Actualités de la santé
en Afrique
Mai 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Chirurgie maxillo-faciale : Dr Yacouba Guigma dissèque une spécialité peu connue
© Ordre national des médecins du Burkina : un nouveau bureau

Cameroun :
© Diabète
© Les recettes de Jean Pierre Tankio : Ce spécialiste de la pharmacopée a mis au point des antibiotiques, qui pourraient être brevetés
© Accouchement
© Choléra : des mesures contre les épidémies

Congo :
© Lutte contre la tuberculose : un plan de campagne pour mettre fin à l’épidémie en Afrique
© Ebola : six nouveau décès dans le département de la Cuvette

Côte d'ivoire :
© Gbéri-Amoukro: 50% de la population est aveugle
© Dr Bénié Bi Vroh Joseph, Directeur du Programme Santé de la réproduction : Contraceptifs dans le public : “Nous ne sommes pas loin d’une rupture”

Madagascar :
© Les soins primaires inaccessibles aux plus vulnérables

Mali :
© Ophtalmologie : L'IOTA se maintient dans l'élite

Maurice :
© Dr Renaud NG MAN SUN, directeur de la Aids Unit : «Nous pouvons contrôler la progression du sida»
© Un projet cyclotron pour lutter contre le cancer

Sénégal :
© Bonnes pratiques cliniques : Formation sur le respect de l’éthique
© Infection-sexualité, genre et Sida : Le triple malheur des femmes
© Pratiques culturelles : La circoncision, un atout biologique pour l’homme
© Mobilisation Communautaire : Le paludisme bat la retraite à Thiéneba

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Santé Tropicale



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Diabète - Mutations - Cameroun - 17/05/2005
On estime que des personnes vivent avec le diabète non diagnostiqué dans 60 % des cas au Cameroun.
L'information est du responsable de l'unité d'endocrinologie et des maladies métaboliques à l'Hôpital central de Yaoundé, le Pr Jean-Claude Mbanya. Ainsi, une forte sensibilisation sur la maladie s'impose pour que les populations soient davantage éduquées sur les cette maladie chronique incurable, causée par une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline, qui entraîne un excès de sucre dans le sang. L'association camerounaise des malades du diabète et de l'hypertension (Ascamdiah) fait partie des structures qui oeuvrent dans ce domaine. Créée en février 2005 à Yaoundé, l'association dont le siège social est situé à l'immeuble Hollando à Yaoundé organise des causeries éducatives au niveau des quartiers. Ses membres, en majorité diabétiques, éduquent et informent le public autant sur le diabète que sur l'hypertension artérielle. Selon son président, Gabriel Nkondja, l'Ascamdiah assure également une couverture nationale d'entraide.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1116280514

Les recettes de Jean Pierre Tankio : Ce spécialiste de la pharmacopée a mis au point des antibiotiques, qui pourraient être brevetés - Cameroon tribune - Cameroun - 17/05/2005
Depuis la 14e conférence médicale nationale organisée du 2 au 5 avril 2002, au Palais des Congrès de Yaoundé, par le ministère de la Santé publique, sur le thème : " Médecine traditionnelle et patrimoine thérapeutique national ", la place de la médecine traditionnelle a gagné en notoriété dans notre pays. Dans ce domaine, la pharmacopée occupe une place de choix. Les spécialistes de ce secteur mettent au point des produits aux vertus thérapeutiques reconnues.
C’est dans ce cadre que se situe Jean Pierre Tankio, qui dispose dans son registre de plusieurs recettes. Il a par exemple réussi à fabriquer LYPTOL, un produit qui permet de combattre les infections pulmonaires et gynécologiques. La particularité de ce médicament, par rapport aux produits pharmaceutiques classiques, selon son concepteur, c’est qu’il est fabriqué à partir des plantes naturelles recueillies dans la région de Bangoua, située dans le département du Ndé. Il ne serait donc pas toxique. Même si on ne peut pas affirmer qu’il est reconnu, on peut constater qu’il a été exposé pendant des manifestations officielles.
Notamment, lors de 14e conférence médicale nationale et pendant l’exposition organisée par le ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (MINDIIDT), à l’occasion de la journée mondiale de la propriété intellectuelle du 21 au 26 avril 2005 à Yaoundé. A travers cette participation, on peut se rendre compte que ces produits font partie du domaine des inventions. Pour protéger LYPTOL mis au point en l’an 2000 et les autres médicaments de son répertoire, Jean Pierre Tankio a initié une action auprès de l’OAPI pour obtenir des brevets, avec l’appui du MINDIIDT.
La procédure est en cours. L’octroi du brevet pourrait apparaître comme une reconnaissance dans un domaine sensible, lié à la santé publique. Pour " sortir de la rue " et mieux faire connaître ses produits, Jean Pierre Tankio révèle qu’il ouvrira bientôt une officine à Douala, pour mieux accueillir les nombreux malades qui selon lui, le sollicitent. L’inventeur du LYPTOL affirme qu’il a reçu dans son stand, environ 130 visiteurs, pendant la dernière journée mondiale de la propriété intellectuelle.
Selon Jean Pierre Tankio, installé à Yaoundé au quartier Tsinga, il faut au moins trois ans pour concevoir un produit. Les plantes naturelles sont recueillies à Bangoua et les expérimentations se déroulent dans la capitale. C’est son grand père qui lui a appris les vertus des herbes qui nous entourent. Agé de 35 ans, Jean Pierre Tankio s’est orienté vers la pharmacopée, au début des années 90.
En 1994, il publie un recueil sur les qualités des plantes médicinales. C’est à partir d’une malade souffrant du diabète qu’il arrive à soulager en 1997 qu’il se lance véritablement dans cette voie. Aujourd’hui, Jean Pierre Tankio qui a effectué ses études au département des Lettres modernes françaises, option littérature négro-africaine, jusqu’en troisième année, à l’Université de Yaoundé, recherche la reconnaissance difficile à obtenir dans ce domaine, à cause de la présence de nombreux " charlatans " qui annoncent qu’ils peuvent soigner toutes les maladies. Son dernier produit mis au point l’année dernière s’appelle FERTILMAXG 2. Il relève la quantité des spermatozoïdes et empêche les vomissements pendant les voyages.
Lire l'article original

Accouchement - Mutations - Cameroun - 17/05/2005
La semaine mondiale pour l'accouchement respectée (Smar) se célèbre du 23 au 29 mai prochain. La réflexion, à cette occasion, se fera autour du thème "Les positions de l'accouchement : acteurs et metteurs en scène, respect des choix". Ce thème met en oeuvre une réflexion sur la liberté des positions pendant l'accouchement, du point de vue "biomécanique" et psychologique, ainsi qu’une réflexion plus ouverte sur les positionnements des parents, du personnel d'accompagnement médical et des décideurs de santé publique pour tout ce qui touche à la naissance.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1116280514

Ophtalmologie : L'IOTA se maintient dans l'élite - L'essor - Mali - 17/05/2005
La rétrocession de l'établissement sanitaire à notre pays n'a en rien entamé la qualité des soins qui y sont prodigués
Un ancien directeur de l'Institut d'ophtalmologie tropicale d'Afrique (IOTA) ne donnait pas plus de six mois à vivre à l'établissement lorsqu'il a été rétrocédé à notre pays en 2000. Cet homme qui dirige actuellement le programme de lutte contre la cécité au niveau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prédisait des difficultés de fonctionnement à cause du fait que les pays membres de l'Organisation de coordination et de coopération de lutte contre les grandes endémies (OCCGE) ne participaient plus au financement de l'IOTA.
Mais ces prévisions pessimistes ont été démenties par la réalité d'aujourd'hui. Lire la suite

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Gbéri-Amoukro: 50% de la population est aveugle - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 16/05/2005
Les ravages de l’onchocercose dans la S/P de Kokoumbo
Le village de Gbéri-Amoukro situé dans la sous-préfecture de Kokoumbo est miné par l’onchocercose. De tous les 15 villages en proie à cette maladie, il est le plus touché avec 50% de sa population désormais aveugle et 30% malvoyant. Les simulies, vecteurs de cette maladie continuent d’infecter cette localité et ses environs. Lire la suite

Dr Renaud NG MAN SUN, directeur de la Aids Unit : «Nous pouvons contrôler la progression du sida» - L'express - Ile Maurice - 15/05/2005
La hausse du nombre de séropositifs est préoccupante. Même si elle touche principalement les toxicomanes, il faut craindre une féminisation des cas. D’où la nécessité d’affiner le système de surveillance de la maladie. Lire la suite

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Chirurgie maxillo-faciale : Dr Yacouba Guigma dissèque une spécialité peu connue - Le pays - Burkina Faso - 15/05/2005
Dans les différentes déclinaisons de la chirurgie suivant les parties du corps, il y a la chirurgie maxillo-faciale. En d'autres termes, la chirurgie des maxillaires (mâchoires) et de la face. Quelles sont les maladies pour lesquelles une intervention chirurgicale est nécessaire au niveau de ces parties ? La chirurgie maxillo-faciale est-elle une chirurgie esthétique ? Comment devient-on chirurgien maxillo-facial ? La recherche de réponses à ces quelques questions nous a conduit à la rencontre d'un praticien de cette spécialité qui est d'ailleurs présenté comme l'un des tout premiers chirurgiens maxillo-faciaux du Burkina. Il s'agit du Docteur Yacouba Guigma, propriétaire de la Clinique Fatima où il exerce depuis 2002 après avoir pris sa retraite de la Fonction publique. Lire la suite

Bonnes pratiques cliniques : Formation sur le respect de l’éthique - Le Soleil - Sénégal - 14/05/2005
Une session de formation axée sur les bonnes pratiques cliniques a regroupé, du 09 au 11 mai 2005, une trentaine de chercheurs, de médecins, de chirurgiens, de pharmaciens et de biologistes de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie.
L’atelier de formation sur les bonnes pratiques cliniques et coordonné par le Pr Pape Salif Sow, chef du service des Maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, vise le renforcement des capacités des chercheurs dans la mise en œuvre d’un essai clinique. En somme, il s’est agi de fournir aux participants de cette session de trois jours les informations relatives aux normes de qualité dans le développement des essais cliniques. Pour le Pr Salif Sow, c’est un processus qui vise « à augmenter la masse critique de chercheurs sénégalais formés aux bonnes pratiques cliniques, devant participer au déroulement des essais cliniques ». Au cours des travaux, différents modules ont été développés, traitant des éléments constitutifs des bonnes pratiques cliniques. Celles-ci se définissent comme étant les normes, les standards à respecter dans la conception, la mise en œuvre et la réalisation d’essais cliniques, tout en garantissant la fiabilité et l’exactitude des résultats de la recherche, souligne le chef du service des Maladies infectieuses. C’est un processus qui doit s’opérer « dans le respect et la protection des droits des sujets participants à l’essai clinique, conformément aux principes découlant de la déclaration d’Helsinki ».
Ces bonnes pratiques exigent également que les essais cliniques soient suivis par un moniteur d’étude et audités par des acteurs indépendants du déroulement du protocole de recherche. Cette dernière disposition « a pour but principal, d’identifier la possibilité d’améliorer la mise en place et l’exécution de la recherche chez l’homme et de déterminer aussi vite que possible les erreurs commises lors de l’exécution du protocole », précise le Pr Salif Sow.
Mener une recherche, sur des patients, doit obéir à un processus bien précis de respect de l’éthique et de la rigueur scientifique pour garantir et valider la qualité des résultats obtenus de ces essais pour prétendre son acceptation par la communauté internationale, explique le chef du service des Maladies infectieuses de l’hôpital de Fann. Babacar Dramé
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49671&index__edition=10484

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Les soins primaires inaccessibles aux plus vulnérables - L'express - Madagascar - 13/05/2005
Les pauvres sont les plus vulnérables.
Alarmantes. Les conditions d'existence des Malgaches vont de mal en pis. Faute de ressources financières, la majorité se prive de soins. Cette situation est constatée sur tout le territoire national. La capitale n'est pas épargnée.
Plus de 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les différentes réformes touchant la politique de santé n’ont pas permis d’améliorer l’accès aux soins des plus pauvres, qui demeure quasi-inexistant.
Les résultats d'une enquête réalisée par l'Institut national de la statistique (Instat) en 2004 démontrent que “un quart des Tananariviens âgés de 18 ans et plus ont renoncé aux soins pour des raisons financières. Alors que deux tiers d'entre eux estiment qu'ils souffrent d'au moins d’un problème de santé”.
Cette privation aux soins de base est corrélée aux revenus des ménages. 34 % des personnes disposant d'un faible revenu, soit deux fois plus que les personnes aux revenus les plus élevés, ont connu ce renoncement aux soins.
“Notre budget ne nous permet pas de tomber malade”, avance une lessiveuse mère de quatre enfants, résidant à Anatihazo, un bas quartier de la ville. Par contre, un cadre d'entreprise issu de la classe moyenne avoue que “c'est plutôt le manque de temps qui m’empêche de consulter le médecin ou le dentiste”.
Automédication
La précarité du pouvoir d'achat de la majorité a incité plus d'un à pratiquer l'automédication.
Ceci consiste à prendre de sa propre initiative, hors prescription médicale, un médicament pour se soigner dès les prémices d'une maladie.
Dans la foulée, ce phénomène développe la médecine traditionnelle qui est de plus en plus fréquentée. La hausse du coût des consultations et des soins dans la médecine moderne a poussé plus d'un à recourir au service de la médecine traditionnelle.
"Le coût de la consultation et des médicaments est moins onéreux dans la médecine traditionnelle", estime un père de famille qui a pris l'habitude de recourir au service d'un tradipraticien.
"Le prix de la consultation chez un tradipraticien ne dépasse pas les 3 000 ariary, alors que celui d'un généraliste varie entre 10 000 et 20 000 ariary", avance-t-il. "De plus, les médicaments à base de plante sont plus abordables".
Le maintien de la gratuité des soins par le gouvernement, il y a quelques années, a été un fait marquant, même si le résultat au niveau de l’accès aux soins n’a pas été probant. Cette gratuité a été effective au début et a fait exploser le nombre de consultations. Mais les pénuries ont contraint les patients à acheter eux-mêmes leurs médicaments. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32057&r=13&d=2005-05-13

Ordre national des médecins du Burkina : un nouveau bureau - Le pays - Burkina Faso - 13/05/2005
L'Ordre national des médecins du Burkina s'est réuni en congrès ordinaire le 16 avril 2005 à l'amphithéâtre Hilaire Tiendrebéogo de l'université de Ouagadougou. Après avoir procédé à la relecture des textes, le congrès a élu un nouveau Conseil de l'Ordre qui se compose comme suit :
- Président : Pr Agrégé Théophile Lincoln Tapsoba, Service d'Imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (CHU-YO)
- Vice-Président : Dr Germain Traoré, Direction régionale de la santé de Bobo
- Secrétaire général : Dr Séni Kouanda, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS)
- Secrétaire Général adjoint : Dr Marie Joseph Sanou, Inspection générale des services de la santé (IGSS)
- Trésorière générale : Dr Claudine Sorgho/Lougué, Service d'Imagerie médicale du Centre hospitalier Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (CHU-YO)
- Trésorier adjoint: Dr Sheick Oumar Coulibaly, Laboratoire national de santé publique (LNSP)
- Secrétaire à l'organisation et à l'information : Dr Jean François Somé, Programme d'appui au monde associatif et communautaire (PAMAC)
- Secrétaire adjoint à l'organisation et à l'information, Dr Marcel Kouadio Lougué, Projet d'Appui en matière de Sida sur les sites aurifères (PAPSIFER)
Commissaires aux comptes :
- Dr Der Adolphe Somé, Centre Hospitalier universitaire Sanou Souro de Bobo (CHUSS)
- Dr Thomas Zoungrana, UNFPA Ouagadougou.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=7288

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Choléra : des mesures contre les épidémies - Cameroon tribune - Cameroun - 13/05/2005
L’alerte d’Obala, où l’on recense déjà six morts, incite le gouvernement à relancer son plan stratégique, sur l’ensemble du territoire.
Inflexible choléra ? Alors que les messages de sensibilisation du ministère de la Santé publique, envahissent les villes et villages, la terrible maladie, " non soignée ou mal soignée ", ne cesse d’allonger la liste de ses victimes. Il y a eu, entre janvier et juillet 2004, les 6377 cas, dont 128 décès recensés dans le Littoral, l’Ouest, le Sud-Ouest, l’Extrême-Nord, le Sud et le Centre. Maintenant, l’épidémie enregistre de nouvelles flambées, la plus récente étant celle d’Obala, qui a déjà fait 6 morts, et nécessité, mercredi 11 mai, la descente sur le terrain d’une mission gouvernementale conduite par le ministre Urbain Olanguena Awono.
La situation d’Obala, à une quarantaine de kilomètres de Yaoundé, la capitale, s’avérait inéluctable : privées d’eau potable depuis plusieurs semaines, les populations de certains quartiers sont condamnés à se ravitailler dans des puits pollués. La zone la plus touchée ? Le quartier Nkolbikok, où l’on a relevé 5 cas, sur les 18 notés jusqu’ici dans la localité.
Sur place, le ministre Olanguena Awono a prescrit des mesures d’urgence : déploiement d’équipes sanitaires ; prise en charge gratuite de tous les malades, à partir d’un premier stock de médicaments disponibles, désinfection des points d’eau et création de nouvelles (deux forages seront réalisés d’urgence, sur les quatre sollicités par la municipalité.)
Ces dispositions intègrent un plan national élaboré par le gouvernement, au profit de toutes les unités administratives susceptibles de développer l’épidémie. Dans la perspective de la lutte contre le choléra, dont une des causes est liée à l’insuffisance de l’approvisionnement en eau potable, les pouvoirs publics sont déterminés à élargir l’accès des populations à cette denrée, par l’aménagement des forages et l’extension du réseau de la SNEC. La restructuration de certains quartiers urbains, et l’amélioration du traitement des déchets solides émanant notamment des établissements hospitaliers constituent également une priorité. Enfin, la stratégie s’appuiera durablement sur la sensibilisation de proximité : selon un responsable de l’unité épidémiologique, " l’éducation sanitaire en vue de l’application des mesures d’hygiène individuelle et collective est essentielle. "
Ce dernier volet concerne le traitement de l’eau de boisson, la conservation des aliments et l’adoption de comportements citoyens. Qui invitent, par exemple, à bannir le recours aux toilettes sur pilotis. Luc Angoula Nanga
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Lutte contre la tuberculose : un plan de campagne pour mettre fin à l’épidémie en Afrique - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 13/05/2005
Réunis récemment à Addis-Abeba en Ethiopie, les hauts responsables africains et internationaux de la santé ont proposé un plan de compagne détaillé pour mettre fin à l’épidémie de tuberculose en progression constante sur le continent et qui, associée au VIH, surcharge les services sanitaires en Afrique.
Ce plan de campagne intitulé « Halte à la tuberculose » est un appel en faveur de l’établissement d’un partenariat africain. Il invite les gouvernements à renforcer leur détermination politique dans le combat contre la maladie.
Rappelant que l’Afrique doit être « le terrain où doivent être réalisés les objectifs du Millénaire pour le développement pour la tuberculose », ce plan convie l’Union Africaine et le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) à intégrer la lutte antituberculeuse dans le programme de santé et de développement de la région.
Il est estimé qu’il faudra 1,1 milliards de dollars en 2006-2007 pour renforcer les programmes de lutte antituberculeuse et intensifier les mesures destinées à combattre la tuberculeuse associée au VIH/sida en Afrique.
Pour le docteur Luis Gomes Sambo, directeur régional de l’OMS/AFRO, « un engagement politique de haut niveau est indispensable pour arrêter la propagation de cette maladie mortelle. Pour réaliser les OMD, les responsables africains doivent privilégier davantage la santé et s’atteler officiellement au problème de la tuberculose associée au VIH, » a-t-il ajouté.
Selon l’OMS, les taux d’incidence de la tuberculose ont triplé depuis 1990 dans 21 pays d’Afrique où les niveaux de VIH sont élevés. Sur les 15 pays du monde ayant aujourd’hui les taux de tuberculose les plus élevés, 13 se trouvent en Afrique. 2,4 millions d’Africains ont la tuberculose et 540 000 en décèdent chaque année.
Recommandée à l’échelle internationale pour lutter contre la tuberculose, la stratégie DOTS insiste sur cinq points : l’engagement des pouvoirs publics vis-à-vis de la lutte antituberculeuse, le diagnostic fondé sur l’examen bactériologique et un réseau de laboratoires efficace, la chimiothérapie de brève durée normalisée assortie d’un soutien complet au malade pendant toute la durée du traitement, l’approvisionnement ininterrompu en médicaments de qualité et l’enregistrement et notification pour mesurer les résultats au niveau du malade et du programme.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=8870

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Infection-sexualité, genre et Sida : Le triple malheur des femmes - Le quotidien - Sénégal - 13/05/2005
L’Institut Panos a observé à travers ses études qu’au Sénégal et ailleurs dans le monde, les femmes sont «menacées trois fois» par l’infection au Vih/Sida.
Vu le modèle typique de partenariat sexuel qui implique souvent des femmes plus jeunes avec des hommes plus âgés, les femmes contractent également le Vih à un âge beaucoup plus jeune que les hommes et meurent beaucoup plus jeunes. Les morts dus au Sida en Afrique atteignent en général leur maximum chez les femmes âgées de 20 ans et chez les hommes entre 30 et 40 ans. Les taux d’infection par le Vih chez les adolescentes sont au moins cinq fois plus élevés que ceux de garçons du même âge.
En fait, les femmes du fait de leur statut biologique différent, sont touchées par le Vih différemment des hommes. Elles ont moins de pouvoir sur leur propre risque d’infection. Mais surtout, elles peuvent transmettre le virus à un fœtus. Sans compter que ce sont elles aussi qui s’occupent des malades du Sida.
Une situation favorisée par des réalités culturelles qui font que le comportement sexuel des hommes dans beaucoup de sociétés peut être source d’infection. Du fait qu’ils sont fiers d’avoir de multiples partenaires, preuve de leurs valeurs sexuelles. Ainsi, les Infections sexuellement transmissibles (Ist) peuvent être considérées comme des «marques de guerre», acceptables qui montrent qu’un homme a pu «arriver à ses fins» avec une femme.
Mais pour les femmes, le sexe est considéré le plus souvent comme un outil pour satisfaire un homme, le mari en particulier et à avoir des enfants. Au point qu’on risque de se méfier des femmes qui prennent plaisir à avoir des rapports sexuels et qui sont considérées comme des femmes faciles et incontrôlables. Par conséquent, la sexualité se rapporte souvent aux besoins et aux désirs masculins, alors que ceux des femmes sont méprisés, ignorés ou craints et refoulés.
Or quand on parle de l’équité des sexes en ce qui concerne la sexualité, il s’agit de respecter celle des hommes et des femmes et d’aider les deux sexes à avoir une relation sexuelle épanouie, sans risque et qui n’exploite personne. Ce qui est essentiel pour limiter l’épidémie du Vih/Sida. Car l’injustice et l’inégalité entre les sexes sont des facteurs critiques dans la propagation du Virus du Sida au Sénégal, et en Afrique en général.
Dans un contexte d’inégalité entre les sexes, l’identité, l’attitude et le comportement des hommes forment le nœud du problème du Vih/Sida. Qu’ils soient hétérosexuels, homosexuels, injecteurs de drogue ou clients des travailleurs du sexe exigeant des «rapports avec contact» peau à peau (ou en tant que mari avec la même exigence). Ou alors en tant que partenaire dominant dans la plupart des interactions sexuelles et initiateurs des principales activités sexuelles. S’y ajoute que beaucoup d’hommes mettent en avant leur plaisir personnel, ce sont surtout les stéréotypes répandus de masculinité et «machisme» qui encouragent la domination de l’homme sur la femme, sous prétexte qu’une seule femme ne peut pas satisfaire un «vrai homme».
Par ailleurs, dans des cultures comme celle sénégalaise, la masculinité inclut la force, le courage et la domination. S’y ajoute qu’il est accepté que les hommes aient une libido incontrôlable de sorte qu’ils ne prennent pas leurs responsabilités en ce qui concerne le sexe. Et pour beaucoup d’hommes, l’alcool est un autre facteur important qui réduit encore plus leur sens de la responsabilité.
D’autant qu’on fera peu de reproches ou l’on attachera peu de stigmatisation à un homme qui soutient avoir eu des rapports sexuels occasionnels quand il était ivre. Mieux dans beaucoup de milieux masculins, on l’applaudira pour sa virilité. Par contre pour les mêmes faits, une femme serait généralement méprisée par les hommes et les femmes comme étant une femme facile. Quoi qu’il en soit, le plus désolant est que le fait de savoir que le Vih/Sida existe n’est pas assez dissuasif contre le sexe occasionnel. Aliou SANE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24538&index_edition=712

Pratiques culturelles : La circoncision, un atout biologique pour l’homme - Le quotidien - Sénégal - 13/05/2005
L’ablation du prépuce pénien ou la circoncision protège les hommes de l’infection par le Vih et réduit apparemment le risque de moitié, sinon plus, apprend-on dans le document «Sida Afrique, continent en crise».
La même source, de préciser que cela peut protéger autant que les premiers vaccins contre le Vih quand ils seront disponibles. Cette protection s’étend à plusieurs infections sexuellement transmises, probablement parce que la circoncision crée un durcissement de la peau qui couvre le gland (l’extrémité) du pénis. D’ailleurs, selon les chercheurs, les hommes hétérosexuels non circoncis ont entre 2 et 8 fois plus de chances d’être infectés.
C’est tout le contraire chez la femme pour laquelle l’excision est une pratique culturelle nocive. En ce sens que cette pratique l’expose à des infections. Ainsi, au lieu de participer à la réduction de l’infection en Afrique, l’excision contribue à son accroissement. Concernant la transmission du Vih et des infections sexuellement transmissibles, les mutilations génitales féminines peuvent transférer le Vih pendant l’opération, si l’on utilise des lames non stérilisées. Des pratiques graves comme l’infibulation consistent à enlever tous les organes génitaux externes et à suturer la blessure et provoquent des saignements abondants chez les femmes quand elles commencent à avoir des relations sexuelles. Ce qui augmente le risque d’infection si le mari est infecté.
Conscient de ces risques, le Sénégal a initié en 1997, dans le village de Malicounda Bambara, un programme éducatif financé par l’Unicef et dirigé par l’Ong Tostan. Par des approches participatives, les villageois ont décidé d’abolir les mutilations génitales. Un programme semblable est maintenant mis en place dans plusieurs villages au Sénégal. Aliou SANE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24539&index_edition=712

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Un projet cyclotron pour lutter contre le cancer - L'express - Ile Maurice - 12/05/2005
La Réunion hébergera en 2007 l’un des rares cyclotrons nationaux. Utilisable à la fois en recherche, en développement et en production industrielle, il permettra de détecter très tôt le cancer.
L’installation d’une plate-forme Cyclotron (baptisée CYROI) à La technopole de la Réunion correspond à un projet hospitalo-universitaire. La maîtrise d’ouvrage est organisée autour des deux personnes morales qui ont créé un Groupement d’intérêt public (GIP), l’université de la Réunion et le CHD Félix Guyon, rappelle Serge Svizzero, président de l’université de la Réunion.
Le projet va toutefois au-delà de l’installation d’un cyclotron puisque cette plate-forme, abritera la première animalerie de recherche de rongeurs de l’île ainsi que le premier centre de recherche permettant de faire de la synthèse chimique et du marquage moléculaire et de manipuler les radioéléments. Ces radioéléments ont la propriété de pouvoir se substituer aux atomes stables d’une molécule biologique choisie et peuvent, après injection, être visualisés grâce à une caméra en Tomographie par émission de positions (TEP). La durée de vie de ces radioacteurs étant courte, son importation à la Réunion n’est pas envisageable et, donc, l’implantation d’un cyclotron dans l’île, s’avère nécessaire. On retrouve parmi ces radioacteurs le 18F qui lorsqu’il marque le glucose, permet de détecter de façon particulièrement fine, certains cancers. Dans l’île, 1 000 personnes sont redevables à ce type d’examens, indique Christian Meriau directeur adjoint du CHD Félix Guyon. La Réunion a, à cet effet, obtenu en 2004, l’autorisation du ministère de la santé d’installer une caméra TEP qui sera exploitée par l’ensemble des acteurs de la cancérologie de la région sanitaire Réunion qui comprend également la collectivité territoriale de Mayotte.
Sur le plan de la recherche, cette plate-forme technologique offrira des potentialités considérables de recherche dans le domaine biomédical. La mise en œuvre du cyclotron entend également élargir les perspectives de coopération dans les domaines de l’enseignement et de la recherche dans la zone.
Pour l’heure, les phases d’esquisse et d’avant projet ont été validées. La prochaine étape consiste à déposer un dossier d’installation classée et de protection de l’environnement en juin prochain. La consultation des entreprises interviendra en septembre prochain pour un début de chantier en février 2006. Les travaux devraient durer 14 mois. Le montant de l’investissement est de 9,45 M E, financé à 60 % par les fonds européens, à 20 % par la Région et à 20 % par le Conseil régional. Saphira KALLEE
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=41740

Dr Bénié Bi Vroh Joseph, Directeur du Programme Santé de la réproduction : Contraceptifs dans le public : “Nous ne sommes pas loin d’une rupture” - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 12/05/2005
Fraternité Matin : Les ONG américaines organisatrices de l’atelier auquel vous venez de prendre part à Saly Portudal pensent que sans produits contraceptifs, il n’y a pas de programme de planification familiale. Le programme ivoirien a-t-il des produits ?
Docteur Bénié Bi Vroh Joseph : Pour répondre franchement à la question, aujourd’hui au mois de Mai 2005 le programme dispose de produits contraceptifs. Mais je ne suis pas sûr de ce que sera demain. Cela dans la mesure où tous les partenaires au développement qui appuyaient le programme pour l’approvisionnement en contraceptifs sont entrain de se désengager. Nous sommes donc à une étape très critique si nous nous interrogeons sur le futur. Lire la suite

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Mobilisation Communautaire : Le paludisme bat la retraite à Thiéneba - Le Soleil - Sénégal - 12/05/2005
Le 25 avril 2005 a été célébrée la Journée africaine de lutte contre le paludisme. Au Sénégal, le lancement s’est déroulé à Thiénaba situé à plus de 80 km de Dakar dans la région de Thiès. Cette localité s’est illustrée dans la mise en œuvre d’une approche communautaire de prise en charge du paludisme. Ce qui a permis de réduire considérablement le nombre des cas de consultation due au paludisme. Lire la suite

Ebola : six nouveau décès dans le département de la Cuvette - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 11/05/2005
Six personnes sont mortes dans le département de la Cuvette (nord-ouest) d’une maladie dont les symptômes sont proches de ceux du virus Ebola, vient d’annoncer le ministère de la Santé. Depuis le 4 mai, neuf cas de la maladie ont été officiellement enregistrés dans les districts d’Etoumbi et de Mbomo. Les premiers morts ont été constatés à Etoumbi avec cinq décès déclarés et un nouveau décès a été enregistré ce matin à Mbomo.
Une équipe de chercheurs du Centre international de recherches médicales de Franceville (Gabon) s’est rendue sur place pour faire des analyses et identifier l’origine de la maladie. D’ores et déjà les analyses cliniques confirment la fièvre Ebola.
La fièvre hémorragique Ebola, contre laquelle il n’existe ni vaccin ni traitement, se manifeste par des vomissements, des diarrhées et des hémorragies qui peuvent entraîner la mort. Elle se transmet de l’animal à l’homme par des contacts avec des animaux morts puis se propage d’homme à homme par des contacts rapprochés.
Le nord du Gabon et du Congo, notamment la région de Mbomo, ont été affectés depuis 1994 par plusieurs épidémies du virus Ebola qui ont provoqué au total la mort de 361 personnes.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=8855

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