été repérées. Sur requête du ministère de la santé, l'USAID a mandaté PHRplus d'initier un projet pilote d'appui à la création et au développement de mutuelles de santé dans ces communes. Selon M. Cheikh Mbengue, Conseiller-Président du PHRplus, après le lancement des mutuelles, les membres des comités d'initiatives créés recevront une formation. Ainsi, ils procéderont à la sensibilisation des populations en vue de leur recrutement pour la mutuelle. Pascal HOUNKPATIN
Lire l'article original : http://www.lematinalonline.com/lmo_article.cfm?article_num=16271

Maladie du ver de Guinée : Aucun cas autochtone depuis janvier 2004 - Sidwaya - Burkina Faso - 19/04/2004

Le Programme national d'éradication du Ver de Guinée (PNEVG) a tenu sa revue annuelle les 15 et 16 avril 2004 à Dori. Il s'est agi de faire le point des activités de l'année écoulée dans la région et districts sanitaires. Après deux jours de travaux, les 15 et 16 avril 2004 à Dori, les animateurs des différentes régions et districts sanitaires du Burkina Faso en matière de lutte contre le ver de Guinée ont annoncé des résultats satisfaisants. La lutte contre la maladie a permis de la réduire de façon significative avec le nombre des cas qui est passé de 591 en 2002 à 203 en 2003, soit une baisse nette et bruts de 65 %. Lire la suite


Ziguinchor : 7 000 patients consultés à l'œil - Walfadjri - Sénégal - 18/04/2004

On vient d'un peu partout au Sénégal et des pays limitrophes. Ces milliers de personnes qui affluent vers Ziguinchor partagent un point commun : des affections au niveau de l'œil. Et ils partagent tous un espoir : celui d'en guérir avec cette "foire" aux opérations gratuites.
L'Agence pour les musulmans d'Afrique (Ama, une Ong koweitienne), appuyée par la Fondation saoudienne "Al Basar" spécialisée dans la lutte contre la cataracte se propose de réaliser 7 280 consultations et 450 opérations chirurgicales gratuites en faveur des personnes touchées par la cataracte provoquée dans la région de Ziguinchor. L'Ama, afin de réaliser cet objectif, a dépêché depuis le 12 avril dernier à l'hôpital régional de Ziguinchor seize médecins et techniciens supérieurs, en provenance de l'Arabie Saoudite et du Pakistan qui vont poursuivre les consultations et opérations jusqu'au 22 du même mois. Le bureau sénégalais de l'Ong koweitienne, installé à Ziguinchor depuis 1993, a entamé sa deuxième campagne de lutte contre la cataracte en opérant entre vendredi et samedi 180 personnes sur les 450 prévues d'ici le 22 avril prochain. Ama envisage également d'offrir gratuitement, si nécessaire, aux personnes consultées des médicaments et des lunettes pour un coût total estimé entre 15 000 (8, 5 millions de francs et 20 000 dollars (10 millions). En 2002, elle avait, pour une valeur de 10 000 dollars, enregistré quatre mille bénéficiaires, opéré quatre cents malades et offert mille cents lunettes et des médicaments. On note cette année une affluence record de malades venus de toutes les régions du Sénégal et des pays limitrophes. Selon le docteur Gaye du service d'ophtalmologie de l'hôpital de Ziguinchor, 30 % des consultations ici viennent pour une baisse d'acuité visuelle. Selon lui, 80 pour cent des personnes âgées de 60 ans et plus développent la maladie qui a une prévalence estimée à 0,3 % au niveau de la population de la région de Ziguinchor. Venu de Kolda, le patient Abdoulaye Baldé qui a été pris en charge depuis son arrivée à Ziguinchor par Ama a été soulagé de sa cataracte vieille de deux ans. "En venant à Ziguinchor, ma vison était nulle et les docteurs arabes m'ont redonné la vue en guérissant la cataracte que j'ai longtemps traîné parce que n'ayant pas pu regrouper les 62 000 F qu'on m'avait réclamé à l'hôpital pour les frais d'opération", a, pour sa part, indiqué le koungheulois, Mahmoud Sall.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=9324


Paludisme : des contrôles sanitaires qui n'en sont pas ! - L'express - Ile Maurice - 18/04/2004

Pallavi Purmah, âgée de 5 ans, est morte de la malaria le 9 avril. Son décès remet en question le mode de contrôle sanitaire. Avec la hausse du nombre des voyages, les moyens semblent dérisoires. Lire la suite


Médecins CES : Ces spécialistes aux mérites méconnus ? - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 17/04/2004
Jusqu'en 1975, nous a raconté le professeur Bohoussou Marcellin chef du service de gynécologie obstétrique du CHU de Cocody, la seule voie pour être médecins spécialistes en Côte d'Ivoire, c'était l'internat. C'est-à-dire des étudiants en médecine, qui en 6ème année passent un concours pour devenir interne. Après quatre années d'études, ils deviennent assistants, puis maître-assistants… Professeurs agrégé. Ceux qui suivent ce circuit sont appelés universitaires. Ils restent dans les CHU à Abidjan (depuis quelques années il y a Bouaké), parce qu'ils enseignent à l'université. Mais un accord interviendra entre les universités d'Angers, de Grenoble et d'Abidjan qui permettre aux médecins ivoiriens non universitaires de faire désormais la spécialisation. C'est-à-dire le Certificat d'Etude de Spécialisation (CES). Comme cela revenait cher, en 1979, il a été décidé que le CES soit fait à Abidjan. Et voilà comment les non universitaires de la médecine en Côte d'Ivoire peuvent prétendre à la spécialisation. Une spécialisation à faire cependant sous certaines conditions. Au départ, il fallait tout simplement être médecin engagé par la fonction publique, sans autres conditions. Mais il s'est trouvé que aussitôt la spécialisation terminée, les jeunes médecins quittaient le public pour s'installer à leur compte ou s'orientait vers les organismes internationaux. Aussi, il sera ajouté à la condition d'être fonctionnaire, l'obligation d'avoir déjà servi la Côte d'Ivoire au moins deux ans. Les candidats au CES se feront de plus en plus rares parce qu'une fois sur le terrain, il n'était pas aisé de revenir faire des études. Le champ était ainsi laissé aux étrangers, qui étaient les plus nombreux à s'inscrire pour la spécialisation. Plus "de 70% des candidats au CES étaient des étrangers" reconnaît le professeur Bohoussou. A preuve dans le service de gynécologie obstétrique du CHU de Cocody qu'il dirige, il était inscrit en 1986 au CES des médecins de 19 nationalités dont seulement 3 ivoiriens. Ce déséquilibre dénoncé du reste a conduit à un changement des conditions d'inscription des médecins ivoiriens au CES. L'inscription au CES sera désormais ouvert à tout médecin, avec pour seule condition qu'il puisse se prendre. C'est ainsi que la vanne a été ouverte aux médecins non fonctionnaires. Des jeunes médecins fraîchement sortis de la faculté et qui attendent d'être recruté à la fonction publique. Un recrutement qui se fait par concours, malgré une grève. Et malgré que la Côte d'Ivoire ait un besoin crucial de médecins. En 2000, selon le rapport sur la situation sanitaire il existe un médecin pour 9739 Habitants. Mais pour raison budgétaire, les médecins devront attendre d'être admis à un concours pour être fonctionnaire. Cette année, sur près de 700 médecins postulant à la fonction publique, c'est une centaine qui a été retenu. Une centaine, plus la dizaine de médecins internes. Les seuls qui ont un régime particulier, à savoir un quota. Tous les autres, ceux qui sortent fraîchement de la faculté, ceux qui en sont sorti un peu plus tôt et qui font la spécialisation (CES) , sont tous mis dans le même sac. Celui de médecins généralistes. D'ailleurs dans le dossier de candidature, il est simplement demandé la date de soutenance de la thèse de doctorat en médecine. On ne cherche pas à savoir si le postulant a une spécialisation. Et c'est ainsi que des médecins généralistes sont admis à ce concours pour aller jouer au spécialiste dans les hôpitaux à l'intérieur du pays. Et des médecins, ceux qui sont appelés CES non fonctionnaires, même en 4ème année (fin de spécialisation) sont recalés. Les organisateurs du concours, eux ne peuvent pas le savoir, puisqu'ils n'ont pas demandé à savoir qui est spécialiste, qui ne l'est pas. Mais la réalité du terrain est que dans bon nombre de Centre Hospitalier Régionaux (CHR) (ce n'est un secret pour personne), ce sont des médecins généralistes qui font office de gynécologues, de pédiatres etc. Et dire que des spécialistes ont pris part à ce même concours. Le médecin CES, qui se plaint déjà au cours de sa formation de ne pas pris en compte par les CHU, ne le sont pas aussi par la fonction publique. Qui non seulement ne les considère pas comme des spécialistes au moment du recrutement, mais aussi les ignore royalement lorsqu'ils sont sur le terrain. En effet, Ils ne perçoivent aucun émolument lié à cette spécialisation. La fonction publique ne leur reconnaît pas cette formation, ce plus qui, pourtant est mis à la disposition des populations. Mais pire, leurs paires ne semblent pas aussi leurs reconnaître cette spécialisation. En tout cas pas assez pour prendre en compte leur revendication salariale pour cette spécialisation. Ce qui a conduit les médecins CES non universitaires à créer un syndicat, celui des médecins spécialistes non-universitaires.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=4hJ3Esk9c58

Dépistage volontaire du sida à Ziguinchor : La hantise se dissipe de plus en plus - Le Soleil - Sénégal - 17/04/2004

Ouvert depuis mai 2003, le centre de dépistage volontaire et anonyme de Ziguinchor est de plus en plus fréquenté par les populations de la région. En effet, la peur qui habitait les populations à connaître leur statut sérologique s'est dissipée de manière sensible. La révélation a été faite par le coordinateur du centre, Jean Diémé, jeudi dernier, dans les locaux de la Sonacos de Ziguinchor, en marge de l'atelier de sensibilisation sur la pandémie du VIH/Sida, organisé à l'intention des travailleurs de cette importante structure industrielle de la Casamance. La lutte contre le Sida pourrait connaître de réelles avancées dans la région Sud. En effet, elles sont nombreuses, les personnes, notamment les jeunes, qui n'hésitent plus à se rendre au centre de dépistage volontaire et anonyme ouvert à Ziguinchor dans l'enceinte de l'hôpital silence. Selon le coordinateur de ladite structure, les statistiques enregistrées sont rassurantes. Ouvert le 4 mai dernier, le centre a effectué, aujourd'hui, un total de 748 prélèvements en majorité sur des jeunes. A l'ouverture du centre, au mois de décembre dernier, le nombre de personnes ayant effectué le dépistage était de 489. L'affluence est donc devenue de plus en plus importante. Un constat qui fait dire au coordinateur de la structure, Jean Diémé, que la peur de connaître son statut sérologique est en train de se dissiper. Pour lui, le dépistage est un facteur essentiel à tout changement de comportement. Il a lancé, à ce propos, un appel aux populations de la Casamance, afin qu'elles fréquentent le centre de dépistage et l'ensemble des structures sanitaires qui procèdent à cette opération volontaire et anonyme dans la région Sud. Il a aussi indiqué qu'à l'issue des prélèvements effectués jusque-là, 13 individus ont été reconnus porteurs du virus. Dans la région de Ziguinchor, les personnes vivant avec le VIH sont en train de s'organiser en association pour mieux gérer cette maladie et lutter pour la reconnaissance de leurs droits dans la société. Des causeries sont aussi organisées pour combattre la stigmatisation dont sont souvent victimes les personnes vivant avec le VIH. Dans ce cadre de la sensibilisation et de la prévention, un atelier a été organisé à Ziguinchor à l'usine de la Sonacos. La manifestation, organisée par l'inspection du Travail de la région, en collaboration avec la cellule locale de coordination de la lutte contre le sida, a réuni une importante frange des employés de l'usine. Il s'agit, selon Mamadou Sow, l'inspecteur du Travail, d'amener les travailleurs à prendre conscience que le Sida est devenu un problème de santé publique qui affecte aussi les entreprises. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cet atelier animé par le médecin de l'usine et le coordinateur du centre de dépistage volontaire et anonyme de Ziguinchor. Entre autres thèmes, on peut noter : le sida en milieu de travail, les raisons d'une action ; et la question du dépistage volontaire, un rempart contre la prolifération du virus. L'inspection du travail de Ziguinchor ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Selon M. Sow, la campagne s'étendra au secteur de la pêche dans les prochaines semaines. SEYDOU PROSPER SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36676&index__edition=10163


Malaria : Une question de vigilance - L'express - Ile Maurice - 17/04/2004

La mort d'une fillette vient relancer le débat sur le contrôle sanitaire des voyageurs venant de régions affectées par le paludisme. Celui-ci se transmet par une piqûre de moustique. La maladie ne devient mortelle que si elle n'est pas dépistée et soignée à temps. Lire la suite


Relance du programme élargi de vaccination : Le district sanitaire de Kaolack cible 6.000 enfants - Le Soleil - Sénégal - 17/04/2004

Le district sanitaire a procédé à la relance du programme élargi de vaccination, le 14 avril, dans tout le département de Kaolack. Le but de cette opération, selon le superviseur des soins de santé primaires, de combler le déficit constaté l'année dernière, malgré l'intense campagne de deux semaines dont l'objectif était d'approcher le taux de 80 %. "Cependant, en ce qui concerne les autres composantes du vaccin le résultat escompté a été atteint, il reste que c'est au niveau du DTCP (diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite) qu'il y a eu le moins de satisfaction. D'où la nécessité, pour les techniciens de la santé que nous sommes, de mettre l'accent sur la sensibilisation et la mobilisation des populations ", a indiqué Lamine Bèye qui avait à ses côtés le facilitateur Abdou Diagne Guèye. C'est ainsi qu'une large sensibilisation a été faite dans la nuit du 13 au 14 avril dans la ville et l'intérieur du département de Kaolack pour inciter les familles à se rendre aux différentes structures pour vacciner leurs enfants de 0 à 23 mois. Les postes de santé susceptibles d'abriter les séances de vaccination ont été ciblés. Dix-huit (18) sont situés dans la commune de Kaolack et 17 en zone rurale en plus des structures privées. Le district sanitaire a aussi opté pour une stratégie avancée ou de proximité qui consiste à faire des visites à domicile afin de recenser les enfants de 0 à 23 mois, de déterminer la couverture vaccinale et d'orienter en cas de besoins les enfants vers des centres de vaccination. Lamine Bèye compte sur l'association des volontaires du district de Kaolack (Avodisk) dont les membres sont des relais basés dans les communes. " En milieu rural, il revient aux associations des relais polyvalents (Arpv) de visiter les foyers, étant entendu que du 14 au 17 avril, nous devons toucher 6.000 enfants ", a conclu M. Bèye. BABACAR DIENG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36677&index__edition=10163


Ver de guinée : La Côte d'Ivoire dans la course contre l'éradication - Le libéral - Côte d'Ivoire - 16/04/2004
M. Boguinard Jean, coordonnateur régional à Bondoukou de l'ONG Global 2000, engagée dans la lutte contre l'éradication du ver de Guinée dans le monde, a déclaré mardi, que la Côte d'Ivoire est en bonne posture dans la lutte contre la maladie. Dans la capitale du Zanzan, le coordonnateur a expliqué le processus de contamination du ver de guinée, présentant le cyclope, un crustacé d'eau douce comme le principal agent de transmission de la maladie. Rassurant la population, il a annoncé la remise prochaine de quelque 13 000 filtres aux villages endémiques du ver de Guinée dans la région.
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/ll01.asp?action=lire&rname=Société&id=2690

1ère journée hospitalière du CHU de Treichville : La population découvre le centre hospitalier - Notre voie - Côte d'Ivoire - 16/04/2004
Selon le Pr Toutou Toussaint, président du comité d'organisation, l'idée d'organiser une telle journée est venue du fait qu'"il y a des rumeurs plus ou moins fondées qui disent que dans les centres hospitaliers publics, il y a un mauvais accueil et une mauvaise prestation des soins. Ce qui fait que les gens vont dans le privé. Or, il n'est pas toujours vrai de dire que le privé offre les meilleures prestations par rapport au public". C'est pourquoi, la direction médicale et scientifique, sous la direction du directeur général du CHU de Treichville, a entrepris de faire la promotion d'une prestation de qualité. Dans cette perspective, il s'est agi au cours de cette journée, de présenter les différents services du CHU et surtout les particularités du centre. "Nous avons le scanner, nous faisons la vidéo chirurgie (soigner un mal sans ouvrir le ventre), nous avons aussi l'annoxcopie, le projet Retroci (centre de recherche sur le Sida), l'unité de soins ambulatoires, l'USAC...", a cité le Pr Toutou Toussaint. La journée s'est déroulée en présence de Pr Kata Kéké, représentant le Pr Mamadou Koulibaly, parrain de la cérémonie. Une conférence sur la qualité des soins a été prononcée. Le résultat attendu par les responsables du CHU de Treichville est de fidéliser la population au centre et montrer aux autres médecins ce qui se fait dans le centre. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=14393

Recul du VIH/SIDA : Recettes ougandaises - Le Soleil - Sénégal - 16/04/2004

En Ouganda, la riposte contre le Sida concerne tout le monde. Elle est devenue une affaire de patriotisme qui nécessite une prise de conscience et une mobilisation générale. Mme Janet Museveni, la Première dame de l'Ouganda, prend une part active à cette lutte pour faire reculer le Sida dont le taux de prévalence est passé de 19 à 6 % entre 1990 et 2003. Et pour mieux lire la situation globale du Sida en Ouganda, il faut écouter, entre autres voix autorisées, Mme Janet Museveni, la Première dame de l'Ouganda. Elle parle de l'expérience de son pays en matière de lutte contre le Sida. Selon Janet Museveni, en Ouganda, le Sida a contribué à faire chuter l'espérance de vie de 56 ans, en 1968, à 42 ans, en 1999. Le Sida a fait passer certaines familles d'une relative bonne santé à une absolue pauvreté. "Ses effets dans un pays comme le nôtre, surtout en milieu rural, sont nombreux. Cela contribue à baisser la production alimentaire et même à compromettre la sécurité alimentaire", explique Mme Museveni. Le premier cas de Sida en Ouganda a été identifié en 1982. "Il n'y avait pas grand-chose à faire, car le pays connaissait des troubles. Vers la fin des années 80, il y avait un relatif niveau d'épidémie", explique-t-elle. En une décennie, le taux de prévalence a chuté, passant de 19 %, dans les années 90, à 6 % maintenant. Mais, Mme la Première dame, comment cela a-t-il pu se faire ? Il y a eu une forte communication sociale. Aussi, ajoute-t-elle, en 1986, quelque temps après son accession au pouvoir, Museveni a déclaré que le Sida est un problème de développement national. En 1990, le gouvernement s'est rendu compte que le Sida devait être combattu sur plusieurs fronts. Une approche multisectorielle a ainsi été adoptée, qui mettait l'accent sur le rôle de chacun dans la lutte contre la maladie. Un comité national de lutte contre le Sida a été mis en place, présidé "non pas par le ministère de la Santé", mais "piloté à partir de la Présidence de la République, pour coordonner la réponse nationale à cette endémie", explique Mme Janet Museveni. Le pays a mis l'accent sur quatre stratégies d'interventions. Ce sont la prévention, l'accès aux soins et au soutien social, la diminution de la souffrance et le renforcement de la capacité, poursuit-elle encore. Les nombreux messages sur les modes de transmission du Sida ont permis une prise de conscience générale à hauteur de 99,7 % de la population. Elle souligne que le président Museveni s'est fortement engagé dans cette lutte avec le message constant selon lequel cette bataille est une affaire patriotique de chacun. PAR SADIBOU MARONE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36637&index__edition=10162


Formations sanitaires du Ioba : Atelier de bilan des activités du district sanitaire de Dano - Sidwaya - Burkina Faso - 14/04/2004

Le district sanitaire de Dano a fait le bilan de ses activités du 1er trimestre 2004, mercredi 31 mars dernier à l'auberge de Dano. Les travaux de cette rencontre étaient dirigés par le médecin-chef du district de Dano, le docteur Matilibou Guira en présence du directeur régional de la santé du Sud-Ouest, le docteur Salifou Konfé. Cet atelier a permis aux infirmiers, chefs de poste, aux présidents de comité de gestion, aux membres de l'équipe-cadre du district de Dano et à la délégation de la direction régionale de la santé du Sud-Ouest de jeter un regard rétrospectif sur les activités menées au cours de ce 1er trimestre 2004. Cela constitue sans nul doute, l'occasion de voir les forces et les faiblesses de chaque acteur afin de mieux se préparer aux tâches à venir. La rencontre s'est tenue autour des points suivants inscrits à l'ordre du jour : bilan du 2ème passage des Journées nationales de vaccination (JNV) 2004, présentation du rapport d'évaluation interne du micro-plan du Programme élargi de vaccination (PEV), l'évolution des indicateurs PEV, la situation de la méningite, le rapport à mi-parcours du plan d'action 2004 et la présentation du rapport de contrôle de gestion financière des dépôts des Médicaments essentiels génériques (MEG). Pour le 2ème passage des JNV couvrant la période du 26 au 29 mars 2004, la population-cible du district de Dano s'élevait à 43 416 enfants et le total des gens vaccinés se chiffre à 48 345 enfants. Le taux de couverture vaccinale pour le 2ème passage est de 111 % contre 110 % au 1er passage. Trois nouveaux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), à savoir Bolembar, Bontioli et Yabogne ont aussi participé à part entière à cette vaccination. Le respect de l'aire sanitaire de chaque CSPS a été vivement recommandé afin de minimiser les écarts constatés entre les chiffres. Le rapport de l'évaluation interne de la mise en œuvre du projet d'appui au PEV dans le district présenté par le Dr Guira, montre des points forts tels que le bon niveau de mise en œuvre des activités planifiées, l'amélioration des compétences des agents et des agents de santé communautaires (ASC) et surtout l'amélioration des indicateurs de couverture vaccinale. Cependant, des limites et des contraintes existent. On peut citer le démarrage tardif du projet et le déblocage tardif des finances. Ce projet élaboré par la direction de la prévention par la vaccination et financé par l'OMS et le Centre de contrôle des maladies (CDC) à Atlanta au Canada est venu renforcer les résultats déjà performants du district de Dano en matière de vaccination. Ce bilan a été jugé satisfaisant par les responsables régionaux de la santé du Sud-Ouest. La situation de la méningite de la semaine 1 à la semaine 13 de l'année 2004 se présente comme suit : 38 cas dont 12 décès ont été enregistrés au cours des 13 semaines, soit un taux de létalité de 32 % pour l'ensemble des formations du district élevé par rapport au taux de létalité de 32 % pour l'ensemble des formations du district élevé par rapport au taux acceptable de 10 %. Néanmoins, le district n'a pas atteint le seuil d'alerte qui est de 10 cas par semaine. Les germes à potentiel épidermique (méninge A et W 135) couvre un taux de 48 % et les autres germes non épidermiques, 52 %. Dans le plan d'action 2004, les activités planifiées étaient au nombre de 60. En tout, 38 ont été totalement exécutés avec un taux de 63,33 %. Neuf autres sont partiellement réalisées. Ce bilan a été apprécié positivement par la délégation de la direction régionale. Des formations sur le Système national d'information sanitaire (SNIS) de 30 agents et de 60 agents sur le Guide de diagnostic de traitement (GDT) ont été programmées en plus des supervisions intégrées au titre des activités des mois d'avril et de mai 2004. Dans son mot de clôture, le directeur régional, le Dr Konfé s'est dit très satisfait du déroulement des travaux et surtout du bilan positif des activités menées. Il a invité tous les acteurs à s'investir pour que les résultats soient toujours bons avant d'adresser ses sincères félicitations à tous les agents de santé du district de Dano. Souleymane ZOURE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_14_04/sidwaya.htm


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